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International

Le Sénat débat de la réforme électorale de Biden, vouée à l'échec

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Le président américain Joe Biden a choisi de s'impliquer personnellement dans la bataille en se rendant par deux fois au Sénat la semaine dernière (archives). (© KEYSTONE/EPA/MICHAEL REYNOLDS)

Le Sénat américain a commencé mardi à débattre de la grande réforme électorale de Joe Biden, avec laquelle le président promet de protéger l'accès aux urnes des Afro-Américains. Le texte est pour l'instant voué à l'échec, faute des soutiens nécessaires.

Un an après l'entrée en fonction du démocrate et à dix mois des élections de mi-mandat, l'organisation des élections est plus que jamais un sujet brûlant en Amérique.

Avec sa réforme électorale, Joe Biden veut poser un cadre pour l'organisation des scrutins fédéraux. Il cherche en parallèle à annuler une série de restrictions adoptées dans plusieurs Etats conservateurs depuis la présidentielle de 2020. Parmi elles, l'interdiction en Géorgie de distribuer des boissons ou des encas dans la file d'attente pour voter, ou de faire la promotion du vote par correspondance au Texas.

Les républicains assurent que ces restrictions renforcent la sécurité des élections du pays, un argument fort auprès de leur base, encore nombreuse à croire que la présidentielle de 2020 a été "volée" à Donald Trump. Les ONG dénoncent au contraire des mesures qui visent et discriminent délibérément les Afro-Américains, qui ont très largement voté pour Joe Biden à la dernière élection.

Le camp du président veut à tout prix adopter cette grande réforme électorale avant les élections de mi-mandat, lors desquelles les démocrates risquent de perdre leurs très minces majorités au Congrès.

Situation "difficile"

Mais l'opposition républicaine est vent debout contre cette loi, assurant qu'elle confie aux démocrates le droit de prendre le contrôle des scrutins à travers le pays. "On parle d'un parti qui veut le pouvoir de réécrire unilatéralement les règles des élections américaines", a encore dénoncé mardi le puissant ténor conservateur Mitch McConnell.

Aucune chance donc de rallier des parlementaires républicains pour atteindre la "supermajorité" de 60 voix requise au Sénat pour clore les débats et soumettre le texte au vote. L'état-major démocrate a par conséquent imaginé une procédure permettant de passer en force à la majorité simple - avec les 51 voix qu'il contrôle contre 50 à l'opposition.

Mais deux sénateurs de l'aile modérée des démocrates refusent cette manoeuvre, condamnant de fait la réforme elle-même. "Les démocrates au Sénat ne se font pas d'illusions quant à la difficulté de la situation", a concédé leur chef Chuck Schumer mardi. Quel intérêt donc de débattre de cette loi?

Manifestations

"Le président pense que le peuple américain mérite de voir quelle est la position de ses dirigeants sur la protection de ses droits fondamentaux", a plaidé la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki. "C'est une raison suffisante pour avancer dans ce débat", a-t-elle jugé.

Signe de l'importance qu'il accorde à ce dossier, le président américain a choisi de s'impliquer personnellement dans la bataille, en se rendant par deux fois au Sénat la semaine dernière. Mais il a lui aussi avoué ne pas être "sûr" que cette réforme aboutisse.

Pour tenter de renverser la vapeur, les organisations de droits civiques ont multiplié les événements à l'occasion de l'anniversaire de la naissance de Martin Luther King. Une nouvelle manifestation a été organisée mardi sur les marches du Capitole. Et dans une lettre, le président de l'association de défense des droits civiques NAACP a mis les sénateurs américains face à leurs responsabilités.

"Nous ne pouvons imaginer une période plus décisive pour la démocratie américaine que le chapitre que vous êtes en train d'écrire", a écrit Derrick Johnson. "Le socle de la liberté en Amérique repose sur notre droit sacré de voter", a-t-il souligné. "Sans lui, tout le reste s'effrite."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Xavi sera toujours l'entraîneur du FC Barcelone

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Xavi reste à la barre du FC Barcelone. (© KEYSTONE/EPA/JUANJO MARTIN)

Après avoir annoncé fin janvier qu'il quitterait son poste à la fin de la saison, Xavi Hernandez sera toujours l'entraîneur du FC Barcelone. Le Barça a officialisé cette nouvelle mercredi.

Comme l'affirmaient ces dernières heures les médias espagnols, le technicien catalan, qui avait prolongé jusqu'en 2025 à l'automne dernier, a accepté d'honorer son contrat, au terme d'une journée de réunions avec son président Joan Laporta et le directeur sportif Deco. L'élimination en quart de finale de la Ligue des Champions et la défaite dimanche à Madrid lors du Clasico face au Real n'ont apparemment refroidi le Champion du monde 2010...

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La Cour suprême examine l'interdiction de l'avortement dans l'Idaho

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L'Idaho est l'un des Etats les plus sévères en matière d'interruption volontaire de grossesse (archives). (© KEYSTONE/AP/Darin Oswald)

Une Cour suprême divisée s'est penchée mercredi sur l'interdiction quasi-totale de l'avortement par l'Etat de l'Idaho, dans le nord-ouest des Etats-Unis. Elle doit déterminer si elle entre en conflit avec une législation fédérale sur les urgences médicales.

C'est cette même institution dominée par les conservateurs qui a pulvérisé, en juin 2022, la garantie fédérale du droit à l'avortement, cassant une jurisprudence de plusieurs décennies.

La dernière affaire est particulièrement suivie car elle pourrait avoir un impact sur des hôpitaux à travers le pays. L'avortement est aussi l'un des thèmes au coeur de la campagne pour la présidentielle du 5 novembre.

L'Idaho est l'un des Etats les plus sévères en matière d'interruption volontaire de grossesse (IVG): l'avortement y est interdit sauf rares exceptions, comme en cas d'inceste ou de danger de mort imminent pour la femme enceinte.

En dehors de ce cadre, toute personne pratiquant un avortement risque jusqu'à cinq ans de prison.

L'administration du président démocrate Joe Biden a demandé à la justice de bloquer cette législation, arguant qu'elle viole une loi fédérale sur les urgences médicales puisqu'elle ne prévoit pas d'exception en cas de "danger grave pour la santé" de la femme enceinte.

"Situation impossible"

Mercredi, les trois juges progressistes de la Cour, Elena Kagan, Ketanji Brown Jackson et Sonia Sotomayor, ont pressé de questions le représentant de l'Etat de l'Idaho, en le recadrant parfois sèchement et en prenant pour exemple des cas éprouvants de femmes dont la santé serait menacée mais pas forcément la vie.

Chez les juges conservateurs, certains se sont montrés sceptiques sur les arguments du gouvernement.

"Comment pouvez-vous imposer des restrictions à ce que l'Idaho peut criminaliser, simplement parce que des hôpitaux dans l'Idaho ont choisi d'accepter" des fonds fédéraux? a ainsi demandé l'un d'eux, Samuel Alito.

Le même magistrat s'est par ailleurs interrogé sur l'usage de l'expression "enfant non né" dans la législation fédérale, laissant entendre que cela signifiait que "l'hôpital doit essayer d'éliminer toute menace immédiate pour l'enfant", et que par conséquent "pratiquer un avortement est contraire à ce devoir".

D'autres juges conservateurs, comme Amy Coney Barrett, ont toutefois laissé entrevoir des doutes, cette dernière se disant même "choquée" par une partie de l'argumentaire du représentant de l'Idaho, Josh Turner.

Elizabeth Prelogar, la représentante de l'Etat fédéral, a affirmé qu'"aujourd'hui, les médecins et les femmes dans l'Idaho se trouvent dans une situation impossible".

"Si une femme arrive aux urgences et que sa santé est gravement menacée, mais qu'elle n'est pas encore en danger de mort, alors les médecins doivent soit retarder le traitement et laisser son état se détériorer, soit la transporter par avion hors de l'Etat pour qu'elle puisse recevoir les soins d'urgence dont elle a besoin", a-t-elle lancé.

Manifestations

La loi fédérale, baptisée EMTALA, exige des hôpitaux affiliés à l'assurance maladie gouvernementale Medicare de fournir des soins d'urgence aux personnes le nécessitant. Pour l'Idaho, état rural et conservateur, ces soins n'incluent pas nécessairement l'avortement, ce que conteste le gouvernement fédéral.

Un juge fédéral à Boise, la capitale de l'Idaho, avait émis une injonction préliminaire en août 2022 qui suspendait en partie la loi de cet Etat, estimant qu'elle mettait les médecins dans une position délicate.

Mais en janvier, la Cour suprême des Etats-Unis a accepté de la remettre temporairement en place en attendant d'examiner une demande d'appel contre la mesure.

Mercredi, devant la Cour suprême à Washington, quelques centaines de manifestants pro-IVG brandissaient des pancartes proclamant "L'avortement sauve des vies". Une dizaine de militants anti-avortement leur ont un temps fait face.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hockey

Dembélé et Mbappé trop forts pour Mvogo

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Ousmane Dembélé arme sa frappe face à Yvon Mvogo. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

Yvon Mvogo n’a rien pu faire ! Malgré toute sa bravoure, le portier de Lorient a été désarmé devant la verve d’Ousmane Dembélé et de Kylian Mbappé qui ont mené le PSG à la victoire 4-1.

En Bretagne, les deux attaquants ont joué au chat et à la souris avec la défense adverse. Ils ont signé chacun un doublé pour signer la victoire qui peut offrir le titre à leurs couleurs. Le PSG sera, en effet, sacré ce mercredi si Monaco ne bat pas Lille en Principauté.

Avant-dernier donc relégable, Lorient n’a pas vraiment existé lors de cette rencontre. Yvon Mvogo n’endosse aucune responsabilité sur les quatre buts encaissés. Le Fribourgeois a empêché que l’addition soit plus lourde encore.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le Premier ministre espagnol dit réfléchir à une démission

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Pedro Sanchez devrait annoncer sa décision lundi (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a annoncé mercredi, dans une lettre publiée sur X, "réfléchir" à une éventuelle démission. Cela après l'annonce de l'ouverture d'une enquête contre son épouse pour trafic d'influence et corruption.

"J'ai besoin de m'arrêter et de réfléchir" afin de décider "si je dois continuer à être à la tête du gouvernement ou si je dois renoncer à cet honneur", a-t-il écrit, en indiquant qu'il annoncerait sa décision lundi devant la presse et suspendait ses activités d'ici là.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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