Économie
Les autorités frappent fort pour protéger les dépôts de SVB
Les autorités américaines ont annoncé dimanche une série de mesures pour rassurer les particuliers et les entreprises après la faillite de la Silicon Valley Bank (SVB). Une autre banque, la Signature Bank, a été fermée par le régulateur.
Les autorités américaines vont notamment garantir le retrait de l'intégralité des dépôts de la SVB et de la Signature Bank. La banque centrale américaine, la Réserve fédérale (Fed), s'est engagée à prêter les fonds nécessaires à d'autres banques qui en auraient besoin pour honorer les demandes des retraits des clients.
Ces mesures ont été prises conjointement par la secrétaire au trésor, Janet Yellen, la Fed et l'agence de garantie des dépôts (FDIC), après consultation avec le président américain Joe Biden, selon le communiqué.
L'ensemble du dispositif témoigne des turbulences qui menacent le système bancaire américain, perturbé par le resserrement monétaire de la Fed à marche forcée.
Hausse des taux
La hausse des taux a mis sous pression les banques, qui prêtent à long terme et empruntent à court terme, les taux courts étant actuellement très supérieurs aux taux longs. Elle a aussi incité des clients à placer leur argent dans des produits financiers mieux rémunérés que les comptes courants et a bousculé plusieurs secteurs économiques, en particulier les nouvelles technologies.
Une vague des retraits a provoqué la défaillance de trois banques cette semaine, à savoir SVB, Signature Bank mais aussi Silvergate Bank, plus petite mais connue pour ses liens privilégiés avec le milieu des monnaies numériques.
L'établissement new-yorkaise Signature est la 21e banque des Etats-Unis d'Amérique, avec des actifs estimés par la Fed à 110 milliards de dollars, à la fin 2022. Sa défaillance est la troisième plus importante de l'histoire des Etats-Unis, derrière SVB et Washington Mutual, en 2008.
"Aujourd'hui, nous prenons des mesures décisives pour protéger l'économie américaine en renforçant la confiance dans notre système bancaire", ont indiqué Fed, Trésor et FDIC dans leur communiqué.
"Pas 2008"
"Cette initiative va permettre au système bancaire américain de continuer à jouer son rôle vital de protection des dépôts et d'accès au crédit pour ménages et entreprises", ont-ils poursuivi.
Après l'annonce de la prise de contrôle de SVB par la FDIC, vendredi, beaucoup s'étaient inquiétés du sort des dépôts bloqués par la défaillance de l'établissement. 96% d'entre eux n'étaient, en effet, pas couverts par la garantie traditionnelle des dépôts, qui assure jusqu'à 250'000 dollars par client et par banque.
"Le système bancaire est beaucoup plus résilient et doté d'une bien meilleure assise qu'avant la crise financière", a martelé un responsable du trésor. "La situation n'est pas celle de 2008."
"Les actions de la Fed ce week-end sont destinées à mettre fin aux perturbations dans le secteur bancaire et le système financier qui s'étaient manifestés rapidement ces derniers jours", a expliqué un responsable de la Fed. L'ensemble des mesures dévoilées dimanche étaient "nécessaires pour traiter le risque systémique que nous avons observé sur les marchés financiers", a-t-il appuyé.
"Demander des comptes"
"Je suis fermement déterminé à demander des comptes aux responsables de ce gâchis", a déclaré le président américain Joe Biden dans un communiqué. La solution annoncée dimanche protège les déposants, mais "les investisseurs (actionnaires) de ces deux banques (SVB et Sigature Bank) vont tout perdre" et leurs dirigeants seront remplacés, a souligné le responsable de la Fed.
Le chef de l'Etat a assuré que "le peuple américain et les entreprises américaines [pouvaient] avoir confiance dans le fait que leurs dépôts bancaires seront là lorsqu'ils en auront besoin".
Parallèlement, les autorités américaines ont mis aux enchères SVB avec l'objectif de trouver un repreneur au plus vite.
La course contre la montre engagée par les autorités américaines rappelle le week-end des 13 et 14 septembre 2008. Elles avaient alors échoué à trouver un repreneur pour la banque Lehman Brothers, la poussant au dépôt de bilan le lundi, avec des conséquences dramatiques pour le secteur financier et l'économie.
Dévissage en bourse
Si les grandes banques ont jusqu'ici été épargnées, plusieurs établissements américains de taille moyenne ou régionale ont dévissé en bourse vendredi, fuis par des investisseurs inquiets.
Outre la stabilité du système bancaire, beaucoup se disaient préoccupés par les répercussions de la faillite de SVB sur le secteur technologique, américain mais aussi au-delà.
SVB se targuait d'avoir pour clients "près de la moitié" des entreprises technologiques et des sciences du vivant financées par des investisseurs américains. Les dépôts de SVB se montaient autour de 170 milliards de dollars, selon un document publié mercredi par l'établissement, mais des retraits colossaux sont intervenus depuis.
Janet Yellen avait écarté dimanche un sauvetage de SVB via une injection d'argent public. La solution annoncée dimanche protège les déposants, mais ne va pas empêcher les actionnaires de la banque de perdre la totalité de leur investissement et entraîner également l'effacement de certaines créances.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Italie: légère hausse de la production industrielle en août
La producion industrielle en Italie a enregistré une légère hausse de 0,1% en août par rapport à juillet, après une baisse le mois précédent, a indiqué jeudi l'Institut national des statistiques (Istat).
En moyenne, sur la période de juin à août, la production industrielle a diminué de 0,1% par rapport aux trois mois précédents.
Elle avait baissé de 0,9% en juillet après avoir augmenté de 0,5% en mai et en juin.
Le secteur de l'énergie a vu sa production augmenter en août sur un mois de 2,3% et les biens de consommation de 2,8%. En revanche les biens intermédiaires ont baissé de 2,8% et ceux d'équipement de 2,5%.
Par rapport à août 2023, la production industrielle a reculé de 3,2%, en données corrigées des effets de calendrier.
La péninsule a vu son produit intérieur brut (PIB) augmenter de 0,2% au deuxième trimestre par rapport au précédent, tiré par le secteur des services, après avoir affiché une croissance de 0,3% pendant les trois premiers mois de l'année.
Pour l'ensemble de l'année, le gouvernement de Giorgia Meloni table toujours sur une hausse du PIB de 1%, alors que l'Istat a revu à la baisse l'acquis de croissance constaté fin juin, à 0,4%, contre 0,7% auparavant.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Premiers clients de Credit Suisse transférés sur la plateforme UBS
L'intégration des activités de Credit Suisse au sein d'UBS suit son cours. Les premiers fonds de clients de l'ex-numéro deux bancaire helvétique ont été transférés vers la plateforme de la première banque suisse, indique jeudi l'agence Reuters.
"En septembre, nous avons testé plusieurs centaines de clients de Hong Kong et de Singapour de différents niveaux de complexité. Cela s'est très bien passé ", a expliqué le responsable de la technologie Mike Dargan. Toute l'équipe d'UBS s'est sentie "soulagée d'un grand poids" après ces tests réussis. Le directeur général du groupe, Sergio Ermotti, avait par le passé qualifié le transfert des clients de risque majeur dans le cadre du regroupement des activités des deux établissements.
Selon N. Dargan, environ 1,3 million de clients de Credit Suisse devraient passer sur la plateforme UBS au cours des prochains trimestres. Outre les données clients, il faudra également intégrer les données financières et juridiques. Le stock de données du Credit Suisse s'élevait à environ 110 pétaoctets, un pétaoctet correspondant à 500 milliards de pages de texte ou à un film d'une durée de deux ans et demi.
Selon les plans, les clients de Credit Suisse au Luxembourg et à Hong Kong seront migrés dans les prochaines semaines, puis ce sera au tour de Singapour, a ajouté M. Dargan. D'autres pays suivront d'ici la fin de l'année et en 2025. Dans le cadre de l'intégration, UBS abandonnera 90% des 3000 applications de Credit Suisse. Pour l'heure, 560 ont été désactivées, ainsi que 40'000 des quelque 100'000 serveurs de l'ex-2e banque helvétique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les taux des hypothèques fixes sur dix ans presque divisés par deux
Les baisses des taux décidées par la Banque nationale suisse (BNS) ont assoupli les conditions d'octroi des prêts immobiliers, a noté le comparateur en ligne Comparis. Les taux des hypothèques fixes sur 10 ans ont été divisés par deux par rapport aux sommets de 2022.
Au troisième trimestre, les taux moyens sur dix ans calculés par Comparis s'inscrivent ainsi dans la fourchette 1,5%-2,0% pour les hypothèques fixes et entre 1,6% et 2,0% pour les emprunts basés sur le Saron, selon le compte-rendu périodique publié jeudi.
Ce niveau relativement bas a suscité une forte demande, 72% des personnes recensées ayant contracté un emprunt immobilier ont choisi une hypothèque à taux fixe sur dix ans, contre 40 à 50% les deux trimestres précédents. La proportion des échéances moyennes - soit quatre à six ans - a fondu de moitié sur trois mois, à 14%. Les hypothèques à trois ans, Saron y compris, ont été réduites à la proportion congrue, passant à 7%, contre 20% auparavant.
Malgré les baisses de taux décidées par la BNS, les hypothèques à taux fixe demeurent moins chères que les homologues basées sur le Saron, mais les marges de négociation ont évolué. "La perspective envisagée par les marchés d'une poursuite de la baisse des taux d'intérêt ont un effet positif sur les conditions des hypothèques fixes depuis juin, dont les taux accusent un net recul", note Dirk Renkert, spécialiste Argent chez Comparis, cité dans le communiqué.
Tendance à la baisse ininterrompue
La baisse des taux hypothécaires indicatifs à dix ans suit un pente descendante depuis juin, sans interruption de tendance. Au terme du troisième trimestre, ceux-ci s'élevaient à 1,81%, en recul de 0,33 point de pourcentage par rapport à fin juin. Pour les taux à cinq ans, Comparis est parvenu à 1,68%, soit 0,36 point de moins sur trois mois. Début janvier, ces deux taux indicatifs atteignaient respectivement 2,26% et 2,13%.
Le rendement des obligations de la Confédération à dix ans s'élevait fin septembre à 0,41%, en recul de 0,25 point de pourcentage depuis le début de l'année, indique le comparateur en ligne.
La BNS a raboté en septembre son taux directeur de 0,25 point de pourcentage, soit la troisième baisse consécutive de cette ampleur, à 1%. Les grandes banques centrales suivent également la voie de l'assouplissement monétaire, la Réserve fédérale américaine (Fed) ayant "frappé un grand coup" en abaissant son taux de 0,50 point et ciblant désormais 4,75-5%, rappelle le communiqué. La Banque centrale européenne (BCE) a fixé son taux directeur à 3,5% après une diminution de 0,25 point.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les employés se font peu d'illusions sur leurs salaires en 2025
Près de la moitié des employés en Suisse ne connaissent pas de discussions salariales au sein de leur entreprise, révèle un sondage. Les femmes en particulier ne s'attendent guère à ce que leur rémunération augmente en 2025.
Le sondage publié jeudi, réalisé par Demoscope auprès de 1004 personnes sur mandat d'Employés Suisse, démontre qu'une majorité du personnel est "satisfaite" de son travail. Mais sur les questions salariales, l'incertitude subsiste, indique l'organisation. Elle est notamment liée au fait que près de la moitié des employés concernés n'ont pas la possibilité de discuter des salaires.
"Il est inacceptable qu'il y ait autant d'entreprises qui ne mènent pas de discussions sur les salaires", estime dans le communiqué Tanja Tenneberger, responsable communication d'Employés Suisse. "Les entreprises qui ne proposent pas de négociations équitables et transparentes laissent de côté l'inflation. On peut se demander si elles n'optimisent pas leurs marges sur le dos des employés."
Dans le détail, les femmes sont 54% à ne pas s'attendre à une augmentation l'an prochain, contre "seulement" 37% des hommes. Dans l'ensemble, les employés et employées les plus âgés se montrent plutôt sceptiques quant à une revalorisation.
Généralement, le personnel opterait pour une hausse des salaires classique. Cependant, un quart des sondés préférerait pouvoir bénéficier d'une réduction du temps de travail, pour un salaire égal.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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