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Le Conseil des droits de l'homme joue son avenir sur le Xinjiang

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La situation dans le Xinjiang va provoquer d'importantes tensions au Conseil des droits de l'homme à Genève (archives). (© KEYSTONE/AP/Mark Schiefelbein)

Le récent rapport onusien sur le Xinjiang promet des discussions encore plus polarisées au Conseil des droits de l'homme à Genève. L'instance, qui se réunit dès lundi pour un mois, joue un peu son avenir sur cette affaire qui constitue un test de l'influence de Pékin.

Le rapport accablant publié la semaine dernière par le Haut-Commissariat aux droits de l'homme parle de possibles crimes contre l'humanité au Xinjiang. Plus d'un million de Ouïghours et membres d'autres minorités musulmanes seraient retenus dans des camps d'internement et victimes de graves violations. La Chine affirme elle que ce dispositif fait partie de la lutte contre le terrorisme.

Le document, dévoilé quelques minutes avant la fin du mandat de quatre ans de la désormais ex-Haute commissaire Michelle Bachelet, demande au Conseil de se saisir du dossier. Mais après leur pression énorme sur la Chilienne pour le publier, la partie ne s'annonce pas facile pour les Etats-Unis, la Grande-Bretagne ou les Etats européens.

Impossible encore de savoir si une action concrète pourra être lancée dès cette session, selon des sources diplomatiques convergentes. Mais elles admettent que l'erreur n'est pas permise, sous peine de décrédibiliser le Conseil et de perdre la lutte pour les droits humains dans le monde au profit de l'approche chinoise.

Et de redouter un vote qui ne serait acquis. "Si une majorité au Conseil des droits de l'homme décide qu'il ne faut pas engager une action après les violations dénoncées dans le rapport, cela veut dire que la vision universaliste des droits de l'homme est en cause", met en garde un diplomate occidental. Et que "l'ordre juridique est fragilisé".

Congrès du PCC attendu en Chine

Mais, dans le même temps, le rapport est la première dénonciation factuelle par l'ONU des violations au Xinjiang, attendue depuis longtemps, et une inaction aurait un impact sur le Haut-Commissariat. "Il est dense, solide et pertinent. Nous ne pouvons l'ignorer", dit le diplomate occidental. "Le Conseil doit préserver la capacité du Haut-Commissariat à publier des rapports similaires à l'avenir".

De son côté, la Suisse "souhaite un suivi", affirme à Keystone-ATS l'ambassadeur suisse à l'ONU à Genève Jürg Lauber. Après un rapport "solide, objectif, mesuré", "il ne faut pas seulement un geste politique, mais quelque chose qui ait un impact pour les gens concernés", a-t-il insisté, souhaitant une attitude "constructive" de la Chine.

Mais à quelques mois du Congrès du Parti communiste chinois (PCC), Pékin fait tout pour éviter que le rapport ne donne lieu à un suivi. Des pressions sont menées auprès des capitales. Et Pékin pourrait chercher à faire voter une résolution qui torpillerait toute tentative d'une investigation internationale mandatée par l'instance onusienne contre elle, selon certains.

Le scénario le plus probable semble être une décision pour demander que le Conseil se saisisse du rapport plus tard. Tout pourrait dépendre des pays musulmans, dont certains soutiennent Pékin pour ne ne pas être exposés à une surveillance onusienne chez eux. De leur côté, les ONG semblent ne pas se faire d'illusions sur la possibilité d'une investigation internationale.

Plusieurs autres incertitudes règnent avant cette session, notamment le lancement possible d'une résolution pour condamner la répression des droits humains en Russie. Et, peut-être, établir un rapporteur spécial sur cette question.

Mandat lié à l'Afghanistan

Alors que Moscou semblait avoir été lâchée par la Chine à l'ONU après l'invasion de l'Ukraine, certains redoutent une coalition d'oppositions si ces situations devaient aboutir à des résolutions. D'autres estiment au contraire que l'attention de chacun des deux acteurs serait alors mise seulement sur leur propre dossier.

La guerre en Ukraine sera à nouveau abordée devant le Conseil des droits de l'homme. Un premier dialogue est prévu avec la Commission d'enquête internationale liée au conflit. Toutes ces situations explosives seront discutées alors que le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a nommé l'un de ses proches, l'Autrichien Volker Türk, pour remplacer Mme Bachelet.

La numéro deux, la Jordanienne Nada al-Nashif, est en charge de l'intérim avant son arrivée. Au total, des dizaines de débats sont au menu, dont celui pour le renouvellement du mandat du rapporteur spécial sur l'Afghanistan.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Arrimage d'un vaisseau spatial chinois à la station Tiangong

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Les trois astronautes de la mission Shenzhou-18 devraient rester dans la station Tiangong pendant six mois. (© KEYSTONE/AP/Andy Wong)

Un vaisseau spatial chinois s'est "arrimé avec succès" vendredi à la station spatiale Tiangong, ont annoncé les médias d'Etat chinois. La mission a été effectuée dans le cadre d'un programme visant à envoyer des astronautes sur la Lune d'ici à 2030.

Les trois astronautes de la mission Shenzhou-18 avaient décollé à bord d'un vaisseau spatial, installé sur une fusée porteuse Longue Marche-2F, du centre de lancement de satellites de Jiuquan, dans le nord-ouest de la Chine, à 20h59 heure locale (14h59 en Suisse).

Des spectateurs ont applaudi lorsque la fusée a décollé dans le ciel nocturne, selon un journaliste de l'AFP sur place. Le lancement est considéré comme "un succès complet", a rapporté l'agence d'Etat Chine Nouvelle.

Tôt vendredi, Chine Nouvelle a annoncé que le vaisseau s'était "arrimé avec succès" à la station spatiale, citant l'Agence chinoise des vols spatiaux habités (CMSA). L'équipage est sous le commandement de Ye Guangfu, un pilote de chasse et astronaute qui a déjà fait partie de l'équipage du vaisseau Shenzhou-13 en 2021. Les deux autres astronautes, Li Cong et Li Guangsu, effectuent leur premier voyage dans l'espace.

Ils devraient rester dans la station Tiangong ("Palais céleste") pendant six mois, pour mener des expériences dans "les domaines de la physique fondamentale en microgravité, de la science des matériaux spatiaux, des sciences de la vie spatiale, de la médecine spatiale et de la technologie spatiale", a indiqué CMSA.

"Aquarium spatial"

Ils vont également essayer de créer un aquarium à bord et d'y élever des poissons en microgravité, selon l'agence Chine Nouvelle. "Non seulement les taïkonautes trouveront du plaisir dans cet 'aquarium spatial', mais cela pourrait ouvrir la voie pour que leurs homologues à l'avenir puissent bénéficier de poissons nutritifs issus de leurs propres élevages en orbite", a indiqué Chine Nouvelle.

Ils mèneront également des expériences sur des drosophiles et des souris", a indiqué un chercheur cité par l'agence de presse. Tiangong est le projet emblématique du programme spatial chinois, qui a fait atterrir des rovers robotisés sur Mars et sur la Lune et a permis à la Chine de devenir le troisième pays à mettre des êtres humains en orbite.

Tiangong, dont la construction a été achevée en 2022, devrait rester en orbite terrestre basse, entre 400 et 450 kilomètres au-dessus de la planète, pendant au moins 10 ans. Des équipes de trois astronautes se relaient. Le nouvel équipage remplacera celui de la mission Shenzhou-17, qui a été envoyé vers la station en octobre.

Le président Xi Jinping a donné un coup d'accélérateur au "rêve spatial" de la Chine. La deuxième économie mondiale a injecté des milliards de dollars dans son programme spatial militaire afin de rattraper les Etats-Unis et la Russie. Pékin a pour objectif d'envoyer un équipage chinois sur la Lune d'ici à 2030 et prévoit de construire une base sur la surface lunaire.

La Chine est exclue de la Station spatiale internationale depuis 2011, date à laquelle les Etats-Unis ont interdit à la NASA de collaborer avec Pékin. La Chine a alors développé son propre projet de station spatiale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Aya Nakamura sacrée artiste féminine aux Flammes, trophées du rap

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Aya Nakamura avait déjà été sacrée artiste féminine de l'année en 2023. (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

Elle n'est pas prête de lâcher sa couronne: Aya Nakamura est repartie jeudi, comme attendu, en reine, avec trois prix aux Flammes, trophées du rap et ses courants.

Comme un symbole, c'est elle qui a ouvert le show au Châtelet à Paris avec un medley de ses hits. Avec, déjà, une couronne scintillante illuminant le décor derrière elle.

A 28 ans, la chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde a logiquement écrasé la compétition avec les récompenses d'artiste féminine de l'année, album nouvelle pop et rayonnement international.

Elle avait déjà remporté l'an passé, pour la première édition des Flammes, le prix d'artiste féminine. En février, les Victoires de la musique lui avaient remis un prix équivalent, après lui avoir décerné auparavant une distinction anecdotique.

Chez les hommes, c'est Gazo qui, comme l'an dernier, a été sacré artiste masculin de l'année. Un trophée qu'il avait aussi soulevé aux Victoires en février. Les Flammes, dans le futur, devront faire attention à ne pas se répéter, critique qui a collé aux Victoires, accusées de récompenser toujours les mêmes artistes.

Le triomphe d'Aya Nakamura survient en tout cas alors que l'extrême droite la dénigre depuis que le magazine L'Express a émis l'idée qu'elle chante un morceau d'Edith Piaf à la cérémonie d'ouverture des JO de Paris le 26 juillet.

Flammes très politiques

Mais l'interprète de "Djadja", près de 960 millions de vues sur YouTube, a d'illustres défenseurs. Dans le Nouvel Obs jeudi, la star de "Lupin", l'acteur Omar Sy, fait "le constat désolant qu'on en est là, en France": "Qu'en 2024 il y ait encore un débat sur une artiste comme Aya Nakamura, dont je salue le parcours et le grand talent".

La présence de l'artiste aux JO n'a pas été confirmée. Pour le président de la République Emmanuel Macron, la chanteuse aurait "tout à fait sa place dans une cérémonie d'ouverture ou de clôture des Jeux". Et d'ajouter que la décision revient au directeur artistique de ces cérémonies, Thomas Jolly.

Dans cette 2e édition des Flammes, un des premiers prix qui comptent, celui du meilleur concert, a été remis à SCH pour son passage au Vélodrome à Marseille, sa ville, l'an dernier. Puis la soirée a pris un tournant politique: le rappeur Médine a dédié sa performance live au peuple gazaoui, en interprétant son morceau "Gaza Soccer Beach", sorti en 2015.

"Il n'y a pas assez de place sur les murs du théâtre (du Châtelet) pour pouvoir inscrire les noms des 35'000 victimes", a-t-il déclaré ensuite, alors que des prénoms s'inscrivaient en toile de fond. Le rappeur est escorté par les controverses, avec la dernière en date, un tweet jugé antisémite qui avait créé la polémique l'été dernier. "Non seulement je ne suis pas antisémite mais en plus je lutte contre l'antisémitisme depuis 20 ans au plus près, sur le terrain", s'était défendu Médine l'été dernier.

Première sur W9

Assa Traoré, soeur d'Adama Traoré, est aussi montée sur scène. Son frère est mort en juillet 2016 dans le Val-d'Oise deux heures après son interpellation par des gendarmes. "Mon engagement porte un nom, celui de mon frère, celui d'Adama", a-t-elle dit sur scène.

Le parquet général de la cour d'appel de Paris a requis en février la confirmation du non-lieu en faveur des gendarmes tout en reconnaissant "un lien de causalité" entre l'interpellation d'Adama Traoré et sa mort. La décision sera rendue le 16 mai.

La cérémonie des Flammes a été retransmise pour la première fois jeudi en direct sur W9, en parallèle de Twitch et YouTube. Les nominations et les lauréats résultent, pour la grande majorité des trophées décernés dans la soirée, de l'agrégat du vote du public et du vote du jury.

Les Flammes sont nées en réaction des Victoires, qui ont souvent snobé rap et r'n'b. Cette nouvelle cérémonie est le fruit de l'association entre Yard, média et agence de communication dont Tom Brunet est cofondateur, et Booska-P, autre média. Spotify, plateforme leader du streaming musical, est associée depuis le début à l'événement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'IA rime avec bénéfices pour Google et Microsoft

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Microsoft a profité du dynamisme du cloud (image prétexte). (© KEYSTONE/AP/Michel Euler)

Google et Microsoft ont fait plaisir aux investisseurs jeudi avec des profits conséquents, supérieurs aux attentes. Et surtout des perspectives optimistes sur leur capacité à générer des revenus de leurs investissements massifs dans l'intelligence artificielle (IA).

Alphabet, la maison mère de Google, a réalisé un chiffre d'affaires de plus de 80 milliards de dollars au premier trimestre, dont elle a dégagé 23,7 milliards de bénéfice net (+57%). Son cloud se porte particulièrement bien: le bénéfice opérationnel de la branche d'informatique à distance est ressorti à 900 millions - plus du triple d'il y a un an.

Microsoft a de son côté rapporté près de 22 milliards de dollars de profits de janvier à mars, en hausse de 20%. Sa division Intelligent Cloud (centres de données, serveurs et logiciels à distance), a vu ses revenus bondir de 26%, son rythme le plus rapide depuis deux ans.

Mais le marché guettait surtout des signes que les investissements des deux géants américains dans l'IA générative (production de textes, images et autres contenus, sur simple requête en langage courant) commencent à porter leurs fruits.

Mercredi, leur voisin et concurrent Meta (Facebook, Instagram) a déçu Wall Street, même s'il a doublé ses profits, en annonçant des dépenses plus élevées dans l'IA, qui mettront plusieurs années à se transformer en bénéfices. "Nous avons des trajectoires claires vers la monétisation de l'IA grâce à la publicité, au cloud et aux abonnements", a assuré Sundar Pichai, patron d'Alphabet, lors d'une conférence aux analystes jeudi.

"La monétisation suit"

Depuis le succès fin 2022 de ChatGPT - conçu par OpenAI, allié de Microsoft - les géants des technologies déploient à très grande vitesse des outils d'IA générative, pour les particuliers et pour les entreprises.

En tête, Microsoft et Google multiplient les annonces de nouveaux modèles de langage, d'assistants d'IA toujours plus perfectionnés et de nouveaux investissements dans les puces, les serveurs ou les start-up partenaires. "Nous avons commencé à intégrer des aperçus de réponses générées par l'IA en haut des résultats de recherche", a par exemple déclaré Sundar Pichai jeudi.

Ces aperçus - des réponses directes et rédigées aux questions des internautes - "permettent aux gens d'accéder à de nouvelles informations et de poser des questions plus complexes", a-t-il détaillé. "D'après nos tests, les personnes qui s'en servent utilisent plus notre moteur de recherche et font part d'une plus grande satisfaction".

Comme Meta et Microsoft, le dirigeant a eu de nombreuses questions d'analystes sur l'évolution des dépenses dans l'IA. Il a indiqué que quand un nouveau produit "fonctionne bien, la monétisation suit" et promis que l'entreprise continuait "à gérer la croissance des effectifs et à renforcer les équipes sur les domaines les plus prioritaires". Alphabet a supprimé 12.000 postes début 2023, et remercié quelques centaines d'employés cette année.

Augmentation des dépenses

Microsoft fait de son côté face à une "demande un peu plus élevée dans l'IA que ses capacités actuelles", a noté Amy Hood, la directrice financière du groupe informatique. Elle a reconnu que "les dépenses d'investissement allaient augmenter de façon significative", à cause des besoins en infrastructures de cloud et d'IA, mais a dit s'attendre à une amélioration de deux points des marges de la société sur son année fiscale 2024.

"La voie vers la monétisation de l'IA" pour Microsoft "est la plus claire", en comparaison avec Alphabet, Meta ou Amazon, estime Sophie Lund-Yates, d'Hargreaves Lansdown, dans une note. "Le groupe retire déjà les dividendes de ses milliards d'investissement dans des technologies telles que ChatGPT et Dall-E qui offrent une capacité de création et une utilisation hyper-personnalisée" aux usagers des produits Microsoft, a abondé Jeremy Goldman, de Emarketer.

Dans les échanges électroniques après la clôture de la Bourse, l'action Microsoft gagnait près de 5%. Celle d'Alphabet prenait plus de 12%, encouragée par l'annonce du versement d'un dividende. "Les choses se présentent bien pour Google", a réagi Evelyn Mitchell-Wolf, de Emarketer. "Il est évident que les percées de Google dans l'IA aident son cloud, qui est un moteur de croissance".

"Et YouTube a bénéficié des investissements dans le sport en direct, une meilleure gestion du problème de blocage des publicités et une meilleure monétisation des Shorts", les vidéos courtes et divertissantes copiées sur TikTok, a ajouté l'analyste. Les revenus de la plateforme de vidéos ont grimpé de 20% sur un an, à plus de 8 milliards de dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Meilleure baguette: une boulangerie du XIe fournisseur de l'Elysée

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Le lauréat de "la meilleure baguette de Paris" est Xavier Netry, de la boulangerie Utopie, dans le 11e arrondissement. Il devient fournisseur de l'Elysée pour un an. (photo symbolique) (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Une boulangerie du 11e arrondissement de Paris a remporté jeudi l'édition 2024 de la meilleure baguette de la capitale, devenant ainsi le nouveau fournisseur de l'Elysée pour l'année à venir.

Le lauréat est "Xavier Netry, de la boulangerie Utopie, dans le 11e", a annoncé à l'AFP le service de presse de la mairie de Paris.

Ce concours coorganisé par la ville et le Syndicat des boulangers-pâtissiers du Grand Paris vise à l'évaluation de baguettes tradition sous cinq critères: la cuisson, le goût, la mie, l'alvéolage et l'aspect.

Une tâche confiée à six Parisiens et Parisiennes tirés au sort, un adjoint et deux professionnels.

Entre leurs mains, les produits présentés ont dû respecter certaines règles. A savoir: une taille comprise entre 50 et 55 cm, "peser entre 250 et 270 grammes et une teneur en sel d'un niveau de 16,8 grammes par kilo de farine".

En remportant cette récompense, Xavier Netry devient le fournisseur de l'Elysée pendant un an et empoche la somme de 4000 euros.

Le prix lui sera remis le 7 mai, lors de la fête du pain, par la maire de Paris Anne Hidalgo.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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