International
Les "espoirs déçus" du G20 pèsent sur le début de la COP26
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2021/10/les-engagements-sur-lesquels-les-dirigeants-du-g20-se-sont-entendus-dimanche-a-rome-en-ont-laisse-beaucoup-sur-leur-faim-1000x600.jpg&description=Les "espoirs déçus" du G20 pèsent sur le début de la COP26', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
"Si Glasgow échoue, tout échoue". Au sortir d'un G20 qui a déçu jusqu'au patron de l'ONU concernant la lutte contre le changement climatique, l'hôte de la cruciale COP26 démarrée dimanche en Ecosse a lancé un avertissement solennel.
"Nous avons fait des progrès au G20 (...), mais ce n'est pas assez", a alerté le Premier ministre britannique Boris Johnson depuis Rome, où se tenait une réunion des 20 pays les plus riches de la planète.
Car si les pays du G20 n'arriveront pas les mains totalement vides à la conférence de Glasgow sur le climat, les engagements sur lesquels ils se sont entendus dimanche à Rome en ont laissé beaucoup sur leur faim.
"Je salue l'engagement renouvelé du G20 en faveur de solutions au niveau mondial, mais je quitte Rome avec des espoirs déçus - même s'ils ne sont pas enterrés", a déclaré sur Twitter le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
Comme de nombreux dirigeant mondiaux, il se rendait ensuite en Ecosse pour la COP26, une réunion de deux semaines considérée comme cruciale pour l'avenir de l'humanité. Après une ouverture formelle dimanche, elle sera vraiment lancée lundi et mardi par un sommet.
Grands absents
Plus de 120 chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus, dont l'Américain Joe Biden, le Français Emmanuel Macron, l'Indien Narendra Modi et même l'Australien Scott Morrison, ardent promoteur du charbon dont son pays est le premier exportateur mondial.
Mais il y aura aussi de grands absents, comme le Chinois Xi Jinping qui n'est pas sorti de son pays depuis le début de la pandémie de Covid-19. La Chine, premier émetteur de gaz à effet de serre, vient de présenter de nouveaux objectifs de réduction considérés par beaucoup d'experts comme manquant d'ambition.
Vladimir Poutine, président de la Russie, autre grand pays pollueur, comme le Brésilien Jair Bolsonaro, accusé de favoriser une déforestation massive en Amazonie, seront aussi absents.
"Si le G20 était une répétition générale pour la COP26, alors les leaders mondiaux ont raté leur réplique", a regretté Jennifer Morgan, directrice exécutive de Greenpeace International. Et de promettre qu'à Glasgow, où de nombreux militants s'apprêtent à manifester, "nous exigerons les actions manquantes pour protéger de la crise climatique comme du Covid-19".
"Tout ce que nous avons vu (au G20), c'était des demi-mesures plus que des actions concrètes", a renchéri Friederike Röder, vice-présidente de Global Citizen.
"Nous devons avoir en tête que ce n'est que le début", a défendu le Premier ministre italien Mario Draghi, dont le pays présidait le G20 cette année, "nous allons pas à pas".
Joe Biden a affirmé qu'il y avait eu des "résultats tangibles", tout en se disant "déçu" que la Chine et la Russie ne se soient pas "montrées" au sommet.
La chancelière allemande sortante Angela Merkel a quant à elle estimé que la réunion du G20 constituait "un bon signal avant Glasgow".
Les décisions du G20 sur le climat étaient d'autant plus attendues que ce groupe, qui réunit les principales économies développées (UE, Etats-Unis) mais aussi de grands émergents comme la Chine, la Russie, l'Inde ou le Brésil, représente 80% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Glasgow sera "le dernier et le meilleur espoir" de parvenir à limiter le réchauffement de la planète à +1,5°C, objectif le plus ambitieux de l'Accord de Paris, a prévenu dimanche en ouvrant la conférence Alok Sharma, président de la COP26. Et les leaders mondiaux peuvent "faire le succès ou enterrer l'espoir de garder l'objectif de à +1,5°C à portée".
"L'humanité est face à des choix difficiles, mais clairs", a renchéri la responsable climat de l'ONU, Patricia Espinosa.
Terrain inconnu
Le communiqué final du G20 a bien réaffirmé les objectifs de Paris, tout en insistant sur le fait que "conserver (l'objectif de) 1,5°C à portée nécessitera des actions et des engagements significatifs et efficaces de tous les pays".
Or ce sont bien les engagements précis qui manquent, comme sur le charbon, grosse source de pollution carbone, sur lequel le G20 n'a pas donné d'objectifs nationaux. Beaucoup de pays, notamment émergents, restent très dépendants de cette source pour leur production électrique, a fortiori dans le contexte actuel de crise énergétique mondiale.
Pas de date précise non plus pour atteindre la neutralité carbone. Le G20 évoque seulement le "milieu du siècle". Un horizon moins précis que l'horizon de 2050 voulu notamment par la présidence italienne du G20.
Déception aussi sur un autre dossier brûlant de la COP, l'aide climatique aux pays pauvres. L'engagement des plus riches de 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 ne sera pas tenu... avant 2023.
Pourtant, les effets de la crise climatique se font toujours plus sentir, sécheresses, canicules mortelles, méga-feux, inondations... Et les pauvres sont souvent en première ligne.
L'Organisation météorologique mondiale (OMM) a ajouté dimanche une page au dossier, annonçant que les sept années de 2015 à 2021 seront probablement les plus chaudes jamais enregistrées, et prévenant que le climat mondial entrait en "terrain inconnu".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
OpenAI va pouvoir utiliser les personnages de Disney
OpenAI et Disney ont annoncé jeudi avoir conclu un accord qui va permettre l'utilisation des personnages du groupe sur Sora, la plateforme de vidéo créées par intelligence artificielle (IA) générative, un signal fort pour l'écosystème des contenus IA.
Dans le cadre de ce partenariat, Disney va prendre une participation au capital d'OpenAI à hauteur d'un milliard de dollars et recevoir des produits financiers dérivés (warrants) lui permettant d'acquérir, ultérieurement, davantage d'actions du créateur de ChatGPT.
Lancé fin septembre, Sora se veut être un réseau social sur lequel il n'est possible de publier que des vidéos générées par IA.
La plateforme s'appuie sur le modèle vidéo d'IA générative d'OpenaAI, Sora 2, successeur de Sora, dont le nom générique a été repris pour cette application.
Dès les premières heures, Sora a été notamment nourri de contenus reprenant, sans autorisation, des marques, l'image de personnalités, ainsi que des univers graphiques inspirés de programmes existants, dessins animés, films ou séries.
De nombreuses vidéos incluaient ainsi des personnages directement inspirés de ceux du studio Pixar, filiale de Disney, ainsi que de plusieurs dessins animés propriété du géant du divertissement, comme "Family Guy".
Quelques jours après, Sam Altman avait indiqué qu'OpenAI entendait offrir davantage de contrôle aux ayants droit quant à l'utilisation d'éléments théoriquement protégés par la propriété intellectuelle.
Personnages de Disney, Marvel, Pixar et Star Wars
La collaboration dévoilée jeudi prévoit que les utilisateurs de Sora pourront désormais créer des vidéos en puisant dans un catalogue de plus de 200 personnages des univers Disney, Marvel, Pixar et Star Wars, selon un communiqué conjoint.
Il ne s'agit cependant que de personnages animés, masqués ou de créatures, mais pas de vrais acteurs à visage humain.
Le rapprochement entre les deux groupes va au-delà de Sora, car Disney va devenir un "client majeur" d'OpenAI.
L'entreprise de Burbank (Californie) va ainsi donner accès à ChatGPT à ses employés et utiliser les modèles d'IA d'OpenAI pour "créer de nouveaux produits, outils et expériences".
Le développement rapide de l'IA "est un moment important pour notre industrie", a déclaré le directeur général de Disney, Bob Iger, cité dans le communiqué.
Le partenariat avec OpenAI va offrir au groupe des "débouchés plus vastes à travers l'IA générative", a-t-il ajouté, "tout en respectant et en protégeant les créateurs et leur travail."
Pour Sam Altman, également cité dans le communiqué, cet accord "montre que les entreprises d'IA et les éditeurs de contenu peuvent travailler ensemble de manière responsable pour promouvoir l'innovation".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Fonds propres: la BCE ouvre la voie à une simplification du cadre
La Banque centrale européenne (BCE) a présenté jeudi ses propositions pour simplifier les règles de fonds propres bancaires et éviter des lourdeurs inutiles. L'institut de Francfort a écarté toute volonté d'affaiblir la solidité du secteur.
Ces propositions ont émané d'un groupe de travail piloté par Luis de Guindos, vice-président de la BCE, en réponse aux inquiétudes des banques européennes sur leur compétitivité face à leurs concurrentes américaines, en s'estimant freinées par une réglementation plus complexe. Après la crise financière de 2008, les banques ont dû renforcer leurs réserves de capital pour mieux couvrir leurs engagements risqués et résister aux chocs économiques.
Depuis 2014, la BCE supervise directement plus d'une centaine de grandes banques, dont Deutsche Bank, BNP Paribas et UniCredit, et peut leur imposer des coussins de capital supplémentaires selon leur profil de risque. À l'inverse, aux États-Unis et au Royaume-Uni, les régulateurs avancent désormais vers un assouplissement de certaines règles.
Les banques européennes souhaiteraient libérer du capital pour distribuer du crédit et mieux rémunérer leurs actionnaires. Elles ont reçu récemment le soutien du chancelier allemand Friedrich Merz, qui juge la réglementation européenne "trop rigoureuse". "C'est un mythe", a rétorqué Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, assurant que "les exigences actuelles ont renforcé, plutôt qu'affaibli, la compétitivité des banques européennes".
Réduire le nombre de coussins de capitaux
Une recommandation phare du rapport vise à réduire le nombre de "coussins de capital" des banques, conçus pour faire face à divers chocs potentiels, dans l'immobilier ou par le biais de placements financiers volatils. "Nous avons plus de dix coussins différents", il s'agit "de passer à deux", a expliqué le banquier central lors d'une conférence téléphonique.
Un coussin dit "libérable" pourrait être utilisé en période de stress, afin d'absorber des pertes sans risquer une faillite. Le second coussin dit "non libérable" remplirait à tout moment les minimas réglementaires et les autorités pourraient le réduire pendant les périodes défavorables.
La BCE propose aussi de renforcer la capacité de certaines obligations bancaires à absorber les pertes, soit les obligations dites "AT1", très surveillées depuis l'effondrement de Credit Suisse en 2023. Lors du rachat de cette banque par sa rivale suisse UBS, la valeur de ces obligations a été réduite à zéro, suscitant la colère de leurs détenteurs.
Une autre recommandation porte sur un régime "dédié, prudent et sensiblement plus simple" pour les petites banques, au nom du principe de "proportionnalité" et en s'inspirant des modèles américain, britannique ou suisse. L'Allemagne y était favorable, compte tenu de son paysage bancaire fragmenté.
Le groupe de travail propose également de simplifier le "test de résistance" bancaire face à divers scénarios défavorables. Mené à l'échelle de l'UE, il doit suivre une méthodologie plus simple et ses résultats doivent davantage servir aux banques visées. Pour la somme de données à fournir régulièrement par les banques à diverses autorités européennes, celles-ci devront les partager entre elles plus largement, pour alléger le fardeau bureaucratique des banques.
La Commission européenne, destinataire de ce lot de recommandations, devra décider si elle les traduit en propositions législatives, en concertation avec le Parlement et le Conseil. Le chantier devrait s'ouvrir l'an prochain. La BCE s'est fixée au long de cet exercice long de près de sept mois des "lignes rouges", a rappelé M. de Guindos.
Les efforts de simplification visent à "préserver la résilience des banques", entendant par là "le niveau de capital des établissements", pour ne pas faire rimer simplification avec dérégulation. Les responsables de la zone euro veulent éviter une dérégulation excessive comme celle des années 1990-2000, qui a conduit à plusieurs crises avant le crash de 2008.
La crise des banques régionales américaines en 2023, attribuée à une supervision insuffisante, constitue pour eux un rappel des risques d'un assouplissement trop large.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Val Thorens: Succès de Näslund et Deromedis, les Suisses en retrait
La Suédoise Sandra Näslund et l'Italien Simone Deromedis ont remporté la première course de Coupe du monde à Val Thorens. Côté suisse, Smith et Fiva ont tous deux échoué en demi-finale.
Seule représentante helvétique en demies, la championne du monde en titre Fanny Smith a manqué une porte alors qu'elle était au coude à coude pour la 2e place qualificative. La Vaudoise a terminé à la 5e place finale, tandis que Näslund a décroché un 40e succès record en Coupe du monde.
Chez les hommes, les Suisses Alex Fiva et Thomas Baur se sont brillamment qualifiés en quart de finale, tandis que le champion olympique et du monde en titre bernois Ryan Regez ne s'est pas qualifié pour les 8es de finale pour . Baur a échoué en quarts, tandis que Fiva a fini 3e, échouant aux portes de la finale. Le Grison s'est ensuite adjugé la 7e place finale, laissant le champion du monde de 2023 Deromedis triompher en ouverture de saison.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Pas de lien entre les vaccins et l'autisme, selon l'OMS
Le comité de l'OMS sur la sécurité des vaccins conclut qu'il n'y a pas de lien entre vaccins et autisme, contrairement à l'administration de Donald Trump. "Les vaccins sont indispensables", a affirmé jeudi le directeur de l'institution Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Le rapport publié le même jour compile les conclusions de 31 études. "Toutes arrivent à la conclusion" de l'absence d'un lien de causalité, a dit le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) aux correspondants accrédités à l'ONU à Genève (ACANU)
"L'autisme n'est pas un effet collatéral des vaccins", a-t-il insisté. Il déplore qu'une étude en 1998 ait abouti à une conclusion différente, avant d'être considérée comme "frauduleuse" et retirée.
Sous l'impulsion du secrétaire à la santé Robert Kennedy Jr, les Etats-Unis ont récemment recommandé de ne pas recourir à certains vaccins parce qu'ils provoquent, selon eux, l'autisme.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
VaudIl y a 1 jour
Collision frontale mortelle mardi à Ballaigues
-
LausanneIl y a 2 jours
Un président du Tribunal correctionnel de Lausanne est récusé
-
LausanneIl y a 1 jour
Budget vaudois: coupes maintenues pour les hôpitaux régionaux
-
SuisseIl y a 2 jours
Le réseau FM peut continuer d'émettre en Suisse, dit le Parlement
-
SuisseIl y a 2 jours
Les vélos cargos et "longtails" devraient avoir des plaques
-
SuisseIl y a 2 jours
Le National valide le budget après 13 heures de débats
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Valais: 16 loups tués en Valais en moins de deux mois et demi
-
LausanneIl y a 2 jours
Budget de l'Etat de Vaud: pas touche aux communes


