Économie
La branche britannique de SVB vendue à HSBC pour 1 livre
La branche britannique de la banque californienne en faillite Silicon Valley Bank (SVB) a été vendue au géant bancaire britannique HSBC pour 1 livre, d'après des communiqués simultanés du Trésor britannique et de HSBC publiés lundi.
HSBC UK Bank, filiale britannique du géant bancaire, "acquiert Silicon Valley Bank UK Limited (SVB UK) pour 1 livre" symbolique, écrit la banque britannique dans son communiqué.
"Silicon Valley Bank (UK) a été vendue aujourd'hui à HSBC. (...) Les clients de SVB UK pourront accéder à leurs dépôts et leurs services bancaires normalement à partir d'aujourd'hui", précise le Trésor dans sa déclaration.
Au 10 mars, SVB UK détenait des prêts d'un montant d'environ 5,5 milliards de livres (6,1 milliards de francs) et des dépôts d'environ 6,7 milliards de livres, d'après HSBC, qui indique que "les actifs et dettes des maisons mères de SVB UK sont exclus de la transaction".
Soutien américain
Les autorités financières britanniques ont agi dans l'urgence tout le week-end après l'annonce de la faillite de SVB afin de rassurer les marchés et tenter de limiter les dégâts pour le secteur de la technologie pour qui ce dépôt de bilan pose un "risque sérieux", a admis le ministre des Finances Jeremy Hunt.
Les autorités américaines ont de leur côté annoncé dimanche une série de mesures pour rassurer particuliers et entreprises sur la solidité du système bancaire américain. Elles vont notamment garantir le retrait de l'intégralité des dépôts de la banque SVB en faillite.
Outre SVB, elles vont permettre l'accès à tous les dépôts d'un autre établissement, Signature Bank, qui a été fermé d'office par le régulateur, à la surprise générale.
La Réserve fédérale (Fed) - la banque centrale américaine - s'est également engagée à prêter les fonds nécessaires à d'autres banques qui en auraient besoin pour honorer les demandes de retraits de leurs clients.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
L'inflation a ralenti aux USA, pour la première fois depuis janvier
L'inflation a repris sa trajectoire à la baisse en avril aux Etats-Unis, après trois mois de rebond. Il s'agit d'une bonne nouvelle pour le président Joe Biden, la hausse des prix étant un enjeu crucial de son duel avec Donald Trump pour l'élection présidentielle.
L'inflation est repartie à la baisse en avril pour la première fois depuis janvier, à 3,4% sur un an contre 3,5% en mars, selon l'indice CPI sur lequel sont indexées les retraites, publié mercredi par le département du Travail. Cette évolution est conforme aux attentes des analystes, selon le consensus de Market Watch.
La hausse des prix à la consommation a également été moins forte sur un mois seulement, à 0,3% contre 0,4% le mois précédent. Ce sont notamment les prix du logement et de l'essence à la pompe qui ont tiré l'inflation en avril, représentant plus de 70% de la hausse.
La hausse des prix à la consommation s'était de nouveau accélérée début 2024, après avoir largement ralenti au cours des derniers mois de 2023. "Les pressions sur les prix restent élevées mais évoluent dans la bonne direction", relève Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour High Frequency Economics.
Pour les consommateurs, le ralentissement de l'inflation redonne du pouvoir d'achat. Et cela signifie aussi que la banque centrale américaine (Fed) pourra baisser les taux, lorsqu'elle considèrera que la hausse des prix ralentit durablement.
Cette baisse des taux aura pour effet de rendre le crédit moins onéreux pour les ménages, qui pourront plus facilement acheter un logement ou une voiture, par exemple.
La Fed veut ramener l'inflation à 2%, et privilégie pour cela une autre mesure, l'indice PCE, qui avait aussi accéléré en mars, à 2,7% sur un an. Les données d'avril seront publiées le 31 mai.
Président de la FED prudent
Le président de la Fed, Jerome Powell a estimé mardi que la persistance d'une inflation toujours élevée avait réduit son niveau de confiance quant au fait qu'elle puisse se rapprocher de l'objectif de 2%. "Les chiffres ont été plus élevés que tout ce que n'importe qui anticipait", a-t-il déclaré.
"Ce que cela nous apprend est que nous devons nous montrer plus patients et laisser la politique restrictive faire son effet", a-t-il souligné, ne jugeant cependant pas nécessaire de monter de nouveau les taux, qui sont déjà à des niveaux "restrictifs".
La Fed avait, le 1er mai à l'issue de sa réunion, acté l'"absence de progrès" récents sur le front de l'inflation. Par conséquent, afin d'empêcher les prix de continuer à flamber, elle avait maintenu ses taux d'intérêt inchangés, au plus haut depuis plus de vingt ans, entre 5,25% et 5,50%.
L'indice des prix de gros, qui mesure la hausse des prix côté producteurs, a lui continué a grimper en avril, plus rapidement même que ne l'anticipaient les marchés.
"Il nous reste encore beaucoup à faire"
L'évolution de l'inflation aux Etats-Unis contraste avec la zone euro, où elle a nettement ralenti, et où une baisse des taux de la Banque centrale européenne (BCE) en juin semble désormais quasiment acquise. Le taux d'inflation en zone euro pour avril sera publié vendredi. En France, il a ralenti à 2,2%, selon l'Insee.
Le président américain Joe Biden, en campagne pour sa réélection, a salué mercredi le ralentissement de l'inflation. "Bien que nous ayons progressé, il nous reste beaucoup à faire", a-t-il toutefois déclaré dans un communiqué de la Maison-Blanche, accusant par ailleurs les républicains d'avoir un programme qui "ferait monter l'inflation en flèche".
L'opposition républicaine et notamment le candidat républicain à l'élection présidentielle, Donald Trump, ont imputé largement à Joe Biden la responsabilité de la flambée des prix.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Début d'année positif pour la Poste malgré un environnement volatil
La Poste a réalisé un bon premier trimestre. Le bénéfice consolidé a presque doublé pour atteindre 84 millions de francs. Le résultat d’exploitation (EBIT) s’inscrit à 87 millions, soit 17 millions de plus par rapport à la même période de l’exercice précédent.
Après les replis des deux dernières années, la Poste se réjouit de l'amélioration de son résultat trimestriel. En début d'année, les problèmes connus ont toutefois persisté. Le volume de lettres a baissé de 5,6%, celui des colis de 6,2% et les versements au guichet ont diminué de 13%, détaille mercredi le géant jaune dans un communiqué.
Le chiffre d'affaires a pour sa part augmenté de 151 millions pour atteindre 1,92 milliard de francs.
Malgré les résultats financiers globalement positifs, les conditions cadres restent difficiles pour la Poste. En raison de la situation incertaine du secteur logistique et du secteur financier, l'entreprise ne peut pas formuler de prévision pour l'ensemble de l'exercice.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Postfinance accuse une baisse de régime au 1er trimestre
Postfinance a vu sa rentabilité fléchir au 1er trimestre, malgré des revenus en hausse. Le bras financier du géant jaune a dégagé un produit d'exploitation étoffé de 18% à 434 millions de francs, mais le résultat d'exploitation a chuté de 20% à 41 millions.
L'établissement d'importance systémique abritait fin mars un patrimoine-clients de 104,16 milliards, en hausse d'une trentaine de millions sur trois mois, mais en recul de plus de 2 milliards sur un an, indique un tableau de résultats diffusé mercredi.
Le volume d'hypothèques octroyées par les banques partenaires a enflé de pratiquement 100 millions sur trois mois, pour représenter 6,07 milliards.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Prévoir une dérogation pour exporter du matériel de guerre
Le Conseil fédéral aura une compétence dérogatoire pour autoriser des exportations d'armes lorsque des intérêts essentiels de politique extérieure ou de sécurité l’exigent. Sur demande du Parlement, il a ouvert mercredi une consultation en ce sens jusqu'au 4 septembre.
La compétence dérogatoire, à durée limitée, pourrait par exemple servir à maintenir certaines exportations de pièces détachées et d'éléments d'assemblage dans le cadre de collaborations industrielles entre sous-traitants suisses et des entreprises d'armement d'Etats partenaires soudainement impliqués dans un conflit armé, illustre le gouvernement dans un communiqué.
Il sera tenu de respecter les obligations internationales de la Suisse, notamment le droit de la neutralité. Les exportations vers des pays qui violent gravement et systématiquement les droits humains ne seront pas permises.
Le Parlement pourra exercer sa surveillance. Il sera impliqué en cas d'application de la compétence dérogatoire.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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