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La faim a encore progressé dans le monde en 2017

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La variabilité du climat et les extrêmes climatiques sont des facteurs essentiels de la récente recrudescence de la faim dans le monde et l'une des principales causes des graves crises alimentaires, selon l'ONU. (©Keystone/EPA/YAHYA ARHAB)

La faim a progressé dans le monde en 2017 pour la troisième année consécutive, selon cinq agences des Nations Unies. Toutes mettent en cause la "variabilité du climat" comme l'une des "causes principales des graves crises alimentaires" du monde.

En 2017, 821 millions de personnes dans le monde étaient en situation de manque chronique de nourriture contre 804 millions en 2016, soit une personne sur neuf sur la planète, estime le rapport annuel sur "L'état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde" publié mardi. A l'opposé, 672 millions d'adultes, plus d'un sur huit (13%), sont obèses, notamment en Amérique du Nord, contre 600 millions en 2014.

Le nombre de personnes souffrant de la faim retrouve ainsi son niveau "d'il y a dix ans". Il confirme "l'inversion de la tendance à la baisse" engagée depuis 2015, souligne le rapport rédigé par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le Fonds international de développement agricole (FIDA), l'UNICEF, le Programme alimentaire mondial (PAM), et l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

"La situation s'aggrave en Amérique du Sud, et dans la plupart des régions d'Afrique, et le recul de la sous-alimentation qui caractérisait l'Asie jusqu'à une période récente, semble considérablement ralentir dans cette région" note le rapport. "Si nous ne redoublons pas d'efforts nous risquons de manquer totalement l'objectif de l'élimination de la faim d'ici à 2030", prescrite par les Objectifs de développement durable de l'ONU, s'inquiètent les agences onusiennes.

Afrique toujours la plus concernée

Le continent africain est le plus concerné par la sous-alimentation et le manque chronique de nourriture, avec près de 21% de sa population totale touchés, selon Dominique Burgeon, directeur des urgences et de la résilience au sein de la FAO. En Amérique du Nord et en Europe, la proportion est de moins de 2,5% des habitants. Deux pays se démarquent cependant sur le Vieux-Continent: l'Albanie (5,5% de la population) et la Serbie (5,6%).

"La variabilité du climat et les extrêmes climatiques sont des facteurs essentiels de la récente recrudescence de la faim dans le monde et l'une des principales causes des graves crises alimentaires", prévient le texte. "De plus en plus d'éléments laissent à penser que le changement climatique a déjà des répercussions sur l'agriculture et la sécurité alimentaire".

Les catastrophes naturelles liées au climat se sont multipliées, avec les sécheresses, des saisons décalées, et d'autres phénomènes qui menacent la production constante d'aliments de qualité, des aliments nutritifs qui sont essentiels à la santé de la population.

Une évolution positive

"L'exposition à des extrêmes climatiques plus complexes, plus fréquents et plus intenses menace d'éroder les progrès réalisés dans la lutte contre la faim et la malnutrition, voire d'inverser la tendance" de manière durable via les conséquences directes qu'elle a sur les récoltes agricoles, constate le rapport. Une piste serait d'élaborer des semences à cycle court, pour des cycles de production et de récolte qui se suivent plus rapidement et sont moins exposés aux risques de la météo.

Les agences onusiennes pointent une évolution "positive" dans leur texte: le nombre de petits enfants (moins de 5 ans) en retard de croissance continue de baisser au niveau mondial. Il reste cependant à un "taux inacceptable" de plus de 22%, soit près de 151 millions d'enfants de moins de cinq ans qui, en 2017, présentaient un retard de croissance.

L'an dernier, la FAO avait souligné "l'intensification des conflits et la sécheresse persistante" comme d'importants facteurs expliquant une hausse du nombre global de personnes touchées par une insécurité alimentaire élevée.

 

(ATS - KEYSTONE/EPA-YAHYA ARHAB)

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Viktorija Golubic décroche un 2e titre, 8 ans après Gstaad

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Viktorija Golubic a décroché dimanche son 2e titre sur le circuit principal (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Viktorija Golubic (WTA 168) a cueilli à 32 ans son deuxième titre sur le circuit principal.

La Zurichoise, qui restait sur trois finales perdues à ce niveau (Linz 2016, Lyon 2021 et Monterrey 2021), a dominé la Slovaque Rebecca Sramkova (WTA 53) 6-3 7-5 en 1h51' en finale à Jiujiang dimanche.

Ce titre est tout autant inattendu que le premier, conquis sur la terre battue de Gstaad en juillet 2016 alors qu'elle avait 23 ans et pointait au 105e rang de la hiérarchie mondiale. La vice-championne olympique 2021 de double n'avait gagné que six matches au total sur le WTA Tour en 2024 avant le début de cette semaine.

Golubic a su saisir sa chance, profitant de l'abandon de la tête de série no 4 Jessica Bouzas Maneiro en 8e de finale. Mais elle n'a rien volé, arrachant en 3h25' son ticket pour le dernier carré aux dépens d'Arantxa Rus (WTA 83) avant d'écraser la 49e joueuse mondiale Marie Bouzkova 6-1 6-2 en demi-finale samedi.

Un revers percutant

La quart de finaliste de Wimbledon 2021 a également fait parler son tennis varié, avec notamment ce revers à une main qu'elle peut recouvrir ou slicer à merveille, dimanche en finale. Rebecca Sramkova (28 ans), qui visait elle aussi un deuxième titre, a commis trop de fautes directes pour connaître un meilleur sort.

La Slovaque a pourtant élevé son niveau de jeu à l'entame de la deuxième manche, signant son seul break de la journée pour mener 2-0 puis 3-1. Mais Viktorija Golubic a très vite retrouvé tout son mordant pour inverser la tendance et s'adjuger six des huit derniers jeux du match.

Le déclic en quart

Viktorija Golubic, qui affiche par ailleurs à son palmarès trois titres WTA 125 (l'équivalent des Challengers ATP), se retrouvera aux alentours de la 105e place mondiale grâce à son sacre chinois. Elle avait quitté le top 100 mi-octobre, se retrouvant même au-delà du top 160 pour la première fois depuis janvier 2016.

Le déclic s'est certainement produit vendredi, dans un quart de finale au scenario improbable. Viktorija Golubic a trouvé les ressources pour vaincre Arantxa Rus 7-6 au troisième set. Une telle issue semblait bien improbable après qu'elle avait manqué deux balles de match à 5-4 dans une ultime manche où elle avait mené 5-1.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Embiid sous enquête pour une altercation avec un journaliste

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Embiid est sous enquête après une altercation avec un jurnaliste (© KEYSTONE/AP/Darron Cummings)

La star des Sixers Joel Embiid fait l'objet d'une enquête de la NBA après une altercation présumée dans les vestiaires avec un journaliste. Plusieurs médias américains l'ont rapporté samedi soir.

Embiid aurait bousculé un chroniqueur du Philadelphia Inquirer qui avait récemment écrit un commentaire critique à son encontre, faisant référence au fils et au défunt frère du pivot de 30 ans. "Nous sommes au courant de rapports faisant état d'un incident dans le vestiaire des Sixers ce soir et nous entamons une enquête", a déclaré un porte-parole de la NBA cité par les médias américains.

Embiid, le meilleur joueur de la NBA en 2023 qui a également remporté cet été la médaille d'or aux JO de Paris avec les Etats-Unis, n'a pas encore joué cette saison en raison d'une blessure au genou. En son absence, les Sixers ont mal débuté, à l'image de leur quatrième défaite en cinq matches, concédée à domicile samedi contre Memphis (124-107).

Le journaliste d'ESPN Shams Charania a déclaré qu'après ce revers, Embiid s'était lancé dans un "échange verbal" avec le journaliste qui avait écrit l'article critique, Marcus Hayes, de l'Inquirer. "Embiid s'est opposé à un article récent qui faisait référence à son frère décédé et à son fils, et Embiid a bousculé le journaliste. Il n'y a pas eu de coup de poing", a expliqué Charania.

"D'abord se présenter au travail"

Dans un éditorial récent consacré aux problèmes récurrents de blessure d'Embiid, Hayes a remis en question l'engagement de la star des Sixers envers la "grandeur" de son sport. "Joel Embiid évoque régulièrement la naissance de son fils, Arthur, comme le point d'inflexion majeur de sa carrière de basketteur", a écrit Hayes.

"Il dit souvent qu'il veut être grand pour laisser un héritage au garçon qui porte le nom de son petit frère, décédé tragiquement dans un accident de voiture alors qu'Embiid était dans sa première année en tant que Sixer" en octobre 2014, selon le texte. "Pour être excellent dans son travail, il faut d'abord se présenter au travail. Embiid s'est montré grand pour faire tout le contraire."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Moldavie aux urnes, entre rêve européen et influence russe

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La présidente moldave sortante Maia Sandu au bureau de vote dimanche, à Chisinau. La participation s'élevait à la mi-journée à 29%, en hausse par rapport au premier tour. (© KEYSTONE/AP/Vadim Ghirda)

Deux semaines après la victoire sur le fil du "oui" au référendum sur l'UE, les Moldaves ont commencé à voter dimanche pour choisir leur président et confirmer ou non leur destin européen, dans un scrutin menacé par le risque d'ingérences russes.

La cheffe d'Etat sortante Maia Sandu, fervente pro-occidentale de 52 ans qui a tourné le dos à Moscou après l'invasion de l'Ukraine voisine, affronte Alexandr Stoianoglo, ancien procureur soutenu par les socialistes prorusses.

Sans se risquer cette fois à des pronostics chiffrés, les analystes prédisent tous une bataille serrée avec, comme lors des législatives en Géorgie, autre ex-république soviétique, des craintes d'interférence russe malgré les démentis fermes du Kremlin.

Mme Sandu est arrivée largement en tête le 20 octobre avec 42,5% des voix mais son rival de 57 ans, qui en a recueilli près de 26%, peut compter sur le soutien de plusieurs petits candidats.

La participation s'élevait à la mi-journée à 29%, en hausse par rapport au premier tour. Les bureaux de vote ferment à 21H00, les premiers résultats partiels étant attendus une heure plus tard dans le pays de 2,6 millions d'habitants.

"Contre les escrocs"

Dans l'entre-deux tours, le camp présidentiel a intensifié sa campagne sur les réseaux sociaux et dans les villages pour tenter de contrer les achats de vote massifs qui ont, selon les autorités, entaché les résultats du référendum, beaucoup plus disputé que prévu (50,35% pour le "oui").

La police a également signalé l'organisation de vols et de bus pour transporter des électeurs moldaves entre la Russie et le Bélarus, l'Azerbaïdjan et la Turquie.

Après avoir glissé son bulletin dans l'urne, Maia Sandu a appelé à se mobiliser "contre les escrocs", plaçant sa "confiance" dans ses concitoyens "qui ont toujours fait avancer le pays et l'ont protégé du mal".

En face, Alexandr Stoianoglo, discours lisse où les mots russes se mêlent souvent à la langue officielle roumaine, a promis d'être "le président de tous", niant "avoir des relations avec le Kremlin" et toute implication "dans des fraudes électorales".

Venu voter avec sa femme et ses deux filles, il a défendu "une Moldavie qui ne demande pas l'aumône mais développe des relations harmonieuses avec à la fois l'Est et l'Ouest".

"Au prix fort"

Ce pays pauvre, sous perfusion européenne, est extrêmement polarisé, entre d'un côté une diaspora et une capitale majoritairement favorables à une intégration dans l'UE, et de l'autre, les zones rurales et deux régions, la province séparatiste de Transdniestrie et la Gagaouzie autonome, tournées vers la Russie.

A Chisinau, une retraitée de 56 ans s'exprimant sous couvert d'anonymat, Acsenia, regrette que "des relents soviétiques continuent à imprégner jusqu'à l'os" cet ex-Etat de l'URSS.

Natalia Grajdeanu, organisatrice de mariages de 45 ans, a fait le voyage d'Irlande où elle vit. "Nous sommes un petit pays avec un grand coeur et nous voulons que l'Europe soit notre maison", a-t-elle dit à l'AFP.

Mais d'autres, comme Zinovia Zaharovna, 75 ans, refusent de se fondre dans l'UE, insistant sur la nécessité de rester "indépendants", et évoquent leur souci de maintenir la "paix".

"Beaucoup craignent d'être entraînés dans la guerre", explique à l'AFP Andrei Curararu, du groupe de réflexion WatchDog. Ils vont donc préférer "un candidat en bons termes avec Moscou, y voyant la garantie de ne pas être attaqués".

Scrutin suivi de près

Le scrutin est suivi de près de Bruxelles à Washington, où on s'inquiète de la tentative de la Russie de perturber le processus électoral.

En amont du vote, la police a signalé d'importantes opérations de désinformation via l'envoi de faux courriels et de menaces de mort, "une attaque virulente" visant selon le Premier ministre Dorin Recean à "semer la panique et la peur".

La Moldavie "paie au prix fort" sa décision de couper les ponts avec Moscou, souligne l'expert de WatchDog. "La pression est sans précédent et l'argent déboursé pour mener ces activités de déstabilisation colossal", dit-il, évoquant un investissement total de plus de 100 millions de dollars.

Avec un objectif: faire revenir le pays "dans l'orbite de la Russie".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Des bombardiers américains au Moyen-Orient pour défendre Israël

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Les bombardiers stratégiques B-52 déployés au Moyen-Orient viennent de la base Minot dans le Dakota du Nord (archives). (© KEYSTONE/AP U.S. Air Force/STAFF SGT. COREY HOOK)

Des avions américains B-52 sont arrivés au Moyen-Orient, ont indiqué samedi les forces armées des Etats-Unis. Ce déploiement intervient au lendemain de l'annonce par le Pentagone de l'envoi de renforts dans la région pour "défendre Israël" et mettre en garde l'Iran.

"Des bombardiers stratégiques B-52 de la base Minot de l'armée de l'air américaine [dans le Dakota du Nord] sont sous la responsabilité du CENTCOM", le commandement central des forces armées des Etats-Unis au Moyen-Orient, selon un bref message sur les réseaux sociaux.

Le Pentagone avait annoncé vendredi soir de prochains déploiements militaires dans la région, à l'horizon des "prochains mois" en vue de la "défense d'Israël" et en guise d'avertissement à Téhéran, ennemi juré de l'Etat hébreu et bête noire de Washington.

"Si l'Iran, ses partenaires ou ses groupes affiliés profitent de ce moment pour prendre pour cible le personnel ou les intérêts américains dans la région, les Etats-Unis prendront toutes les mesures nécessaires pour [se] défendre", avait averti le ministère de la défense.

Avertissement de Téhéran

Sont prévus des moyens de défense contre les missiles balistiques, des avions de combat, des bombardiers B-52 et d'autres types d'avions militaires.

Israël, dont les Etats-Unis sont les alliés indéfectibles, est en guerre contre le Hamas palestinien à Gaza depuis le 7 octobre 2023 et affronte le Hezbollah libanais à sa frontière nord, deux groupes soutenus par l'Iran.

Pour la première fois, Iran et Israël, ennemis jurés, ont ouvertement échangé des tirs directs, l'aviation israélienne ayant lancé un raid sur des cibles militaires en Iran le 26 octobre, en représailles à une salve de quelque 200 missiles lancés par Téhéran sur Israël le 1er octobre.

Le guide suprême d'Iran, Ali Khamenei, a juré samedi de riposter de manière "cinglante" à toute attaque des Etats-Unis et d'Israël.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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