International
Immeuble effondré en Floride: les recherches continuent
Les recherches acharnées de survivants à l'effondrement spectaculaire d'un immeuble résidentiel près de Miami se poursuivaient dans la nuit de vendredi à samedi, sans apporter pour l'instant de résultat, faisant craindre un bilan catastrophique.
Au moins quatre personnes ont trouvé la mort dans ce désastre pour l'heure inexpliqué, survenu jeudi avant l'aube.
L'une d'entre elles a été identifiée, rapportaient vendredi des médias américains. Il s'agit de la mère d'un garçon de 15 ans sauvé des gravats jeudi matin. Transportée à l'hôpital, elle n'a pas survécu, selon le Miami Herald.
Des corps ont été évacués dans des housses mortuaires jaunes et évacués pour que la police puisse confirmer leur identité et informer les familles. Mais les autorités sont toujours sans nouvelles de 159 personnes, et ce malgré les efforts sans relâche de secouristes pour retrouver d'éventuels survivants dans les décombres.
"Malheureusement, les chiffres sont les mêmes que ce matin", a indiqué lors d'une conférence de presse Daniella Levine Cava, la maire du comté de Miami-Dade.
Pluie, incendie
Pompiers, unités cynophiles et grues s'activaient encore vendredi, en dépit de conditions météorologiques difficiles, pour tenter de retrouver des survivants. Des bruits ont été entendus émanant des gravats, sans que les sauveteurs aient la certitude qu'ils étaient d'origine humaine.
Une tempête s'est déclenchée vers 22h00 locales dans la nuit de jeudi à vendredi, charriant de fortes pluies, sans que les recherches s'interrompent. Un incendie a aussi dû être maîtrisé au niveau du côté nord de l'immeuble. De fortes précipitations continuaient à tomber vendredi sur le site de l'effondrement d'où émanaient des odeurs de caoutchouc et de plastique brûlé.
Figurent notamment parmi les personnes manquantes neuf Argentins, trois Uruguayens et six Paraguayens, dont la soeur de la première dame du Paraguay. Les autorités canadiennes ont indiqué vendredi qu'"au moins quatre Canadiens pourraient être affectés" par l'effondrement.
La ville accueille une importante communauté juive et des rabbins ont été mobilisés pour apporter du soutien aux résidents juifs évacués et à leurs proches.
Recherches d'explications
Le besoin d'explications sur les causes de cette catastrophe se fait de plus en plus pressant. Les victimes "ont le droit de savoir" pourquoi l'immeuble de 12 étages s'est effondré, se transformant en piège mortel pour leurs proches, a insisté le gouverneur de cet Etat du sud des Etats-Unis, Ron DeSantis.
"Nous ne voulons pas nous tromper d'explication mais il est également important de l'apporter sans tarder car il y a beaucoup de familles (...) qui ont perdu des êtres chers", a-t-il dit.
"C'est un moment très, très difficile. Il y a tellement de personnes qui attendent, sont-ils vivants, que va-t-il se passer?", a soufflé Joe Biden depuis la Maison Blanche. Le président démocrate avait, plus tôt dans la journée, déclaré l'état d'urgence afin de fournir une assistance fédérale pour les opérations de secours et de relogement d'urgence des rescapés.
Plusieurs hypothèses
L'effondrement des douze étages de ce complexe donnant sur l'océan, qui a touché environ 55 appartements, s'est déroulé vers 01h30 du matin (07h30 suisse) jeudi, dégageant selon des témoins un grand nuage de poussière sur plusieurs pâtés de maisons.
Les hypothèses se multiplient pour tenter d'expliquer le drame. Une étude conduite en 2020 a montré que l'immeuble, construit en 1981, avait subi un affaissement d'environ 2 millimètres par an entre 1993 et 1999.
Dans un communiqué conjoint avec son université, le chercheur a toutefois précisé que l'affaissement des sols ne causerait pas seul l'effondrement d'un immeuble. Des travaux visant à mettre le bâtiment aux normes étaient en cours, notamment sur le toit, ont précisé plusieurs responsables, estimant néanmoins peu probable qu'ils soient la cause de l'effondrement.
L'enquête pour déterminer les causes exactes de ce sinistre risque de prendre des semaines, a prévenu un autre expert, Atorod Azizinamini, spécialiste en infrastructure.
International
Un tronçon du Grand Canal de Venise vire au vert fluorescent
Un tronçon du Grand Canal de Venise a viré au vert fluorescent dimanche, ce qui a incité la police à mener une enquête en pleine spéculation sur une action de militants écologistes.
Le changement de couleur a été signalé par des habitants, selon le président de la région de Vénétie, Luca Zaia, sur Twitter.
"Le préfet a convoqué une réunion urgente avec la police pour enquêter sur l'origine du liquide", a-t-il ajouté.
Selon le quotidien local La Nuova Venezia, la police cherche à savoir si des militants du changement climatique pourraient être à l'origine du phénomène.
Les pompiers ont annoncé aider l'agence régionale de protection de l'environnement à prélever des échantillons pour les analyser.
Ce n'est pas la première fois que le Grand Canal devient vert. En 1968, l'artiste argentin Nicolas Garcia Uriburu avait teint ses eaux en vert à l'aide d'un colorant fluorescent lors de la 34e Biennale de Venise, dans le cadre d'une action de sensibilisation à l'écologie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
International
Albane Valenzuela brille à Las Vegas
Albane Valenzuela a confirmé sa bonne forme du printemps. La Genevoise s’est distinguée lors de l'épreuve LPGA de Las Vegas.
Dans ce tournoi disputé match play, Valenzuela a tout d’abord remporté son groupe de qualification, en battant successivement la Danoise Nanna Koerstz Madsen, la N° 4 mondiale Lilia Vu et l’Américaine Lauren Hartlage.
En 8es de finale, la joueuse de 25 ans s’est ensuite offert la Suédoise Anna Nordqvist, détentrice de trois titres majeurs. Elle a toutefois dû s’avouer vaincue en quarts de finale, battue par une autre Suédoise, la star montante Linn Grant.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Nouvelle attaque mortelle de requin en Nouvelle-Calédonie
Un homme qui pratiquait la pêche sous-marine est mort après une attaque de requin dimanche en Nouvelle-Calédonie. Il s'agit de la deuxième attaque mortelle dans l'archipel français du Pacifique sud depuis le début de l'année.
L'homme a été tué aux alentours de 11h00 locales (02h00 à Paris) alors qu'il pêchait à 500 mètres des côtes d'un îlot isolé de la commune de Poum, à l'extrême-nord de la Nouvelle-Calédonie. Selon la gendarmerie locale, un membre de sa famille a essayé de le secourir, sans succès.
Il s'agit de la deuxième attaque mortelle de requin en Nouvelle-Calédonie depuis le début de l'année.
En février, un touriste australien de 59 ans avait été tué dans la zone de baignade très fréquentée de la plage du Château-Royal à Nouméa, à l'endroit même où trois semaines auparavant une baigneuse avait été très grièvement blessée par un requin de grande taille.
Baignade interdite à Nouméa
Ces attaques, exceptionnelles par leur gravité et leur localisation au coeur de la capitale de l'archipel, ont frappé l'opinion publique et conduit les autorités locales à des mesures drastiques: la baignade est ainsi totalement interdite à Nouméa, à l'exception depuis début mai d'une zone de 200 mètres sur 20 mètres dotée d'un filet de protection.
Des campagnes d'abattage de requins, dénoncées par de nombreuses associations de protection de l'environnement dont l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), ont désormais lieu chaque mois. Au total, 82 animaux ont été tués depuis début février.
La maire de Poum, où a eu lieu l'attaque de dimanche, a pour sa part exclu toute interdiction des activités nautiques et de pêche sur sa commune.
"Sans ignorer l'augmentation du nombre d'attaques sur le territoire, il n'y a pas de famille à Poum dans laquelle la pêche n'occupe une place prépondérante", a écrit Henriette Tidjine-Hmae dans un communiqué, rappelant que la dernière attaque mortelle sur sa commune remontait au 15 mars 2000.
L'édile invite toutefois les usagers de la mer "à respecter toutes les règles de prévention en évitant tout comportement humain à risque".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Elections: scrutins serrés et forte participation
Les Espagnols votent en grand nombre dimanche lors d'élections municipales et régionales très disputées qui font office de test national pour le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez, à six mois de législatives dont l'opposition de droite est la favorite.
A 14h00 heure locale, la participation aux municipales était de 36,69%, contre 35,10% aux précédentes, en mai 2019, a annoncé au cours d'une conférence de presse la sous-secrétaire d'Etat au ministère l'Intérieur Isabel Goicoechea.
Cette forte hausse de la participation a été enregistrée malgré le très mauvais temps (pluie et vent) qui domine dans la plus grande partie de la péninsule.
Les bureaux de vote, qui ont ouvert à 09h00 heure locale, fermeront à 20h00 (également 20h00 en Suisse). Les premiers résultats sont attendus vers 22h00, car il n'y a pas de sondages de sortie des bureaux de vote en Espagne.
Les élections concernent la totalité des 8131 municipalités, soit 35,5 millions d'électeurs, ainsi que les assemblées - et les exécutifs - de 12 des 17 régions autonomes. Quelque 18,3 millions d'électeurs sont concernés par ce deuxième vote.
Appel à voter "massivement"
M. Sánchez, qui a voté tôt dans la matinée dans le centre de Madrid, et son rival Alberto Núñez Feijóo, le chef du Parti populaire (PP, conservateur), qui a fait de même quelques heures plus tard également dans la capitale, ont tous deux appelé leurs compatriotes à se déplacer.
"Plus il y a de gens qui votent aujourd'hui, mieux ce sera pour nos institutions", a déclaré M. Sánchez après avoir déposé ses deux bulletins (un pour la mairie, l'autre pour l'assemblée de la région de Madrid) dans deux urnes, se déclarant persuadé que "la majorité des citoyens" voteraient "de manière positive".
"J'appelle à voter", a renchéri M. Feijóo, précisant qu'il attendait des Espagnols qu'ils le fassent "massivement".
"Je crois que c'est un test important, parce que c'est la seule manière que nous avons de manifester notre opinion", a déclaré à l'AFPTV María Alonso, une docteure de 61 ans qui venait de voter à Madrid.
Bien que le nom de M. Sánchez ne figure sur aucun bulletin, l'enjeu de ce double scrutin est très important pour son avenir politique et celui de son gouvernement.
Premier ministre depuis 2018, il aborde ces élections avec plusieurs handicaps : l'usure du pouvoir, la reprise de l'inflation - même si elle est bien plus basse en Espagne que dans la plupart des autres pays de l'Union européenne - et la forte baisse du pouvoir d'achat qui en découle.
Sans oublier les crises secouant la coalition gouvernementale entre les socialistes et le parti de gauche radicale Podemos.
Aussi M. Feijóo a-t-il tout fait pour transformer ces élections en un référendum national sur M. Sanchez, qu'il accuse d'être inféodé à l'extrême gauche mais aussi à des partis séparatistes basque et catalan dont son gouvernement minoritaire dépend au Parlement pour faire voter ses réformes.
M. Sánchez, quant à lui, a fait campagne sur le bilan de son gouvernement, notamment dans le domaine économique.
"Elan"
Il est sur la défensive car les socialistes ont beaucoup à perdre : sur les 12 régions qui renouvellent leur assemblée, ils en dirigent en effet 10, soit directement soit en tant que membres d'une coalition. Pour sa part, le PP contrôle les deux autres régions, dont celle de Madrid, et est assuré de les conserver.
Le Parti populaire espère arracher aux socialistes plusieurs de ces dix régions, afin d'accréditer l'existence dans le pays d'un rejet de M. Sánchez et d'un "élan" devant porter M. Feijóo au pouvoir à l'issue des législatives de la fin de l'année.
Mais le rapport de force dans de nombreuses régions est très équilibré et le résultat dépendra d'un petit nombre de voix, rendant les pronostics très difficiles.
M. Feijóo, qui conduit pour la première fois le PP à des élections depuis son arrivée à la tête de ce grand parti de droite, il y a un peu plus d'an, joue lui aussi très gros.
Son premier objectif sera de faire en sorte que le Parti populaire s'impose en tant que première formation en nombre de voix aux municipales. Aux précédentes, en mai 2019, les socialistes avaient recueilli 1,6 million de voix de plus que le PP.
Le score de Vox, un parti d'extrême droite qui constitue la troisième force politique au Parlement et gouverne déjà avec le PP dans une région, sera également examiné avec attention.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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