International
La Cour suprême pakistanaise annule la dissolution du Parlement
La Cour suprême du Pakistan a annulé jeudi la dissolution de l'Assemblée nationale. Elle a ordonné que la chambre procède au vote sur la motion de censure présentée par l'opposition contre le Premier ministre Imran Khan, ce qui pourrait lui coûter son poste.
La plus haute instance judiciaire du pays a considéré comme "contraire à la Constitution et sans effet légal" le refus du vice-président de l'Assemblée nationale, un fidèle de M. Khan, de soumettre dimanche cette motion au vote, ce qui avait permis au chef du gouvernement d'éviter d'être renversé.
L'opposition avait annoncé avoir rallié suffisamment de voix pour faire perdre sa majorité parlementaire à l'ancienne star du cricket qui avait remporté les élections en 2018. Mais elle avait été surprise par la manoeuvre de dernière minute du vice-président de l'Assemblée, qui avait jugé la motion inconstitutionnelle car résultant d'une "ingérence étrangère".
Washington mis en cause
Imran Khan, 69 ans, avait accusé à plusieurs reprises ces derniers jours les Etats-Unis de s'immiscer dans les affaires intérieures du pays avec la complicité de l'opposition, dont il a dénoncé la traîtrise.
Il leur reprochait de vouloir obtenir son départ, en raison de son refus de s'aligner sur les positions américaines concernant la Russie et la Chine. Washington a nié toute implication.
M. Khan a ensuite obtenu dimanche du président de la République, Arif Alvi, un autre de ses alliés, la dissolution de l'Assemblée, ce qui devait entraîner automatiquement la convocation de législatives anticipées sous 90 jours. Il n'y aura donc pas d'élections dans l'immédiat après le jugement de la Cour suprême et M. Khan semble désormais n'avoir aucune chance de survivre à la motion de censure.
Crises politiques à répétition
"Cette décision a sauvé le Pakistan et sa Constitution. Elle a accru l'honneur et la dignité de la Cour", a réagi le chef de l'opposition à l'Assemblée, Shehbaz Sharif. Le leader de la Ligue musulmane du Pakistan (PML-N) est pressenti pour devenir Premier ministre si la motion de censure est approuvée.
Le Pakistan, une république islamique de 220 millions d'habitants dotée de l'arme nucléaire, est habitué aux crises politiques. Aucun Premier ministre n'est jamais allé au bout de son mandat dans ce pays qui, depuis son indépendance en 1947, a connu quatre putschs militaires réussis et au moins autant de tentatives de coups d'Etat, et a passé plus de trois décennies sous un régime militaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'Iran met en garde Trump contre le risque de "guerre"
Le président iranien Massoud Pezeshkian a mis en garde Donald Trump sur le risque d'une "guerre" contre la République islamique, réaffirmant que l'Iran ne "cherchait pas" à se doter de l'arme nucléaire, dans un entretien mardi à une télévision américaine.
"J'espère que le (président élu Donald) Trump conduira à la paix régionale et mondiale et ne contribuera pas, au contraire, à un bain de sang ou une guerre", a déclaré le nouveau président réformiste de l'Iran, dans une interview réalisée dans son pays par la chaîne NBC News, à moins d'une semaine de l'investiture du 47e président américain.
Washington et Téhéran n'ont plus de relations diplomatiques depuis 45 ans et Donald Trump a plusieurs fois suggéré, lors de sa campagne, qu'Israël pourrait frapper des installations nucléaires iraniennes.
"Nous réagirons à n'importe quelle action. Nous ne craignons pas la guerre, mais nous ne la cherchons pas", a répondu le président Pezeshkian, par le biais d'un traducteur, interrogé sur la perspective de frappes militaires israéliennes, avec l'accord des Etats-Unis, contre des sites nucléaires de son pays.
Dans le même temps, son chef de la diplomatie, Abbas Araghchi, a fait état mardi d'une volonté "sérieuse" de l'Allemagne, de la France et du Royaume-Uni de reprendre les négociations sur ce programme nucléaire, à l'issue de pourparlers à Genève.
Les tensions autour du nucléaire civil iranien -- les grandes puissances soupçonnant depuis deux décennies Téhéran d'avoir des objectifs militaires -- n'ont fait que se raviver depuis que le président Trump en 2018 s'était retiré d'un accord international de 2015.
Ce texte, signé par les Etats-Unis sous la présidence de Barack Obama, la Chine, la Russie, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne, offrait à l'Iran un allègement des sanctions en échange d'une limitation de ses ambitions nucléaires.
Et depuis le retrait de Washington, l'Iran est revenu sur ses engagements en matière d'enrichissement et de contrôle de son programme nucléaire.
"Tout ce que nous avons fait jusqu'ici a été pacifique. Nous ne cherchons pas à créer une arme nucléaire. Mais ils nous accusent de chercher à fabriquer une bombe" atomique, s'est défendu le président iranien.
Interrogé par NBC News sur la possibilité de "négociations directes et ouvertes avec le président Trump", le dirigeant iranien s'est montré sceptique.
"Le problème n'est pas le dialogue. Le problème réside dans les engagements qui découlent de discussions et de ce dialogue", a-t-il répondu en déplorant que "l'autre partie n'ait pas tenu ses promesses, ni respecté ses obligations".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le président suspendu Yoon Suk Yeol a été arrêté
Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol a été arrêté mercredi, près d'un mois et demi après avoir plongé le pays dans le chaos politique en déclarant brièvement la loi martiale, ont annoncé les autorités à l'issue d'un assaut sur sa résidence.
L'équipe menant les investigations "a exécuté un mandat d'arrêt contre le président Yoon Suk Yeol aujourd'hui (mercredi) à 10H33 (02H33 Heure suisse)", a indiqué celle-ci dans un communiqué.
M. Yoon, visé par une enquête pour "rébellion" pour son coup de force, est le premier président sud-coréen en exercice à être arrêté. Le président suspendu Yoon est entré dans les bureaux des enquêteurs et a dit obéir pour éviter une "effusion de sang", même s'il estime que l'enquête est illégale.
"J'ai décidé de répondre au Bureau d'enquête sur la corruption", a annoncé M. Yoon dans un message vidéo, ajoutant qu'il ne reconnaissait pas la légalité de l'enquête mais qu'il s'y soumettait "pour éviter toute effusion de sang malheureuse" alors que les forces de l'ordre ont investi sa résidence dans la matinée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La SEC poursuit Musk sur le rachat d'actions de Twitter en 2022
L'Autorité américaine de régulation des marchés financiers (SEC) a porté plainte mardi contre Elon Musk pour ne pas avoir divulgué "en temps voulu" un rachat d'actions de Twitter en 2022, avant de prendre le contrôle de la plateforme.
"Elon Musk n'a pas déclaré en temps voulu auprès de la SEC (...) son acquisition de plus de 5% des actions ordinaires en circulation de Twitter en mars 2022", a déclaré la SEC dans sa plainte, "ce qui lui a permis de payer un prix artificiellement bas".
Toujours selon le gendarme boursier américain, cette omission aurait permis au patron de Tesla et SpaceX "de ne pas payer au moins 150 millions de dollars pour des actions qu'il a achetées après l'échéance de sa déclaration de propriété effective" de Twitter (devenu X).
La SEC avait déjà déposé plainte en octobre 2024 contre Elon Musk pour l'obliger à témoigner dans le cadre d'une enquête sur l'acquisition de Twitter, l'une des nombreuses procédures judiciaires liées à ce rachat controversé, et avait indiqué que celui-ci ne s'était pas présenté pour une audition dont la date avait déjà été déplacée plusieurs fois.
Une juge fédérale avait alors ordonné au milliardaire de s'expliquer devant la SEC en février 2024. L'avocat d'Elon Musk, Alex Spiro, avait assuré que le témoignage de son client avait déjà été recueilli "à plusieurs reprises dans le cadre de cette enquête malavisée - trop c'est trop".
Les tergiversations et attaques pendant les mois précédant le rachat, ainsi que les décisions du nouveau propriétaire par la suite, ont suscité de nombreuses controverses, et ont entraîné diverses actions en justice, de la part d'investisseurs, d'anciens employés et d'entreprises qui avaient des contrats avec Twitter.
Des actionnaires avaient déjà porté plainte contre Elon Musk, l'accusant d'avoir divulgué trop tard sa prise de participation de 5% dans Twitter, après le délai fixé par la SEC. Contacté par l'AFP, Alex Spiro n'a pas répondu dans l'immédiat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Tijuana se prépare à d'éventuelles expulsions de migrants par Trump
Les autorités de Tijuana, célèbre ville mexicaine à la frontière des Etats-Unis, ont déclaré l'état d'urgence pour anticiper l'éventuelle expulsion massive de migrants sans-papiers après l'investiture de Donald Trump lundi prochain.
La mesure a été approuvée lundi soir à l'unanimité par les membres du "cabildo" (conseil municipal) de la ville qui abrite de nombreux Mexicains ou des étrangers espérant passer la frontière.
La mesure prévoit des fonds pour faire face à une "situation atypique" si le nouveau président américain met très vite en oeuvre sa menace d'expulsion massive d'étrangers sans-papiers, dont des Mexicains.
Trump a promis de déclarer l'état d'urgence aux Etats-Unis et de mobiliser l'armée pour expulser des étrangers dès son retour au pouvoir lundi prochain.
Le plan prévoit la location d'espaces pour aménager des centres d'accueil, des services juridiques, des accès internet, d'après le compte-rendu de la réunion du cabildo.
Les autorités locales entendent "garantir" aux "frères migrants" un "traitement digne", a déclaré le maire de Tijuana, Ismael Burgueño, pendant la séance.
Tijuana, deux millions d'habitants, compte déjà de nombreux centres d'accueil et de refuges pour des migrants de toute l'Amérique latine et parfois d'Asie ou d'Afrique.
Avec Ciudad Juarez, Tijuana est la principale destination des migrants qui veulent entrer aux Etats-Unis, soit en remplissant des demandes d'asile, soit en traversant la frontière de manière clandestine. Le poste-frontalier de San Ysidro est considéré comme le passage frontalier le plus emprunté au monde.
Le gouvernement mexicain a annoncé le mois dernier un plan pour affronter les expulsions promises par Trump, qui donnent la priorité aux Mexicains.
Mexico a annoncé un "bouton d'alerte" pour ses ressortissants sur le point d'être arrêtés aux Etats-Unis, afin de prévenir leur consulat le plus proche.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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