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Troisième décès en Italie suite au coronavirus

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EPA/NICOLA FOSSELLA
Le nouveau coronavirus a fait dimanche un troisième mort en Italie, qui a mis 11 villes en quarantaine. Il a aussi forcé la Corée du Sud à proclamer l'état d'alerte maximum, et plusieurs pays à se protéger de la propagation rapide du virus en Iran.

La troisième victime du coronavirus en Italie est une femme âgée atteinte d'un cancer à Crema, près de Cremone en Lombardie, ont indiqué les autorités.

Le chef de la Protection civile Angelo Borrelli a précisé que l'Italie, pays le plus touché d'Europe, comptait désormais 149 cas sans compter les trois personnes décédées, dont "110 contaminés en Lombardie, 21 en Vénétie, neuf en Emilie Romagne et deux dans le Latium". Ces deux derniers cas ont été contractés hors d'Italie.

"55 personnes sont hospitalisées avec des symptômes, 25 en thérapie intensive, 19 à l'isolement et 27 en cours de contrôle", a-t-il ajouté.

Carnaval de Venise annulé

Suite aux derniers développements, la Vénétie, qui avait enregistré vendredi le premier décès en Italie et en Europe, a annulé les festivités du Carnaval de Venise, qui devait se terminer mardi. Les manifestations sportives ont également été stoppées et les écoles fermées jusqu'au 1er mars.

Onze villes dans le nord du pays se sont réveillées dimanche en quarantaine, après l'adoption samedi soir d'un décret-loi très strict - dix de Lombardie et une proche de Padoue, en Vénétie. Environ 52'000 personnes sont concernées.

Le principal foyer de l'épidémie autochtone de Covid-19 se trouve autour de Codogno, une localité de 15'000 habitants, dont beaucoup travaillent dans la zone ou à Milan, à 60 km de là.

La Suisse suit la situation

En Suisse, où aucun cas de contamination n'a été enregistré à ce jour, les autorités suivent de près l'évolution de la situation en Italie. La crainte d'une propagation augmente au Tessin, où les hôpitaux isolent tous les patients présentant des symptômes.

Aucune mesure supplémentaire n'est prévue pour l'heure, a précisé un porte-parole de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) à Keystone-ATS.

Les frontières avec l'Iran se ferment

L'Iran est de son côté devenu dimanche le pays où le nouveau coronavirus a fait le plus de morts hors de Chine avec huit décès, poussant plusieurs de ses voisins à fermer leurs frontières ou à interdire les voyages vers et depuis ce pays.

Ailleurs au Moyen-Orient, la Jordanie a interdit l'entrée à tout non Jordanien venant de Chine, d'Iran et de Corée du Sud, alors qu'en Israël, 180 écoliers ont été appelés à rester cloîtrés chez eux pendant 14 jours après avoir été en contact avec des touristes sud-coréens ayant contracté le nouveau coronavirus.

Nouveaux cas en Corée du Sud

En Corée du Sud, le gouvernement a rehaussé "au plus haut" son niveau d'alerte concernant le coronavirus après plusieurs jours consécutifs de hausse inquiétante des cas de contamination. Le nombre de malades dans le pays s'est accru dimanche de 169 cas, portant à 602 le nombre de personnes contaminées au Covid-19. Six personnes sont décédées.

La Corée du Sud compte le deuxième plus grand nombre de malades sur son sol, après la Chine, d'où l'épidémie est partie - exception faite du foyer d'infection du paquebot Diamond Princess au Japon, dont un troisième passager est décédé.

L'épidémie est "à un tournant décisif. Les prochains jours seront cruciaux", a affirmé dimanche le président sud-coréen Moon Jae-in à l'issue d'une réunion de son gouvernement sur ce sujet.

Risques d'expansion

En Chine, le président Xi Jinping a qualifié le coronavirus de plus grave urgence sanitaire depuis la fondation du régime communiste en 1949. Il a reconnu "des lacunes" dans la réponse à l'épidémie, alors que le nombre de victimes a grimpé 2442 morts après l'annonce de 97 décès supplémentaires, tous sauf un dans la province centrale du Hubei, berceau de la nouvelle maladie.

La commission nationale (ministère) de la Santé a aussi fait état de 648 nouveaux cas confirmés de contamination dans tout le pays, ce qui porte à près de 77'000 le total des contaminations en Chine continentale (hors Hong Kong et Macao).

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Le peuple devrait une nouvelle fois se prononcer sur la loi Covid

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Le comité référendaire ne veut plus du certificat Covid, un élément discriminateur pour une partie de la population, selon lui (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le peuple devrait à nouveau voter sur la loi Covid-19. Le comité référendaire a déposé jeudi quelque 60'000 signatures à la Chancellerie fédérale. Il s'oppose à la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 adoptées en décembre par le Parlement.

"Aujourd'hui, le peuple peut mettre un point final aux années sombres que nous avons vécues et enfin surmonter les divisions de la société", a indiqué devant la presse Roland Bühlmann, coprésident des Amis de la Constitution. Il ne doit plus jamais y avoir de certificat Covid, a ajouté le président de Mass-Voll, Nicolas Rimoldi.

Pour le comité référendaire "Mesures NON", voter non à la prolongation de la loi Covid constituera "une contribution importante aux droits populaires, à la démocratie directe et à la réconciliation de la société". Le peuple a de bonnes chances de se prononcer le 18 juin, la date ayant été réservée à titre provisoire pour ce référendum par la Chancellerie fédérale.

En cas de nouvelle vague

La loi Covid-19 a été modifiée une nouvelle fois en décembre dernier. Le Parlement a prolongé jusqu'en juin 2024 certaines dispositions qui ont fait leurs preuves afin d'avoir une base légale en cas de nouvelle vague. La loi arrivait en effet à son terme le 31 décembre 2022.

Les dispositions sur le certificat Covid sont ainsi prolongées. Si le certificat n'est plus utilisé en Suisse, il peut encore être requis à l'étranger. Sa compatibilité internationale doit être garantie.

Les bases légales de l'application de traçage SwissCovid, désactivée depuis le 1er avril 2022, resteront aussi en vigueur. Le logiciel pourra ainsi être réactivé durant l'hiver 2023/2024 en cas de nécessité.

La prolongation concerne également la promotion du développement des médicaments contre le coronavirus et la réglementation pour protéger les personnes vulnérables. De même que des dispositions concernant les étrangers et les frontaliers en cas de fermeture des frontières.

Deux fois oui

La loi Covid-19 est en vigueur depuis le 26 septembre 2020. Elle a été modifiée à plusieurs reprises. Le peuple l'a déjà acceptée à deux reprises en juin et en novembre 2021 à plus de 60%, à la suite de référendums.

Hasard du calendrier, les signatures pour ce troisième référendum ont été déposées quasiment un an après la levée des dernières mesures prise contre la pandémie de coronavirus, notamment l'obligation de porter un masque dans les transports publics et celle d'isoler les personnes infectées.

La situation particulière a en effet pris fin au printemps dernier. La répartition usuelle des compétences a ainsi été rétablie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Brésil passe le cap des 700'000 morts après trois ans

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La gestion de la crise du Covid au Brésil a été marquée par un grand nombre de polémiques entre les milieux scientifiques notamment et l'ancien président d'extrême droite Jair Bolsonaro, qui a longtemps qualifié le virus de "grippette" (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/ANDRE COELHO)

Le Brésil a passé mardi le cap des 700'000 morts du Covid-19, a annoncé le ministère de la Santé. Ce trois ans après le premier décès dû à la pandémie qui allait faire du pays latino-américain le deuxième Etat le plus endeuillé au monde.

Le premier décès au Brésil, celui d'une quinquagénaire de Sao Paulo (sud-est), était survenu le 12 mars 2020, marquant le début d'une longue crise sanitaire qui allait submerger les hôpitaux, morgues et cimetières du pays.

Seuls les Etats-Unis ont enregistré un pire bilan, avec 1,1 million de décès, d'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'épidémie a fait au moins 6,8 millions de morts dans le monde. La gestion de la crise du Covid au Brésil a été marquée par un grand nombre de polémiques entre les milieux scientifiques notamment et l'ancien président d'extrême droite Jair Bolsonaro.

Celui-ci a longtemps dit que le Covid était une "grippette", préconisé des traitements inefficaces et s'est opposé à la vaccination. Il a refusé de confiner la population au nom de la préservation de la première économie d'Amérique latine, tout en multipliant les bains de foule, le plus souvent sans masque.

Son successeur, Luiz Inacio Lula da Silva, a qualifié Bolsonaro de "génocidaire" et prôné le recours au vaccin, dont il a reçu lui-même une 5e dose devant les caméras en février dernier. "Le vaccin qui est disponible gratuitement dans toutes les unités de santé aurait pu changer la vie des familles qui ont perdu des êtres chers pendant la pandémie", a estimé le ministère de la Santé dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Contrats informatiques pour la vaccination: manquements à l'OFSP

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Contrats informatiques liés à la vaccination contre le Covid: manquements constatés à l'OFSP. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

L'OFSP se fait épingler par le Contrôle fédéral des finances (CDF) pour des manquements en lien avec l'application informatique sur la vaccination contre le Covid-19. Défaut de transparence des contrats, factures inexpliquées, les négligences sont diverses.

Le CDF a constaté "des manquements et des faiblesses dans le processus d’acquisition et dans le contrôle des contrats et des factures" en lien avec le système de gestion des inscriptions à la vaccination et l'enregistrement des données, révèle l'audit publié lundi.

Parmi les reproches adressés à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), le rapport pointe des factures inexpliquées à hauteur de 2 millions de francs, des conflits d'intérêts et un risque de dépendance vis-à-vis des fournisseurs des prestations, notamment.

L'ensemble des contrats, pour le système lui-même et pour sa maintenance et son développement, portait sur 11,15 millions de francs, auprès de deux fournisseurs.

L'OFSP se défend notamment en invoquant l'urgence qu'il y avait à agir pour suppléer les cantons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Référendum abouti: vers une troisième votation sur le Covid

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Nicolas Rimoldi, président de Mass-Voll, a annoncé par message vidéo l'aboutissement du référendum contre la prolongation de la loi Covid-19 (Archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le peuple pourrait se prononcer une troisième fois sur une loi Covid-19. Le référendum contre le dernier texte adopté par le Parlement a récolté suffisamment de signatures, selon le comité référendaire lui-même.

Le comité "Non aux mesures" a rassemblé 63'000 paraphes contre la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 de décembre 2022, ont annoncé jeudi dans un message vidéo Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, et Roland Bühlmann, coprésident des Amis de la Constitution.

"Nous y sommes arrivés", ont-ils clamé. Certes, une grande partie des signatures n'a pas encore été authentifiée, mais ils se disent très optimistes quant à leur réussite. Pour que le référendum aboutisse officiellement, il faut 50'000 signatures certifiées.

Le site Internet du comité ne mentionne que 46'100 signatures, état au 14 mars. L'objectif de collecte était fixé à 60'000. Le délai référendaire court jusqu'au 30 mars.

"On a tout donné et on n'a reculé devant aucun coût pour empêcher la prolongation de "ces mesures de contrainte inhumaines", a poursuivi Nicolas Rimoldi dans son message vidéo. La collecte de signatures a notamment été rendue difficile par des changements au sein du comité, a ajouté M. Bühlmann. Il s'est toutefois défendu dans la vidéo face au reproche selon lequel le mouvement serait divisé.

Déjà deux fois oui

Le référendum est dirigé contre la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 de décembre 2022, dont la base légale pour l'établissement des certificats Covid-19. La Confédération ayant elle-même déclaré la fin de la "pandémie", il n'y a aucun sens à prolonger les parties de la loi Covid qui sont arrivées terme, écrit le comité sur son site Internet.

La loi Covid-19 est en vigueur depuis septembre 2020 et a été adaptée plusieurs fois par le Parlement depuis lors, dont la dernière en décembre. Jusqu'à présent, les électeurs suisses ont clairement soutenu la loi lors de deux votes référendaires.

En novembre dernier, les électeurs ont approuvé les mesures par 62% des voix. Le certificat Covid, qui a temporairement dû être présenté dans les établissements publics et de loisirs ainsi que lors de manifestations était au c½ur de la campagne. En juin dernier, un premier référendum avait également clairement échoué avec un peu plus de 60% de voix favorables.

Mass-Voll est un groupe alémanique qui s'est illustré pendant la pandémie par des actions contre la politique du Conseil fédéral en matière de Covid.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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