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International

Aretha Franklin s’est éteinte à l’âge de 76 ans

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La chanteuse Aretha Franklin s'est éteinte jeudi à l'âge de 76 ans à son domicile de Detroit, a annoncé sa famille. Sa voix puissante et son charisme l'ont élevée pendant des décennies au rang incontesté de "Queen of soul" ("reine de la soul").

La chanteuse de "Respect" a obtenu 18 Grammy Awards et 25 disques tout au long d'une carrière entamée en 1956, qui a fait d'elle une icône de la musique noire et une des personnalités afro-américaines les plus connues. Souffrant d'un cancer du pancréas, elle avait récemment été placée en soins palliatifs à son domicile.

Après avoir annoncé que 2017 marquerait la fin de sa carrière scénique, elle avait programmé plusieurs concerts début 2018, qu'elle avait dû annuler du fait d'une santé trop fragile. Lors de ses derniers concerts, elle était apparue très amaigrie et affaiblie.

"Nous avons perdu la matriarche et le roc de notre famille. L'amour qu'elle avait pour ses enfants, ses petits-enfants, ses nièces, ses neveux et ses cousins ​​ne connaissait pas de limites", a réagi sa famille dans un communiqué.

Chant de ralliement

Au fil de sa carrière, Aretha Franklin a accumulé les succès comme "I Say A Little Prayer", "Chain of Fools", "Think", "(You Make Me Feel Like) A Natural Woman" ou l'inoubliable "Respect", reprise d'un titre d'Otis Redding dont elle a fait un chant de ralliement du mouvement d'émancipation de la communauté afro-américaine mais aussi de la cause féministe.

Elle a effectué une tournée avec Martin Luther King, puis chanté lors des obsèques du leader des droits civiques en 1968. En 2009, elle a participé à la cérémonie d'investiture de Barack Obama, premier président noir de l'histoire des Etats-Unis.

Seize ans plus tôt, elle avait déjà chanté à celle de Bill Clinton, qui a rendu hommage jeudi, dans un communiqué cosigné par son épouse Hillary, à une femme "élégante, gracieuse et intransigeante dans son art".

Hommage de Trump

Le président républicain Donald Trump a lui aussi rendu salué la voix de la chanteuse. "Elle fut une femme exceptionnelle qui a bénéficié d'un merveilleux bienfait de Dieu, sa voix. Elle va nous manquer!", a-t-il écrit sur Twitter.

Née le 25 mars 1942 à Memphis, dans le Tennessee, élevée à Detroit, Aretha Franklin, fille d'un prédicateur baptiste qui sera arrêté pour possession de drogue, a fait ses débuts dans un groupe de gospel avant de signer chez Columbia Records en 1961.

Ses premiers succès ont suivi son arrivée dans une autre maison de disques, Atlantic Records, où le producteur Jerry Wexler a su tirer le meilleur parti de sa voix puissante et chargée d'émotion, faisant oublier sa timidité, son mauvais caractère et sa propension à oublier de monter sur scène.

Plus grande chanteuse de l'ère du rock

Auteur-compositeur mais aussi pianiste, Aretha Franklin a marqué de son empreinte pendant plus de cinquante ans aussi bien la soul music du sud des Etats-Unis que le gospel, le funk, le rhythm & blues ou encore le jazz.

Mais son influence va encore au-delà: en 1987, elle a été la première femme à intégrer le Rock and Roll Hall of Fame et en 2010, le magazine Rolling Stone l'a couronnée plus grande chanteuse de l'ère du rock.

"Je prie pour le merveilleux esprit doré d'Aretha Franklin", a tweeté la chanteuse Diana Ross à l'annonce de sa mort. Elle "était sans pareil", a de son côté écrit la chanteuse britannique Annie Lennox, pour qui Aretha Franklin restera, dans son registre vocal, ses prestations scéniques et sur disques, "la plus exceptionnelle artiste que le monde ait eu le privilège de voir".

Le maire de Detroit, Mike Duggan, a salué la mémoire d'une chanteuse "sans égal". Aucun habitant de la ville, a-t-il expliqué, n'a été aimé comme Aretha Franklin et ne laissera une trace aussi indélébile.

"Tout au long de son extraordinaire vie et carrière, elle a obtenu l'amour - et oui, le respect - de millions de gens, pas seulement pour elle-même et pour les femmes du monde entier, mais aussi pour la ville qu'elle aimait", a-t-il ajouté.

 

(KEYSTONE-ATS / EPA / PHOTO : JUSTIN LANE)

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International

Poutine a annoncé se présenter à la présidentielle russe de mars

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Le mandat pour lequel Vladimir Poutine se présente serait le cinquième du septuagénaire. (© KEYSTONE/EPA/SERGEI KARPUKHIN / SPUTNIK / KREMLIN POOL)

Le président russe Vladimir Poutine a annoncé vendredi en marge d'une cérémonie de remises de décoration au Kremlin qu'il se présentera à la présidentielle du mois de mars 2024, ont rapporté les trois grandes agences de presse russe. Ce serait son cinquième mandat.

Un combattant russe en Ukraine, Artyom Zhoga, a posé la question au dirigeant lors d'une cérémonie consacrée à la Journée des héros de la Patrie. Vladimir Poutine a répondu par l'affirmative, a-t-il confié aux agences TASS et Ria Novosti.

Depuis une réforme constitutionnelle controversée adoptée en pleine pandémie en 2020, le septuagénaire, arrivé au pouvoir en 2000, a la possibilité de se maintenir au Kremlin jusqu'en 2036.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Chine: la reprise économique à "un stade crucial" (Xi Jinping)

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La Chine de Xi Jinping vise "environ 5%" de croissance cette année, un objectif qui pourrait être difficile à atteindre, estiment certains économistes (archives). (© KEYSTONE/AP/Jeff Chiu)

La reprise économique en Chine se trouve à "un stade crucial", a jugé le président chinois Xi Jinping, au moment où les difficultés du secteur immobilier, l'endettement et une consommation atone pèsent sur la croissance de la deuxième économie mondiale.

"Des efforts doivent être entrepris pour accroître la demande intérieure et créer un environnement mutuellement vertueux pour la consommation et l'investissement", a préconisé Xi Jinping selon le compte-rendu, publié vendredi par la télévision d'État, d'une réunion tenue deux jours plus tôt consacrée aux orientations économiques du pays en 2024.

"Les politiques budgétaires proactives doivent être renforcées de manière appropriée", a-t-il insisté.

Cette formulation semble suggérer davantage de mesures ciblées plutôt qu'un plan de soutien massif pour lequel plaidaient ces derniers mois certains économistes, au risque d'augmenter l'endettement du pays.

La reprise post-Covid prometteuse du début d'année est désormais entravée par un manque de confiance des Chinois envers l'avenir qui pénalise la consommation, un chômage élevé chez les jeunes, et une demande molle à l'international qui se répercute sur les exportations.

Une crise inédite dans l'immobilier, avec son lot de promoteurs au bord de la faillite et de logements inachevés, est également un frein important à l'activité.

Ce secteur en souffrance a longtemps représenté avec la construction environ un quart du produit intérieur brut (PIB) de la Chine.

Il est également une source importante de revenus pour les collectivités locales, dont les finances sont exsangues après trois ans de dépenses faramineuses pour lutter contre le Covid.

L'agence de notation Moody's a abaissé mardi de "stable" à "négative" la perspective de la note de crédit de la Chine, arguant de l'endettement du pays et d'une croissance atone.

"(Nous) devons nous prémunir résolument contre les risques systémiques", a souligné le dirigeant chinois, au moment où le risque de faillite d'un certain nombre de promoteurs immobiliers (Evergrande, Country Garden...) menace le système financier et la stabilité sociale.

Pour relancer un secteur à la peine, le pouvoir a bien multiplié les mesures de soutien ces derniers mois, mais les résultats demeurent peu probants.

La Chine vise "environ 5%" de croissance cette année, un objectif qui pourrait être difficile à atteindre, estiment certains économistes.

L'an dernier, le PIB du géant asiatique avait progressé de 3%, loin de l'objectif officiel de 5,5%, et l'un des rythmes les plus faibles enregistrés par le pays depuis quatre décennies.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

La COP28 suspendue à un nouveau texte sur les énergies fossiles

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Des dizaines de jeunes activistes se sont rassemblés vendredi pour appeler à la fin des fossiles, lors d'une manifestation organisée par les "Fridays for Future", le mouvement de la grève de l'école lancée par la Suédoise Greta Thunberg. (© KEYSTONE/AP/Peter Dejong)

La 28e conférence de l'ONU sur le climat est suspendue vendredi à la publication d'1 nouveau projet d'accord et peut-être de nouvelles formules sur les énergies fossiles. La dernière ligne droite des négociations est engagée dans une atmosphère plus tendue que jamais.

"S'il vous plaît, finissons le travail!" a lancé le président de la COP 28, Sultan Al Jaber, vendredi matin aux négociateurs des pays, après la journée traditionnelle de pause de jeudi. Il a mis au travail quatre binômes de ministres des pays développés et du Sud pour débloquer les discussions.

Il a demandé une troisième version du projet d'accord dès vendredi après-midi. "Sortie juste et ordonnée" ou réduction, allusion au captage des émissions... Les délégués scruteront les formules autour des énergies fossiles.

Réduction "inévitable", mais

Interrogé en conférence de presse par l'AFP, il n'a pas promis que charbon, gaz et pétrole figureraient dans le texte final, mais il a répété, comme il le fait depuis six mois, que la réduction des fossiles était "inévitable".

"Il est certain que le déclin de la consommation d'énergies fossiles va se produire, à terme," a-t-il répondu. Mais, en allusion à sa position habituelle qu'il ne faut pas débrancher trop vite le pétrole, il s'est redit "réaliste, pragmatique". "Nous devons être justes. Nous devons être équitables. Nous devons être ordonnés et responsables dans la transition énergétique", a-t-il soutenu.

Sultan Al Jaber, par ailleurs patron de la compagnie pétrolière Adnoc, a prévenu les 197 pays participants qu'il voulait clôturer la COP à l'heure, mardi à 11h00, ce qui serait exceptionnel: les quatre dernières COP ont toutes débordé de plus de 24 heures.

La Chine constructive?

"Faisons de cette COP la plus importante depuis Paris", a lancé le Danois Dan Jorgensen, l'un des ministres à la manoeuvre.

Malgré son opposition à une sortie brusque des fossiles, dont elle est la première consommatrice mondiale, la Chine est considérée comme "constructive", rapportent des participants. Son négociateur, Xie Zhenhua, multiplie les réunions, semblant indiquer que son pays ne souhaite pas de fiasco final.

"La Chine est le plus gros producteur mondial d'éolien et solaire. Et elle a la capacité de répondre au changement climatique sur le même pied que les pays riches tout en partageant les mêmes inquiétudes que les pays en développement", souligne vendredi Yuan Ying, de Greenpeace East Asia. "Ce rôle intermédiaire permet à la Chine de débloquer ces négociations engluées dans la deuxième semaine", espère l'experte.

"Formulations originales" attendues

Beaucoup de diplomates voient un signe très positif dans la déclaration commune Etats-Unis et Chine de novembre. Les deux puissances proposaient d'"accélérer suffisamment le déploiement des énergies renouvelables" pour "accélérer le remplacement de la production d'électricité à partir du charbon, du pétrole et du gaz".

Des formulations originales peuvent encore surgir: "ce n'est pas binaire ou trinaire, il faudra trouver quelque chose qui permette d'avoir un consensus", confie un négociateur du camp de la sortie des fossiles.

Obstruction saoudienne

Le groupe des pays arabes et l'Arabie saoudite en particulier sont "très obstructionnistes", confie un observateur membre d'une ONG.

"Ryad veut montrer clairement qu'ils ne changeront pas leur politique énergétique sous pression des militants climatiques", analyse pour l'AFP Umar Karim, expert du pays à l'université de Birmingham.

En même temps, souligne Kristian Ulrichsen, expert du Moyen Orient à la Rice University, "les Saoudiens ne veulent pas apparaître comme isolés". Il estime que le royaume cherchera à faire alliance avec d'autres pays, dont la Russie et la Chine.

"Gardez le carbone dans le sol"

Des dizaines de jeunes activistes se sont rassemblés vendredi pour appeler à la fin des fossiles, lors d'une manifestation organisée par les "Fridays for Future", le mouvement de la grève de l'école lancée par la Suédoise Greta Thunberg, absente.

"Plus de charbon, plus de pétrole, gardez le carbone dans le sol", ont scandé les manifestants, alors que des représentants de la jeunesse en Equateur, au Congo, au Pakistan, au Soudan, en Afghanistan ou dans les territoires palestiniens se relayaient au mégaphone pour dénoncer l'inaction de la communauté internationale sur le climat, mais aussi sur les conflits en cours, à Gaza ou en Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Chine: les ventes automobiles encore vigoureuses en novembre

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Un total de 2,08 millions de voitures particulières ont été vendues le mois dernier en Chine (archives). (© KEYSTONE/AP)

Les ventes automobiles en Chine ont été robustes en novembre en dépit d'une consommation des ménages morose sur le premier marché mondial, selon des chiffres publiés vendredi par une fédération professionnelle.

Un total de 2,08 millions de voitures particulières ont été vendues le mois dernier (+26% sur un an), a indiqué la Fédération chinoise des constructeurs de voitures individuelles (CPCA).

Avec 653.000 véhicules entièrement électriques écoulés en novembre, les ventes pour ce type de modèles affichent toujours une forte progression sur l'immense marché chinois (+15,2% sur un an).

Des dizaines de marques locales innovantes ont vu le jour ces dernières années en Chine et elles rivalisent avec des constructeurs étrangers qui peinent à s'adapter.

En novembre, le chinois BYD était encore le champion incontesté de l'électrique dans son pays (plus de 300'000 voitures vendues), loin devant l'américain Tesla (plus de 80'000), qui dispose d'une gigantesque usine à Shanghai et prépare l'implantation d'une deuxième pour fabriquer des batteries.

BYD, qui commercialise ses voitures dans une cinquantaine de pays, y compris en Europe, fait partie de cette multitude de constructeurs chinois à mettre désormais le turbo à l'étranger.

Logiquement, les exportations de véhicules chinois à nouvelle énergie ont augmenté le mois dernier, de 8% sur un an.

L'Union européenne, qui s'inquiète pour ses constructeurs de la forte progression des marques chinoises sur son marché, a ouvert en septembre une enquête sur des soupçons de concurrence déloyale.

Bruxelles veut s'assurer que les subventions publiques chinoises aux automobiles électriques ne permettent pas des "prix artificiellement bas".

La Chine et l'UE ont tenu jeudi à Pékin un sommet portant notamment sur le déséquilibre des échanges commerciaux entre les deux partenaires.

La question des véhicules électriques chinois et les soupçons de subventions illégales pour les produire à bas prix devait figurer aux discussions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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