Rejoignez-nous

International

Israël poursuit ses frappes sur Gaza, vote à l'ONU repoussé

Publié

,

le

Des habitants palestiniens inspectent mardi les décombres de leur maison à Deir al Balah, dans le centre de la bande de Gaza, après des frappes israéliennes. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Le chef du mouvement palestinien Hamas doit se rendre mercredi en Egypte pour parler d'une trêve dans le conflit avec Israël à Gaza. C'est également ce sujet qui était à l'agenda du Conseil de sécurité de l'ONU, où un vote a été de nouveau reporté.

Sur le terrain, l'armée israélienne a poursuivi mardi ses bombardements et ses opérations au sol dans la bande de Gaza, malgré les pressions internationales pour épargner les civils du territoire palestinien assiégé.

L'inquiétude d'une extension du conflit, déclenché le 7 octobre par une attaque sans précédent du Hamas en Israël, va par ailleurs en grandissant, notamment à cause des attaques menées par les rebelles Houthis du Yémen contre le trafic maritime international en mer Rouge. Comme le mouvement islamiste palestinien, ils sont soutenus par l'Iran,

Dans ce contexte, une source au sein du Hamas a annoncé à l'AFP la visite d'Ismaïl Haniyeh en Egypte mercredi, à la tête d'une délégation "de haut niveau" du mouvement palestinien. Il doit avoir des discussions avec le chef du renseignement égyptien, Abbas Kamel, "sur l'arrêt de l'agression et de la guerre pour préparer un accord de libération de prisonniers (palestiniens), la fin du siège imposé à la bande de Gaza", a indiqué cette source.

Âpres négociations à l'ONU

Peu de temps auparavant, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait, lui, annoncé avoir envoyé tout récemment "deux fois le chef du Mossad en Europe pour promouvoir un processus de libération (des) otages" encore retenus dans la bande de Gaza après avoir été enlevés le 7 octobre par le Hamas ou des groupes affiliés.

A New York, au siège des Nations unies, la question d'une "suspension" des combats - à défaut d'un cessez-le-feu, une éventualité que refuse Israël, qui pense qu'elle laisserait le contrôle de la bande de Gaza au Hamas - est au coeur d'âpres négociations sur une résolution qui devait être soumise au vote du Conseil de sécurité lundi.

Le vote de l'instance onusienne, déjà repoussé plusieurs fois, a été reporté une nouvelle fois, à mercredi, pour permettre la poursuite des négociations, selon des sources diplomatiques.

Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, après l'attaque menée par le mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre qui a fait environ 1140 morts. Sur les 250 otages, 129 sont encore retenus à Gaza, selon les autorités israéliennes.

Dans le territoire palestinien, 19'667 personnes, en majorité des femmes, des enfants et des adolescents, ont été tuées par les bombardements israéliens, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas.

"Ligotés pendant neuf heures"

Sur le terrain, des frappes ont de nouveau visé Rafah et Khan Younès, dans le sud, ainsi que le centre de Gaza, selon des correspondants de l'AFP. Mardi, 20 Palestiniens, dont quatre enfants, et un journaliste et sa famille, ont été tués dans un bombardement à Rafah, selon le Hamas.

L'armée israélienne a par ailleurs annoncé mardi avoir découvert des explosifs dans un centre médical de Choujaiya, dans la banlieue de la ville de Gaza, détruit des tunnels du Hamas et tué des cadres du mouvement, lors de récentes opérations. A Khan Younès, "nous étendons nos opérations et nous les approfondissons", a aussi déclaré mardi Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne.

La guerre a plongé la bande de Gaza, soumise par Israël à un siège total depuis le 9 octobre, dans une profonde crise humanitaire, mis hors service la plupart des hôpitaux, entraîné des destructions considérables et le déplacement de 85% de la population, soit 1,9 million de personnes selon l'ONU.

L'hôpital al-Ahli Arab, un des derniers encore en service dans le nord de la bande de Gaza, a cessé de fonctionner mardi après avoir été pris d'assaut par l'armée israélienne, a indiqué son directeur, selon qui quatre personnes blessées lundi par des tirs israéliens dans cet hôpital de la ville de Gaza ont succombé.

"Ils nous ont bandé les yeux et ligotés (...). Nous sommes restés ligotés pendant plus de neuf heures dans le froid", a déclaré à l'AFPTV un infirmier, Mohamad Araj, après avoir été déplacé, avec des blessés vers Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza. Interrogée, l'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat à ces allégations.

"Approche plus ciblée"

Face au lourd bilan humain, les appels à l'apaisement se multiplient. Le ministre britannique des Affaires étrangères David Cameron a appelé mardi l'armée israélienne à "une approche plus chirurgicale, clinique et ciblée" contre le Hamas, l'exhortant à "minimiser les pertes civiles".

En visite lundi à Tel-Aviv, le secrétaire américain à la Défense avait plaidé aussi pour l'acheminement de "davantage d'aide humanitaire dans la bande de Gaza", tout en assurant que les Etats-Unis allaient continuer à fournir "l'équipement" militaire nécessaire à l'armée israélienne.

Même si des camions d'aide et de marchandises sont encore entrés dans le territoire mardi par les points de passage de Rafah, via l'Egypte, et de Kerem Shalom, dans le sud d'Israël, ces ravitaillements sont très loin de répondre aux besoins les plus élémentaires de la population.

"Les mesures limitées d'Israël, notamment l'autorisation de faire entrer plus de carburant, de nourriture et de gaz pour cuisiner, et l'ouverture de Kerem Shalom/Karem Abu Salem pour l'entrée de l'aide humanitaire, sont positives, mais loin d'être suffisantes", a lancé mardi devant le Conseil de sécurité des Nations unies l'émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient Tor Wennesland.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

L'administration Trump appelle les "hommes blancs" à se plaindre

Publié

le

"Etes-vous un homme blanc qui a subi de la discrimination au travail en raison de votre sexe ou de votre race? Vous pourriez avoir le droit de demander une indemnisation", explique Andrea Lucas, la présidente de cette agence, dans une vidéo publiée mercredi sur X. (© KEYSTONE/AP/MARIAM ZUHAIB)

Une responsable de l'administration Trump appelle les "hommes blancs" qui s'estiment victimes de discrimination au travail à faire une demande d'indemnisation à d'une agence fédérale fondée dans les années 1960 pour lutter contre la ségrégation des Afro-Américains.

"Etes-vous un homme blanc qui a subi de la discrimination au travail en raison de votre sexe ou de votre race? Vous pourriez avoir le droit de demander une indemnisation", explique Andrea Lucas, la présidente de cette agence, dans une vidéo publiée mercredi sur X et partagée par le vice-président JD Vance.

Créée par la grande loi de 1964 sur les droits civiques, l'Agence fédérale chargée du respect des lois contre la discrimination au travail (EEOC) met désormais en avant, sur son site internet, son soutien à ceux qui se disent victimes de discrimination positive ou "anti-américaine".

"L'EEOC s'engage à identifier, combattre et éliminer toutes les formes de discrimination fondée sur la race et le sexe, y compris à l'encontre des hommes blancs, comme candidats et employés," ajoute sa présidente.

Démanteler la discrimination positive

Depuis son retour à la présidence en janvier, Donald Trump mène avec son gouvernement une bataille politique pour démanteler les pratiques de discrimination positive, des campus universitaires aux entreprises en passant par l'Etat.

Souvent désignées par le sigle DEI (Diversité, Equité, Inclusion), ces pratiques initialement mises en place pour soutenir les minorités victimes d'inégalités sont dans le viseur d'un courant politique à l'offensive sur tout ce qu'il considère comme "woke".

JD Vance figure de proue

JD Vance, figure de proue de ce mouvement, a publié mercredi sur X un article dans lequel un scénariste de Hollywood raconte s'être vu refuser la participation à un projet car il est un jeune homme blanc. Le mouvement DEI "était un projet délibéré de discrimination, surtout contre les hommes blancs", a écrit en commentaire le vice-président américain.

"Vous avez absolument raison", lui a répondu sur X Andrea Lucas, dénonçant "une vaste discrimination systématique et illégale (qui) a surtout visé les hommes blancs" et ajoutant que son agence "ne s'arrêterait pas tant que ces discriminations ne seront pas éliminées".

Selon une étude de l'Université du Massachusetts, la part d'employés afro-américains qui soumettent une plainte auprès de l'EEOC est 195 fois plus importante que pour les employés blancs.

En 2020 aux Etats-Unis, le patrimoine moyen des foyers blancs était environ 10 fois plus élevé que celui d'un foyer afro-américain, selon des données du recensement analysées par le Pew Research Center.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Washington annonce des sanctions visant deux autres juges de la CPI

Publié

le

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est sous mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. (© KEYSTONE/AP/Ariel Schalit)

Les USA ont annoncé jeudi des sanctions visant deux autres juges de la CPI qui ont enquêté sur Israël, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu fait l'objet d'un mandat d'arrêt émis par la Cour depuis novembre 2024. La CPI a fermement rejeté ces sanctions.

Dans un communiqué, le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a justifié la décision de Washington en expliquant notamment que ces deux juges avaient récemment voté avec la majorité de la Cour pénale internationale (CPI) pour le rejet d'une demande d'Israël, qui contestait la compétence de la CPI pour enquêter sur des crimes présumés commis lors de la guerre dans la bande de Gaza contre le Hamas.

"La CPI rejette fermement les nouvelles sanctions américaines" annoncées "à l'encontre des juges Gocha Lordkipanidze (Géorgie) et Erdenebalsuren Damdin (Mongolie)", a réagi la cour de La Haye dans un communiqué. Ces sanctions font suite à celles déjà prononcées contre neuf magistrats et procureurs de la CPI.

Atteinte à l'indépendance de l'institution

"Ces sanctions constituent une atteinte flagrante à l'indépendance d'une institution judiciaire impartiale, qui opère conformément au mandat que lui ont conféré les États parties", a fustigé la cour.

"De telles mesures, ciblant des juges et des procureurs élus par les États parties, portent atteinte à l'état de droit", a-t-elle ajouté.

"Lorsque des acteurs judiciaires sont menacés pour avoir appliqué le droit, c'est l'ordre juridique international lui-même qui est mis en péril", a-t-elle poursuivi.

"La cour exercera son mandat"

La cour a ajouté qu'elle "continuera d'exercer son mandat avec indépendance et impartialité, en pleine conformité avec le Statut de Rome", son texte fondateur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

L'inflation américaine a ralenti en novembre, selon l'indice CPI

Publié

le

Si les prix ont augmenté moins vite le mois dernier aux Etats-Unis, ils ne baissent pas encore (archives). (© KEYSTONE/AP/MARIAM ZUHAIB)

L'inflation aux Etats-Unis, qui n'avait fait quasiment qu'accélérer ces derniers mois, a ralenti en novembre à 2,7% sur un an, selon l'indice des prix à la consommation. L'évolution du renchérissement s'est inscrite à rebours des attentes des économistes.

Le rapport officiel témoigne d'une nette décélération, alors que le dernier indice CPI disponible, pour le mois de septembre, s'affichait à 3% sur un an. Les économistes s'attendaient au contraire à ce que l'inflation accélère encore un peu, à 3,1%, selon le consensus publié par MarketWatch.

Cet instantané sur le niveau des prix publié jeudi était très attendu, la longue paralysie budgétaire aux Etats-Unis ("shutdown", du 1er octobre au 12 novembre) ayant entraîné l'annulation du rapport pour octobre. En novembre, l'inflation sous-jacente (hors prix volatils de l'alimentation et de l'énergie) a aussi ralenti, à 2,6% (contre 3% en septembre).

La question du coût de la vie est revenue au sommet du débat public aux Etats-Unis. L'inflation, qui avait entamé une longue décrue après le pic atteint au printemps 2022 (avec un CPI autour de 9%), a réaccéléré cette année à partir d'avril, quand le président Donald Trump a annoncé une vague de nouveaux droits de douane sur les produits entrant aux Etats-Unis.

Le républicain a fait un retour triomphal à la Maison Blanche en promettant notamment de redresser le pouvoir d'achat des Américains. Mercredi soir, dans une allocution de fin d'année, M. Trump a assuré que les prix baissaient "rapidement", tout en indiquant que la lutte contre l'inflation n'était "pas encore finie".

De fait, si les prix ont augmenté moins vite le mois dernier, ils ne baissent pas. Des catégories marquent même des hausses "significatives" sur un an, souligne le service officiel des statistiques: les dépenses de santé (+2,9%), l'équipement pour la maison (+4,6%), les voitures et camions d'occasion (+3,6%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Descente de Val Gardena: Odermatt tient sa 50e victoire

Publié

le

Marco Odermatt a remporté sa 50e victoire en Coupe du monde à Val Gardena (© KEYSTONE/AP/Gabriele Facciotti)

Marco Odermatt tient sa 50e victoire en Coupe du monde. Le Nidwaldien a remporté la première descente de Val Gardena en devançant de 0''15 Franjo von Allmen pour un doublé helvétique.

Et la voilà la 50e! En dominant une nouvelle fois la Saslong, certes raccourcie, Marco Odermatt fait son entrée dans le "Top 50". Il égale Alberto Tomba et n'est plus qu'à quatre victoires du podium et de Hermann Maier avec ses 54 succès.

Cette 50e victoire, la sixième en descente, "Super Marco" l'a forgée dans le Ciaslat, ce passage mythique qui ressemble un peu à du ski-cross avec ses "rollers". Odermatt est entré avec une vitesse folle et a pu la conserver jusqu'à l'arrivée. Il a toutefois dû attendre un bon moment avant de savourer. La faute au brouillard qui a repoussé le départ de 11h45 à 13h et qui est revenu interrompre la course pendant une bonne demi-heure après le dossard 22.

Après le triplé en géant à Val d'Isère, la Suisse fête un doublé. Derrière le maître, on retrouve Franjo von Allmen. Le champion du monde a été excellent des Bosses de Chameau au Ciaslat, mais il a concédé un tout petit peu trop de temps à son chef de file. Il signe son 9e podium, le 6e dans la discipline-reine. Le podium est complété par l'éternel Dominik Paris à 0''19. Le Transalpin de 36 ans, vainqueur en 2023, décroche son 51 podium, le 33e en descente.

Dix Suisses dans le top 30

Les trois hommes ont cependant eu quelques sueurs lors du passage du dossard 47 de Nils Alphand. Le fils de Luc a bien failli créer une immense surprise, mais il a finalement pris la 5e place à 0''27, juste derrière son compère Nils Allègre.

Alexis Monney a réussi une course correcte. Il termine 9e à 0''81. Solide sur le haut, il a perdu trop de temps dans les deux derniers secteurs. Marco Kohler apprécie lui les descentes en Italie. En 2023, il avait pris la 8e place sur la Saslong. Cette fois, il a manqué son quatrième top 10 avec une belle 11e place.

Swiss-Ski place encore six autres coureurs dans les 30. Alessio Miggiano décroche ses premiers points en Coupe du monde grâce à sa 18e place. Niels Hintermann est 20e, Justin Murisier 22e, Lars Rösti 26e et Livio Hiltbrand 28e. Quant à Stefan Rogentin, il n'a jamais trouvé les clefs et se classe au 30e rang.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Taureau

Niveau job, des alliances fructueuses se pointent, et côté cœur, vous évoluez dans un festival d’amour passion. Que désirer de mieux ?

Les Sujets à la Une