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Économie

Japon: nouvelle augmentation des prix à la consommation en décembre

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L'inflation est globalement limitée à l'énergie, les entreprises locales hésitant à répercuter la hausse de leurs coûts de production sur les prix de vente. (Archives) (© KEYSTONE/AP/Eugene Hoshiko)

Les prix à la consommation au Japon (hors produits frais) ont augmenté de 0,5% en décembre sur un an. La hausse reflète notamment le renchérissement de l'énergie, selon des données officielles publiées vendredi.

Cette progression est légèrement inférieure à celle attendue par le consensus d'économistes de l'agence Bloomberg, qui prévoyait +0,6%, après +0,5% en novembre.

Sur l'ensemble de 2021, les prix à la consommation se sont repliés de 0,2% dans le pays, marqué par plusieurs états d'urgence et d'autres mesures de restriction pour tenter de limiter les contaminations au Covid-19.

Une nouvelle méthode de calcul de l'indice des prix à la consommation, introduite l'été dernier, a par ailleurs donné plus de poids aux baisses de tarifs des opérateurs de téléphonie mobile dans le pays en 2021 sous la pression du gouvernement. L'inflation a toutefois redémarré depuis l'automne, la hausse de décembre représentant le quatrième mois d'augmentation consécutif des prix, après une période de dix-sept mois de recul ou de stagnation.

Cette hausse est cependant imputable principalement à celle des prix de l'énergie: en excluant ceux-ci, les prix à la consommation ont reculé de 0,7% sur un an le mois dernier, selon le ministère des Affaires intérieures. Alors que de nombreux autres pays du monde se débattent depuis des mois avec une inflation élevée, le Japon fait figure d'exception. L'inflation y reste modeste et bien loin de l'objectif de 2% de la BoJ.

Elle est aussi globalement limitée à l'énergie, les entreprises locales hésitant à répercuter la hausse de leurs coûts de production sur les prix de vente. "Il est clair que les tensions sur les prix restent beaucoup plus faibles au Japon qu'ailleurs", a commenté Marcel Thieliant dans une note de Capital Economics.

Les économistes s'attendent néanmoins à une accélération de l'inflation cette année, quand l'effet de base négatif lié aux baisses de tarifs mobiles s'estompera. L'inflation dite sous-jacente, qui ne tient compte ni de l'énergie ni de l'alimentation, "devrait atteindre 1% vers la fin de l'année", a estimé M. Thieliant.

Mardi, la Banque du Japon (BoJ) a pour la première fois depuis 2014 jugé les pressions sur les prix "généralement équilibrées" dans le pays, alors qu'elle évoquait jusque-là des pressions "orientées à la baisse", actant ainsi le fait que le Japon n'est pas insensible à la poussée inflationniste mondiale. L'institution a maintenu sa prévision de stagnation des prix pour l'exercice 2021/22 qui se terminera le 31 mars, mais modestement relevé ses attentes pour 2022/23 (+1,1% contre 0,9% précédemment).

Elle anticipe une hausse des prix à la consommation de 1,1% également en 2023/24, contre 1% auparavant.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

USA: l'inflation baisse plus qu'attendu en août

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Le sujet de l'inflation a lancé mardi soir le premier débat, tendu, entre les deux candidats à l'élection présidentielle du 5 novembre, l'ancien président républicain Donald Trump et la vice-présidente démocrate, Kamala Harris. (© KEYSTONE/AP/Eric Gay)

L'inflation a ralenti plus qu'attendu en août aux Etats-Unis, une évolution très attendue par la Fed qui s'apprête à baisser ses taux, et un sujet si important pour l'élection américaine qu'il a ouvert mardi soir le débat entre Donald Trump et Kamala Harris.

La hausse des prix à la consommation est tombée à 2,5% sur un an contre 2,9% en juillet, son plus bas niveau depuis février 2021, selon l'indice CPI publié mercredi par le département du Travail.

Cela a surpris les analystes, qui tablaient sur 2,6%, selon le consensus de Market Watch.

Sur un mois seulement, l'inflation est de 0,2%, identique à celle du mois précédent et conforme à ce qui était attendu.

"Les indices (de prix) qui ont augmenté en août comprennent le logement, les tarifs aériens, les véhicules à moteur, l'assurance, l'éducation et l'habillement", détaille le département du Travail.

A l'inverse, ceux "des voitures d'occasion, des articles d'ameublement, des soins médicaux, des communications et loisirs" ont diminué.

Sans prendre en compte les prix de l'alimentation et de l'énergie, plus volatils, l'inflation dite sous-jacente rebondit cependant sur un mois, à 0,3% contre 0,2%, et reste stable sur un an, à 3,2%.

Les seuls prix de l'énergie ont chuté de 4% par rapport à août 2023.

Le sujet de l'inflation a lancé mardi soir le premier débat, tendu, entre les deux candidats à l'élection du 5 novembre, l'ancien président républicain Donald Trump et la vice-présidente démocrate, Kamala Harris.

L'économie est en effet considérée comme le principal sujet par les électeurs, selon une enquête réalisée début septembre par Siena pour le New York Times.

Réunion de la Fed

Kamala Harris a notamment affirmé vouloir apporter des aides aux familles de la classe moyenne, et mis en garde sur le fait que les fortes hausses de droits de douane, promises par son opposant, feraient à nouveau grimper les prix pour les consommateurs.

Donald Trump a lui accusé l'administration Biden d'avoir détruit l'économie américaine, et d'avoir ouvert la porte au plus haut taux d'inflation de l'histoire des Etats-Unis, affirmant que celui-ci avait atteint 21%, voire 60% pour certains produits.

L'inflation avait atteint un pic de 9,1% en juin 2022, tiré par la reprise économique après le Covid et l'invasion de l'Ukraine, et du jamais vu depuis le début des années 1980.

Ce nouveau ralentissement de l'inflation est publié à une semaine d'une réunion de la banque centrale américaine (Fed), qui se prépare à commencer à abaisser ses taux. Elle les avait relevés pour lutter contre l'inflation en ralentissant l'activité économique.

Une baisse des taux de la Fed signifie que les ménages et les entreprises pourront emprunter de l'argent à un coût moins élevé auprès de leur banque.

L'institution responsable de la politique monétaire américaine veut, surtout, éviter désormais que les hausses de taux conduisent à une flambée du chômage, voire même à une récession.

Le taux de chômage a reculé à 4,2% en août.

La mesure d'inflation privilégiée par la Fed, et qu'elle veut ramener à 2%, est l'indice PCE, qui sera publié plus tard dans le mois. Il est resté stable en juillet, à 2,5% sur un an.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Mario Botta rénove le siège de la banque cantonale à Fribourg

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L'architecte tessinois Mario Botta a fait part de son émotion de revenir au siège de la Banque cantonale de Fribourg près de 50 ans après l'avoir conçu (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Inauguré en 1982, le siège de la Banque cantonale de Fribourg (BCF) entame une cure de jouvence. Le soin d'orchestrer le projet revient à son créateur, l’architecte tessinois Mario Botta, qui a redessiné les contours d'un bâtiment emblématique du chef-lieu cantonal.

Les travaux, estimés à 4 millions de francs, devraient s'achever d’ici à fin 2025, a indiqué mercredi le directeur général de la BCF Daniel Wenger. L’accès principal à la banque et le hall des guichets seront réaménagés. Au premier étage, les transformations permettront d’accueillir les clients dans un espace entièrement revisité.

La banque avait racheté les bâtiments du Gambrinus et des GFM (pour chemins de fer Gruyère-Fribourg-Morat) sis au début du boulevard de Pérolles en 1975, avant de lancer un an plus tard un concours avec pour mandat la construction du nouveau siège.

Mario Botta, 81 ans aujourd'hui, avait alors remporté le premier prix. Le chantier avait commencé au printemps 1978. Et l’oeuvre, véritable point de repère dans la ville, a été inaugurée le 17 novembre 1982.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Selon la patronne d'UBS Suisse, il restera 190 succursales en 2026

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Dès le premier trimestre 2025, 85 succursales qui font doublon doivent être fusionnées et d'ici 2026, il restera environ 190 agences UBS en Suisse (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Sabine Keller-Busse, directrice d'UBS Suisse, s'attend à avoir environ 190 succursales à la fin de l'intégration de Credit Suisse, soit à l'horizon 2026. Après avoir repris Credit Suisse, la banque aux trois clés doit maîtriser les coûts de ses activités locales.

Dès le premier trimestre 2025, 85 succursales qui font doublon doivent être fusionnées, a déclaré mercredi Sabine Keller-Busse, directrice d'UBS Suisse, lors de la conférence annuelle des investisseurs de la grande banque. Selon elle, c'est le "meilleur" emplacement qui sera sélectionné à chaque fois. D'ici 2026, il restera environ 190 agences bancaires.

Ce sera à peu près autant que ce qu'UBS avait déjà sans Credit Suisse (CS). Selon les dernières informations, Credit Suisse compte encore environ 95 succursales en Suisse.

Afin de retrouver le niveau de rentabilité habituel après la reprise de CS, Sabine Keller-Busse entend se concentrer sur le "juste" niveau des coûts ainsi que sur la croissance dans les domaines d'activité stratégiques et sur l'optimisation du bilan, a-t-elle ajouté. À moyen terme, l'objectif est d'atteindre un rendement ajusté des fonds propres dans la division des activités suisses d'environ 19%.

Au premier semestre 2024, ce chiffre était de 14,7%. Avant de reprendre CS en 2022, il se montait à 19,5%.

Avec l'intégration de CS, les coûts ont grimpé en flèche: les dépenses d'UBS Suisse ont augmenté de près de moitié pour atteindre 1,27 milliard de francs au deuxième trimestre. Le rapport entre les coûts et les revenus, qui montre l'efficacité du fonctionnement d'une banque, a augmenté massivement, passant de 51,6% au même trimestre de l'année précédente à 61,4%. Au deuxième trimestre 2023, Credit Suisse n'est inclus dans les comptes que pour un mois car la banque a été reprise en juin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La Mobilière accroît nettement son bénéfice à mi-parcours

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De janvier à juin, le volume des primes de La Mobilière s'est accru de 5,8% à 3,49 milliards de francs (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'assureur La Mobilière a enregistré un bénéfice net en hausse de presque 29% au premier semestre, en dépit d'un coût des dommages liés aux intempéries estimé à plus de 75 millions de francs.

De janvier à juin, le volume des primes s'est accru de 5,8% à 3,49 milliards de francs, selon le communiqué publié mercredi. Dans les affaires non vie, les recettes de primes ont gonflé de 5,7% à 2,9 milliards, soit davantage que le marché, selon l'assureur bernois. Concernant les affaires avec les particuliers, la croissance des primes a augmenté dans les domaines de la mobilité, du ménage et et de la protection juridique. Pour la clientèle entreprises, l'activité d'assurances pour les PME a été plus soutenue qu'an an auparavant.

La charge des sinistres s'est accrue à 67,2%, contre 62,7%. Cela s'explique par les fortes intempéries du mois de juin, qui ont balayé la Suisse. L'assureur cite en particulier les inondations en Valais et au Tessin, les glissements de terrain dans les Grisons (Misox) et la grêle dans le Jura. En conséquence, le ratio combiné, qui désigne le rapport entre les coûts et les primes encaissées, s'est détérioré de 91,5% à 95,4%.

Dans le secteur vie, la progression a atteint 6,0%, à 610,6 millions, portée par la prévoyance tant privée que professionnelle.

Le résultat des placements a tiré parti de la bonne tenue des marchés financiers, s'enrobant de 86,8 millions à 283,0 millions, soutenu par les actions et la forte demande d'or.

Le bénéfice net consolidé est ressorti à 293,0 millions, après 227,8 millions l'an passé. Le résultat après impôts des affaires non vie y a contribué à hauteur de 261,2 millions, le secteur vie pour 29,9 millions et les autres prestations pour 1,9 million.

Les fonds propres consolidés se sont améliorés de 470,4 millions par rapport au 31 décembre 2023 à 6,69 milliards.

La Mobilière s'est réjouie "de la très bonne croissance" et de la forte hausse du bénéfice, tout en se disant préoccupée par l'augmentation du nombre de "graves intempéries".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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