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Économie

La destruction de la biodiversité menace la stabilité économique

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Les systèmes économiques et financiers sont dépendants des écosystèmes fonctionnels et en bonne santé, selon le rapport (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les banques centrales sous-estiment la menace que représente la perte de la biodiversité et de ses richesses dont dépendent pourtant entreprises et institutions financières, s'inquiète un rapport. Les banques centrales ont participé à la rédaction du document.

Les impacts du changement climatique sont de plus en plus intégrés dans l'évaluation des risques économiques, mais c'est beaucoup moins le cas pour des menaces similaires issues de la destruction de la nature, selon ce rapport publié jeudi et élaboré par des chercheurs et le réseau de banques centrales NGFS (Network of Central Banks and Supervisors for Greening the Financial System).

"La biodiversité est la base de la vie sur notre planète", commente Ravi Menon, président du NGFS. "Mais nous érodons la biodiversité à un rythme qui nuit aux écosystèmes qui nous fournissent nourriture, eau et air pur, ce qui pourrait causer des risques importants pour la stabilité économique, financière et sociale".

Le rapport est publié au moment où les délégations de près de 200 pays sont réunis à Genève dans le cadre de négociations visant à établir d'ici à la fin de l'année un accord pour mieux protéger la biodiversité.

Rendements agricoles menacés

Le texte souligne l'impact que le système financier peut avoir sur la nature, via les choix de prêts, d'investissements et d'assurance et note aussi la dépendance des systèmes économiques et financiers envers des écosystèmes fonctionnels et en bonne santé.

Par exemple, les rendements agricoles sont menacés par la réduction des populations de pollinisateurs, victimes des pesticides ou de la réduction de leurs habitats.

La banque inter-américaine de développement a de son côté estimé que les politiques visant à empêcher l'Amazonie d'atteindre le point de basculement qui pourrait éventuellement la transformer en savane (freiner la déforestation, investir dans une agriculture durable, améliorer la gestion des incendies) pourraient générer environ 340 milliards de dollars de richesse supplémentaire.

Le rapport souligne que faire la transition vers une économie mondiale protectrice de la nature est un défi.

"Les politiques des gouvernements ne sont pas forcément dans l'erreur," note Nick Robins, de la London School of Economics, qui a codirigé ce rapport. "C'est juste peut-être que les investissements actuels des entreprises et des institutions financières ne sont pas conformes à un écosystème en bonne santé".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le terminal de l'Euroairport de Bâle-Mulhouse évacué

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En mars déjà, l'aéroport de Bâle-Mulhouse avait dû être évacué à plusieurs reprises, en raison de fausses alertes à la bombe (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le terminal des passagers de l'Euroairport de Bâle-Mulhouse a été évacué mercredi soir. La mesure a été prise pour des raisons de sécurité, a indiqué l'aéroport sur son site Internet.

Le terminal a été fermé. Aucune autre information n'était disponible dans l'immédiat.

En mars déjà, l'aéroport avait dû être évacué à plusieurs reprises, en raison de fausses alertes à la bombe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le dossier des Celliers de Sion traité "correctement"

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Pour la Cogest, ce n'est pas tant la construction que l'exploitation de l'oenoparc Les Cellisers de Sion qui a posé problème. Et cet aspect a été mis en conformité depuis (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La procédure administrative ayant permis la construction de l'oenoparc Les Celliers de Sion a été "suivie de manière correcte", selon un rapport de la Cogest qui ne se prononce pas sur les aspects juridiques. Celle-ci s'était saisie du dossier, sévèrement critiqué.

Après l'audition de tous les acteurs impliqués et l'analyse de la procédure d'autorisation de construire, la commission de gestion (Cogest) du parlement valaisan estime "qu'aucun élément ne relève du pénal", indique mercredi à Keystone-ATS son président Christophe Claivaz. "L'affaire est classée avec la publication de ce rapport" qui sera discuté par le Grand Conseil en mai, ajoute-t-il.

Pour la Cogest, ce n'est pas tant la construction que l'exploitation de l'oenoparc qui a posé problème. Et cet aspect a été mis en conformité depuis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les eurodéputés imposent un "devoir de vigilance" aux entreprises

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L'effondrement de l'usine textile Rana Plaza au Bangladesh a mis en lumière l'absence de contrôle sur les conditions de travail dans les pays tiers (archives). (© KEYSTONE/EPA/ABIR ABDULLAH)

Le Parlement européen a adopté mercredi une loi imposant un "devoir de vigilance" aux entreprises. Celles-ci devront veiller au respect de l'environnement et des droits humains dans leurs chaînes de production partout dans le monde.

Les eurodéputés ont approuvé ce texte par 374 voix contre 235,exactement onze ans après l'effondrement de l'usine textile Rana Plaza au Bangladesh. Ce drame avait mis en lumière l'absence de contrôle sur les conditions de travail dans les pays tiers.

Les entreprises concernées par cette loi seront tenues de prévenir, d'identifier et de remédier aux violations de droits humains et sociaux (travail des enfants, travail forcé, sécurité...) et dommages environnementaux (déforestation, pollution...) dans leurs chaînes de valeur partout dans le monde, y compris chez leurs fournisseurs, sous-traitants et filiales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Contrôleurs aériens en France: un syndicat lève le préavis de grève

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Le syndicat majoritaire des contrôleurs aériens a levé son préavis de grève prévue jeudi en France (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/ARMANDO FRANCA)

Le syndicat majoritaire chez les contrôleurs aériens français a annoncé mercredi la levée de son préavis de grève pour jeudi, un mouvement qui s'annonçait massivement suivi.

"Un accord a été trouvé, le SNCTA lève son préavis", a expliqué l'organisation dans un court message sur son site internet, à l'issue d'une conciliation de "dernière minute" dans la nuit de mardi à mercredi avec la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Contactée par l'AFP, l'administration n'a pas confirmé cette information dans l'immédiat.

Deux autres syndicats, l'Unsa Icna et l'Usac-CGT, avaient également appelé à la grève. Le SNCTA n'a pas communiqué de détails sur le protocole de sortie de crise. Il protestait contre les mesures d'accompagnement, notamment salariales, d'une refonte du contrôle aérien français.

La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) avait demandé aux compagnies de renoncer à une majorité de leurs vols jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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