International
Benoît XVI accusé d'inaction face à des prêtres pédophiles
Un rapport commandé par l'Eglise a jeté une ombre jeudi sur la réputation de l'ancien pape Benoît XVI, l'accusant de n'avoir rien entrepris pour empêcher des prêtres de commettre des abus sexuels sur mineurs dans l'archevêché allemand qu'il dirigea dans les années 80.
Le cardinal Joseph Ratzinger, avant qu'il ne devienne pape, n'a pris aucune mesure pour écarter quatre ecclésiastiques soupçonnés de violences sexuelles sur mineurs, ont affirmé les avocats du cabinet Westpfahl Spilker Wastl (WSW) dans ce rapport.
Dans une prise de position transmise aux avocats, le pape émérite de 94 ans, qui vit retiré au Vatican depuis sa démission en 2013, rejette "strictement" toute responsabilité, une position que les experts ne jugent "pas crédible", a déclaré l'avocat Martin Pusch.
Car dans deux cas, il s'agissait de membres du clergé qui avaient commis plusieurs agressions attestées, y compris par des tribunaux, souligne-t-il. Les deux prêtres sont restés au sein de l'Eglise et rien n'a été entrepris.
"Au courant"
Les auteurs se disent "convaincus" que Mgr Ratzinger, qui dirigea l'archevêché de Munich et Freising, était ainsi au courant du passé pédophile du prêtre Peter Hullermann. Ce dernier était arrivé en 1980 de Rhénanie du nord-Westphalie en Bavière, où il a commis des sévices pendant des décennies sans être inquiété.
En 1986, un tribunal bavarois l'a pourtant condamné à une peine de prison avec sursis. Mais il a alors été transféré dans une autre ville bavaroise, où il aurait récidivé. Il faudra attendre 2010 avant qu'il soit contraint à la retraite.
Joseph Ratzinger a nié avoir connu le passé de ce prêtre, dont le cas avait fait les gros titres en 2010, au moment du pontificat de Benoît XVI.
"Phénomène effrayant"
Les auteurs du rapport ont également épinglé le cardinal Reinhard Marx, actuel archevêque de Munich et Freising, pour avoir fait preuve de négligence dans deux cas de prêtres soupçonnés d'agressions sexuelles sur des enfants.
C'est précisément le cardinal Marx qui avait commandité le rapport. Il doit s'exprimer brièvement sur ses conclusions dans l'après-midi.
Globalement, l'avocate Marion Westpfahl a dénoncé "le phénomène effrayant des dissimulations" systématiques de cas de violences sur mineurs entre 1945 et 2019 -période couvert par le rapport- visant avant tout "à protéger l'institution Eglise".
"La prise en compte" des victimes "reste insuffisante à de nombreux points de vue, également après 2010", quand furent révélés les premiers scandales de pédophilie dans l'église allemande, a ajouté M. Pusch.
Le Saint-Siège a fait savoir qu'il allait prendre connaissance du rapport, dont il ne connait pas encore le contenu.
"En redisant son sentiment de honte et de remords pour les violences sur mineurs commises par des clercs, le Saint-Siège assure toutes les victimes de sa proximité et confirme la voie qu'il a empruntée pour protéger les plus petits en leur garantissant un environnement sûr", a déclaré Matteo Bruni, directeur de la salle de presse du Saint-Siège.
"Paroles creuses"
L'enquête de Munich constitue un nouveau chapitre dans l'élucidation des actes de pédophilie qui touchent l'Eglise catholique dans le monde entier.
En Allemagne, elle reste la première confession, même si ses fidèles la fuient en masse: ils sont tombés à 22,2 millions en 2020, une réduction de 400'000 comparé à 2019 et de 2,5 millions par rapport à 2010.
Il y a quatre ans, un rapport a dévoilé qu'au moins 3677 enfants avaient été victimes d'agressions sexuelles commises depuis 1946 par plus d'un millier de membres du clergé allemand. La plupart n'ont jamais été sanctionnés. Depuis, chaque diocèse a mandaté des enquêtes locales.
Après des excuses officielles, l'Eglise a fixé un dédommagement - jugé insuffisant par les victimes - pouvant aller jusqu'à 50'000 euros par personne, contre 5000 euros jusqu'ici.
Mardi, Matthias Katsch, qui dirige l'association de victimes Eckiger Tisch, a de nouveau réclamé "une indemnisation appropriée" au lieu de "paroles creuses".
Reste à savoir quelles conséquences auront les révélations des avocats de Munich.
L'an passé, l'archevêque de Hambourg Stefan Hesse, mis en cause pour négligence dans le traitement de cas de pédophilie au diocèse de Cologne où il avait officié, avait remis sa démission au pape François, qui l'a refusée.
Mgr Marx avait lui aussi démissionné en juin pour "partager la responsabilité de la catastrophe des abus sexuels commis". Là aussi, le pape a décliné.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump dit vouloir éliminer l'heure d'été aux Etats-Unis
Le président américain élu Donald Trump a déclaré vendredi qu'à son retour au pouvoir le 20 janvier, son parti s'attacherait à "éliminer l'heure d'été" aux Etats-Unis. "L'heure d'été est peu pratique et très onéreuse", a-t-il écrit sur son réseau social Truth Social.
Elon Musk, le multimilliardaire nommé récemment par Donald Trump à la tête d'une commission devant sabrer dans la dépense publique, avait commenté un sondage sur son réseau social X à la fin novembre, selon lequel, plus de 80% des votants affirmaient vouloir éliminer l'heure d'été. "Il semblerait que les gens veuillent abolir les changements d'heure agaçants!", avait écrit le patron de SpaceX et Tesla.
Mais la volonté de Donald Trump d'éliminer l'heure d'été apparaît en contradiction avec la position majoritaire du parti républicain. En 2022, il avait lancé une proposition de loi afin de la rendre permanente.
Changement reporté dans l'UE
La mesure, adoptée à l'unanimité au Sénat, mais qui n'avait pas passé l'autre chambre du Congrès, aurait permis de mettre fin aux changements d'heure. Mais elle aurait également signifié des levers de soleil très tardifs dans certains Etats en hiver.
"Changer d'heure est un concept dépassé, qui est source de frustration et de confusion", avait soutenu à l'époque le sénateur Marco Rubio, auteur du projet de loi et aujourd'hui désigné prochain chef de la diplomatie américaine par Donald Trump.
Il avait dressé un lien de cause à effet direct entre les changements d'heure et l'augmentation "des crises cardiaques et des accidents de voiture". Il vantait les potentiels effets bénéfiques sur l'économie d'une heure d'été permanente.
L'idée principale derrière le changement d'heure était à l'origine de faire correspondre heures d'activité et heures d'ensoleillement pour limiter l'utilisation de l'éclairage artificiel.
En Europe, l'abandon des changements d'heure avait été adopté par le Parlement européen en 2019, mais sa mise en oeuvre a depuis lors été maintes fois reportée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La BBC se plaint auprès d'Apple pour une notification trompeuse
La BBC a indiqué vendredi s'être plainte auprès du géant américain de la tech Apple après la diffusion sur certains iPhones d'une notification d'information trompeuse générée par intelligence artificielle et attribuée à la chaîne d'information continue BBC News.
Le service Apple Intelligence, lancé cette semaine au Royaume-Uni, génère des notifications groupées de plusieurs informations, générées à l'aide de l'intelligence artificielle, et l'une d'entre elles a laissé penser que le site internet de la chaîne BBC News avait publié un article affirmant que Luigi Mangione, arrêté après le meurtre à New York du patron d'un géant américain de l'assurance santé, s'était suicidé.
Garder la confiance du public
"BBC News est le média qui suscite la plus grande confiance dans le monde. Il est essentiel pour nous que notre public puisse avoir confiance dans chaque information ou article publié en notre nom, et cela inclut les notifications", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la BBC.
"Nous avons contacté Apple pour faire part de notre inquiétude et régler ce problème", a-t-il ajouté.
Le groupe de notifications visé par la plainte combinait en ces termes trois informations attribuées à BBC News : "Luigi Mangione se tire une balle; Une mère syrienne espère qu'Assad paiera le prix; la police sud-coréenne perquisitionne le bureau de Yoon Suk Yeol" (l'ancien président sud-coréen).
La première information de cette notification est fausse, Luigi Mangione, 26 ans, a été arrêté lundi dans sa ville natale d'Altoona, en Pennsylvanie, et il est toujours en vie.
Ce service de notifications groupées est disponible sur le dernier modèle d'iPhone (l'iPhone16), et sur certains modèles précédents.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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La BBC se plaint auprès d'Apple pour une notification trompeuse
La BBC a indiqué vendredi s'être plainte auprès du géant américain de la tech Apple après la diffusion sur certains iPhones d'une notification d'information trompeuse générée par intelligence artificielle et attribuée à la chaîne d'information continue BBC News.
Le service Apple Intelligence, lancé cette semaine au Royaume-Uni, génère des notifications groupées de plusieurs informations, générées à l'aide de l'intelligence artificielle, et l'une d'entre elles a laissé penser que le site internet de la chaîne BBC News avait publié un article affirmant que Luigi Mangione, arrêté après le meurtre à New York du patron d'un géant américain de l'assurance santé, s'était suicidé.
"BBC News est le média qui suscite la plus grande confiance dans le monde. Il est essentiel pour nous que notre public puisse avoir confiance dans chaque information ou article publié en notre nom, et cela inclut les notifications", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la BBC.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Pas de décision avant 2025 dans l'affaire Sinner, selon l'AMA
La décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) ne sera pas rendue avant la fin de l'année dans l'affaire de dopage visant le no 1 mondial Jannik Sinner.
"Il n'y aura rien d'ici la fin de l'année", a affirmé dans un entretien accordé à l'AFP le Suisse Olivier Niggli, le directeur général de l'AMA. L'Agence avait interjeté appel auprès du TAS en septembre, un mois après une décision de première instance qui avait largement blanchi le joueur italien.
Testé positif au clostébol (un anabolisant) à deux reprises en mars 2024, le vainqueur de l'Open d'Australie et de l'US Open 2024 "n'a commis aucune faute ou négligence", a tranché fin août un tribunal indépendant sollicité par l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (Itia).
Jannik Sinner soutient qu'il a été contaminé par un membre de son staff médical, qui aurait appliqué sur sa propre main un spray en vente libre contenant du clostébol avant de masser le joueur italien et de faire pénétrer la substance interdite par accident dans l'organisme du joueur.
Responsabilité
Une explication acceptée par l'Itia et le tribunal indépendant, mais qui n'a pas totalement convaincu l'AMA. L'autorité antidopage a requis un à deux ans de suspension à l'encontre du no 1 mondial.
"Il a été considéré dans la décision qu'il n'y avait pas de faute de Sinner. Notre position, c'est qu'il y a quand même une responsabilité de l'athlète par rapport à son entourage", a expliqué Olivier Niggli. "Donc c'est ce point juridique qui va être débattu" devant le TAS.
"On ne conteste pas le fait que ça a pu être une contamination. Mais on estime que l'application des règles ne correspond pas à la jurisprudence", a déclaré le directeur général de l'AMA.
Protection
Alors qu'on a reproché à l'Itia d'avoir révélé tardivement les contrôles positifs de Sinner mais également d'Iga Swiatek (contrôle positif à la trimétazidine en août, annonce en novembre), Olivier Niggli juge qu'"il faut protéger les sportifs".
"Personnellement, je trouve que la protection de la réputation d'un athlète devrait être notre première préoccupation. On vit dans un monde où les réseaux sociaux sont ce qu'ils sont et font qu'une réputation peut partir en fumée en très, très peu de temps", tranche le responsable de l'AMA.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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