Coronavirus
L'épidémie fait des ravages en Europe et enfle aux Etats-Unis
La pandémie de Covid-19 continue ses ravages mardi sur une planète pourtant largement confinée: les Etats-Unis, où l'épidémie s'accélère, sonnent la mobilisation générale tandis que l'Europe, qui concentre la majorité des décès, attend fébrilement le pic de la crise.
Le bilan de l'épidémie s'est de nouveau alourdi lundi, avec près de 37'000 morts dans le monde, le cap des 11'000 morts franchi en Italie, celui des 3000 dépassé aux Etats-Unis, encore 812 nouveaux décès en 24 heures en Espagne et 418, un record, en France.
Les ministres des Finances du G20 doivent se réunir mardi pour apporter une réponse à cette crise mondiale, qui met les ressources des Etats sous tension.
Aux Etats-Unis, qui recensent de loin le plus grand nombre de cas confirmés (163'000 et plus de 3000 morts depuis lundi), c'est la mobilisation générale. Un navire-hôpital de mille lits est arrivé à New York, épicentre de l'épidémie, pour désengorger les hôpitaux de la mégalopole. Des hôpitaux provisoires ont aussi été érigés dans un centre de conférences ou sous des tentes montées en plein Central Park.
Inquiétude dans le Maryland
Le maire de New York Bill de Blasio a souligné que sa ville avait besoin, rien que pour tenir la semaine, de quelque 400 respirateurs artificiels et de renforts de personnel médical.
En Louisiane et en Floride, dans l'Illinois et le New Jersey, la situation s'aggrave jour après jour. L'inquiétude grandit aussi dans le Maryland, au nord de la capitale fédérale Washington: 67 pensionnaires d'une maison de retraite y ont été testés positifs, et le gouverneur de l'Etat, Larry Hogan, a évoqué "un scénario du pire".
Selon lui, la situation est d'autant plus critique que plusieurs établissements fédéraux, comme l'Agence nationale du renseignement, ont leur siège dans le Maryland et que de nombreux hauts fonctionnaires y habitent.
Pour protéger sa population, son homologue de Floride refuse pour l'heure de laisser débarquer un paquebot, le Zaandam, qui se trouve en mer des Caraïbes avec quatre morts et des dizaines de malades à bord.
"Je pleure"
Partout où sévit la maladie, on guette fébrilement le pic du taux de mortalité, annonciateur d'un reflux et d'un désengorgement des services de réanimation. En Italie, pays qui enregistre le plus grand nombre de décès (11'500, pour près de 98'000 cas), le confinement commence à produire des résultats encourageants, après trois semaines.
"Nous pouvons espérer atteindre le pic dans sept ou dix jours, puis, raisonnablement, une décrue de la contagion", a déclaré le vice-ministre de la Santé, Pierpaolo Sileri. Pour autant, les 60 millions d'Italiens devront patienter "au moins jusqu'à Pâques", le 12 avril, date jusqu'à laquelle le confinement a été prolongé.
Deuxième pays le plus touché au monde avec 7340 décès, l'Espagne connaît un ralentissement continu du nombre de morts, laissant là aussi penser que le pic de l'épidémie approche. En attendant, la vigilance prévaut et les autorités ont interdit les cérémonies funéraires, limitant à trois le nombre de participants à un enterrement.
En France, où plus de 3000 personnes ont succombé au virus à l'hôpital, dont un pic de 418 en 24 heures, les soignants sont au bout du rouleau.
Exode en Inde
En Hongrie, l'opposition craint que la pandémie ne serve de prétexte au pouvoir pour réduire encore les libertés publiques. Le Premier ministre Viktor Orban a ainsi obtenu le feu vert du Parlement pour légiférer par ordonnances dans le cadre d'un état d'urgence à durée indéterminée.
Plus de 3,4 milliards de personnes sont astreintes à rester chez elles, soit 44% de la population mondiale, un confinement pas toujours simple à faire respecter. En Russie, Vladimir Poutine a appelé les quelque 12,5 millions de Moscovites à "prendre au sérieux" le confinement. Le centre-ville était quasi déserté lundi par les piétons, mais dans un autre quartier de nombreux passants déambulaient.
En Inde, les autorités tentent de juguler l'exode de centaines de milliers de travailleurs migrants, privés d'emploi par le confinement, qui tentent de regagner à pied leur village.
Dans les pays les plus pauvres, notamment en Afrique, l'application des restrictions vire parfois au casse-tête. "On s'en fout de ce virus, on a des enfants et des petits-enfants à nourrir!", s'indigne en brandissant sa canne une vieille femme qui fait la queue pour obtenir les aides sociales dans un township de Port Elizabeth (Afrique du sud). Une immense bousculade s'y est produite, des centaines de personnes âgées refusant d'observer les règles sanitaires de distance.
Au Zimbabwe, la police est descendue en force lundi dans les rues de la capitale Harare pour faire respecter l'ordre de confinement. Des habitants se désolaient de l'arrêt brutal des transports, qui les empêche de se rendre à leur travail.
Dans un autre registre, en Roumanie, pour remonter le moral d'une population plutôt réfractaire quant au respect des mesures de l'état d'urgence, les voitures de police diffusent en boucle par haut-parleurs l'hymne national, "Eveille-toi Roumain!"
Coronavirus
Alain Berset admet des contacts avec le directeur de Ringier
Le ministre de la santé Alain Berset admet avoir eu connaissance des contacts avec le directeur du groupe Ringier pendant la pandémie. Mais rien de confidentiel n'a été échangé, affirme-t-il mercredi soir dans la presse.
Le conseiller fédéral tire à boulets rouges sur le rapport des commissions de gestion (CdG) rendu public il y a deux semaines. "J'aurais attendu une enquête ouverte", dit-il dans les titres alémaniques du groupe Tamedia.
Le document ressemble, aux yeux du Fribourgeois, à une tentative de prouver que toutes les indiscrétions proviennent du Département fédéral de l'intérieur. "Je tiens à préciser d'emblée que je ne tolère aucune violation du secret de fonction au sein de mon département", précise-t-il.
"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le directeur de Ringier", affirme Alain Berset, admettant avoir été parfois présent lors de ces échanges. L'administration a toujours des contacts avec les milieux concernés par les décisions, dit-il.
"Je ne savais pas"
Le ministre de la santé affirme en outre que pas un seul élément du rapport des CdG montre que des informations auraient été utilisées pour influencer les décisions du gouvernement via les médias. Les contacts avec le directeur de Ringier étaient d'une toute autre nature qu'un contact avec un professionnel des médias, dit-il.
Alain Berset affirme en outre avoir pris connaissance des informations confidentielles partagées par son chef de la communication pendant l'enquête. "Je ne le savais pas, dit-il. Il va de soi que je ne lis ni ne contrôle les emails de mes collaborateurs".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Fuites: Alain Berset au courant des échanges mais pas du contenu
Le président de la Confédération Alain Berset avait connaissance des échanges entre son chef de la communication et les médias dans le cadre des fuites pendant la pandémie. Mais il n'aurait pas su leur contenu, ont informé vendredi les commissions de gestion.
Il n'y a aucun indice qui permet de ne pas croire ce qu'a dit M. Berset, a indiqué Philippe Bauer (PLR/NE) au nom des commissions de gestion du Parlement devant la presse à Berne.
Les commissions ont rapidement pu établir qu'il y a eu de nombreuses indiscrétions. Mais "nous n'avons pas réussi à identifier tous les auteurs des indiscrétions, ni tous les destinataires", a précisé M. Bauer. "Des e-mails ont été effacés." L'ancien chef de la communication du Département fédéral de l'Intérieur (DFI) a notamment fait effacer ses mails privés.
M. Bauer a toutefois ajouté que, selon les commissions de gestion, d'autres mails envoyés par ou destinés à l’ancien chef de la communication du DFI laissent penser que les informations classifiées ou non publiques étaient traitées "à la légère". Il n’était pas rare que des informations soient sciemment partagées avec des personnes extérieures ou des médias.
Interrogé sur sa définition d'une indiscrétion, l'ancien chef de la communication Peter Lauener a indiqué que des renseignements pouvaient sans problème être partagés avec des journalistes afin de leur donner des informations contextuelles. Mais cette conception ne correspond pas aux prescriptions, indiquent les commissions dans leur rapport.
Le Neuchâtelois a cependant précisé: "Nous avons voulu garder la proportionnalité." Il n'est pas possible de contrôler toutes les adresses mails privées et publiques de toutes les personnes susceptibles d'avoir été concernées.
200 articles concernés
Quelque 200 articles publiés par 24 titres de presse concernant le Covid-19 ont été rédigés sur la base d'indiscrétions. Et 38 séances sur 50 du Conseil fédéral ont été "contaminées", a précisé Thomas de Courten (UDC/BL).
Les commissions ont étudié environ 500 articles et 50 séances du gouvernement. Seules douze d'entre elles n'ont pas été sujettes à indiscrétions. Dans les 38 autres cas, les décisions du Conseil fédéral avaient été publiées avant la séance.
Ce sont surtout les médias alémaniques, en premier lieu les médias de Ringier et de Tamedia, qui ont profité des indiscrétions de l'administration fédérale et obtenu des informations classifiées. Le Blick, le Sonntagsblick, le Tages-Anzeiger et la SonntagsZeitung ont publié chacun 60 articles sur la base d'informations confidentielles; contre seulement six pour Le Temps et 24 heures.
Dans certains cas, ces journaux alémaniques étaient les premiers à publier des projets de mesures ou des contenus de propositions ou de co-rapports. D’autres journaux ont ensuite explicitement fait référence à ces premières publications dans leurs propres articles.
Perte de confiance
Le Conseil fédéral a essayé de prendre un certain nombre de mesures à cet égard, qui se sont "vite révélées relativement vaines", a poursuivi Philippe Bauer, citant par exemple l'augmentation du degré de classification des documents. Au final, le gouvernement "s'est résigné". Cela a conduit à une perte de confiance de la part de certains conseillers fédéraux, qui ont renoncé à déposer des co-rapports, ou alors ceux-ci étaient simplifiés.
En janvier dernier, les commissions de gestion ont décidé d’enquêter sur les indiscrétions liées aux affaires du Conseil fédéral relatives au Covid-19, y compris sur le rôle du chef du Département fédéral de l’intérieur.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
PNR 78: coopération insuffisante entre science et politique
La science et la politique n'ont pas suffisamment collaboré pendant la pandémie de coronavirus. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus les chercheurs dans le rapport de synthèse du Programme national de recherche "Covid-19" (PNR 78).
Le partenariat entre la communauté scientifique et les institutions publiques n'a pas été suffisamment développé pour résister à l'énorme pression d'une crise pandémique, peut-on lire dans le rapport final publié mardi devant la presse à Berne.
Sur le fond, les chercheurs tirent toutefois un bilan positif. Le programme de recherche a apporté une contribution constructive à la compréhension scientifique de la pandémie en Suisse, indique le rapport.
Le PNR 78, financé à hauteur de 20 millions de francs, a été lancé en avril 2020 dans le but d'acquérir de nouvelles connaissances sur Covid-19, d'élaborer des recommandations pour la gestion clinique et la santé publique et de faire progresser le développement de vaccins, de traitements et de diagnostics.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le soutien du personnel fédéral à Lonza jugé positif
Le soutien temporaire du personnel de la Confédération à l'entreprise Lonza à Viège (VS) durant la crise du Covid-19 est positif, a estimé mercredi le Conseil fédéral. Cette intervention étatique n'a pas distordu la concurrence et ne nécessite pas de revoir la loi.
En avril 2021, le Conseil fédéral a lancé le projet "Leute für Lonza" pour soutenir le site de production qui peinait à recruter du personnel. L'objectif était d’éviter tout retard dans la livraison des vaccins contre le Covid-19.
Au total, 29 spécialistes de l’Institut fédéral de métrologie, d’Agroscope, de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires et des deux écoles polytechniques fédérales (EPFZ et EPFL) ont travaillé pour Lonza jusqu'à fin 2021.
A la demande de la commission de gestion du Conseil national, le Conseil fédéral a évalué ce programme notamment en ce qui concerne l'intervention étatique dans l'économie privée et les bases légales. Il conclut que les collaborateurs de la Confédération ont "apporté une contribution précieuse pour renforcer la sécurité de la production."
Engagement volontaire
Etant donné qu’à ce moment-là, seule Lonza produisait un composant d’un vaccin contre le Covid-19 en Suisse et qu’elle était en manque de personnel, le programme n’a pas faussé la concurrence, indique-t-il sur la base d'un rapport qu'il a adopté mercredi.
Par ailleurs, l’engagement des personnes concernées ne pose pas de problème au regard de la loi sur le personnel de la Confédération. Les collaborateurs fédéraux ont décidé volontairement de s'engager. Mais si le placement avait eu lieu contre leur volonté, il faudrait compléter la loi, selon le rapport.
Le Conseil fédéral n’estime donc pas nécessaire d’adapter la loi sur le personnel de la Confédération. Tout programme similaire restera fondé sur le volontariat, précise-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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