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Économie

Net repli du bénéfice pour la BC de Zurich en 2024

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Pour l'exercice en cours, le directeur général de la ZKB, Urs Baumann, prévoit "à nouveau un bénéfice consolidé attrayant", sans fournir davantage de précision. (archives) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La Banque cantonale de Zurich (ZKB) a vu sa rentabilité se dégrader nettement l'année dernière, affectée notamment par les activités de crédit dont les volumes ont pourtant crû.

Dans la gestion de patrimoine, les recettes ont connu une évolution plus favorable, tirant la performance d'ensemble vers le haut.

Le bénéfice net a atteint 1,12 milliard de francs, ce qui représente un plongeon de 9,5% sur un an, selon les indications fournies vendredi par la ZKB, l'un des quatre établissements d'importance systémique de Suisse.

Les collectivités publiques recevront une contribution supérieure au demi-milliard, soit 562 millions de francs (impôts inclus). Au titre de dividende, le canton percevra 184 millions, en baisse de 45,8%, alors que le versement restera stable pour les communes à 170 millions.

Revendiquant le deuxième meilleur résultat de son histoire après le record de 2023, la banque souligne que l'introduction de l'impôt minimal de l'OCDE a, notamment, affecté sa rentabilité l'année dernière, sa charge fiscale ayant pris de l'embonpoint à 168 millions de francs (+7 millions). Le résultat avant impôts affiche d'ailleurs une progression de 3,4% à 1,29 milliard. Le résultat opérationnel s'est lui étiolé de 13,1% à 1,28 milliard.

Interventions sur le taux de la BNS

Les recettes ont reculé dans deux des principales activités. Les opérations d'intérêt ont dégagé un résultat net amputé de 7,7% à 1,68 milliard de francs, ceci malgré une progression des créances hypothécaires de 5,7% à 106,60 milliards de francs. Selon la direction, cette baisse était attendue après la performance exceptionnelle de 2023.

Dans son communiqué, la ZKB pointe également du doigt les "interventions de la Banque nationale suisse (BNS) sur les taux". Les opérations de négoce ont généré des recettes de 353 millions de francs, soit une dégringolade de 15,1%.

L'activité de gestion a permis de redresser un peu la barre. Le produit des opérations de commissions ayant bondi de 8,9% à 1,02 milliard de francs. La masse sous gestion s'est étoffée de 16% à 520,8 milliards, grâce notamment à des afflux d'argent nouveau de 29,8 milliards. La collecte est inférieure à celle de 2023, qui avait atteint 36,8 milliards.

Les recettes globales se sont tassées de 3,3% à 3,09 milliards de francs, alors que les charges ont augmenté de 3,1% à 1,73 milliard.

La somme au bilan a stagné (+0,7%) à 202,59 milliards de francs, dont 106,98 milliards de dépôts clientèle (+5,4%).

Pour l'exercice en cours, le directeur général Urs Baumann prévoit "à nouveau un bénéfice consolidé attrayant", sans fournir davantage de précision.

"Le niveau des taux d'intérêt, influencé par d'éventuelles baisses de taux de la BNS, pourrait réduire les revenus d'intérêts attendus", prévient-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les nuitées hôtelières connaissent un repli en février

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Les hôtes suisses ont vu leurs réservations baisser de 6,1%, alors que ceux en provenance de l'étranger ont augmenté de 1,5%. (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le secteur hôtelier a enregistré en février un recul de 2,7% sur un an du nombre de nuitées, selon une estimation publiée lundi par l'Office fédéral de la statistique (OFS). Les réservations ont baissé de 6,1%, alors que celles venant l'étranger ont avancé de 1,5%.

Parmi les visiteurs venus d'ailleurs dans le monde, les nuitées de Chinois en Suisse ont diminué de 23,1%, celles d'Allemands de 9,3% et celles d'habitants de pays du Golfe de 5,6%. A l'inverse, les touristes du continent américain ont réservé 12,9% de plus de nuitées, voire 14% s'ils provenaient des Etats-Unis, tandis que les Français ont été à l'origine d'une croissance de 8,5%, montrent les chiffres de l'OFS.

Un premier pointage publié il y a une semaine par l'OFS faisait état d'une contraction des nuitées de 3,1% en février en comparaison annuelle, avec un fléchissement de 6,5% des hôtes autochtones et une augmentation de 1,2% des réservations effectuées par des étrangers.

En février 2023, l'hôtellerie helvétique avait enregistré 3,4 millions de nuitées, selon un pointage officiel publié deux mois plus tard.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Début des travaux de rénovation du Bâtiment d'art contemporain

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A Genève, le Bâtiment d'art contemporain (BAC), qui accueille notamment le MAMCO, sera complètement rénové. Durée des travaux: 48 mois (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, les travaux de rénovation et de réaménagement du Bâtiment d'art contemporain (BAC) vont débuter lundi 31 mars. La durée de ce chantier devisé à près de 66 millions de francs est estimée à environ quatre ans, dont une année pour le gros oeuvre et la réfection des façades.

Le BAC est un élément de première importance du patrimoine industriel des années 1950-1960, relève lundi la Ville de Genève dans un communiqué. En état de grande vétusté, sa rénovation était devenue indispensable, tant au niveau énergétique que par rapport à l'accueil du public.

Sur les 66 millions prévus pour ces travaux, 22 millions sont des contributions privées. La Ville de Genève mettra pour sa part près de 44 millions pour cette rénovation d'envergure.

Le BAC est le plus grand centre d’art contemporain de Suisse. Il abrite trois institutions culturelles: le Musée d’art moderne et contemporain (MAMCO), le Centre d’Art Contemporain Genève (CAC) et le Centre de la photographie Genève (CPG). Ces trois institutions poursuivront pendant les travaux leurs activités et leur programmation dans d'autres lieux et selon différents formats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Procès Swatch: deux prévenus condamnés pour corruption

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Un ex-cadre de Tissot a été condamné pour corruption passive (photo symbolique). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La Cour pénale neuchâteloise a condamné lundi un ex-cadre de Tissot et un homme d'affaires français de corruption passive et active. Elle a prononcé des peines 15 mois de prison avec sursis de deux ans pour chacun d'eux.

"Il y a eu une activité délictuelle continue d'avril 2006 à avril 2015", a déclaré le juge Emmanuel Piaget. La Cour pénale a pris en compte un courriel de février 2014, envoyé par l'ex-cadre à l'homme d'affaires pour lui permettre d'adapter ses prix. La corruption n'est donc pas prescrite, contrairement à ce qui avait été jugé en première instance.

L'ex-responsable des achats de Tissot avait reçu plus de 13 millions de francs de manière régulière pendant cette période.

Les deux prévenus n'ont pas été condamnés pour gestion déloyale aggravée car "le dommage n'est pas établi", étant donné que Tissot a bénéficié d'un avantage d'économies d'échelle lié à la concentration des commandes. L'ex-cadre de CK a été entièrement acquitté car la prescription s'applique dans son cas.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Zone euro: la croissance de l'activité économique accélère en mars

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Le colossal plan de relance allemand a ravivé l'optimisme des entrepreneurs de la locomotive économique européenne. (archive) (© KEYSTONE/DPA/HENDRIK SCHMIDT)

L'activité économique du secteur privé dans la zone euro a progressé en mars, pour le troisième mois consécutif, et sa croissance s'est légèrement accélérée grâce au redressement de l'industrie, selon l'indice PMI Flash publié lundi par S&P Global.

L'indice calculé sur la base de sondages d'entreprises s'élève à 50,4, contre 50,2 en février, un niveau toujours proche de la stagnation qui se situe néanmoins au plus haut depuis sept mois.

Un chiffre au-dessus de la barre des 50 signale une croissance de l'activité, tandis qu'un chiffre en deçà reflète une contraction.

Pour le seul secteur de l'industrie, l'indice PMI renoue avec la croissance pour la première fois depuis mars 2023. L'indicateur sectoriel s'est redressé à 50,7 dans les 20 pays partageant la monnaie unique, après 48,9 en février.

"La volonté de l'Europe d'investir massivement dans la défense et les infrastructures permet d'espérer une reprise plus soutenue dans les mois à venir", a commenté Cyrus de la Rubia, économiste pour la Hamburg Commercial Bank (HCOB), partenaire de S&P Global, qui met en avant le "budget exceptionnel et historique" qui vient d'être approuvé en Allemagne.

La performance de la première économie européenne contraste d'ailleurs avec celle de la France. L'Allemagne affiche en mars un indice PMI à 50,9, toujours en zone de croissance et au plus haut depuis dix mois, tandis que l'activité du secteur privé français est restée en recul avec un PMI à 47.

"Tant en termes de production manufacturière que d'activité de services, les performances de l'Allemagne ont surpassé en mars celles de son principal partenaire commercial européen. Toutefois, si l'on tient compte des performances de ces deux pays pour les deux dernières années, l'industrie française ne s'est contractée que d'environ 1% depuis le début de l'année 2023, tandis que l'industrie allemande a chuté d'environ 8%", relève M. de la Rubia.

"L'Allemagne dispose donc d'un grand potentiel de rattrapage pour les mois à venir", selon cet expert.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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