Coronavirus
Italie: la progression du virus ralentit
La progression du coronavirus en Italie a poursuivi dimanche son timide ralentissement, pour le troisième jour consécutif. Le dernier bilan officiel fait état d'un nombre total de 10'779 morts pour 97'689 cas.
Le nombre de nouveaux cas positifs (5217) a augmenté de 5,6% sur 24 heures. Cette hausse était de 6,9% samedi, 7,4% vendredi et 8,3% jeudi. Autre signe positif: le nombre de personnes hospitalisées avec des symptômes n'a augmenté que légèrement (+710 pour un total de 27'386), de même que celui des patients en soins intensifs (+50 pour un total de 3906).
Même chose en Lombardie (nord), la région la plus touchée du pays, où le nombre de personnes en soins intensifs est passé à 1328 (+9). L'Italie, qui a recensé son premier décès lié au coronavirus fin février, est le pays le plus endeuillé au monde par cette pandémie.
Prolongation du confinement
Le gouvernement continue pour sa part à préparer la population à une prolongation des mesures de confinement, alors que les Italiens sont interdits de sortie sauf motif impérieux (travail ou santé) et que toutes les activités économiques non essentielles sont à l'arrêt jusqu'au 3 avril.
Ces mesures "seront inévitablement prolongées", a ainsi assuré dimanche le ministre pour les Affaires régionales Francesco Boccia. "Je pense que parler aujourd'hui de réouverture serait inopportun et irresponsable. Nous voulons tous revenir à la normalité mais on rallumera les interrupteurs l'un après l'autre".
Selon les médias italiens, le retour à la normalité pourrait se faire progressivement, en commençant par des activités industrielles pour lesquelles il serait possible d'assurer des conditions de sécurité satisfaisantes, et pour finir avec celles prévoyant de nombreuses personnes sur un même site, donc les bars, restaurants, piscines, salles de gym ou établissements scolaires.
Villes désertes
En attendant, les grandes villes continuent d'être désertes comme l'attestent des images tournées dimanche par l'AFPTV, montrant par exemple à Rome une place d'Espagne sans âme qui vive. A part une voiture de police et un cycliste égaré, les quelques piétons semblent perdus sur cette place, célèbre pour sa fontaine en forme de barque et ses escaliers, habituellement bondée de touristes.
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Alain
1 avril 2020 à 22:50
Pourquoi l'Italie a été si durement touchée? Bien, après avoir recueilli de nombreux témoignages en Italie du Nord de la part de certains étudiants, la plupart étrangers, lors des fermetures des premières communes comme Codogno, les jeunes ont continué à faire la fête et se comporter comme d'habitude. 15 jours après, lors de mesures prises pas le gouvernement, à Milan cela était toujours pareil. Seul différence, tous les jeunes chinois portaient des masques!!!! Les italiens ont tout d'abord tenté de trouver le patient 0 ou 1 mais c'était déjà un combat perdu à l'avance. Le nombre de chinois présents à Milan est ahurissant, le va et vient entre les deux pays, aussi. Donc, à partir de là, il y avait surement une contamination en Italie déjà présente au mois de janvier et probablement comme premiers foyers Milan et ses communes environnantes. Le football et les autres manifestations ont fait le reste .....