Football
Ibrahimovic tire sa révérence à 41 ans
Même le colosse "Ibra" est rattrapé par le temps qui passe.
Zlatan Ibrahimovic a annoncé dimanche qu'il mettait un terme à 41 ans à une carrière où il a collectionné les titres, les buts, les coups de gueule et, sur la fin, les blessures.
"C'est le moment de dire au revoir au football, pas seulement à vous. Il y a trop d'émotions maintenant, allez Milan et au revoir", a lancé l'attaquant suédois au micro, sur le terrain du stade de San Siro, après la victoire de ses partenaires contre l'Hellas Vérone (3-1) lors de la 38e et dernière journée du Championnat d'Italie.
"Merci à tous, à partir de demain je suis un homme libre. Cela a été une carrière longue, dont je suis fier. Merci", a-t-il déclaré plus tard en conférence de presse.
L'AC Milan, club où il est revenu fin 2019 et qu'il a largement contribué à ramener au sommet, avec notamment le titre de champion d'Italie en 2022, avait annoncé la veille qu'il ne lui prolongerait pas son contrat.
En raison de blessures à répétition, le quadragénaire n'a pratiquement pas pu jouer cette saison. Il était revenu à la compétition en février après avoir été opéré du genou gauche en mai 2022. Le Suédois n'a entamé qu'un seul match en 2002/23, en mars, lors de la victoire 3-1 sur le terrain de l'Udinese. Il était alors devenu le buteur le plus âgé de l'histoire de la Serie A.
"C'est triste"
Fin mars, il espérait encore pouvoir disputer l'Euro 2024, l'an prochain en Allemagne. Mais il s'est ensuite blessé de nouveau, à un mollet, lors d'un échauffement d'avant-match en avril, et a depuis terminé la saison sur la touche, où il était encore pour le dernier match de sa carrière dimanche soir.
"On ne peut que le remercier pour tout ce qu'il a fait pour nous. Et c'est triste qu'un champion comme ça ne joue plus au football", a commenté sur la chaîne du club milanais l'entraîneur Stefano Pioli.
Considéré comme l'un des meilleurs avant-centres de l'histoire, "Zlatan" a quasiment tout gagné en club, à l'exception notable de la Ligue des champions qui s'est toujours refusé à lui.
A son palmarès figurent des titres de champion dans quatre pays différents: deux aux Pays-Bas avec l'Ajax Amsterdam (entre 2001 et 04), cinq en Italie (trois avec l'Inter entre 2006 et 09, deux avec l'AC Milan entre 2010 et 2012 puis de 2020 à 2023), un en Espagne avec le FC Barcelone (2009 à 11) et quatre en France avec le PSG (2012 à 16).
Il faut ajouter une Europa League avec Manchester United (2016 à 18) et aucun titre sous les couleurs du Los Angeles Galaxy de mars 2018 à novembre 2019, mais quelques bons mots en direction du public américain qui adorait sa personnalité extravertie et son côté showman.
"Retournez au baseball"
"Vous vouliez Zlatan, je vous ai donné Zlatan. De Rien. L'histoire continue... Maintenant, retournez à vos matches de baseball", avait-il tweeté en guise d'adieux à ses supporters américains.
Au PSG, "je suis arrivé comme un roi, je repars comme une légende", avait-il déclaré quelques mois plus tôt en quittant le club où il n'y avait "rien" avant lui.
Né à Malmö, le 3 octobre 1981, d'un père bosnien de confession musulmane et d'une mère croate catholique, "Ibra" s'est d'abord passionné, adolescent, pour le taekwondo.
Son passé dans cet art martial, il s'en est servi pour délecter les fans de ses buts "kung-fu", en extension, ou de ses inspirations géniales comme son retourné de plus de 35 mètres contre l'Angleterre en 2012, ou son slalom en 2004 avec l'Ajax Amsterdam, dribblant six joueurs avant de battre le gardien, une action qui a lancé sa carrière.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
FIFA: la Coupe du monde 2030 sur trois continents et six pays
La Coupe du monde 2030 s'annonce particulière. Des matches seront ainsi organisés sur trois continents et dans six pays différents, a annoncé la FIFA.
Les Confédérations européenne (UEFA), africaine (CAF) et sud-américaine (CONMEBOL) se sont accordées autour d'une candidature unique pour cette Coupe du monde 2030, présentée conjointement par le Maroc, l'Espagne et le Portugal. Trois matches seront néanmoins joués en Amérique du Sud, soit en Uruguay, Argentine et Paraguay.
Une fois validés les critères techniques, l'instance du football attribuera officiellement fin 2024 l'organisation de la compétition la plus populaire au monde. Cette formule inédite marquera le centenaire de la première édition organisée en Uruguay en 1930.
Nombreuses questions
Elle promet un montage politique et logistique complexe, mais aussi de nombreuses questions autour de l'impact environnemental des grands événements sportifs. L'annonce de mercredi met fin à la rivalité annoncée entre deux favoris, une candidature sud-américaine conjointe de l'Argentine, l'Uruguay, le Chili et le Paraguay, et un ticket européen longtemps emmené par l'Espagne et le Portugal.
Il y a un an, avec l'appui de l'UEFA, les deux pays avaient intégré l'Ukraine à leur dossier, assurant vouloir lancer "un message de solidarité et d'espoir" et rendre hommage à "la ténacité et la résilience" d'un pays occupé par l'armée russe depuis février 2022. Mais cet attelage hautement politique ne s'était pas précisé depuis et le Maroc, quintuple candidat malheureux à l'accueil du tournoi, était entré dans la danse mi-mars, sans que soit alors précisé ce qu'il adviendrait de l'Ukraine.
Concession symbolique
L'accord entre l'UEFA, la CAF et la CONMEBOL entérine à la fois le retrait de l'Ukraine et celui du projet initial Argentine - Chili - Uruguay - Paraguay, en échange d'une concession symbolique majeure. Selon la FIFA, une "cérémonie du centenaire" se tiendra en effet "au stade où tout a commencé", à Montevideo, à l'époque où l'épreuve réunissait 13 équipes dans une même ville hôte, contre 32 lors du Mondial 2022 au Qatar et 48 à partir de l'édition 2026 aux Etats-Unis, Canada et Mexique.
Par ailleurs, Montevideo, Asuncion et Buenos Aires accueilleront chacun une rencontre du Mondial, même si l'essentiel de l'épreuve se déroulera entre les trois pays organisateurs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Inter: 50'000 sifflets pour accueillir le "traître" Lukaku
L'un des principaux groupes de supporters de l'Inter va distribuer 50'000 sifflets avant le match de Championnat d'Italie entre le club milanais et l'AS Rome fin octobre pour accueillir Romelu Lukaku.
L'international belge est accusé d'avoir trahi les Nerazzuri. "Le jour du retour le plus désagréable approche, faisons tout pour être prêt", a écrit la "Curva Nord" dans son fanzine distribué mardi à l'occasion du match de Ligue des champions entre l'Inter et le Benfica (1-0).
"Le 29 octobre est un jour à marquer en rouge pour faire entendre le dégoût que suscite celui qui nous a tourné le dos de la plus indigne des manières", poursuit le groupe de supporters, sans jamais nommer Lukaku.
"Avant le match contre la Roma, la +Nord+ distribuera 50'000 sifflets à utiliser à en perdre le souffle à chaque fois que celui qui a trahi notre maillot touchera le ballon", poursuit le texte.
6 buts en 8 matches
Lukaku (30 ans) a passé la saison 2022/23 à l'Inter avec qui il a fini 3e du Championnat d'Italie, remporté la Coupe et disputé la finale de la Ligue des champions (défaite 1-0 contre Manchester City).
Alors que l'Inter souhaitait le recruter, il est reparti à Chelsea, le club qu'il avait rejoint en 2021 après deux saisons déjà à l'Inter. Mais quand l'entraîneur des Blues Mauricio Pochettino lui a notifié qu'il ne comptait pas sur lui et qu'aucun club n'a souhaité s'aligner sur les demandes de Chelsea pour un transfert, Lukaku a rapidement accepté la proposition de prêt formulé par l'AS Rome.
Depuis son arrivée dans la capitale italienne, "Big Rom" a marqué six buts en huit matches toutes compétitions confondues.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
La chute sans fin du FC Bâle
Trois matches pour trois défaites: le bilan cette saison du FC Bâle face aux promus est affligeant. Comme si la descente aux enfers des Rhénans ne se terminera jamais.
Après le Lausanne-Sport et Yverdon, le Stade Lausanne-Ouchy a signé un succès amplement mérité face au FC Bâle (3-0). Au Parc St-Jacques, le SLO a raflé la mise grâce à deux frappes imparables d’Alban Ajdini (21e) et d’Elies Mahmoud (68e) avant que Mergim Qarri ne signe le 3-0 dans le temps additionnel pour donner à cette victoire des allures de triomphe. Et pour ne pas accabler les Bâlois, on taira le penalty raté à la 95e de Florian Danho
La formation d’Anthony Braizat a, ainsi, cueilli sa deuxième victoire de l’exercice pour se donner de l’air au classement. Le SLO possède désormais une marge de 3 points sur le FC Bâle, sur les Grasshoppers et sur Lausanne. Même si la route est encore très longue, il convient d’admettre aujourd’hui que le SLO est armé pour sortir victorieux de la lutte contre la relégation.
Quant au FC Bâle, l’avenir apparaît bien sombre. A 10 points désormais d’une place dans le top 6, les Rhénans peuvent redouter le pire dimanche prochain à Berne face aux Young Boys. Les Bernois prendront un malin plaisir de tourmenter une équipe à la dérive et qui n’a pas bénéficié dimanche du choc psychologique espéré après le limogeage jeudi de Timo Schultz.
De retour sur le banc, le directeur sportif Heiko Vogel se retrouve confronté devant un immense chantier. Le souvenir de la récente épopée en Conference League - le FC Bâle avait échoué sur le fil en demi-finale contre la Fiorentina - rend encore plus douloureuse cette chute sans fin.
Zurich seul en tête
La vie est, en revanche, bien plus belle pour le FC Zurich. Seule équipe encore invaincue dans ce championnat, le FCZ s’est imposé 4-1 à Lucerne pour garder la tête du classement avec 2 points d'avance sur les Young Boys qui comptent toutefois un match en moins. Les Zurichois ont ouvert le score grâce à une tête de Nikola Katic avant d’exploiter deux bourdes du gardien Pascal Loretz pour prendre tranquillement le large après la pause.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
La fête continue pour Yverdon
Les dimanches sont toujours aussi radieux pour Yverdon Sport. Une semaine après son succès devant Bâle pour sa première dans son stade rénové, le néo-promu s’est offert le scalp du FC St. Gall.
La formation de Marco Schällibaum s’est imposée 1-0 pour une cinquième rencontre de rang sans défaite en championnat. Cette série souligne qu’elle est bien la meilleure équipe romande du moment. Acquise sur une réussite de l’Algérien Aymen Mahious à la 28e minute, cette victoire ne souffre aucune discussion. Toujours aussi redoutables dans le jeu de transition, les Vaudois auraient pu s’imposer plus largement s’ils avaient témoigné d’une plus grande efficience dans le dernier geste.
Amené par les deux derniers "survivants" de la promotion William Le Pogam et Anthony Sauthier, la réussite de Mahious illustre parfaitement la réussite d’un club qui a tourné une nouvelle page lors du mercato sans renier toutefois ses valeurs. Ainsi au coup d’envoi, Le Pogam et Sauthier étaient les deux seuls joueurs qui étaient présents la saison dernière. Ils ont été, à la surprise générale, "abandonnés" par Kevin Martin. Le gardien a, en effet, cédé sa place à Sebastian Breza. Avec d’autres qualités que son rival, le Canadien a livré la marchandise pour offrir à ses couleurs un premier clean sheet en neuf rencontres.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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