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Ipsen acquiert la société biopharmaceutique Epizyme

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Epizyme est une société biopharmaceutique, dont les activités vont de la recherche à la commercialisation, spécialisée dans de "nouveaux médicaments épigénétiques pour les patients atteints de cancer (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le laboratoire Ipsen a annoncé lundi le rachat de la société biopharmaceutique Epizyme, spécialisée dans les médicaments de traitement de cancers. La société développe notamment le Tazverik, pour 247 millions de dollars (236,6 millions de francs).

"La transaction a été approuvée à l'unanimité par les conseils d'administration d'Ipsen et d'Epizyme, avec une finalisation attendue d'ici la fin du troisième trimestre 2022", précise Ipsen, troisième laboratoire français, dans un communiqué.

Epizyme est une société biopharmaceutique, dont les activités vont de la recherche à la commercialisation, spécialisée dans de "nouveaux médicaments épigénétiques pour les patients atteints de cancer".

L'épigénétique désigne la science qui étudie la nature des mécanismes modifiant de manière réversible, transmissible (lors des divisions cellulaires) et adaptative l'expression des gènes sans en changer l'ADN.

Le Tazverik, médicament phare de Epizyme, est un inhibiteur d'EZH2 sans chimiothérapie, "qui a obtenu l'approbation des autorités américaines dans le cadre d'une procédure accélérée en 2020".

"Grâce à cet accord", Ipsen va "développer (ses) actifs en oncologie", souligne David Loew, directeur général d'Ipsen. "Les capacités et les ressources d'Ipsen, associées à celles d'Epizyme accélèreront la croissance de Tazverik pour atteindre son plein potentiel pour les patients atteints de lymphome folliculaire", ajoute-t-il.

Début juin, David Loew avait indiqué lors d'un point presse que sa société (qu'il dirige depuis 2020) avait pour priorité d'élargir le portefeuille de médicaments en développement, ce qui passera par des partenariats ou des acquisitions, précisa-t-il.

Pour cela, Ipsen dispose de 2,5 milliards d'euros, qui seront portés à 3,5 milliards d'euros d'ici à 2024, après la finalisation de la vente de son activité de santé familiale au groupe Mayalo Spindle, une annonce effectuée en février, ajoutait M. Loew.

Ipsen a réalisé sept partenariats de licences l'an dernier, portant sur huit molécules. Pour le laboratoire, il faut en effet contrer la baisse des ventes de son produire phare, l'anticancéreux Somatuline, qui l'an dernier lui a rapporté 1,2 milliard d'euros. Somatuline est désormais concurrencé par un générique en Europe, et le sera bientôt également sur son plus gros marché, le nord-américain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Lara Gut-Behrami mène le géant des finales de Coupe du monde

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Une très belle manche pour Lara Gut-Behrami (© KEYSTONE/AP/John Locher)

Lara Gut-Behrami s'est montrée la plus rapide lors de la 1re manche du géant des finales de Coupe du monde à Sun Valley. La Tessinoise a précédé de 0''45 l'Italienne Federica Brignone.

C'est sur le dernier secteur que la Suissesse a fait la différence, reprenant ainsi 0''98 à Brignone. Celle-ci a commis plusieurs fautes sur le bas, ce qui lui a coûté cher. Le podium provisoire est complété par la Suédoise Sara Hector, à 0''68 de Lara Gut-Behrami. Les trois premières sont les seules à être dans la même seconde.

Les deux autres Helvètes engagées ont perdu pas mal de temps sur ce tracé aussi atypique que difficile. Camille Rast (7e) a concédé 2''41 et Wendy Holdener (9e) 3''02.

Dans la lutte pour le globe de cristal de la spécialité, Federica Brignone est idéalement placée. Sa seule rivale, la Néo-Zélandaise Alice Robinson, a été éliminée, comme sept autres skieuses. L'Italienne n'aura donc besoin que d'assurer au minimum une 13e place lors de la 2e manche pour s'adjuger un nouveau globe après ceux du classement général et de la descente.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'Ukraine et la Russie vont cesser les hostilités en mer Noire

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Chacun des deux pays a accepté d'"assurer la sécurité de la navigation, de supprimer l'usage de la force et d'empêcher l'utilisation de navires commerciaux pour des objectifs militaires en mer Noire", selon l'exécutif américain. (© KEYSTONE/EPA/IGOR TKACHENKO)

Les Etats-Unis ont annoncé mardi que la Russie et l'Ukraine ont accepté de cesser les hostilités en mer Noire. Washington se dit par ailleurs prêt à aider Moscou pour exporter ses produits agricoles et engrais sur les marchés mondiaux.

Chacun des deux pays a accepté d'"assurer la sécurité de la navigation, de supprimer l'usage de la force et d'empêcher l'utilisation de navires commerciaux pour des objectifs militaires en mer Noire", a indiqué la Maison Blanche dans deux communiqués distincts rendant compte des discussions ces derniers jours avec les Ukrainiens et les Russes en Arabie saoudite.

Kiev s'est engagé dans la foulée à "mettre en oeuvre" les annonces de Washington, de "bonnes mesures" selon le président Volodymyr Zelensky. Les deux pays alliés se sont aussi mis d'accord pour impliquer des pays "tiers" dans la supervision d'une trêve.

Les Etats-Unis s'engagent par ailleurs, en ce qui concerne l'Ukraine, à "soutenir les efforts en vue d'échanges de prisonniers, de la libération de civils et du retour d'enfants ukrainiens déplacés de force".

La Russie peut elle compter sur l'appui de la Maison Blanche pour "rétablir l'accès de la Russie au marché mondial pour les exportations de produits agricoles et d'engrais, réduire les coûts d'assurance maritime et améliorer l'accès aux ports et aux systèmes de paiement pour ces transactions", un grief majeur de Moscou après les sanctions radicales imposées à la suite de l'invasion de l'Ukraine.

Contre tout "affaiblissement" des sanctions

M. Zelensky veut lui savoir "qui est prêt" à participer à un contingent de la paix en Ukraine. Il s'est aussi opposé à tout "affaiblissement" des sanctions internationales visant la Russie.

"Nous pensons que c'est un affaiblissement de position et un affaiblissement des sanctions", a déclaré Volodymyr Zelensky en commentant cette proposition américaine. Cette possibilité n'était pas "dans notre agenda, la partie américaine l'a soulevée" lors de négociations à Ryad, a-t-il ajouté.

Moscou avait posé comme condition à cet accord sur la mer Noire un assouplissement des restrictions sur ses exportations agricoles. Les accords annoncés par Washington entreront en vigueur après la "levée" des restrictions sur les exportations agricoles russes, a d'ailleurs affirmé le Kremlin après l'annonce des USA.

"Détails" à régler

Pendant les pourparlers, les Etats-Unis ont "répété que Donald Trump voulait impérativement mettre fin aux tueries de part et d'autre".

Washington "va continuer à organiser des négociations entre les deux parties afin de trouver une issue pacifique", selon un paragraphe identique dans les deux communiqués. L'administration américaine a aussi fait part de sa "reconnaissance" au prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane.

Le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov, a aussitôt appelé à organiser des "consultations techniques supplémentaires" pour régler les "détails" des accords annoncés par la Maison Blanche.

Il a aussi prévenu que "tout mouvement" de navires de guerre russes en mer Noire au large de l'Ukraine constituera une "violation" de l'accord de cessation des hostilités.

Accord céréalier

Un accord céréalier en mer Noire avait permis à l'Ukraine, de juillet 2022 à juillet 2023, d'exporter ses céréales, vitales pour l'alimentation mondiale, malgré la présence de la flotte russe dans la zone.

La Russie, elle-même grande exportatrice de blé et d'engrais, s'en est ensuite retirée unilatéralement, accusant les Occidentaux de ne pas respecter leurs engagements censés assouplir les sanctions sur les exportations russes.

Le Kremlin a indiqué mardi encore "analyser" le résultat des discussions. Si les "contacts" avec les Américains se poursuivront, aucune date "concrète" n'a été fixée pour une nouvelle rencontre, a ajouté le porte-parole Dmitri Peskov. Selon l'agence d'Etat Ria Novosti, la délégation russe a quitté l'Arabie saoudite.

"Pas facile, mais très utile"

La Russie est accusée par Kiev de jouer la montre pour profiter de son avantage sur le front. L'un des négociateurs russes, Grigori Karassine, a affirmé que le dialogue avec les Américains lundi avait été "intense, pas facile, mais très utile".

Lors de ces discussions où M. Karassine a représenté la Russie avec Sergueï Besseda, un cadre du renseignement russe, "beaucoup de problèmes ont été abordés", a-t-il assuré. "Nous sommes loin d'avoir tout réglé (...) mais il me semble qu'une telle conversation est très opportune", a estimé M. Karassine.

Une nouvelle réunion entre les équipes ukrainienne et américaine s'est tenue mardi matin à Ryad. Depuis le début dimanche de ces pourparlers impliquant Washington, Moscou et Kiev, la navette américaine entre les belligérants n'a pas donné lieu à une trêve, même partielle, ou un consensus sur un moratoire sur certaines frappes aériennes.

Les combats se poursuivent

Le locataire de la Maison Blanche, à force de pression, avait réussi à obtenir l'accord théorique de Kiev pour un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours.

Mais Vladimir Poutine, tout en prenant soin de ne pas rabrouer son homologue américain, a listé de nombreuses exigences et dit vouloir limiter une trêve aux seules frappes sur les infrastructures énergétiques.

Le milliardaire républicain, qui a exercé une pression considérable sur Kiev, s'est jusqu'ici montré indulgent à l'égard de la Russie, même s'il a évoqué la possibilité de nouvelles sanctions au cours des dernières semaines.

Vladimir Poutine, dont l'armée avance sur le terrain malgré ses lourdes pertes, ne semble pas pressé de conclure un accord, notamment car les forces ukrainiennes contrôlent encore du territoire dans la région russe de Koursk.

Malgré ces discussions, les combats se poursuivent. Lundi, une frappe russe a fait 101 blessés, dont 23 enfants, à Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, selon la mairie de cette ville. Enfin, l'armée russe a annoncé avoir conquis deux localités, dans le sud et l'est.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump minimise le "pépin" des plans militaires divulgués par erreur

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La nomination de Pete Hegseth, présentateur de la chaîne Fox News à la tête du Pentagone, avait été validée de justesse au Sénat, en raison de son manque d'expérience, et d'une histoire personnelle marquée par une accusation d'agression sexuelle et par des témoignages sur sa consommation d'alcool. (© KEYSTONE/EPA/YURI GRIPAS / POOL)

Donald Trump a minimisé mardi l'affaire de plans militaires secrets divulgués par erreur à un journaliste. Il l'a qualifiée de "pépin" face aux accusations d'"incompétence crasse et de mise en péril de la sécurité nationale" émanant de l'opposition démocrate.

Le septuagénaire, entré en fonction en janvier, a estimé lors d'un appel téléphonique avec la chaîne NBC que l'ajout du journaliste à un groupe de discussion confidentiel était "le seul pépin en deux mois, et au final sans gravité".

Il a ajouté que Mike Waltz, le conseiller à la sécurité nationale dont le compte Signal est à l'origine de la fuite, avait "appris une leçon".

"Aucune information classifiée"

"Aucun 'plan de guerre' n'a été discuté" et "aucune information classifiée n'a été envoyée sur la discussion", a affirmé sur X la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.

Le rédacteur en chef du prestigieux magazine The Atlantic, Jeffrey Goldberg, a publié lundi un long article, dans lequel il détaille les échanges entre hauts officiels américains sur un plan d'attaque militaire contre les Houthis du Yémen, dans un groupe de la messagerie Signal auquel il a été ajouté par erreur, par l'utilisateur du compte de Mike Waltz.

Parmi les participants au groupe de discussion: la directrice du renseignement américain, Tulsi Gabbard, et le patron de la CIA, John Ratcliffe, qui devaient être entendus par une commission du Sénat mardi, une audition qui avait été programmée avant les révélations du mensuel.

"Un gars bien"

L'exécutif américain a donc choisi une posture de défiance, alors que l'opposition démocrate réclame une enquête et des sanctions individuelles.

Mike Waltz a "appris une leçon et c'est un gars bien", a déclaré Donald Trump, toujours cité par NBC, en rejetant la responsabilité sur "l'un des employés" de son conseiller.

Faille spectaculaire

Jeffrey Goldberg raconte les messages reçus, jour par jour, allant de la mise en place du plan aux frappes menées le 15 mars contre les rebelles yéménites, en passant par les réticences du vice-président, JD Vance.

Il assure avoir vu un projet d'attaque détaillé, avec des informations sur les cibles et le déroulé de l'opération, qu'il n'a pas reproduit, au nom du souci de la sécurité nationale.

Une faille spectaculaire pour la première puissance mondiale, qui a confirmé l'authenticité de la chaîne de messages. Dans le groupe se trouvaient notamment le chef de la diplomatie, Marco Rubio, ou encore le ministre de la Défense, Pete Hegseth.

"Soi-disant journaliste sournois"

"Vous parlez d'un soi-disant journaliste sournois et très discrédité qui a fait profession de colporter des canulars à maintes reprises", a déclaré lundi ce dernier à des journalistes. "Personne n'a envoyé de plans de guerre et c'est tout ce que j'ai à dire à ce sujet", a ajouté Pete Hegseth.

La nomination de ce présentateur de la chaîne Fox News à la tête du Pentagone avait été validée de justesse au Sénat, en raison de son manque d'expérience, et d'une histoire personnelle marquée par une accusation d'agression sexuelle et par des témoignages sur sa consommation d'alcool.

"Incompétence des lieutenants de Trump"

"La Maison Banche cherche à comprendre comme le numéro de (Jeffrey) Goldberg a été ajouté par inadvertance au fil de discussion", a ajouté Karoline Leavitt.

Elle a par ailleurs attaqué le journaliste, selon elle "bien connu pour ses penchants sensationnalistes." The Atlantic est une publication souvent très critique de Donald Trump.

Le chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a fustigé lundi "l'une des plus stupéfiantes (failles de sécurité) depuis très, très longtemps", tandis que d'autres ténors de l'opposition ont attaqué l'incompétence selon eux des lieutenants de Donald Trump, choisis pour leur loyauté avant tout.

"Beaucoup de raisons d'être sur Signal"

Le fondateur de Signal, messagerie prisée des journalistes pour la confidentialité qu'elle promet, ne s'est lui pas privé de vanter son produit sur X, où les blagues foisonnent d'ailleurs autour de cette affaire.

"Il y a beaucoup de bonnes raisons d'être sur Signal. L'une d'elles est désormais la possibilité pour le vice-président des Etats-Unis de vous inclure au hasard dans une discussion de groupe sur la coordination d'opérations militaires sensibles", a blagué Moxie Marlinspike.

"Le plus grand foirage possible"

"C'est l'une des fuites de renseignement militaire les plus stupéfiantes que j'ai lues depuis très, très longtemps", a dénoncé le chef de la minorité démocrate au Sénat américain, Chuck Schumer, appelant à une "enquête complète".

"D'un point de vue de sécurité opérationnelle, c'est le plus grand foirage possible. Ces gens ne peuvent pas assurer la sécurité de l'Amérique", a critiqué sur X Pete Buttigieg, personnalité en vue du parti démocrate.

Une des réactions les plus commentées à cette fuite spectaculaire est venue d'Hillary Clinton, candidate malheureuse face à Donald Trump à la présidentielle de 2016.

Le républicain l'avait attaquée sans relâche pour avoir envoyé des courriers électroniques officiels via une messagerie privée quand elle était secrétaire d'Etat. "Dites-moi que c'est une blague", a-t-elle écrit sur le réseau social X, en partageant l'article de The Atlantic.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La confiance des consommateurs a fondu en mars aux Etats-Unis

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L'optimisme des consommateurs envers leur revenu futur - qui s'était maintenu à un niveau plutôt élevé ces derniers mois - a largement disparu, selon l'analyse (archives). (© KEYSTONE/EPA/WILL OLIVER)

La confiance des consommateurs s'est encore fortement contractée en mars aux Etats-Unis, en dessous des attentes des analystes, selon un indice publié mardi pointant que les sondés voient désormais l'avenir de manière "particulièrement morose".

Un indice évaluant cette confiance, de l'association professionnelle Conference Board, a perdu 7,2 points en un mois, à 92,9.

Les analystes anticipaient un moindre recul, autour de 93,5, selon le consensus publié par MarketWatch.

Les baromètres du moral des consommateurs américains sont très suivis depuis qu'ils ont commencé à décliner dans le sillage du retour à la Maison Blanche de Donald Trump.

Ses politiques, notamment l'escalade des taxes sur les importations, ont dérouté les marchés au regard des répercussions possibles sur la vie des entreprises et des ménages américains, alors que l'économie était encore florissante en 2024.

Dans la publication de mardi, le sous-indice évaluant les attentes des sondés à l'égard de l'avenir (revenu, marché du travail...) a chuté de 9,6 points à 65,2, "le plus bas niveau depuis douze ans", est-il relevé dans le communiqué.

Ces attentes sont "particulièrement moroses", a souligné l'économiste du Conference Board, Stephanie Guichard.

"Dans le même temps, a-t-elle poursuivi dans le communiqué, l'optimisme des consommateurs envers leur revenu futur - qui s'était maintenu à un niveau plutôt élevé ces derniers mois - a largement disparu, suggérant que les inquiétudes au sujet de l'économie et du marché du travail ont commencé affecter jusqu'à la perception par les consommateurs de leur situation personnelle."

Après une ouverture dans le vert, la Bourse de New York a temporairement basculé en terrain négatif suite à la publication de ces données, avant de se reprendre quelques minutes plus tard.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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