Économie
JPMorgan Chase prudente face à l'inflation et la guerre en Ukraine
JPMorgan Chase a vu son bénéfice net reculer au premier trimestre. La banque américaine a notamment mis de l'argent de côté pour faire face aux éventuels risques liés à l'inflation et à la guerre en Ukraine.
L'établissement a au total gonflé ses réserves de 902 millions de dollars (842,6 millions de francs), détaille un communiqué publié mercredi. JPMorgan a aussi enregistré une perte de 524 millions de dollars liée en partie à la dépréciation de son exposition aux matières premières et à certains actifs de ses contreparties associés à la Russie.
Le directeur général de la plus grande banque américaine en termes d'actifs assure être "optimiste sur l'économie, au moins à court terme" "La santé financière des consommateurs et des entreprises ainsi que les dépenses des consommateurs, restent à des niveaux élevés", explique Jamie Dimon, cité dans le communiqué.
"Mais nous voyons d'importants défis géopolitiques et économiques à venir en raison de la forte inflation, des problèmes de chaîne d'approvisionnement et de la guerre en Ukraine", a-t-il ajouté.
Le groupe a vu son chiffre d'affaires reculer de 5% sur la période, à 30,7 milliards de dollars.
Son bénéfice net a reculé de 42% à 8,3 milliards de dollars.
Il pâtit de la comparaison avec le premier trimestre 2021, quand la banque avait relâché plus de 5 milliards de dollars mis de côté au début de la pandémie pour faire face aux éventuels impayés de ses clients. Mais particuliers et entreprises ont été soutenus par les aides du gouvernement et les injections de la banque centrale américaine, et les faillites massives redoutées n'ont finalement pas eu lieu.
Comme attendu, les revenus tirés de la banque d'investissement ont reculé au premier trimestre, de 28%, l'incertitude liée à la guerre en Ukraine incitant les entreprises à ne pas engager de grandes opérations.
Les revenus tirés du courtage ont aussi baissé, mais dans une moindre mesure (-3%). L'activité sur les marchés n'a pas atteint le même niveau record que l'an dernier mais est restée particulièrement volatile, avec de fortes fluctuations au gré des annonces de la banque centrale américaine et des événements en Ukraine.
Parallèlement, les revenus nets d'intérêts, soit la différence entre l'intérêt que JPMorgan gagne sur les prêts consentis à ses clients et l'intérêt qu'elle verse aux épargnants et autres créanciers, a progressé de 7%, grâce notamment à la hausse des taux d'intérêt engagée par la banque centrale américaine.
L'établissement a par ailleurs autorisé un nouveau programme de rachat d'actions portant sur 30 milliards de dollars.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
La Fed monte au créneau pour protéger son indépendance face à Trump
La banque centrale américaine, la Fed, est montée au créneau jeudi pour défendre son indépendance face au président américain élu Donald Trump. Le milliardaire républicain ne fait pas mystère de son souhait de peser sur ses décisions.
Les décisions de la Fed "ne peuvent être renversées par aucune autre partie du gouvernement, hormis, bien sûr, par le congrès", a déclaré le président de la Fed, Jerome Powell, lors d'une conférence à Dallas (Texas).
Le retour prochain de Donald Trump à la Maison-Blanche a fait naître des craintes quant à la capacité de la Fed à résister aux pressions politiques. Donald Trump avait estimé en août que "le président devrait au moins avoir son mot à dire".
Et lorsque l'institution a entamé une première baisse des taux en septembre, à quelques semaines de l'élection du 5 novembre, celui qui n'était alors que le candidat républicain l'avait accusée de jouer le jeu de la candidate démocrate.
"Jusqu'à la fin de mon mandat"
"Nous ne pensons pas, lorsque nous prenons nos décisions, au bien-être d'un parti politique ou quoi que ce soit du genre. Nous nous contentons d'examiner les aspects macroéconomiques et de faire de notre mieux", a assuré Jerome Powell.
Il a également cité les "nombreuses recherches" menées sur le sujet, qui "montrent que les banques centrales qui sont indépendantes [...] des autres composantes du gouvernement, font un meilleur travail en matière d'inflation".
Lors de son premier mandat, Donald Trump avait rompu avec l'usage et commenté les décisions de la Fed, attaquant même frontalement ses responsables, dont Jerome Powell qu'il a lui-même nommé à la tête de la banque centrale, lorsque les taux ne baissaient pas assez vite à son goût.
Jerome Powell a en outre répété ne pas avoir l'intention de quitter son poste avant la fin de son mandat, en mai 2026: "Je servirai jusqu'à la fin de mon mandat de président et c'est tout ce que j'ai décidé".
L'un des proches de Donald Trump, Scott Bessent, dont le nom est évoqué pour devenir secrétaire au trésor, a mis sur la table l'hypothèse d'un "président fantôme" de la Fed, dont la présence viserait à ce que le véritable président de l'institution n'ait plus aucune influence.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Des milliers de jeunes pour la journée "Futur en tous genres"
Comme chaque année, des milliers de garçons et de filles ont pu découvrir jeudi le monde professionnel à l'occasion de la journée nationale "Futur en tous genres". Ils ont pu accompagner leurs parents sur leur lieu de travail ou participer à des ateliers thématiques.
Au total, 2542 entreprises et institutions de formations leur ont ouvert leurs portes. Rien qu'aux CFF, environ 1500 enfants ont pu jeter un coup d'oeil aux coulisses. Pour l'entreprise ferroviaire, cette journée est aussi l'occasion d'éveiller l'intérêt des jeunes générations pour les métiers du rail.
L'agence de presse Keystone-ATS a offert à une douzaine d'enfants la possibilité de se faire une idée du travail de l'entreprise. Les participants ont notamment pu découvrir de l'intérieur le centre des médias du Palais fédéral. Les textes, photos et vidéos produits par les jeunes reporters en herbe ont été publiés en continu sur un blog et sur Instagram.
Certains conseillers fédéraux se sont aussi prêtés au jeu. Jusqu'à la présidente de la Confédération qui a trouvé le temps de poser avec des dizaines d'enfants sur une photo dans une salle de son Département fédéral de la défense. Et Viola Amherd de déclarer sur le réseau social X que "c'est avec plaisir" qu'elle a rencontré "tant d'enfants curieux".
Sur la même plateforme X où on le voit aussi en photo au milieu de ses jeunes visiteurs, le chef du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR) Guy Parmelin a dit sa joie d'avoir pu accueillir des jeunes au Palais fédéral. "Apprendre un métier est la plus belle chose qui puisse être", a-t-il souligné. Les élèves ont également pu rencontrer Beat Jans ou Ignazio Cassis.
Au Département fédéral des finances (DFF), 37 enfants ont été accueillis par la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter. L'Office fédéral de la statistique (OFS) a par ailleurs permis à 54 jeunes de découvrir les métiers d'informaticien, de collaborateur scientifique et de collaborateur administratif. Du côté de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), une quarantaine d'élèves ont pu découvrir une palette d'opportunités professionnelles dans le domaine de la santé publique.
"Briser les stéréotypes"
L'objectif de la journée "Futur en tous genres", qui existe depuis 24 ans, est notamment de briser les stéréotypes de genre dans le choix d'une profession et de lutter contre la pénurie de personnel qualifié. Dans le cadre de projets spéciaux, les filles ont par exemple pu s'informer sur le métier d'informaticienne et les garçons sur les professions du domaine de la santé, écrivent les organisateurs dans un communiqué.
"Futur en tous genres" est un projet des services de l'égalité de nombreux cantons, des villes de Berne, Lucerne et Zurich ainsi que de la Principauté du Liechtenstein. Le Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation apporte également son soutien économique. L'édition 2025 est agendée au jeudi 13 novembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Le nouveau restaurant Botta à Glacier 3000 a été inauguré
Glacier 3000 aux Diablerets (VD) a officiellement inauguré jeudi son nouveau bâtiment Botta, entièrement rénové à la suite d'un incendie en septembre 2022. Une cérémonie a eu lieu en présence de la ministre vaudoise Isabelle Moret et de l'architecte Mario Botta.
Isabelle Moret a dit espérer que ce nouveau restaurant devienne "aussi emblématique dans l'esprit des visiteurs" que ne l'est la Tour Eiffel à Paris. Interrogée par Keystone-ATS, la conseillère d'Etat en charge du tourisme a vanté un bâtiment "plus beau, plus moderne, plus pratique et plus durable" qu'il ne l'était avant l'incendie. Et de promettre "une expérience bluffante" à tous les skieurs et visiteurs qui, de Suisse ou de l'étranger, s'aventureront jusqu'à Glacier 3000.
Selon elle, le site représente "un endroit phare" de la stratégie touristique 4 saisons du canton, Glaciers 3000 offrant de multiples possibilités à différentes périodes de l'année.
Ce nouveau bâtiment a été imaginé par Mario Botta, lui qui avait déjà contribué au projet initial en 2000 avant de se retirer en raison de désaccords avec les promoteurs de l'époque. Le célèbre architecte tessinois a dit jeudi sa "forte émotion" d'assister à "la renaissance" de son restaurant. "L'utilisation de nouvelles technologies a permis de le rendre encore meilleur", a-t-il affirmé.
600 panneaux solaires
Changement le plus visible, la façade sud de l'édifice a été transformée en microcentrale solaire alpine et recouverte de plus de 600 panneaux photovoltaïques afin de couvrir les besoins énergétiques de l'établissement. L'aspect extérieur du bâtiment est sinon quasiment identique, pour des raisons d'autorisations de construire.
L'intérieur, lui, a été repensé. De nouvelles fenêtres panoramiques dans les angles ont notamment été ajoutées. Les travaux ont aussi permis un gain de surface de 35 m2 par étage.
Le site se décompose en trois espaces de restauration d'une capacité totale de 480 places, répartis sur trois étages. Une terrasse panoramique de 250 m2 a aussi été créée sur le toit, offrant une vue sur le Cervin et 24 sommets de plus de 4000 m.
Le coût total de la reconstruction s'est élevé à 30 millions de francs.
Brumisateurs contre le feu
En matière énergétique, les 600 panneaux solaires ajoutés sur la façade et les avant-toits ont de quoi rendre le bâtiment quasiment autonome. La chaleur dégagée par la ventilation des cuisines et le fonctionnement des chambres froides sera récupérée pour produire de l'eau chaude.
L'isolation du bâtiment a aussi été revue pour minimiser la perte de chaleur, un point particulièrement important à 3000 m d'altitude. La sécurité incendie a par ailleurs été améliorée. Un nouveau système d'extinction du feu à l'aide de brumisateurs a été installé.
Pour rappel, l'incendie s'était déclaré dans la nuit du 18 au 19 septembre 2022. Personne ne se trouvait alors dans le bâtiment. Si le téléphérique était resté intact, le restaurant avait été détruit.
L'enquête est toujours en cours pour déterminer les causes exactes du sinistre. Tout acte criminel a toutefois déjà été écarté, les enquêteurs, s'orientant plutôt vers un problème technique.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Flux migratoires records en 2023 - immigrés bien insérés
Pour la deuxième année consécutive, les flux migratoires ont atteint "des niveaux records en 2023, mais ne sont pas hors de contrôle", selon l'OCDE. Les immigrés qui répondent à un besoin de main-d'oeuvre n'ont jamais été aussi bien insérés sur le marché du travail.
En 2023, les 38 pays de l'OCDE ont enregistré 6,5 millions de nouveaux immigrés "permanents" (comprenant les personnes dotées d'un titre de séjour et ressortissants européens) soit une augmentation de 10% par rapport à 2022, année déjà sans précédent.
Les Etats-Unis, dont le nouveau président élu Donald Trump a promis des expulsions massives, restent le premier pays de destination avec 1,2 million de nouveaux résidents permanents légaux, soit le plus haut niveau depuis 2006.
Par ailleurs, environ un tiers des pays de l'OCDE ont connu des niveaux d'immigration record, en particulier le Royaume-Uni (747'000), mais aussi le Canada (472'000), la France (298'000), le Japon (155'000) et la Suisse (144'500).
Baisse dans un tiers des pays
L'immigration a en revanche baissé dans un autre tiers des pays de la zone, notamment au Danemark, en Estonie, Israël, Italie, Lituanie ou encore Nouvelle-Zélande.
La majeure partie de l'augmentation est due à la migration familiale (+16%) qui représente 43% du total des entrées, mais l'immigration humanitaire (+20%) est également en hausse, note l'OCDE.
Insertion sur le marché du travail record
Les migrations de travail sont, elles, restées stables. Toutefois, l'insertion des immigrés sur le marché du travail continue d'atteindre des niveaux jamais vus.
La tendance à la hausse post-pandémique de l'emploi des immigrés s'est poursuivie en 2023, l'OCDE enregistrant "globalement des niveaux d'emploi historiquement élevés" à 71,8%. Le taux d'emploi le plus élevé est en Nouvelle-Zélande (82,3%) tandis qu'il atteint 62,4% en France.
Niveaux de chômage faibles
Parallèlement, les niveaux de chômage dans ces populations sont faibles (7,3%). "Ils ne sont aujourd'hui que légèrement plus susceptibles de se retrouver au chômage de longue durée que leurs homologues nés dans le pays", relève l'organisation internationale.
Dix pays, dont le Canada (75,8%), le Royaume-Uni (76,3%) et les États-Unis (73,3%), ainsi que l'ensemble des 27 pays de l'UE, ont enregistré "les taux d'emploi des immigrés les plus élevés jamais enregistrés".
Forte demande de main-d'oeuvre
"La forte demande de main-d'oeuvre dans les pays d'accueil a été l'un des principaux moteurs des migrations au cours des deux dernières années", explique dans son éditorial le directeur de l'emploi et du travail à l'OCDE Stefano Scarpetta.
"Dans de nombreux pays de l'OCDE confrontés à des pénuries de main-d'oeuvre généralisées et à des changements démographiques imminents, l'augmentation du nombre de travailleurs migrants a contribué à une croissance économique soutenue", poursuit-il.
Le poids des immigrés parmi les entrepreneurs a considérablement augmenté dans les pays de l'OCDE au cours des 15 dernières années. En 2022, 17% des travailleurs indépendants étaient en moyenne des migrants, contre 11% en 2006, relève le rapport.
"Un équilibre délicat"
Toutefois, l'entreprenariat est plus souvent "une nécessité" faute d'accès à l'emploi salarié, plutôt qu'une "opportunité", a déploré lors d'une conférence de presse le secrétaire général de l'OCDE, Mathias Cormann.
"Nous devons veiller à ce que les migrants soient intégrés, que leurs compétences soient reconnues pour maximiser leur impact positif dans nos économies", a ajouté M. Scarpetta.
"Le débat public concernant l'incidence des migrations sur le marché du travail tourne généralement autour de la concurrence pour les emplois entre les immigrés et les actifs nés dans le pays. Or, les immigrés ne sont pas seulement des travailleurs concurrents, mais aussi des employeurs", résume le rapport.
Conscient que ces "flux importants ont suscité une inquiétude généralisée" et ont notamment impliqué une "forte demande d'infrastructures d'accueil", l'OCDE estime que la gestion des migrations "exige de plus en plus un équilibre délicat".
Restrictions
Outre le durcissement de la législation en matière d'asile, certains pays ont également commencé à imposer des restrictions sur d'autres voies d'immigration légale afin d'alléger la pression sur le marché du logement et sur les services publics.
"Dans le même temps, les pénuries de main-d'oeuvre qualifiée et les défis démographiques continuent d'alimenter l'intérêt pour la migration de main-d'oeuvre et obligent les pays à trouver un équilibre entre restriction et attraction, afin de rester des destinations compétitives pour les travailleurs étrangers et les étudiants internationaux."
"Améliorer l'accessibilité et la disponibilité des voies de migration professionnelle contribue non seulement à remédier aux pénuries de main-d'oeuvre, mais est également essentiel pour renforcer le contrôle global des flux et gérer les migrations irrégulières", insiste le directeur de l'emploi de l'OCDE.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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