International
Kenya: un léopard entre dans une maison et crée la panique
Un léopard qui s'était aventuré loin du parc national de Tsavo, dans le sud-est du Kenya, a créé la panique en pénétrant dans une maison, avant d'être récupéré par des rangers, a déclaré vendredi à l'AFP un responsable de la faune sauvage.
L'animal s'est probablement éloigné du parc jeudi et s'est aventuré dans la ville voisine de Voi, à 150 kilomètres de la station balnéaire de Mombasa.
Dans une vidéo partagée en ligne par le média local Daily Nation, on voit des écogardes transporter le léopard tranquillisé - la tête recouverte d'un tissu - et le charger dans une voiture, tandis qu'une foule excitée tente de le filmer avec son téléphone.
Une porte-parole du Kenya Wildlife Service (agence de protection de la faune) a évoqué un incident "banal".
"Ce n'était pas un gros problème. Cela arrive tout le temps", a déclaré Teresia Igiria à l'AFP, ajoutant que personne n'avait été blessé.
Peu de victimes, mais des exceptions
Si ces cas d'animaux égarés se sont multipliés ces dernières années, il est rare que leurs sorties intempestives fassent des blessés.
Mais il arrive que ces incidents tournent au drame. En décembre 2019, un lion avait déchiqueté un homme à mort juste à l'extérieur du parc entouré de clôtures électriques. Et en mars 2016, un autre félin avait été abattu après avoir attaqué et blessé un riverain.
Les grands félins subissent une pression croissante tandis que la capitale Nairobi connaît une des croissances les plus rapides d'Afrique. Les défenseurs de la nature affirment que les lions vivaient dans la région auparavant et que ce sont plutôt les humains qui se sont installés sur leurs terres.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Trafigura devant la justice pour soupçons de corruption en Angola
Le procès pénal du négociant en matières premières Trafigura et de son ex directeur des opérations s'est ouvert lundi à Bellinzone. C'est la première fois qu'une entreprise comparaît devant le Tribunal pénal fédéral pour des faits de corruption à l'étranger.
Trafigura, l'un des principaux négociants en matières premières au monde et maison mère de l'entreprise de zinc belge Nyrstar, aurait versé 4,3 millions d'euros à un haut responsable de la compagnie pétrolière nationale angolaise Sonangol, via un compte bancaire à Genève. Ce dirigeant, considéré comme un fonctionnaire angolais par les autorités suisses, aurait également reçu 604'000 dollars en espèces et bénéficié de la prise en charge de son séjour hôtelier par Trafigura.
Ces paiements, effectués entre 2009 et 2011, auraient permis à Trafigura d'obtenir des contrats lucratifs pour le stockage et le transport de pétrole pour le compte de Sonangol. Le ministère public de la Confédération (MPC) estime que Trafigura a réalisé un bénéfice de 143,7 millions de dollars grâce à ces contrats.
Parallèle avec le Credit Suisse
Dès le premier jour du procès, les avocats de Trafigura ont établi un parallèle avec une décision récente dans l'affaire Credit Suisse, où la condamnation de la banque aux trois voiles avait été annulée après le décès d'un ancien employé. "Son décès rend impossible de déterminer si la banque a enfreint la loi sans violer la présomption d'innocence du défunt", avait déclaré la cour d'appel.
Myriam Fehr Alaoui, avocate de Trafigura, a évoqué le cas de l'ancien CEO de Trafigura, décédé en 2015. Elle a interrogé la cour: "Comment une entreprise peut-elle être tenue responsable d'un délit qui aurait été commis par une personne dont la culpabilité n'est pas établie et ne pourra jamais l'être, sans violer le principe fondamental de la présomption d'innocence ?"
L'autre avocat de Trafigura, Jean-François Ducrest, a demandé l'annulation du témoignage d'un ancien membre du conseil d'administration, obtenu en échange d'une réduction de peine. "Tout était vicié dès le départ", a-t-il plaidé.
Le procès devrait durer plus de trois semaines. Trafigura risque une amende de 5 millions de francs, ainsi que le remboursement des bénéfices indûment perçus. L'ancien directeur des opérations encourt une peine de cinq ans de prison, avec possibilité de faire appel. Selon son avocat, Daniel Kinzer, il nie toutes les accusations.
Le responsable angolais qui aurait reçu les pots-de-vin était également présent au tribunal lundi, ainsi qu'un intermédiaire suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / bloomberg
Culture
Des documents aux enchères qui éclairent sur la fin des Beatles
Oubliés dans un placard depuis les années 1970, des documents juridiques qui apportent un nouvel éclairage sur la fin des Beatles seront vendus la semaine prochaine par la maison de vente britannique Dawsons.
Estimés à 5000 livres (6000 euros), ils seront mis en vente le 12 décembre. Parmi eux, des copies des procès-verbaux des réunions d'un conseiller des Beatles, des assignations en justice et une copie de l'acte de partenariat original du groupe datant de 1967.
Alors que les divergences créatives, la pression de la célébrité et la femme de John Lennon, Yoko Ono, ont été blâmées pour la rupture des "Fab Four", ces documents mettent en lumière les nombreuses batailles judiciaires qui ont également pesé sur la vie du groupe.
Parmi elles, celle lancée par Paul McCartney contre la décision des autres membres d'engager Allen Klein comme manager, après la mort de Brian Epstein. S'ensuivra une bataille devant la Haute Cour de Londres, lancée par McCartney contre le groupe, et qui révéla la mauvaise gestion de Klein.
Arrangements complexes
"Il serait presque impossible d'exagérer la complexité des divers arrangements juridiques conclus par MM. Lennon, McCartney, Harrison et Starkey (Ringo Starr)", peut-on lire sur l'un des documents.
La question des redevances musicales et cinématographiques ainsi que l'incapacité de Klein à produire des comptes annuels pour l'administration fiscale sont au coeur des questions qui ont déchiré le groupe.
"Même si John, Paul, George et Ringo en avaient assez d'être les Beatles et voulaient enregistrer et se produire en tant qu'artistes individuels, cela a dû être une période difficile pour chacun d'entre eux", commente Denise Kelly, responsable du département divertissement et culture populaire de Dawson.
La rupture a été annoncée en 1970 par Paul McCartney mais le processus légal de séparation n'a été finalisé qu'en 1974.
Du document officialisant leur séparation à leur premier contrat d'enregistrement, les ventes aux enchères autour des Beatles se sont multipliées ces dernières années.
L'intérêt ne se dément pas. Jeudi, une lettre écrite en 1971 par John Lennon à son compatriote Eric Clapton sera mise en vente par Christie's. Elle témoigne de son envie de tourner la page des Beatles pour créer un nouveau groupe avec Clapton.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Réouverture de Notre-Dame: 6000 policiers et gendarmes mobilisés
Un dispositif "extrêmement important" de "6000" policiers et gendarmes sera déployé samedi et dimanche pour assurer la sécurité des cérémonies de réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernement est attendue.
S'exprimant lors d'une conférence de presse, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a annoncé que "6.000 personnes (policiers, gendarmes)" seraient mobilisés durant ces deux jours, à l'image de ce qui avait été fait pour la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques fin juillet.
M. Nuñez a répété que s'il n'y avait pas de "menace caractérisée" visant spécifiquement ces cérémonies, elles se tenaient dans un contexte de "très haut niveau de menace terroriste".
Des militaires du dispositif Sentinelle seront mobilisés et la lutte anti-drones placée sous l'autorité de l'armée. La brigade fluviale de la préfecture de police sera également sollicitée durant ces deux jours, ainsi que la BRI (brigade de recherche et d'intervention) avec des tireurs d'élite sur les points hauts.
L'accès à l'île de la Cité sera interdit sauf pour les invités et les prestataires de services et la circulation proscrite.
Dès mercredi commenceront les premières restrictions de circulation avec la mise en place de "cinq boxes" pour accueillir sur les quais hauts rive gauche 40'000 personnes au maximum, samedi.
La jauge de la cathédrale est de 3000 personnes.
M. Nuñez était entouré de Mgr Olivier Ribadeau Dumas, recteur de Notre-Dame, de Patrick Bloche, premier adjoint à la maire de Paris Anne Hidalgo et du maire de Paris centre Ariel Weil.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Des marques de concentré de tomates liées au travail forcé en Chine
Selon une enquête menée par la BBC, plusieurs marques de concentré et de purée de tomates, vendues dans les supermarchés britanniques et allemands, contiennent des tomates cultivées ou récoltées par des travailleurs forcés en Chine.
Souvent présentés comme "italiens", ces produits contiennent des tomates provenant de cette région chinoise, où le travail forcé est une réalité dénoncée par l'ONU, bien que contestée par Pékin. Le Xinjiang, jouissant d'un climat propice à la culture de la tomate, représente un tiers de la production mondiale des tomates.
La BBC a recueilli les témoignages de quatorze personnes victimes de travail forcé dans l'industrie chinoise de la tomate. Ces dernières doivent atteindre des quotas élevés - jusqu'à 650 kilos par jour - sous peine de subir des chocs électriques ou d'être emprisonnées. Bien que ces allégations soient difficiles à prouver, elles sont fortement cohérentes, selon le diffuseur britannique.
Petti pointé du doigt
D'après l'enquête, les tomates sont transportées par train de Chine vers la Géorgie, via le Kazakhstan et l'Azerbaïdjan, puis acheminées par bateau vers Salerne, en Italie, pour y être transformées. Le groupe Petti, producteur de sa propre marque et de marques distributeurs pour les supermarchés européens, est fréquemment cité.
Des analyses en laboratoire effectuées sur 64 produits différents, provenant du Royaume-Uni, d'Allemagne et des Etats-Unis, ont révélé que si la plupart contenaient des tomates italiennes, 17 d'entre eux, dont dix produits Petti, contenaient également des tomates chinoises. Une enquête sous couverture a aussi été menée auprès du producteur italien.
Lidl reconnaît
Informés des résultats, les supermarchés concernés ont déclaré prendre ces accusations au sérieux, sans pouvoir les confirmer. Seul Lidl a reconnu avoir utilisé - temporairement - dans ses magasins allemands des tomates chinoises via son fournisseur italien Giaguaro, qui de son côté a assuré respecter les droits des travailleurs et ne plus utiliser de tomates chinoises pour les produits Lidl.
Contrairement aux Etats-Unis qui interdisent toute importation du Xinjiang, l'Europe privilégie l'autorégulation, une approche critiquée par les ONG.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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