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Sans grande affluence, le Bénin a voté pour élire ses députés

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Les rues de Cotonou, capitale économique, étaient calmes et tous les marchés et magasins étaient fermés (image symbolique). (© KEYSTONE/AP/GEORGE OSODI)

Les Béninois ont voté dimanche sans grande affluence et dans le calme pour élire leurs 109 députés. Ce scrutin a été marqué par le retour de l'opposition, une première sous le président Patrice Talon, après quatre ans d'absence.

Il s'agit d'un test clé pour le petit pays d'Afrique de l'Ouest, jadis perçu comme un modèle de démocratie, où M. Talon a favorisé le développement économique, selon ses partisans, mais au prix d'un recul démocratique, selon l'opposition. Car aujourd'hui, les principales figures de l'opposition sont soit derrière les barreaux, soit en exil.

Les rues de la capitale économique Cotonou étaient calmes et tous les marchés et magasins étaient fermés, a constaté l'AFP. Les bureaux de vote devaient ouvrir à 07h00 (locales et suisses) et fermer à 16h00, mais de nombreux retards ont été enregistrés, selon la Plateforme électorale de la société civile (PEOSC).

Sept partis en lice

Les dernières législatives organisées en 2019 avaient été marquées par des violences meurtrières, une abstention record et une coupure totale de l'internet, des faits rarissimes au Bénin.

L'opposition n'avait pas pu participer aux élections en raison d'un durcissement des règles du scrutin. Seules deux formations de la mouvance présidentielle avaient été autorisées à concourir, donnant lieu à un Parlement entièrement acquis au chef de l'Etat.

Cette fois, sept partis politiques, dont trois se réclamant de l'opposition, ont été autorisés à participer. "Nous sommes en train de tourner définitivement les mauvaises pages de notre récente histoire politique. C'est heureux !", a déclaré Patrice Talon à la presse locale, après avoir voté dans la matinée à Cotonou.

Pourtant, deux de ses principaux adversaires - le constitutionnaliste Joël Aïvo et l'ancienne Garde des Sceaux Reckya Madougou - sont toujours emprisonnés, condamnés à de lourdes peines.

"Plus trop d'espoir"

De son côté, le ministre chargé de la Défense, Fortunet Alain Nouatin, a appelé la population à sortir "massivement" pour aller voter. "Toutes les dispositions sécuritaires sont prises pour le bon déroulement du vote", a-t-il affirmé.

Mais à Cotonou, comme ailleurs dans le pays, on ne s'est pas pressé pas pour aller voter. La PEOSC, qui a mobilisé plus de 700 observateurs sur le territoire, a noté une "faible affluence (matinale) des électeurs" et une "amélioration" dans l'après-midi.

"Les gens n'ont plus trop d'espoir, ils ont peur des magouilles. Ils se disent que c'est inutile", a insisté Bawa Alimiyao, 40 ans, devant son bureau de vote à Cotonou. "Ce gouvernement m'a déçu, on avait espoir. On attend le changement et on a besoin de députés représentatifs du peuple", a-t-il ajouté.

Au moins 24 femmes

Au terme d'une campagne pacifiée, quelque 6,6 millions d'électeurs doivent désigner les 109 députés, dont au moins 24 femmes - au moins une par circonscription - selon le nouveau Code électoral.

"Beaucoup d'électeurs ont eu des difficultés à trouver leurs lieux de vote" et le site de vérification en ligne n'a fait que "planter", a regretté Fadolo Enagnon, électeur de 32 ans, dans la ville de Zagnanado (sud).

Les résultats sont attendus la semaine prochaine. Les partis qui recueilleront plus de 10% des suffrages se répartiront les 109 sièges, selon le système proportionnel.

Enjeux importants

Au-delà de la place que se fera l'opposition au Parlement, cette élection revêt une importance particulière: le mandat des membres de la Cour constitutionnelle arrive à échéance au cours de l'année.

Or, la composition de cette Cour, dont quatre membres sont désignés par les députés, les trois autres étant choisis par le chef de l'Etat, pourrait s'avérer capitale dans trois ans. Elle a notamment pour mission le contrôle des élections, dont les prochaines, les législatives, les municipales et la présidentielle se tiendront toutes en 2026.

Elu en 2016, réélu en 2021, le richissime homme d'affaires Patrice Talon a lancé des réformes politiques et économiques tous azimuts en vue d'engager son pays dans la voie du développement. Mais cette modernisation s'est aussi accompagnée d'un important recul démocratique, selon l'opposition.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Seine-Saint-Denis: un mort et plusieurs blessés dans une fusillade

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Une personne a été tuée et plusieurs ont été grièvement blessées lors d'une fusillade dans la nuit de vendredi à samedi à Sevran en Seine-Saint-Denis, une commune pauvre de banlieue parisienne (photo prétexte). (© Keystone/EPA/NARONG SANGNAK)

Une personne a été tuée et plusieurs ont été grièvement blessées lors d'une fusillade dans la nuit de vendredi à samedi à Sevran en Seine-Saint-Denis, a appris l'AFP du parquet de Bobigny, confirmant une information d'Actu 17.

Les faits se sont produits vendredi vers 23h45, dans le quartier des Beaudottes de cette commune pauvre de banlieue parisienne. Une enquête a été ouverte pour homicide volontaire en bande organisée et tentatives d'homicides volontaires en bande organisée et confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne, a indiqué le parquet à l'AFP.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Hamas, "seul obstacle entre le peuple et un cessez-le-feu" (USA)

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Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken (© KEYSTONE/AP/Evelyn Hockstein)

Le mouvement islamiste palestinien Hamas reste le "seul obstacle entre le peuple de Gaza et un cessez-le-feu" avec Israël, a affirmé vendredi le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.

"Nous attendons de voir si, vraiment, ils peuvent accepter de répondre oui au cessez-le-feu et à la libération des otages", a déclaré M. Blinken lors du Forum Sedona de l'Institut McCain dans l'Etat d'Arizona. "La réalité, en ce moment, c'est que le seul obstacle entre le peuple de Gaza et un cessez-le-feu, c'est le Hamas", a-t-il ajouté. Selon lui, une attaque israélienne sur Rafah causerait des dommages "au-delà de l'acceptable.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Verstappen partira en tête de la course sprint

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Verstappen partira en tête du sprint à Miami (© KEYSTONE/AP/Rebecca Blackwell)

Max Verstappen (Red Bull) a parfaitement entamé son week-end floridien. Le Néerlandais partira samedi en pole position de la course sprint du GP de Miami de Formule 1.

Le triple champion du monde en titre, leader au championnat 2024, a réussi le meilleur temps des qualifications vendredi autour du Hard Rock Stadium à Miami Gardens. Il s'élancera devant le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari) et le Mexicain Sergio Pérez (Red Bull) pour le sprint dont le départ sera donné samedi à 18h00 heure suisse.

L'Australien Daniel Ricciardo (Racing Bulls) a créé la surprise en prenant la quatrième place, devant l'Espagnol Carlos Sainz (Ferrari) et son compatriote Oscar Piastri (McLaren). Les Mercedes ont déçu puisque les Britanniques George Russell et Lewis Hamilton s'élanceront seulement des 11e et 12e rangs.

Le Grand Prix de Miami est la deuxième des six manches de l'année à proposer un format sprint, qui modifie le déroulement du week-end. Ainsi, les pilotes n'effectuent qu'une seule séance d'essais libres le vendredi avant les qualifications pour la course sprint.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Starliner de Boeing va enfin transporter ses premiers astronautes

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Le Starliner de Boeing va bientôt décoller. (© KEYSTONE/AP/Reed Saxon)

Tout est enfin prêt: le vaisseau Starliner de Boeing doit décoller lundi et transporter pour la première fois des astronautes de la Nasa jusqu'à la Station spatiale internationale -- avec plusieurs années de retard sur SpaceX.

Cet ultime vol test de Starliner, avant le début de ses opérations régulières, est crucial pour le géant de l'industrie aérospatiale, qui joue entre autres sa réputation.

Commandé il y a dix ans par la Nasa, le développement du vaisseau a été marqué par les mauvaises surprises et reports successifs, une série noire à laquelle Boeing espère bien mettre un terme.

Les astronautes américains Butch Wilmore et Suni Williams doivent décoller lundi à 22H34 de Cap Canaveral en Floride (04H34 Heure suisse mardi) à bord de la capsule Starliner, qui sera propulsée en orbite par une fusée Atlas V du groupe ULA.

Ces deux vétérans de l'espace, tous deux venus de l'US Navy, se sont chacun déjà rendus deux fois dans la Station spatiale internationale (ISS), à bord d'une navette spatiale puis d'un vaisseau russe Soyouz. "Ce sera comme revenir à la maison", a anticipé Suni Williams.

Mais concernant la capsule les y menant, "tout est nouveau, tout est unique", a souligné Butch Wilmore. "Je ne crois pas qu'aucun de nous ait jamais osé rêver être associé au premier vol d'un tout nouveau vaisseau", s'est-il réjoui.

Pour la Nasa aussi, l'enjeu est grand: avoir un deuxième véhicule en plus de celui de SpaceX pour transporter les astronautes américains "est très important", a souligné Dana Weigel, en charge du programme de l'ISS.

Cette capacité permettra de pouvoir mieux répondre à "différents scénarios d'urgence", par exemple en cas de problème sur l'un des vaisseaux, a-t-elle expliqué.

Série de revers

Starliner doit s'amarrer à l'ISS vers 07H00 Heure suisse mercredi et y rester un peu plus d'une semaine. Des tests seront réalisés pour vérifier son fonctionnement, puis les deux astronautes repartiront avec lui vers la Terre. La réussite de cette mission viendrait clore sur une bonne note un programme de développement qui s'est révélé semé d'embûches.

En 2019, lors d'un premier test sans équipage, la capsule n'avait pas pu être placée sur la bonne trajectoire et était revenue sans atteindre l'ISS.

Puis, en 2021, alors que la fusée se trouvait déjà sur le pas de tir pour retenter le vol, un problème de valves bloquées sur la capsule avait encore entraîné un report. Le vaisseau vide avait finalement réussi à atteindre l'ISS en mai 2022.

Désormais, le premier vol avec équipage doit permettre de certifier la capsule, pour qu'elle commence ensuite ses vols réguliers vers l'ISS.

Boeing avait espéré pouvoir réaliser ce premier vol habité dès 2022, mais des problèmes découverts tardivement, notamment sur les parachutes freinant la capsule lors de son retour dans l'atmosphère terrestre, avaient encore repoussé l'échéance.

"Il y a eu un certain nombre de choses qui ont été des surprises, que nous avons dû surmonter", a déclaré lors d'une conférence de presse Mark Nappi, responsable chez Boeing. Mais "cela a rendu nos équipes très fortes, et fières de la façon dont elles ont vaincu chaque problème", a-t-il assuré.

"Il est assez classique que le développement d'un véhicule spatial pour humains prenne dix ans", a-t-il défendu.

"Embarrassant"

"Nous aurons certainement des imprévus durant cette mission, des choses que nous nous attendons à apprendre, car c'est une mission test", a prévenu Jim Free, administrateur associé à la Nasa. Il a rappelé qu'il s'agissait seulement du sixième vaisseau américain à être inauguré par des astronautes.

La capsule Dragon de SpaceX avait déjà rejoint ce club très privé en 2020, dans le sillage des programmes Mercury, Gemini, Apollo et des navettes spatiales.

Une fois Starliner opérationnel, la Nasa souhaite alterner entre les vols de SpaceX et de Boeing pour acheminer ses astronautes jusqu'à l'ISS.

En 2014, l'agence spatiale avait passé un contrat de 4,2 milliards avec Boeing et de 2,6 milliards avec SpaceX pour le développement de ces vaisseaux.

"Tout le monde pensait que Boeing allait y arriver en premier", a rappelé pour l'AFP Erik Seedhouse, professeur associé à l'université d'aéronautique Embry-Riddle. "Que SpaceX réussisse bien avant Starliner était très embarrassant pour Boeing."

Alors que l'ISS doit être mise à la retraite en 2030, Starliner comme Dragon pourraient par la suite servir à acheminer des humains vers de futures stations spatiales privées, que plusieurs entreprises prévoient déjà de construire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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