International
L'opposition parlementaire refuse toute coalition avec Macron
L'opposition parlementaire française a rejeté l'idée d'un gouvernement de coalition et renvoyé jeudi la responsabilité de trouver une majorité au président Emmanuel Macron, qui vient d'entamer une longue séquence internationale hors de France.
"C'est lui qui est au pied du mur, pas nous (...) S'il reste sur son projet, il n'a pas de majorité absolue, et c'est lui qui est coincé, c'est lui qui va bloquer la France", a résumé jeudi la députée socialiste membre de l'alliance de gauche, Valérie Rabault.
Quatre jours après le second tour des élections législatives, la France est plongée dans l'incertitude, M. Macron, réélu en avril, ayant perdu sa majorité absolue à l'Assemblée nationale, ce qui remet en cause sa capacité à mener à bien son projet de réformes.
Sa coalition centriste libérale, sur laquelle il s'était appuyé pendant son premier mandat de cinq ans, ne conserve que 245 sièges sur 577, loin de la majorité absolue de 289.
L'alliance de gauche avec 150 députés environ et l'extrême droite (89) ont fait une percée massive dans l'hémicycle, la droite classique disposant elle de 61 députés.
Dans un discours télévisé aux Français mercredi soir, suivi par 15,5 millions de téléspectateurs, le chef de l'Etat a pris acte des "fractures" révélées par les législatives et assuré vouloir "bâtir des compromis" avec ses opposants, les pressant de "clarifier" leur positionnement et semblant fixer un délai d'ici vendredi soir.
"J'entends et je suis décidé à prendre en compte la volonté de changement que le pays a clairement demandée", a-t-il dit, en évoquant des accords au cas par cas sur les textes législatifs ou une coalition plus large.
Il a rejeté la formation d'un gouvernement d'union nationale.
Pas d'ultimatum
L'exécutif s'est empressé jeudi d'écarter toute notion d'ultimatum lancé à l'opposition. "Il n'y a ni ultimatum ni question de 48 heures", a affirmé la porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire, niant que le chef de l'Etat ait mis la pression sur l'opposition.
Mais l'opposition de gauche comme de droite n'en a pas moins fustigé son intervention et refusé toute coalition de gouvernement.
Une coalition, "bien sûr que c'est non: nos députés ont été élus avec un mandat clair par leurs électeurs", qui est de "siéger dans l'opposition", a estimé le sénateur des Républicains (LR, droite) Bruno Retailleau.
La cheffe de file de l'extrême droite, Marine Le Pen, a jugé que M. Macron "n'avait pas compris ce qu'il s'était passé" aux législatives en demandant aux oppositions de "faire le premier pas" pour bâtir des compromis. "C'est à la majorité de faire le premier pas pour amender son projet", a-t-elle insisté.
Le "dialogue" avec l'opposition est "enclenché" pour "plusieurs jours, peut-être même plusieurs semaines", a assuré de son côté Mme Grégoire, précisant que M. Macron "reverra possiblement les présidents des forces politiques et échangera avec eux en étant à l'écoute".
Cela se fera dans un agenda international chargé. Le chef de l'Etat participe jeudi et vendredi à Bruxelles à un sommet de l'Union européenne marquant la fin de la présidence française. Il se rendra ensuite à partir de dimanche à des sommets du G7 en Allemagne puis de l'Otan en Espagne.
Scénario à l'allemande
La nouvelle situation au Parlement rebat les cartes dans un pays peu habitué aux coalitions, contrairement à ce qui se pratique dans d'autres pays européens comme l'Allemagne.
"On voit très bien qu'une coalition n'est possible qu'avec un parti: Les Républicains", à droite, explique à l'AFP le directeur général de l'Ifop, Frédéric Dabi.
"Mais il y a aussi plusieurs lignes chez LR qui rendent les choses peu propices à un scénario à l'allemande où il y a eu trois mois de négociation pour atteindre le gouvernement actuel", ajoute-t-il, en soulignant qu'un enlisement à l'Assemblée pourrait se retourner contre le président.
L'appel de M. Macron vise essentiellement la droite et la gauche modérées, un rapprochement plus large avec l'extrême droite de Marine Le Pen ou la gauche radicale de Jean-Luc Mélenchon étant exclu des deux côtés.
Mme Le Pen, finaliste de la présidentielle d'avril face à M. Macron, a été élue jeudi présidente du groupe du Rassemblement national à l'Assemblée. Les 89 députés de son groupe - qui n'a jamais aussi été important, signe de la légitimisation progressive de l'extrême droite en France - l'ont désignée par acclamation - et non à main levée, sous un tonnerre d'applaudissements.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Typhon Yagi au Vietnam: le bilan porté à 63 morts et 40 disparus
Le passage du typhon Yagi dans le Nord du Vietnam a tué 63 personnes et fait 40 disparus, a indiqué mardi le gouvernement vietnamien, révisant à la hausse un précédent bilan de 59 morts.
Les inondations et les glissements de terrain, provoqués par la violente tempête, ont aussi blessé 752 personnes, ont précisé les responsables en charge des catastrophes naturelles dans un rapport.
Yagi, qui a touché terre samedi matin vers Haïphong avant de s'affaiblir dimanche soir, est considéré par des météorologistes comme le plus puissant typhon ayant frappé le nord du pays au cours des trente dernières années.
La tempête a provoqué l'effondrement de ponts, endommagé des usines et arraché les toits de tôle de maisons, ainsi que de nombreux arbres, avec des rafales dépassant les 149 km/h. Mardi matin, le niveau de l'eau atteignait le toit de maisons à un étage, dans certaines zones des villes de Yen Bai et Thai Nguyen.
Dans la capitale Hanoï, des habitants ont été évacués en raison des inondations. "J'ai tout perdu, tout. J'ai dû me réfugier à l'étage pour sauver nos vies. Nous ne pouvions prendre aucun de nos meubles. Tout est submergé maintenant", a déclaré Phan Thi Tuyet, 50 ans, qui habite près du Fleuve rouge.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Gaza: la Défense civile fait état de 40 morts et 60 blessés
La Défense civile de Gaza a fait état dans la nuit de lundi à mardi de la mort de 40 personnes dans une attaque israélienne sur la zone humanitaire d'Al-Mawasi à Khan Younès, Israël soulignant avoir visé un "centre de commandement" du Hamas.
Un avion de l'armée israélienne a "frappé d'importants terroristes du Hamas qui opéraient depuis un centre de commandement et de contrôle au sein de la zone humanitaire de Khan Younès", a indiqué l'armée israélienne. Un porte-parole de la Défense civile gazaouie a fait état auprès de l'AFP de "40 martyrs et 60 blessés".
Le Hamas a démenti mardi que certains de ses combattants se trouvaient dans la zone humanitaire de Khan Younès où Israël a dit avoir mené dans la nuit une frappe contre un "centre de commandement" de l'organisation islamiste.
"Les allégations de l'occupation (Israël, ndlr) sur la présence de combattants de la résistance est un mensonge éhonté", a indiqué le Hamas dans un communiqué sur la messagerie Telegram.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Harris est arrivée à Philadelphie à la veille du débat avec Trump
Kamala Harris est arrivée lundi à Philadelphie, à la veille de son débat très attendu face à Donald Trump, dans une présidentielle que tous les sondages prédisent extrêmement serrée.
La vice-présidente a atterri en fin d'après-midi dans cette ville de Pennsylvanie où la démocratie américaine a vu le jour.
L'ancien président républicain s'y rendra lui mardi, vers 18h30 locales (00h30 Heure Suisse), quelques heures seulement avant la confrontation organisée dans cet Etat déterminant en vue du scrutin du 5 novembre.
Dans une interview enregistrée la semaine dernière et dont un extrait a été diffusé lundi sur X par son camp, Kamala Harris juge que devant les caméras son rival utilisera "ses vieilles recettes éculées. Il n'a aucune limite dans la bassesse et nous devons être préparés à ça."
La démocrate de 59 ans, qui s'attend à ce que Donald Trump "dise de nombreux mensonges", veut attaquer son adversaire comme un homme "qui se bat pour ses propres intérêts, pas pour les Américains."
Avant ce temps fort annoncé d'une campagne hors normes, complètement chamboulée par le retrait en juillet du président Joe Biden, le camp démocrate a aussi diffusé lundi une nouvelle vidéo compilant de violentes critiques d'anciens grands noms de l'administration de Donald Trump, dont l'ancien vice-président Mike Pence, afin de décrire le milliardaire de 78 ans comme un "danger" pour le pays.
Une version plus détaillée du programme de Kamala Harris, qui fait campagne sur une promesse de "nouveau chemin", mais qui jusqu'ici a seulement distillé quelques propositions concrètes, vient par ailleurs d'être mise en ligne.
L'ancien président républicain a lui multiplié les apparitions publiques pendant que sa rivale passait l'essentiel des trois derniers jours retranchée à Pittsburgh, en Pennsylvanie, avec son équipe de préparation, ne sortant que pour une promenade avec son époux Doug Emhoff ou des emplettes dans une épicerie.
Sondages fluctuants
Une épicerie "anti-Trump", a fustigé le candidat républicain lundi, qui dans une publication sur sa plateforme Truth Social, a une nouvelle fois qualifié son opposante de "marxiste".
Samedi, le républicain avait prévenu qu'une fois de retour à la Maison Blanche, il imposerait de "longues peines de prison" à tous ceux qui, selon lui, prévoient de "tricher" en novembre.
Donald Trump, qui est poursuivi pour avoir cherché à renverser les résultats de la dernière élection, ne s'est pas engagé à concéder une éventuelle défaite.
La Pennsylvanie, avec ses 19 voix au collège électoral, et cette tendance à basculer d'un camp à l'autre, est l'un des "swing states" les plus convoités. Donald Trump avait remporté l'Etat de peu en 2016 et l'avait perdu d'un rien en 2020.
Comme les deux précédentes présidentielles, celle de 2024 pourrait se jouer à quelques milliers de voix dans certains comtés stratégiques de six ou sept Etats pivots, en raison du mode de scrutin au suffrage universel indirect.
Pour les intentions de vote à l'échelle nationale, les sondages donnent l'avantage tantôt à la démocrate, qui a réussi à galvaniser son parti, mais qui doit encore se faire connaître d'une bonne partie de la population, tantôt au républicain, dont le socle électoral ne semble entamé ni par ses ennuis judiciaires ni par ses déclarations outrancières ou décousues.
Une enquête d'opinion rendue publique lundi par ABC crédite Kamala Harris de 50% des intentions de vote contre 46% pour son rival parmi les Américains inscrits sur les listes électorales et de 52% contre 46% parmi les électeurs qui prévoient de se rendre aux urnes.
Une étude publiée dimanche par le New York Times donne l'ancien président, visé par une tentative d'assassinat en juillet, en avance d'un point sur la vice-présidente (48% contre 47).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
La France se rachète
La France s'est rachetée après sa défaite vendredi dernier contre l'Italie (3-1) en Ligue des Nations. A Lyon, les Bleus ont dominé la Belgique 2-0.
Une réussite de Kolo Muani à la 29e et une belle frappe d'Ousmane Dembele à la 57e ont permis aux hommes de Didier Deschamps de remporter cette partie. Souvent raillé pour le manque de précision de ses tirs, le joueur du PSG a été excellent dans la ville des Gones.
Les Tricolores ont eu d'autres possibilités d'aggraver le score, notamment par Kylian Mbappé, entré à la 67e, mais le portier belge Koen Casteels a été très bon.
Il fallait se reprendre après le revers concédé face à l'Italie, alors que la France avait très bien commencé la rencontre en marquant le but le plus rapide de son histoire par Barcola.
Dans l'autre rencontre de ce groupe 2 de la Ligue A, l'Italie a battu Israël 2-1 à Budapest. Les Transalpins sont en tête de ce groupe.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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