International
ONU : les Etats-Unis quittent le Conseil des droits de l’Homme

Les Etats-Unis se sont retirés du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU qu'ils n'ont pas réussi à faire réformer et jugent partial envers Israël. Cela fait plus d'un an que Washington menaçait de le faire.
"Nous prenons cette mesure parce que notre engagement ne nous permet pas de continuer à faire partie d'une organisation hypocrite et servant ses propres intérêts, qui fait des droits de l'Homme un sujet de moquerie", a annoncé l'ambassadrice américaine aux Nations unies Nikki Haley. "Ce faisant, je tiens à préciser très clairement que cette décision n'est pas un retrait de nos engagements pour les droits humains", a-t-elle complété.
A la mi-2017, Nikki Haley avait appelé à une profonde réforme de l'organe principal du système onusien en matière de droits de l'Homme, créé en 2006 pour remplacer la Commission du même nom. Au centre des exigences américaines, la fin de la question palestinienne à chaque ordre du jour et une révision des conditions d'élection à cet organe par l'Assemblée générale de l'ONU.
Depuis, une réforme est certes en cours mais davantage pour rationaliser le travail du Conseil que pour aborder des questions politiques. Les Etats-Unis avaient dans un premier temps minimisé la portée de leur appel, rejetant "toute menace". Mais le vote récent de l'envoi d'une Commission d'enquête à Gaza par l'enceinte onusienne a remis le scénario d'un retrait sur la table.
Mandat jusqu'en 2019
Les Etats-Unis, dont le mandat au Conseil s'achevait en principe en 2019, avaient notamment réclamé que l'exclusion des Etats membres qui commettent de graves violations des droits de l'Homme soit votée à la majorité simple et non aux deux tiers. Ils avaient aussi demandé un renforcement du processus de sélection des Etats membres.
Washington voulait aussi que la question des "droits de l'homme en Palestine" ne soit plus systématiquement mise à l'ordre du jour du CDH. Washington dénonce depuis toujours le fait qu'Israël est le seul pays au monde ayant un point fixe (appelé point 7) à l'ordre du jour de chaque session, soit trois fois par an.
Ce n'est pas la première fois que les Etats-Unis vont être absents de ce Conseil. Sous le républicain George W. Bush, ils avaient boycotté le CDH dès sa création, avant de le rejoindre sous l'administration du démocrate Barack Obama.
Depuis l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche début 2017, les Etats-Unis se sont retirés de l'Unesco, ont coupé plusieurs financements à des organes de l'ONU et annoncé notamment leur retrait de l'Accord de Paris sur le climat et de l'accord nucléaire avec l'Iran endossé par les Nations unies.
"Le conseil s'en sortira"
"On doit s'attendre à d'importantes conséquences pour le Conseil", a expliqué à l'agence Keystone-ATS l'ambassadeur suisse auprès de l'ONU à Genève Valentin Zellweger. Selon le directeur exécutif du Groupe sur les droits universels (URG), Marc Limon, l'effet sera "mauvais" pour les Etats-Unis et "très mauvais" pour Israël. "Le Conseil s'en sortira", dit-il.
Le directeur exécutif de Human Rights Watch (HRW) a lui dénoncé un "triste reflet" de la politique "unilatérale" de l'administration de Donald Trump sur les droits de l'homme, celle d'éviter toute critique à Israël "pour ses abus". Alors que le Conseil des droits de l'homme a oeuvré avec une contribution importante en Corée du Nord, en Syrie, en Birmanie ou au Soudan du Sud, relève Kenneth Roth. "Les autres gouvernements devront redoubler leurs efforts", ajoute-t-il.
(ATS / KEYSTONE - AP - MARY ALTAFFER)
International
L'influenceur masculiniste Andrew Tate est arrivé en Roumanie
L'influenceur masculiniste britannico-américain Andrew Tate est arrivé vendredi en Roumanie avec son frère Tristan pour se plier aux obligations du contrôle judiciaire. Ils sont accusés de traite d'êtres humains et de viols.
"Nous sommes ici pour prouver notre innocence", a déclaré Andrew Tate au côté de son frère, à l'extérieur de sa résidence en périphérie de la capitale, Bucarest.
Plus tôt, l'influenceur avait écrit sur le réseau social X qu'il avait dépensé "185'000 dollars en avion privé pour traverser l'Atlantique et signer un bout de papier en Roumanie". Et d'ajouter: "Les hommes innocents ne se défilent pas".
Andrew et Tristan Tate, respectivement âgés de 38 et 36 ans, avaient quitté la Roumanie le 28 février pour rejoindre la Floride. Si leur interdiction de quitter le territoire roumain a été levée, ils ont l'obligation de comparaître à chaque convocation en Roumanie. Leur prochain rendez-vous judiciaire doit avoir lieu lundi.
Recherchés par le Royaume-Uni
Les deux hommes sont soupçonnés en Roumanie d'avoir dupé plusieurs femmes à des fins d'exploitation sexuelle, y compris des mineures. D'après les procureurs, les victimes étaient piégées par Andrew et Tristan qui simulaient des sentiments à leur égard, avant d'être forcées à la production de films pornographiques.
Andrew Tate doit également répondre de faits présumés de viol.
Tristan et lui échappent pour l'heure au procès dans un premier volet à Bucarest à la suite de découvertes d'irrégularités dans la procédure.
Ils font aussi l'objet d'accusations de viols et d'agressions au Royaume-Uni, où ils ont par ailleurs été condamnés pour fraude fiscale. Ils sont sous le coup d'une demande d'extradition.
Enfin, les autorités pénales de Floride ont engagé une enquête à leur encontre, disant avoir "une tolérance zéro pour l'exploitation d'êtres humains et la violence contre les femmes".
"Top G" ou "Cobra", comme il se fait appeler, cet ancien professionnel de kickboxing et partisan déclaré du président américain Donald Trump a été exclu d'Instagram et TikTok pour ses propos misogynes, mais continue de s'exprimer sur X, où il promeut des thèses masculinistes. Il y est suivi par près de 11 millions de personnes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Gaza: Paris, Berlin et Londres appellent à un cessez-le-feu
L'Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont demandé vendredi un "retour immédiat au cessez-le-feu" dans la bande de Gaza. Ils se sont dit "révoltés" par le bilan parmi les civils depuis qu'Israël a rompu la trêve.
Les trois pays ont également dénoncé "un recul dramatique pour la population de Gaza, les otages, leurs familles et l'ensemble de la région". Le communiqué commun a été diffusé en anglais les chefs de la diplomatie française Jean-Noël Barrot, allemande Annalena Baerbock et britannique David Lammy.
Les opérations aériennes et terrestres menées dans la bande de Gaza par l'armée israélienne ont brisé le calme relatif qui régnait depuis l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu le 19 janvier dans ce territoire dévasté par la guerre déclenchée il y a plus de 17 mois par le Hamas.
La défense civile de Gaza a fait état dans la nuit de vendredi à samedi de cinq mineurs tués par une nouvelle frappe à Gaza-ville. Cela porte à 520 le bilan des morts depuis la reprise des bombardements israéliens mardi.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Les globes de descente seront attribués samedi
La finale de la Coupe du monde démarre samedi à Sun Valley, avec les deux descentes au programme. Les deux petits globes de cristal restent à attribuer.
La messe semble toutefois dite chez les messieurs, qui en découdront dès 18h heure suisse. Leader du classement de la discipline, le Nidwaldien Marco Odermatt possède en effet 83 points d'avance sur son dauphin et compatriote Franjo von Allmen avant cette ultime descente de la saison.
Franjo von Allmen devra donc s'imposer samedi pour espérer priver Odermatt d'un troisième globe consécutif dans la discipline, tout en espérant que son chef de file termine hors du top 15. Le Fribourgeois Alexis Monney doit quant à lui défendre sa 3e place en Coupe du monde de descente.
Plus de suspense chez les dames, qui seront en lice dès 19h30. La leader Federica Brignone ne compte en effet que 16 points de plus que Cornelia Hütter et 34 de plus que Sofia Goggia. Cinquième et meilleure Suissesse au classement de la descente, Lara Gut-Behrami n'a en revanche plus aucune chance de conquérir ce petit globe.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Un couple de loups au profil inédit attise les tensions en France
Une "chance immense" ou une "menace" à "stopper"? La présence en France d'un couple de loups, de souches génétiques différentes, ravive un débat enflammé entre défenseurs de la faune sauvage et éleveurs.
C'est une association de défense de la nature, Carduelis, qui a révélé leur découverte sur le plateau de Millevaches, dans le sud-ouest du pays, il y a deux semaines. La préfecture de Corrèze a confirmé jeudi la présence des "deux individus de l'espèce loup, un mâle, d'une lignée germano-polonaise et une femelle d'une lignée italo-alpine".
Pour Carduelis, c'est une information essentielle, car "un individu, présent ou à venir, issu d'un croisement génétique entre deux lignées européennes différentes serait une première en France".
"C'est une chance immense car ça aurait pu ne jamais arriver. Ça permet un brassage génétique", a déclaré mercredi à l'AFP l'une de ses représentantes, Carmen Munoz Pastor, lors d'une manifestation devant la préfecture qui s'est transformée en face-à-face tendu avec une cinquantaine d'éleveurs.
Autorisation de tir maintenue
Ce couple de loups doit dont être protégé, notamment face aux tirs de défense autorisés par les services de l'Etat, a plaidé la présidente de l'association de défense des animaux One Voice, Muriel Arnal.
"Le mâle a déjà été blessé, a-t-elle rapporté. Il y a énormément de haine de la part de certains éleveurs alors que les loups continuent à revenir en France naturellement. Nous sommes ici pour dire 'Stop', parce qu'ils ne sont que deux dans cet immense plateau et il y a la place pour tout le monde".
La préfecture a pourtant maintenu l'autorisation de tirs de défense simple pour 25 éleveurs.
Au-delà de la France, l'Union européenne cherche à mieux protéger le bétail dans un contexte d'augmentation de la population des loups.
Sous pression des éleveurs, les pays européens se sont mis d'accord fin 2024 pour abaisser la protection du loup: la Convention de Berne, qui assure la protection de la faune, a approuvé un déclassement du statut de protection du loup, qui va passer d'espèce "strictement protégée" à "protégée".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
ConcoursIl y a 21 heures
LFM vous offre le nouveau Samsung Galaxy S25
-
LausanneIl y a 2 jours
Flotte historique de la CGN: dix ports non desservis ce printemps
-
SuisseIl y a 2 jours
La Suisse doit préparer ses hôpitaux à la guerre
-
LausanneIl y a 3 jours
Clivaz: "Elles commencent à nous habituer à l'exceptionnel"
-
SuisseIl y a 2 jours
Un automobiliste grièvement blessé par des tirs à Berne
-
ÉconomieIl y a 1 jour
Nyon (VD) lance le chantier de son nouveau complexe multisports
-
SuisseIl y a 3 jours
Le patron de Swatch compte sur de nouveaux marchés pour une reprise
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Station de la Lauchernalp (VS): un employé chute d'un télésiège