International
La hausse de 1,5 degré déjà atteinte en 2030
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Le monde doit engager des transitions "rapides" et "sans précédent", s'il veut limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré, affirment les experts du GIEC. Si le réchauffement continue au rythme actuel, la hausse atteindra 1,5 degré entre 2030 et 2052 déjà.
Dans un rapport de 400 pages, dont le "résumé est publié lundi, les scientifiques exposent les nombreux impacts déjà à l'oeuvre, et notamment la menace d'emballement au-delà de 1,5 degré Celsius de réchauffement par rapport aux niveaux préindustriels: vagues de chaleur, extinctions d'espèces, ou déstabilisation des calottes polaires, source de montée des océans sur le long terme.
Les experts du GIEC observent qu'une augmentation de 1,5 degré comporterait déjà des risques pour la nature et pour l'humanité. "Chaque petit accès de réchauffement supplémentaire compte, d'autant que passer 1,5 degré accroît le risque de changements profonds, voire irréversibles, comme la perte de certains écosystèmes", explique Hans-Otto Pörtner, coprésident de cette session du GIEC, qui a réuni chercheurs et représentants des Etats toute la semaine dernière à Incheon, en Corée du sud.
Emissions de CO2 à faire chuter
Si le mercure continue de grimper au rythme actuel, sous l'effet des émissions de gaz à effet de serre, il devrait atteindre +1,5 degré entre 2030 et 2052, note le rapport, basé sur plus de 6000 études. Et si les Etats s'en tiennent à leurs engagements de réduction d'émissions pris dans le cadre de l'accord de Paris en 2015 (COP21), ce sera 3 degrés à la fin du siècle.
Tenir les 1,5 degré requerrait que les émissions mondiales nettes de dioxyde de carbone d'origine humaine chutent de 45% environ en 2030 par rapport à 2010, puis tombent à "zéro net" d'ici 2050 (ce qui impliquerait que tout rejet de CO2 devrait alors être compensé par une destruction du CO2 dans l'atmosphère), explique le GIEC.
Villes, industries, énergie, bâtiment: tous les secteurs sont appelés à s'atteler à de "profondes réductions d'émissions". Rester à 1,5 degré demandera "une transition rapide et de grande portée", d'une ampleur "sans précédent", écrivent les scientifiques.
Charbon, gaz et pétrole pointés
Le GIEC insiste sur l'énergie - charbon, gaz, pétrole étant responsables des trois quarts des émissions. Il propose plusieurs scénarios chiffrés incluant différentes combinaisons d'actions.
Ainsi, les énergies renouvelables, qui représentent aujourd'hui 25% environ de la production d'électricité, devront monter à 70-85% d'ici 2050. Il faudra aussi compter sur les techniques de capture et de stockage du carbone (CSC).
Mais le rapport souligne que l'efficacité de ces mesures, comme la plantation de forêts - qui gardent le carbone via la photosynthèse - ou l'utilisation de biomasse n'est pas établie et que ces mesures comportent des risques.
"Le rapport donne aux décideurs politiques l'information dont ils ont besoin pour prendre des mesures pour lutter contre le changement climatique tout en considérant aussi les besoins des populations", explique la Sud-Africaine Debra Roberts, autre coprésidente de la réunion d'Incheon. "Les années à venir seront les plus déterminantes de notre histoire", estime-t-elle.
Pas condamné à +3 degrés
Pour sa collègue française, la climatologue Valérie Masson-Delmotte, également à Incheon, "la bonne nouvelle est qu'il y a des actions en cours dans le monde, mais il faudrait les accélérer pour avoir des transitions douces. La vraie question de la faisabilité, c'est celle-là: les gens sont-ils prêts à agir? Et y aura-t-il assez de volonté politique collective?"
"Nous ne sommes pas condamnés à 3 degrés", s'anime le climatologue Myles Allen. "Nous sommes éventuellement liés par nos actions passées, mais pour l'avenir tout est possible", dit l'universitaire britannique qui espère entendre le secteur pétrolier.
Le rapport, commandé lors de la COP21 qui s'est tenue fin 2015 à Paris, a été finalisé la semaine dernière à Incheon, en Corée du Sud. Il doit accompagner la mise en oeuvre de l'accord de Paris sur le climat, qui engage les pays signataires à maintenir l'augmentation des températures moyennes d'ici à la fin du siècle "bien en dessous" de 2 degrés par rapport aux niveaux préindustriels, et à poursuivre l'action menée pour limiter cette progression à 1,5 degré.
(ATS / KEYSTONE/AP/MARTIN MEISSNER)
International
Uber lance ses taxis à l'assaut du Jura
Les taxis Uber sont désormais disponibles dans le canton du Jura, annonce la société californienne mercredi. Celle-ci est dès lors présente dans toute la Suisse.
"Les résidents du canton du Jura peuvent désormais utiliser l'application Uber pour commander une course opérée par un chauffeur de taxi professionnel, en quelques clics seulement", informe Uber dans un communiqué.
Selon le groupe américain, cette extension répond à une demande "en constante augmentation et représente une opportunité économique majeure supplémentaire pour les chauffeurs de taxi actifs dans le canton du Jura".
"En 2025, nous avons constaté une hausse claire de la demande pour nos services, et nous étendre au Jura est une étape naturelle pour répondre aux besoins de mobilité des personnes qui vivent et travaillent ici. Il est essentiel pour nous que chacun en Suisse puisse compter sur des services de mobilité abordables, fiables et flexibles", a déclaré Jean-Pascal Aribot, directeur général d'Uber Suisse, cité dans le communiqué.
Cette année, la plateforme de mobilité précise avoir augmenté sa présence dans le pays, qui passe de quinze à 26 cantons.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
International
L'aide militaire à l'Ukraine au plus bas, selon le Kiel Institute
L'aide militaire à l'Ukraine pourrait atteindre son plus bas niveau en 2025, a prévenu mercredi le Kiel Institute. Les Européens, qui fournissent désormais l'essentiel de cette aide, ne parviennent plus à compenser l'arrêt de celle des Etats-Unis.
"D'après les données disponibles jusqu'en octobre, l'Europe n'a pas réussi à maintenir l'élan du premier semestre 2025", note Christoph Trebesch, qui dirige l'équipe de l'institut de recherche allemand qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022, cité dans un communiqué.
Avant de se désengager, à l'initiative du président américain Donald Trump dès son retour à la Maison-Blanche en janvier 2025, les Etats-Unis fournissaient plus de la moitié de l'aide militaire. Si les Européens sont parvenus, dans un premier temps, à compenser, ils ont ensuite flanché depuis le début de l'été, selon le Kiel Institute.
"Si ce ralentissement se poursuit dans les mois à venir, 2025 deviendra l'année présentant le moins de nouvelles allocations d'aide pour l'Ukraine" depuis 2022, prévient M. Trebesch.
Avoirs russes
Sur les dix premiers mois de 2025, 32,5 milliards d'euros d'aide militaire ont été alloués à l'Ukraine, essentiellement par l'Europe. En seulement deux mois, les alliés de l'Ukraine devraient allouer plus de 5 milliards d'euros pour égaler la plus faible année (37,6 milliards alloués en 2022) et plus de 9 milliards pour s'inscrire dans la moyenne de 41,6 milliards annuels versés entre 2022 et 2024.
Or, de juillet à octobre, seulement 2 milliards d'euros ont été alloués en moyenne chaque mois.
Selon les chercheurs du Kiel Institute, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont doublé voire triplé leurs contributions respectives, tandis que le soutien de l'Italie a baissé de 15% et que l'Espagne n'a alloué aucune nouvelle aide militaire en 2025.
La Commission européenne cherche actuellement à piocher dans les quelque 200 milliards d'euros d'avoirs de la banque centrale russe gelés dans l'Union européenne, afin de financer un prêt à l'Ukraine. L'objectif est de débloquer un premier montant de 90 milliards d'euros lors d'un sommet des chefs d'Etat et de gouvernement prévu le 18 décembre à Bruxelles.
Mais ce projet complexe, selon lequel l'établissement financier Euroclear prête l'argent à l'UE, qui à son tour le prête à Kiev, se heurte à une très forte résistance de la Belgique, qui redoute des représailles de la part de la Russie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Combats Cambodge-Thaïlande: plus de 500'000 personnes évacuées
Plus d'un demi-million de personnes ont été évacuées des régions frontalières de la Thaïlande et du Cambodge depuis la reprise des affrontements dimanche entre les deux voisins asiatiques. Le président américain dit vouloir intervenir pour "arrêter" les hostilités.
"Les civils ont dû évacuer massivement en raison de ce que nous avons évalué comme une menace imminente pour leur sécurité", a expliqué le porte-parole du ministère thaïlandais de la défense, après avoir annoncé l'évacuation de plus de 400'000 de ses ressortissants.
L'armée cambodgienne a fait savoir de son côté que plus de 100'000 personnes avaient été contraintes de quitter leur maison dans cinq provinces bordant la frontière contestée.
Les deux voisins d'Asie du Sud-Est s'accusent mutuellement d'avoir déclenché la reprise des hostilités en début de semaine, au cours desquelles sept civils cambodgiens et quatre soldats thaïlandais ont été tués, selon les derniers bilans des autorités.
Le nombre de déplacés dépasse celui du mois de juillet, lorsque 300'000 personnes avaient fui les combats, au sol et dans les airs, qui avaient fait 43 morts des deux côtés en cinq jours.
Accord signé avec Trump
La Thaïlande et le Cambodge avaient signé le 26 octobre un accord de cessez-le-feu sous l'égide du président américain Donald Trump, mais il a été suspendu quelques semaines plus tard.
Le président américain a affirmé mardi au cours d'un rassemblement devant ses partisans en Pennsylvanie qu'il comptait appeler les dirigeants des deux pays pour leur demander de cesser les combats.
"Demain, je dois passer un coup de fil et je pense qu'ils vont comprendre", a-t-il lancé. "Qui d'autre pourrait dire: 'Je vais passer un coup de fil et arrêter une guerre entre deux pays très puissants'?"
Des tirs d'artillerie résonnaient mercredi matin dans le village cambodgien quasiment désert de Samraong, à quelques kilomètres de la frontière et de plusieurs temples historiques revendiqués par la Thaïlande.
"Les combats sont plus intenses cette fois [qu'en juillet]. Les Thaïlandais larguent des bombes depuis des avions de chasse", a dit à l'AFP Lay Non, qui a trouvé refuge dans une pagode de la province de Siem Reap. "Je me sens apaisé ici", a poursuivi l'agent de sécurité de 55 ans, assis près d'une grande statue de Bouddha.
Pas de signes d'apaisement
De l'autre côté de la frontière, Niam Poda faisait sa lessive lundi chez elle, dans la province thaïlandaise de Sa Kaeo, lorsqu'une forte explosion a retenti.
"J'ai dû courir pour sauver ma vie dès que j'ai pu", a témoigné l'agricultrice de 62 ans, qui a laissé derrière dans la précipitation ses médicaments contre le diabète et l'hypertension.
"J'espère que la paix reviendra rapidement pour que je puisse retourner m'occuper de mes cannes à sucre", a-t-elle ajouté devant sa tente installée sous un abri de fortune.
La Thaïlande poursuivra ses opérations militaires jusqu'à ce que le Cambodge "change de position", a affirmé mardi soir le ministère thaïlandais de la défense, sans montrer de signes d'apaisement.
Dans ce contexte, le Cambodge s'est retiré mercredi des jeux d'Asie du Sud-Est, une compétition sportive régionale organisée par la Thaïlande, dont la cérémonie d'ouverture avait eu lieu la veille.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Ligue des champions: un choc Real Madrid - Man City mercredi
Le Real Madrid et Manchester City s'affrontent mercredi (21h00) lors de la 6e journée de Ligue des champions. Le vainqueur prendra une option sérieuse sur la qualification directe pour les 8es.
Après cinq matches, le Real figure à la 5e place, avec deux points d'avance sur City, 9e. Pour rappel, seules les huit meilleures équipes de la phase de ligue obtiennent un billet direct pour les 8es de finale. Les clubs classés de la 9e à la 24e place doivent disputer un barrage aller-retour.
Les Merengue avaient d'ailleurs éliminé les Cityzens dans un tel barrage en février dernier (6-3 sur les deux matches). Mais ils n'abordent pas ce remake en confiance, trois jours après l'humiliation subie à domicile face au Celta Vigo en championnat (défaite 2-0).
De son côté, Manchester City a repris du poil de la bête après un début de saison en dents de scie. Les hommes de Pep Guardiola ont certes perdu leur dernier match de C1 - une défaite 2-0 contre Leverkusen, avec de nombreux titulaires au repos -, mais ils sont revenus à deux longueurs du leader Arsenal en Premier League.
Arsenal pour le 6/6
Les Gunners chercheront eux à poursuivre leur campagne parfaite sur le terrain du Club Bruges. Le club du nord de Londres, qui a dominé le Bayern Munich lors de la précédente journée, vise une sixième victoire en six matches sur la scène européenne.
Champion en titre, le Paris Saint-Germain (2e) se rend sur la pelouse de l'Athletic Bilbao avec l'objectif de conserver sa place dans le top 8. Même ambition pour le Borussia Dortmund (6e) de Gregor Kobel, qui reçoit les Norvégiens de Bodö/Glimt.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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