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International

Nouvelle frappe américaine contre les rebelles Houthis au Yémen

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Les Etats-Unis et le Royaume-Uni disent avoir visé des sites militaires, notamment un radar à l'aéroport de Sanaa. (© KEYSTONE/AP)

L'armée américaine a mené samedi une nouvelle frappe contre des sites des rebelles Houthis au Yémen après que ces derniers ont renchéri dans leurs menaces contre le trafic maritime international en mer Rouge. Un site radar a été visé.

Tôt samedi, la chaîne des Houthis, al-Masirah, a fait état de frappes sur au moins un site de la capitale Sanaa, sous contrôle des rebelles. "L'ennemi américano-britannique cible (...) Sanaa, avec un (certain) nombre de raids", a déclaré le média sur son compte X. Le Commandement militaire central des Etats-Unis (Centcom) a ensuite confirmé une frappe américaine "contre un site radar au Yémen".

En début de soirée samedi, une source militaire alliée aux rebelles et une source policière ont annoncé qu'une nouvelle frappe avait touché la ville de Hodeida (ouest), en réponse à un tir de roquette effectué par les Houthis depuis cette cité portuaire. Cette frappe n'a pas été revendiquée dans l'immédiat.

Une correspondante de l'AFP à Hodeida a entendu le bruit d'un missile suivi d'une explosion puissante, et une heure et demie plus tard, un autre bruit d'explosion lointaine.

Regain de tension

Dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent menée par le mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, la tension est montée en mer Rouge ces dernières semaines avec des attaques à répétition des Houthis visant le trafic maritime en solidarité avec les Palestiniens.

Le président américain, Joe Biden, dont le pays est allié à Israël, avait menacé les rebelles de frapper leurs positions si ces derniers ne mettaient pas un terme à leurs attaques.

"Légitime défense"

Les attaques des Houthis, qui contrôlent de vastes régions du Yémen, sont menées avec des missiles et des drones. Elles ont poussé de nombreux armateurs à délaisser le couloir de la mer Rouge entre Europe et Asie, au prix d'une hausse des coûts et du temps de transport.

En réaction, Washington a mis en place en décembre une coalition multinationale afin de protéger le trafic maritime dans cette zone par où transite 12% du commerce mondial.

Or les Houthis ont poursuivi leurs opérations et lancé mardi 18 drones et trois missiles en mer Rouge, qui ont été abattus par trois destroyers américains, un navire britannique et des avions de combat. Le gouvernement britannique avait parlé de la "plus importante attaque" des rebelles yéménites à ce jour.

En début de semaine, le Conseil de sécurité de l'ONU avait exigé l'arrêt "immédiat" de leurs attaques et Washington avait averti de représailles en cas de nouvelles attaques en mer Rouge. Mais jeudi, les Houthis ont tiré un autre missile antinavire.

Riposte

Tôt vendredi, des frappes américaines et britanniques ont alors visé des sites militaires tenus par les rebelles à Sanaa et dans les gouvernorats de Hodeida, Taëz (sud), Hajjah (nord-ouest) et Saada (nord), avait indiqué le porte-parole militaire des Houthis, tandis que l'armée américaine avait évoqué 30 positions militaires ciblées sur un total de plus de 150 frappes.

Après ces frappes, les Houthis ont tiré "au moins un missile" qui n'a cependant touché aucun navire, a indiqué l'armée américaine avant la frappe de samedi matin menée par le destroyer USS Carney utilisant des missiles Tomahawk.

Reprochant aux Houthis d'avoir ignoré "les avertissements répétés de la communauté internationale", le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, avait qualifié les frappes de mesures "nécessaires (...) en état de légitime défense".

A l'ONU, le secrétaire général, Antonio Guterres, a appelé "toutes les parties concernées à éviter une escalade (...) dans l'intérêt de la paix et de la stabilité en mer Rouge et dans l'ensemble de la région", selon son porte-parole Stéphane Dujarric. L'envoyé spécial des Nations unies pour le Yémen, Hans Grundberg, a de son côté fait part samedi de sa "vive inquiétude" et a appelé à "privilégier les voies diplomatiques", d'après un communiqué.

"Axe de la résistance"

Le mouvement des Houthis fait partie de "l'axe de la résistance" établi par l'Iran, qui réunit dans la région des groupes hostiles à Israël, notamment le Hezbollah libanais et des groupes armés en Irak et en Syrie.

L'Iran, soutien clé des rebelles au Yémen et ennemi numéro un d'Israël, a condamné une "violation flagrante de la souveraineté" du Yémen.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Climat

Des tornades font au moins cinq morts dans le centre des Etats-Unis

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Plusieurs habitations ont été totalement détruites après que des tornades ont frappé plusieurs Etats du centre des Etats-Unis. (© KEYSTONE/AP/Ken Miller)

Au moins cinq personnes ont été tuées par certaines des nombreuses tornades qui ont balayé une partie des grandes plaines du centre des Etats-Unis. C'est ce qu'ont indiqué dimanche les autorités locales.

Après que 78 tornades ont été enregistrées vendredi, principalement dans l'Iowa et le Nebraska, 35 autres ont été dénombrées samedi du nord du Texas au Missouri, selon les services météorologiques américains (NWS).

Le gouverneur de l'Oklahoma, Kevin Stitt, a confirmé dimanche la mort de quatre personnes dans l'Etat. Une femme a été tuée dans la petite ville de Sulphur, particulièrement touchée, a-t-il indiqué en conférence de presse.

Des photos et vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des dizaines d'habitations totalement détruites et des véhicules écrasés. A plus de 100 kilomètres de là, à Holdenville, au moins deux autres personnes ont perdu la vie, d'après le département de gestion des catastrophes, les médias locaux faisant état d'un nourrisson de quatre mois parmi les victimes.

Véhicules retournés

Les opérations de déblaiement se poursuivent dimanche. Une quatrième personne a péri sur une autoroute à Marietta, dans le même Etat. Des diffusions par les médias locaux ont notamment laissé voir deux semi-remorques retournés et un entrepôt ouvert en deux.

Le gouverneur de l'Oklahoma a déclaré l'état d'urgence pour 30 jours. De fortes précipitations ont par ailleurs été enregistrées dans plusieurs localités et les alertes météorologiques restaient en vigueur dimanche, avec notamment un risque de crues soudaines, grêle et de tornades.

Et dans l'Iowa, un homme a succombé à ses blessures à l'hôpital, a annoncé sa famille au média KETV NewsWatch 7, portant le bilan à au moins cinq morts. Plus de 25'000 foyers étaient privés d'électricité dans le Texas et plus de 19'000 en Oklahoma dimanche après-midi, selon le site PowerOutage.

Les tornades, phénomène météorologique aussi impressionnant que difficile à prévoir, sont relativement fréquentes aux Etats-Unis, en particulier dans le centre et le sud du pays. Il est toutefois très rare que des tornades de grande ampleur se succèdent les unes aux autres, selon les météorologues.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Géorgie: 20.000 manifestants à une "marche pour l'Europe"

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Brandissant des drapeaux européens et géorgiens, environ 20'000 personnes se sont rassemblées Place de la République dans le centre de Tbilissi (© KEYSTONE/EPA/DAVID MDZINARISHVILI)

Vingt mille personnes ont participé dimanche à une "marche pour l'Europe" dans la capitale géorgienne, Tbilissi. Ils réclament le retrait d'un projet de loi sur "l'influence étrangère" jugé liberticide et dont l'UE a averti qu'il mettait en péril l'adhésion du pays.

Le texte, qui a fait descendre des milliers de Géorgiens dans les rues depuis qu'il a été déposé au Parlement pour la deuxième fois à la mi-avril par le parti au pouvoir Rêve géorgien, est dénoncé pour sa similitude avec une loi adoptée en Russie, qui a permis en quelques années de faire taire l'opposition à Vladimir Poutine.

Il a également suscité l'inquiétude de Bruxelles qui a averti que l'adoption de ce type de loi pourrait réduire à néant les chances de la Géorgie d'intégrer l'UE.

"Marche pour l'Europe"

Brandissant des drapeaux européens et géorgiens, environ 20'000 personnes se sont rassemblées Place de la République dans le centre de Tbilissi, selon un journaliste de l'AFP sur place.

Les manifestants ont ensuite entamé une "marche pour l'Europe" d'un kilomètre sur la principale avenue de la ville, pour rejoindre le Parlement géorgien.

"Je suis ici pour défendre l'avenir de la Géorgie", a dit un des manifestants, Lacha Tckheidzé, 19 ans. "Non à la Russie, non à la loi russe, oui à l'Europe!", a-t-il ajouté. Une première tentative de faire passer ce texte avait échoué il y a un an après une mobilisation massive de l'opposition.

La manifestation de dimanche a été organisée à l'appel de groupes de défense des droits de l'homme et de partis d'opposition, qui étaient restés jusqu'à présent en retrait dans un combat qui mobilisait essentiellement les jeunes.

"Les autorités, qui ont réintroduit le projet de loi russe, vont au-delà de ce que permet la Constitution et changent l'orientation donnée au pays, trahissant la volonté invariable du peuple", ont écrit les organisateurs dans un communiqué.

"Incompatible avec le choix européen"

"Cette loi, tout comme ce gouvernement, sont incompatibles avec le choix historique de la Géorgie qui est d'être un membre de l'Union européenne", a dit Nika Gvaramia, le chef du parti d'opposition Akhali, à l'AFP dans la manifestation.

De précédentes manifestations ces derniers jours ont été dispersées par la police dans les ruelles du centre-ville, les forces de l'ordre frappant et interpellant des manifestants.

Le parti au pouvoir a annoncé qu'il organiserait sa propre manifestation lundi, quand le texte doit être examiné en deuxième lecture au Parlement géorgien.

Si elle était adoptée, cette loi contraindrait notamment toute ONG ou tout média recevant plus de 20% de son financement de l'étranger à s'enregistrer administrativement en qualité d'"organisation défendant les intérêts d'une puissance étrangère".

Veto

La présidente géorgienne, l'ancienne diplomate française Salomé Zourabichvili, en conflit avec le parti au pouvoir mais dont les pouvoirs sont restreints, a assuré qu'elle mettrait le cas échéant son veto à la promulgation de cette loi.

Ancienne république soviétique dans le Caucase, la Géorgie a pris un virage pro-occidental il y a deux décennies, une orientation longtemps portée par l'ex-président Mikheïl Saakachvili aujourd'hui emprisonné. Mais le parti actuellement au pouvoir, Rêve géorgien, est accusé par l'opposition de ramener insidieusement le pays vers Moscou.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Le PSG champion de France pour la 12e fois de son histoire

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Kylian Mbappe et les siens ont encore raflé le titre national. (© KEYSTONE/EPA/Christophe Petit Tesson)

Le PSG a décroché le 12e titre de champion de France de son histoire, après la défaite concédée par son dauphin Monaco à Lyon (3-2), dimanche lors de la 31e journée de Ligue 1.

Avec douze points d'avance sur les Monégasques, les Parisiens ne peuvent plus être rattrapés au classement alors qu'il ne reste plus que trois journées à disputer.

Le club de la capitale peut désormais se projeter vers son objectif de triplé puisqu'il est encore en lice en Ligue des champions (demi-finales contre le Borussia Dortmund, les 1er et 7 mai) et en Coupe de France (finale face à Lyon, le 25 mai à Lille).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Pas d'exploit pour l'équipe de Suisse, 8e des Européens

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Noe Seifert et ses équipiers ont manqué leur affaire dimanche à Rimini (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS)

La Suisse n'a pas signé d'exploit dimanche dans le concours par équipe des championnats d'Europe messieurs de Rimini, terminant au 8e et dernier rang de la finale.

Brillants 4es des qualifications avec un total de 249,194 points, Noe Seifert, Christian Baumann, Taha Serhani, Luca et Matteo Giubellini ont cumulé 245,359 points dimanche après-midi. Le quintette helvétique n'a pas (trop) de regret à avoir, étant donné qu'il fallait dépasser les 252 points pour se hisser sur le podium.

N'empêche que le 5e rang obtenu lors des Mondiaux 2023 à Anvers, synonyme de ticket olympique, avait fait naître de sérieux espoirs en vue de ces joutes continentales. D'autant plus que quatre gymnastes présents en Belgique - Seifert, Baumann, Serhani et Luca Giubellini - étaient aussi de la partie à Rimini.

La performance des qualifications avait renforcé la confiance dans le camp suisse: une médaille semblait bien possible. Mais l'espoir s'est vite envolé, Seifert et Luca Giubellini chutant au cheval d'arçons. Des faux pas rédhibitoires dans une finale où aucun résultat n'était biffé, contrairement aux qualifications.

Le titre est revenu à l'Ukraine (255,762 points), qui a devancé de justesse la Grande-Bretagne (255,429). L'Italie s'est parée de bronze avec 252,260 points, la Turquie échouant quant à elle au pied de l'estrade avec 248,029 points.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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