Coronavirus
La France rouvre terrasses et musées, New York tombe le masque
La France rouvre ses terrasses et ses musées, tandis que New York tombe le masque: la population de plusieurs pays occidentaux retrouve mercredi un peu de liberté à la faveur d'un recul de l'épidémie, au contraire de l'Inde, toujours dans une crise sanitaire aiguë.
Après six mois de vie au ralenti, les Français peuvent à nouveau depuis ce mercredi matin se restaurer ou boire un verre en terrasse, ces dernières étant limitées à 50% de leurs capacités d'accueil et à six personnes par table. Les restaurants et cafés devront attendre le 9 juin pour accueillir des clients en salle.
Le président français Emmanuel Macron et son Premier ministre Jean Castex ont pris mercredi matin un très médiatique café en terrasse pour illustrer, selon les mots du chef de l'Etat, "un petit moment de liberté retrouvée".
Cinémas, théâtres et musées français peuvent de nouveau aussi accueillir le public - masqué - avec des jauges maximales de fréquentation. Et le début du couvre-feu est retardé de deux heures, de 21h à 06h.
Le virus circule moins
Cette levée partielle des restrictions a été décidée à la faveur d'une diminution de la circulation du virus, qui reste cependant élevée (environ 14'000 nouveaux cas par jour en moyenne), et d'une montée en puissance de la campagne de vaccination dans un pays où la pandémie a fait 108'000 morts.
Le retour à la vie normale va encore plus loin en Autriche, où restaurants, hôtels et lieux de culture rouvrent totalement mercredi.
Il faudra cependant montrer patte blanche à l'entrée des différents lieux, en effectuant un test sur place quand ce sera possible ou en présentant un résultat négatif, une preuve de vaccination ou d'anticorps.
Fini les masques à New York
Après avoir été à l'épicentre de la pandémie au printemps 2020 et observé une extrême prudence face au coronavirus depuis des mois, New York marque mercredi la levée de nombreuses restrictions chiffrées de capacité encore imposées, notamment dans les restaurants.
La progression du taux de vaccination -plus de 60% des New Yorkais ont reçu au moins une dose- et la chute du taux de positivité au Covid, désormais inférieur à 1,5%, ont aussi poussé plusieurs grandes banques comme JPMorgan Chase ou Goldman Sachs à sonner la fin du télétravail généralisé.
A ces assouplissements s'est ajoutée l'autorisation faite aux personnes vaccinées de ne plus porter le masque, même en intérieur: après quelques jours d'hésitation, le gouverneur de l'Etat de New York a entériné cette autorisation des autorités fédérales, à partir de mercredi.
Mais une certaine confusion règne autour de cette autorisation, puisque personne ne vérifie si les personnes ne portant pas le masque ont bien été vaccinées.
"Eté de liberté"
Sortie de crise en vue également au Québec, l'une des provinces canadiennes les plus durement touchées par le Covid-19: le Premier ministre François Legault a annoncé mardi un "été de liberté" avec une levée graduelle des restrictions d'ici fin juin. Le couvre-feu sera ainsi levé le 28 mai et le port du masque ne sera plus obligatoire pour les personnes vaccinées à partir du 25 juin.
Cet espoir des pays occidentaux, où la vaccination bat son plein, contraste avec la situation toujours aussi catastrophique en Inde, où les campagnes d'immunisation ont dû être stoppées dans plusieurs endroits en raison du passage du cyclone Tauktae, qui a fait au moins 33 morts.
L'Inde, qui compte 1,3 milliard d'habitants, a dénombré mercredi un nouveau record de 4529 décès, et 267'334 contaminations en 24 heures, portant le bilan total à 25,5 millions de cas et 283'248 morts. Partout, les hôpitaux sont saturés, les personnels soignants à bout de force, l'oxygène et les médicaments manquent.
La situation est également préoccupante en Argentine, qui a enregistré mardi des nombres records de nouveaux cas (35'543) et de décès (745) pour une seule journée.
Au Japon, le président du CIO Thomas Bach s'est voulu rassurant en indiquant qu'au moins 75% des résidents du village olympique des Jeux de Tokyo "ont déjà été vaccinés ou ont prévu de le faire" avant les JO, alors que nombre de Japonais redoutent que l'événement mette davantage sous pression le système de santé dans l'Archipel.
Le nouveau coronavirus a fait au moins 3,3 millions de morts et infecté plus de 163 millions de personnes dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi mardi par l'AFP.
Coronavirus
Alain Berset admet des contacts avec le directeur de Ringier
Le ministre de la santé Alain Berset admet avoir eu connaissance des contacts avec le directeur du groupe Ringier pendant la pandémie. Mais rien de confidentiel n'a été échangé, affirme-t-il mercredi soir dans la presse.
Le conseiller fédéral tire à boulets rouges sur le rapport des commissions de gestion (CdG) rendu public il y a deux semaines. "J'aurais attendu une enquête ouverte", dit-il dans les titres alémaniques du groupe Tamedia.
Le document ressemble, aux yeux du Fribourgeois, à une tentative de prouver que toutes les indiscrétions proviennent du Département fédéral de l'intérieur. "Je tiens à préciser d'emblée que je ne tolère aucune violation du secret de fonction au sein de mon département", précise-t-il.
"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le directeur de Ringier", affirme Alain Berset, admettant avoir été parfois présent lors de ces échanges. L'administration a toujours des contacts avec les milieux concernés par les décisions, dit-il.
"Je ne savais pas"
Le ministre de la santé affirme en outre que pas un seul élément du rapport des CdG montre que des informations auraient été utilisées pour influencer les décisions du gouvernement via les médias. Les contacts avec le directeur de Ringier étaient d'une toute autre nature qu'un contact avec un professionnel des médias, dit-il.
Alain Berset affirme en outre avoir pris connaissance des informations confidentielles partagées par son chef de la communication pendant l'enquête. "Je ne le savais pas, dit-il. Il va de soi que je ne lis ni ne contrôle les emails de mes collaborateurs".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Fuites: Alain Berset au courant des échanges mais pas du contenu
Le président de la Confédération Alain Berset avait connaissance des échanges entre son chef de la communication et les médias dans le cadre des fuites pendant la pandémie. Mais il n'aurait pas su leur contenu, ont informé vendredi les commissions de gestion.
Il n'y a aucun indice qui permet de ne pas croire ce qu'a dit M. Berset, a indiqué Philippe Bauer (PLR/NE) au nom des commissions de gestion du Parlement devant la presse à Berne.
Les commissions ont rapidement pu établir qu'il y a eu de nombreuses indiscrétions. Mais "nous n'avons pas réussi à identifier tous les auteurs des indiscrétions, ni tous les destinataires", a précisé M. Bauer. "Des e-mails ont été effacés." L'ancien chef de la communication du Département fédéral de l'Intérieur (DFI) a notamment fait effacer ses mails privés.
M. Bauer a toutefois ajouté que, selon les commissions de gestion, d'autres mails envoyés par ou destinés à l’ancien chef de la communication du DFI laissent penser que les informations classifiées ou non publiques étaient traitées "à la légère". Il n’était pas rare que des informations soient sciemment partagées avec des personnes extérieures ou des médias.
Interrogé sur sa définition d'une indiscrétion, l'ancien chef de la communication Peter Lauener a indiqué que des renseignements pouvaient sans problème être partagés avec des journalistes afin de leur donner des informations contextuelles. Mais cette conception ne correspond pas aux prescriptions, indiquent les commissions dans leur rapport.
Le Neuchâtelois a cependant précisé: "Nous avons voulu garder la proportionnalité." Il n'est pas possible de contrôler toutes les adresses mails privées et publiques de toutes les personnes susceptibles d'avoir été concernées.
200 articles concernés
Quelque 200 articles publiés par 24 titres de presse concernant le Covid-19 ont été rédigés sur la base d'indiscrétions. Et 38 séances sur 50 du Conseil fédéral ont été "contaminées", a précisé Thomas de Courten (UDC/BL).
Les commissions ont étudié environ 500 articles et 50 séances du gouvernement. Seules douze d'entre elles n'ont pas été sujettes à indiscrétions. Dans les 38 autres cas, les décisions du Conseil fédéral avaient été publiées avant la séance.
Ce sont surtout les médias alémaniques, en premier lieu les médias de Ringier et de Tamedia, qui ont profité des indiscrétions de l'administration fédérale et obtenu des informations classifiées. Le Blick, le Sonntagsblick, le Tages-Anzeiger et la SonntagsZeitung ont publié chacun 60 articles sur la base d'informations confidentielles; contre seulement six pour Le Temps et 24 heures.
Dans certains cas, ces journaux alémaniques étaient les premiers à publier des projets de mesures ou des contenus de propositions ou de co-rapports. D’autres journaux ont ensuite explicitement fait référence à ces premières publications dans leurs propres articles.
Perte de confiance
Le Conseil fédéral a essayé de prendre un certain nombre de mesures à cet égard, qui se sont "vite révélées relativement vaines", a poursuivi Philippe Bauer, citant par exemple l'augmentation du degré de classification des documents. Au final, le gouvernement "s'est résigné". Cela a conduit à une perte de confiance de la part de certains conseillers fédéraux, qui ont renoncé à déposer des co-rapports, ou alors ceux-ci étaient simplifiés.
En janvier dernier, les commissions de gestion ont décidé d’enquêter sur les indiscrétions liées aux affaires du Conseil fédéral relatives au Covid-19, y compris sur le rôle du chef du Département fédéral de l’intérieur.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
PNR 78: coopération insuffisante entre science et politique
La science et la politique n'ont pas suffisamment collaboré pendant la pandémie de coronavirus. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus les chercheurs dans le rapport de synthèse du Programme national de recherche "Covid-19" (PNR 78).
Le partenariat entre la communauté scientifique et les institutions publiques n'a pas été suffisamment développé pour résister à l'énorme pression d'une crise pandémique, peut-on lire dans le rapport final publié mardi devant la presse à Berne.
Sur le fond, les chercheurs tirent toutefois un bilan positif. Le programme de recherche a apporté une contribution constructive à la compréhension scientifique de la pandémie en Suisse, indique le rapport.
Le PNR 78, financé à hauteur de 20 millions de francs, a été lancé en avril 2020 dans le but d'acquérir de nouvelles connaissances sur Covid-19, d'élaborer des recommandations pour la gestion clinique et la santé publique et de faire progresser le développement de vaccins, de traitements et de diagnostics.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le soutien du personnel fédéral à Lonza jugé positif
Le soutien temporaire du personnel de la Confédération à l'entreprise Lonza à Viège (VS) durant la crise du Covid-19 est positif, a estimé mercredi le Conseil fédéral. Cette intervention étatique n'a pas distordu la concurrence et ne nécessite pas de revoir la loi.
En avril 2021, le Conseil fédéral a lancé le projet "Leute für Lonza" pour soutenir le site de production qui peinait à recruter du personnel. L'objectif était d’éviter tout retard dans la livraison des vaccins contre le Covid-19.
Au total, 29 spécialistes de l’Institut fédéral de métrologie, d’Agroscope, de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires et des deux écoles polytechniques fédérales (EPFZ et EPFL) ont travaillé pour Lonza jusqu'à fin 2021.
A la demande de la commission de gestion du Conseil national, le Conseil fédéral a évalué ce programme notamment en ce qui concerne l'intervention étatique dans l'économie privée et les bases légales. Il conclut que les collaborateurs de la Confédération ont "apporté une contribution précieuse pour renforcer la sécurité de la production."
Engagement volontaire
Etant donné qu’à ce moment-là, seule Lonza produisait un composant d’un vaccin contre le Covid-19 en Suisse et qu’elle était en manque de personnel, le programme n’a pas faussé la concurrence, indique-t-il sur la base d'un rapport qu'il a adopté mercredi.
Par ailleurs, l’engagement des personnes concernées ne pose pas de problème au regard de la loi sur le personnel de la Confédération. Les collaborateurs fédéraux ont décidé volontairement de s'engager. Mais si le placement avait eu lieu contre leur volonté, il faudrait compléter la loi, selon le rapport.
Le Conseil fédéral n’estime donc pas nécessaire d’adapter la loi sur le personnel de la Confédération. Tout programme similaire restera fondé sur le volontariat, précise-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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