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Économie

Institut Montaigne: le directeur accusé d'avoir drogué une collègue

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Selon une expertise toxicologique. la plaignante était positive à la MDMA, une drogue de synthèse de la famille des amphétamines, aussi appelée ecstasy (archives). (© KEYSTONE)

L'institut Montaigne a annoncé dimanche soir la démission de son directeur Laurent Bigorgne, soupçonné d'avoir drogué à son insu une collaboratrice lors d'une soirée. L'homme doit comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris le 10 mars.

M. Bigorgne, qui dirige le think-tank libéral depuis 2011, a remis ce dimanche sa démission qui "a été acceptée par les membres du comité directeur lors d'une séance exceptionnelle", selon un communiqué de l'institut Montaigne. Le comité directeur, la directrice adjointe et le comité de direction assureront la continuité des activités.

A l'issue de sa garde à vue commencée vendredi, M. Bigorgne a fait l'objet d'une convocation par procès-verbal le 10 mars devant le tribunal pour "administration de substance nuisible suivie d'incapacité n'excédant pas huit jours par une personne agissant sous l'emprise manifeste de produits stupéfiants".

MDMA

Invitée au domicile de Laurent Bigorgne, l'une de ses collaboratrices, âgée d'une quarantaine d'années, a déposé une plainte dans la nuit de mardi à mercredi, après un début de soirée passé en sa compagnie.

Selon Le Parisien, elle aurait raconté à la police s'être sentie subitement mal après avoir bu une coupe de champagne et serait allée directement dans un hôpital, où on lui aurait dit qu'elle présentait des symptômes de prise de drogue.

Selon une expertise toxicologique de la plaignante, elle était alors positive à la MDMA, une drogue de synthèse de la famille des amphétamines, aussi appelée ecstasy. Selon la plaignante, M. Bigorgne aurait pris de la cocaïne.

Créé en 2000, l'institut Montaigne est un centre de réflexion d'inspiration libéral, qui réunit des chefs d'entreprise, de hauts fonctionnaires, des universitaires, rendant régulièrement des études et rapports, notamment adressés aux pouvoirs publics. M. Bigorgne est un économiste en vue, qui intervient régulièrement dans les médias.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La SEC poursuit Musk sur le rachat d'actions de Twitter en 2022

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Le gendarme financier américain allègue que Musk a acquis des actions de la société à des «prix artificiellement bas», spoliant ainsi les actionnaires. (© KEYSTONE/AP/Matt Rourke)

L'Autorité américaine de régulation des marchés financiers (SEC) a porté plainte mardi contre Elon Musk pour ne pas avoir divulgué "en temps voulu" un rachat d'actions de Twitter en 2022, avant de prendre le contrôle de la plateforme.

"Elon Musk n'a pas déclaré en temps voulu auprès de la SEC (...) son acquisition de plus de 5% des actions ordinaires en circulation de Twitter en mars 2022", a déclaré la SEC dans sa plainte, "ce qui lui a permis de payer un prix artificiellement bas".

Toujours selon le gendarme boursier américain, cette omission aurait permis au patron de Tesla et SpaceX "de ne pas payer au moins 150 millions de dollars pour des actions qu'il a achetées après l'échéance de sa déclaration de propriété effective" de Twitter (devenu X).

La SEC avait déjà déposé plainte en octobre 2024 contre Elon Musk pour l'obliger à témoigner dans le cadre d'une enquête sur l'acquisition de Twitter, l'une des nombreuses procédures judiciaires liées à ce rachat controversé, et avait indiqué que celui-ci ne s'était pas présenté pour une audition dont la date avait déjà été déplacée plusieurs fois.

Une juge fédérale avait alors ordonné au milliardaire de s'expliquer devant la SEC en février 2024. L'avocat d'Elon Musk, Alex Spiro, avait assuré que le témoignage de son client avait déjà été recueilli "à plusieurs reprises dans le cadre de cette enquête malavisée - trop c'est trop".

Les tergiversations et attaques pendant les mois précédant le rachat, ainsi que les décisions du nouveau propriétaire par la suite, ont suscité de nombreuses controverses, et ont entraîné diverses actions en justice, de la part d'investisseurs, d'anciens employés et d'entreprises qui avaient des contrats avec Twitter.

Des actionnaires avaient déjà porté plainte contre Elon Musk, l'accusant d'avoir divulgué trop tard sa prise de participation de 5% dans Twitter, après le délai fixé par la SEC. Contacté par l'AFP, Alex Spiro n'a pas répondu dans l'immédiat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Partners Group termine 2024 sur une note positive

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Partners Group a attiré de nouveaux capitaux l'an dernier. (archive) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Pour Partners Group, 2024 aura été un bon cru. Le gestionnaire d'actifs zougois a attiré de nouveaux capitaux l'an dernier et a légèrement augmenté ses actifs sous gestion.

La masse sous gestion du groupe a augmenté de 7% à 152 milliards de dollars au 31 décembre 2024, indique mardi dans un communiqué la société zougoise spécialisée dans le capital-investissement. La demande clientèle a crû, conformément aux prévisions de la direction, à 22 milliards de dollars, en hausse de 22% par rapport à l'année précédente.

Il s'agit de la meilleure année de levée de fonds jamais enregistrée pour le secteur de la gestion de patrimoine privé, selon Partners Group. "Le marché revient lentement à la normale", a commenté David Layton, partenaire et directeur général de l'entreprise, cité dans le communiqué.

Les chiffres sont légèrement inférieurs aux attentes des analystes consultés pour élaborer le consensus AWP. Ces derniers tablaient sur une masse sous gestion de 155,6 milliards et une demande de la clientèle de 22,9 milliards.

Nouvel afflux d'argent frais attendu

L'année dernière, 22 milliards ont été investis, contre seulement 13 milliards en 2023. Entre-temps, 18 milliards ont afflué dans les caisses grâce aux ventes et aux sorties de participations, contre 12 milliards l'année précédente. Pour rappel, Partners Group s'est séparée de plusieurs participations ces dernières semaines.

En décembre, le groupe a introduit en Bourse la chaîne de magasins Vishal Mega Mart en Inde et vendu le groupe VSB, acquis en 2020, au géant français Totalénergies. Au niveau des investissements, le gestionnaire d'actifs a pris en novembre une participation dans Bluesea Hotels, une chaîne d'hôtels en Espagne, et, en octobre, il a acquis plusieurs immeubles résidentiels en Italie.

Pour 2025, Partners Group s'attend à un nouvel afflux d'argent frais, avec un total de nouveaux actifs clients de 26 à 31 milliards. Les prévisions sont donc beaucoup plus optimistes qu'elles ne l'étaient récemment. Plusieurs initiatives clés ont été lancées en 2024 pour stimuler la croissance future du groupe.

Partners Group publiera ses résultats annuels détaillés le 11 mars.

Partenariat avec Blackrock

Par ailleurs, le gestionnaire d'actifs n'a communiqué aucun objectif financier concernant sa collaboration avec Blackrock. Les portefeuilles proposés conjointement seraient gérés activement par les deux sociétés et les revenus et les coûts seraient partagés, a déclaré la direction lors d'une conférence téléphonique. Toutefois, aucune directive n'a encore été émise.

Le groupe basé à Zoug a annoncé en septembre qu'il lancerait une nouvelle offre avec son concurrent américain. Une solution d'investissement commune pour les investisseurs privés devrait être "opérationnelle" au cours du premier semestre 2025, selon un rapport intermédiaire sur l'exercice 2024 publié mardi soir.

Parallèlement, Partners Group a confirmé ses prévisions concernant la part des revenus des commissions à la performance d'environ 20% pour l'exercice 2024 écoulé. "Les chiffres au second semestre ont été conformes à ceux du premier semestre", a déclaré le patron David Layton.

Au premier semestre 2024, les commissions à la performance ont représenté 17% des recettes totales. En 2023, ce taux était de 19%, après être tombé à 14% en 2022.

A la clôture de la Bourse suisse, l'action a gagné 0,8% à 1291 francs, dans un SLI en progression de 0,12%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Initiative SSR: une commission veut exonérer les entreprises de la redevance radio-TV

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Une commission parlementaire veut exonérer totalement les entreprises de la redevance radio-TV, dont bénéficie notamment la SSR (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les entreprises suisses doivent totalement être exonérées de la redevance radio-TV. La commission des télécommunications du National fait cette proposition dans un contre-projet indirect à l'initiative "200 francs, ça suffit" (initiative SSR).

La redevance radio-TV, actuellement fixée à 335 francs par an, doit passer à 200 francs par an, exige l'initiative populaire de l'UDC, de l'Union suisse des arts et métiers et des Jeunes PLR. Le texte demande aussi d'exonérer toutes les entreprises.

Contrairement au Conseil fédéral, la commission est favorable à cette exonération complète. Par 13 voix contre 12, elle a déposé une initiative parlementaire en ce sens, qui doit faire office de contre-projet indirect à l'initiative SSR, indiquent mardi les services du Parlement.

Le texte de commission prévoit aussi une baisse de la redevance pour les ménages, un élargissement des compétences de l'Autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio-télévision ou une obligation de coopération entre la SSR et les prestataires privés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

USA: l'inflation côté producteurs moins élevée qu'attendu

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Sur un mois, les prix de gros ont progressé de 0,2%, contre 0,4% en novembre aux Etats-Unis. (archive) (© KEYSTONE/AP/NAM Y. HUH)

L'indice des prix de gros aux États-Unis, qui mesure l'inflation côté producteurs, a moins progressé qu'attendu par les analystes en décembre, mois au cours duquel l'évolution des prix des aliments s'est calmée, à l'inverse de ceux de l'énergie.

Sur un mois, les prix de gros ont progressé de 0,2%, contre 0,4% en novembre, selon l'indice des prix à la production PPI publié mardi par le département du Travail.

Ce ralentissement n'était pas attendu par les analystes, qui attendaient plutôt l'indice en hausse de 0,4%, selon le consensus publié par Market Watch.

Les prix de l'alimentation sont restés quasi stables (-0,1%) alors qu'ils avaient bondi de 2,9% le mois précédent à cause notamment des tensions sur l'approvisionnement en oeufs et volailles liées à la grippe aviaire.

Les prix de l'énergie ont à l'inverse grimpé de 3,5% sur un mois, alors qu'ils n'avaient pas bougé en novembre.

Plus largement, sur un an, les prix de gros ont progressé de 3,3%, marquant une nette accélération par rapport à 2023 (+1,1%).

L'indice CPI mesurant l'inflation subie par les consommateurs sera publié mercredi. L'indice PCE privilégié par la banque centrale américaine (Fed), et qu'elle veut ramener à 2%, sera lui publié à la fin du mois.

Face au ralentissement de l'inflation, la Fed a systématiquement abaissé ses taux lors de ses trois dernières réunions, pour un total d'un point de pourcentage.

Mais si l'inflation rebondit, ou cesse de se calmer, les marchés anticipent que ce cycle de baisse sera mis sur pause, pour éviter la surchauffe de l'économie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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