Coronavirus
Troisième décès en Italie suite au coronavirus
La troisième victime du coronavirus en Italie est une femme âgée atteinte d'un cancer à Crema, près de Cremone en Lombardie, ont indiqué les autorités.
Le chef de la Protection civile Angelo Borrelli a précisé que l'Italie, pays le plus touché d'Europe, comptait désormais 149 cas sans compter les trois personnes décédées, dont "110 contaminés en Lombardie, 21 en Vénétie, neuf en Emilie Romagne et deux dans le Latium". Ces deux derniers cas ont été contractés hors d'Italie.
"55 personnes sont hospitalisées avec des symptômes, 25 en thérapie intensive, 19 à l'isolement et 27 en cours de contrôle", a-t-il ajouté.
Carnaval de Venise annulé
Suite aux derniers développements, la Vénétie, qui avait enregistré vendredi le premier décès en Italie et en Europe, a annulé les festivités du Carnaval de Venise, qui devait se terminer mardi. Les manifestations sportives ont également été stoppées et les écoles fermées jusqu'au 1er mars.
Onze villes dans le nord du pays se sont réveillées dimanche en quarantaine, après l'adoption samedi soir d'un décret-loi très strict - dix de Lombardie et une proche de Padoue, en Vénétie. Environ 52'000 personnes sont concernées.
Le principal foyer de l'épidémie autochtone de Covid-19 se trouve autour de Codogno, une localité de 15'000 habitants, dont beaucoup travaillent dans la zone ou à Milan, à 60 km de là.
La Suisse suit la situation
En Suisse, où aucun cas de contamination n'a été enregistré à ce jour, les autorités suivent de près l'évolution de la situation en Italie. La crainte d'une propagation augmente au Tessin, où les hôpitaux isolent tous les patients présentant des symptômes.
Aucune mesure supplémentaire n'est prévue pour l'heure, a précisé un porte-parole de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) à Keystone-ATS.
Les frontières avec l'Iran se ferment
L'Iran est de son côté devenu dimanche le pays où le nouveau coronavirus a fait le plus de morts hors de Chine avec huit décès, poussant plusieurs de ses voisins à fermer leurs frontières ou à interdire les voyages vers et depuis ce pays.
Ailleurs au Moyen-Orient, la Jordanie a interdit l'entrée à tout non Jordanien venant de Chine, d'Iran et de Corée du Sud, alors qu'en Israël, 180 écoliers ont été appelés à rester cloîtrés chez eux pendant 14 jours après avoir été en contact avec des touristes sud-coréens ayant contracté le nouveau coronavirus.
Nouveaux cas en Corée du Sud
En Corée du Sud, le gouvernement a rehaussé "au plus haut" son niveau d'alerte concernant le coronavirus après plusieurs jours consécutifs de hausse inquiétante des cas de contamination. Le nombre de malades dans le pays s'est accru dimanche de 169 cas, portant à 602 le nombre de personnes contaminées au Covid-19. Six personnes sont décédées.
La Corée du Sud compte le deuxième plus grand nombre de malades sur son sol, après la Chine, d'où l'épidémie est partie - exception faite du foyer d'infection du paquebot Diamond Princess au Japon, dont un troisième passager est décédé.
L'épidémie est "à un tournant décisif. Les prochains jours seront cruciaux", a affirmé dimanche le président sud-coréen Moon Jae-in à l'issue d'une réunion de son gouvernement sur ce sujet.
Risques d'expansion
En Chine, le président Xi Jinping a qualifié le coronavirus de plus grave urgence sanitaire depuis la fondation du régime communiste en 1949. Il a reconnu "des lacunes" dans la réponse à l'épidémie, alors que le nombre de victimes a grimpé 2442 morts après l'annonce de 97 décès supplémentaires, tous sauf un dans la province centrale du Hubei, berceau de la nouvelle maladie.
La commission nationale (ministère) de la Santé a aussi fait état de 648 nouveaux cas confirmés de contamination dans tout le pays, ce qui porte à près de 77'000 le total des contaminations en Chine continentale (hors Hong Kong et Macao).
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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