International
USA - La Géorgie aux urnes, le Sénat et les débuts de Biden en jeu
Les électeurs de Géorgie se rendaient aux urnes mardi pour élire leurs deux représentants au Sénat. Ce double scrutin donnera la couleur de la chambre haute et son impact sera décisif sur les premières années au pouvoir de Joe Biden.
"Les bureaux de vote sont ouverts. Votez!", a tweeté le candidat démocrate Jon Ossoff qui, avec Raphael Warnock, espère créer la surprise et faire basculer le Sénat dans le camp démocrate. "L'avenir de notre pays est en jeu, c'est la dernière ligne de défense pour notre mode de vie", a répondu sur Fox News David Perdue, l'un des deux sénateurs républicains sortants avec Kelly Loeffler.
Le scrutin s'annonce serré. Les bureaux de votent ferment à 19h00 locales (01h00 suisses mercredi), mais les résultats définitifs pourraient ne pas être connus avant plusieurs jours. Plus de trois millions d'électeurs, un nombre record pour une sénatoriale partielle en Géorgie, sur quelque sept millions d'inscrits, ont pu s'enregistrer et voter par anticipation.
Au total 832 millions de dollars ont été dépensés dans la campagne, selon le Center for Responsive Politics, un organisme indépendant.
"Je croise les doigts"
Dans le centre d'Atlanta, un bastion démocrate, les électeurs entraient au compte-gouttes dans une église luthérienne transformée en bureau de vote. "Je pense que c'est l'élection la plus importante de ma vie", confie Robert Lowe, retraité de 74 ans qui a voté pour les deux démocrates.
"S'ils ne gagnent pas tous les deux et que les républicains gardent le Sénat, rien ne bougera", explique cet ancien professionnel du stand-up. "Je croise les doigts."
Dans un rire nerveux, Susan Sanders, 69 ans,responsable des levers de fonds pour une grande université, se dit elle "plutôt optimiste". "Beaucoup de gens ont besoin d'aide. La pandémie a causé de profonds dégâts", déplore-t-elle. "Les choses doivent changer, l'Amérique n'est pas que pour les riches."
Biden et Trump sur le terrain
Lundi, Joe Biden et Donald Trump se sont déplacés sur le terrain pour donner de la voix. Ce "seul Etat peut changer la trajectoire, non seulement pour les quatre années à venir, mais pour la prochaine génération", a lancé le président élu à Atlanta.
Une perspective inquiétant profondément les républicains qui ont agité le spectre d'un gouvernement "radical" et "socialiste" jusque dans les dernières heures de la campagne, marquée par un grand meeting du président sortant.
Ces élections partielles pourraient être "votre dernière chance de sauver l'Amérique telle que nous l'aimons", a tonné le républicain qui refuse toujours de reconnaître sa défaite, plus de deux mois après l'élection.
Son prédécesseur démocrate Barack Obama a lui estimé que le scrutin avait une portée historique. "Nous voyons jusqu'où certains sont prêts à aller pour garder le pouvoir et menacer les principes fondamentaux de notre démocratie", a-t-il lancé, évoquant Donald Trump sans le nommer.
Au coude-à-coude
Les deux sénateurs républicains partent favoris dans cet Etat conservateur. S'il n'a pas remporté le premier tour, David Perdue était arrivé proche des 50% face à Jon Ossoff. Kelly Loeffler pourrait, elle, bénéficier d'un important report de voix d'un rival républicain qui avait divisé les soutiens au premier round contre Raphael Warnock, arrivé en tête.
Mais les démocrates ont espoir de l'emporter, galvanisés par la courte victoire de Joe Biden dans l'Etat le 3 novembre, une première depuis 1992.
Ils espèrent surtout une grande mobilisation des électeurs noirs, clé pour les démocrates. Des républicains modérés ou des électeurs indépendants pourraient en outre être découragés d'aller voter par toutes ces accusations de fraude, au détriment des républicains.
Les rares sondages montrent les candidats au coude-à coude.
Congrès réuni mercredi
Au lendemain de ces élections partielles, le Congrès se réunira pour enregistrer formellement le vote des grands électeurs en faveur de Joe Biden (306 contre 232). L'issue de cette obligation constitutionnelle, qui relève d'ordinaire de la simple formalité, ne fait aucun doute.
Mais la croisade de Donald Trump donne à cette journée une tonalité particulière. Si certains poids lourds républicains, dont le chef des sénateurs Mitch McConnell, ont fini par admettre la victoire de Joe Biden, le président sortant peut encore compter sur le soutien indéfectible de dizaines de parlementaires.
A la Chambre comme au Sénat, ces élus ont promis d'exprimer leurs objections mercredi, et de faire résonner les allégations de fraude au sein même du Capitole.
Evoquant le vice-président Mike Pence, auquel reviendra le rôle protocolaire de déclarer Joe Biden vainqueur à l'issue de cette séquence, M. Trump s'est fait menaçant. "J'espère que notre grand vice-président ne nous décevra pas", a-t-il lancé. "S'il nous déçoit, je l'aimerai moins."
Dans la rue, une grande manifestation de soutien à Donald Trump est prévue à Washington.
International
Manifestations après le limogeage d'un ministre israélien
Des milliers de personnes ont manifesté à Tel-Aviv dans la nuit de dimanche à lundi après le limogeage par le premier ministre Benyamin Netanyahou de son ministre de la défense. Ce dernier était partisan d'une pause dans la réforme judiciaire controversée.
Après l'annonce du limogeage dimanche par M. Netanyahou, des milliers de manifestants ont convergé, selon la police, vers la rue Kaplan dans le centre de Tel-Aviv, épicentre des protestations depuis la présentation en janvier du projet de réforme qui divise le pays.
Les Etats-Unis se sont déclarés "profondément préoccupés". Ils ont souligné "la nécessité urgente d'un compromis". "Les valeurs démocratiques ont toujours été et doivent rester une caractéristique des relations entre les Etats-Unis et Israël", a averti la porte-parole du conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche.
Avec cette réforme, le gouvernement, l'un des plus à droite de l'histoire d'Israël, vise à accroître le pouvoir des élus sur celui des magistrats. Mais selon ses détracteurs, le projet met en péril le caractère démocratique de l'Etat d'Israël.
M. Netanyahou et ses alliés d'extrême droite et ultra-orthodoxes l'estiment nécessaire pour rétablir un rapport de forces équilibré entre les élus et la cour suprême, qu'ils jugent politisée.
Démission à New York
Samedi, le ministre israélien de la défense, Yoav Gallant, pourtant du même parti de droite que M. Netanyahou, le Likoud, avait dit craindre qu'une poursuite des divisions au sein de la population sur ce dossier n'engendre une "vraie menace pour la sécurité d'Israël". Il avait réclamé une pause d'un mois dans le processus.
L'annonce de son renvoi a entraîné la démission du consul général d'Israël à New York, Asaf Zamir. Le diplomate a qualifié sur Twitter le limogeage du ministre de "dangereuse décision" qui l'a "convaincu qu'[il] ne pouvait plus continuer de représenter ce gouvernement".
A Tel-Aviv, des manifestants ont incendié des pneus dimanche soir, a indiqué la police dans un communiqué. Une journaliste de l'AFP a vu que des manifestants ont brûlé un canapé et du bois et ont bloqué une autoroute.
Munis de drapeaux israéliens, des manifestants ont scandé des slogans comme "Bibi dégage!", reprenant le surnom de Benyamin Netanyahou. D'autres rassemblements spontanés ont eu lieu devant la résidence du premier ministre à Jérusalem ainsi que dans d'autres villes du pays comme à Haïfa (nord) et à Beer Sheva (sud), selon les médias locaux.
"Menace pour la sécurité d'Israël"
"Netanyahou peut renvoyer Gallant, mais il ne peut pas renvoyer la réalité et ne peut pas renvoyer le peuple d'Israël qui s'oppose à la folie de la coalition", a tweeté le chef de l'opposition, le centriste Yaïr Lapid. "Le premier ministre d'Israël est une menace pour la sécurité d'Israël", a-t-il ajouté.
Il avait salué samedi soir les propos de M. Gallant, les qualifiant de "pas courageux [...] pour la sécurité d'Israël".
Deux députés du Likoud ont par ailleurs exprimé sur Twitter leur soutien à M. Gallant samedi, soulevant ainsi la question de savoir si le gouvernement pourrait compter sur la majorité s'il procédait à un vote.
Les députés israéliens devraient se prononcer dans les prochains jours sur l'un des éléments centraux de la réforme, au coeur des inquiétudes de ses détracteurs, prévoyant le changement dans le processus de nomination des juges.
Pétition
Dans un discours retransmis à la télévision jeudi soir, M. Netanyahou, qui était jusque-là resté en retrait sur ce dossier, s'est engagé à "mettre fin à la division au sein du peuple", tout en soulignant sa détermination à faire avancer la réforme.
Le lendemain, il a été rappelé à l'ordre par la justice qui a jugé "illégale" son intervention publique, compte tenu de ses procès en cours pour corruption.
Et dimanche la cour suprême d'Israël a donné au premier ministre une semaine pour répondre à la pétition d'une ONG demandant qu'il soit sanctionné pour "outrage au tribunal" après ce discours.
Selon la pétition du mouvement pour un gouvernement de qualité en Israël, M. Netanyahou, inculpé dans une série d'affaires pour corruption, a violé un accord conclu avec la justice selon lequel un premier ministre inculpé n'a pas le droit d'agir dans un domaine qui pourrait le placer en situation de conflit d'intérêts, conformément à un arrêt de la cour suprême de 2020.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Corée du Nord tire deux missiles balistiques à courte portée
La Corée du Nord a tiré lundi deux missiles balistiques à courte portée vers la mer du Japon, les derniers en date d'une longue série ces dernières semaines. Ces tirs interviennent alors que Séoul et Washington effectuent un exercice conjoint de débarquement amphibie.
"Nos forces armées ont détecté deux missiles balistiques à courte portée tirés depuis la région de Junghwa dans la province de Hwanghae du Nord à 07h47", a indiqué l'état-major interarmées sud-coréen. "Notre armée a renforcé la surveillance et la vigilance contre de nouveaux lancements, tout en maintenant une posture de préparation totale grâce à une coopération étroite entre la Corée du Sud et les Etats-Unis", a-t-il ajouté.
Le ministère japonais de la défense a également confirmé le lancement. Les deux missiles auraient volé sur une trajectoire irrégulière avant de tomber en dehors de la zone économique exclusive du Japon, ont affirmé des responsables du ministère cités par des médias japonais.
Ces lancements interviennent quelques jours seulement après la conclusion jeudi les plus grands exercices militaires conjoints en cinq ans entre la Corée du Sud et les Etats-Unis.
Un prétexte pour plus de tirs
Les médias d'Etat nord-coréens ont affirmé vendredi que les entraînements conjoints entre Séoul et Washington constituaient une préparation à "l'occupation" de la Corée du Nord, qui nécessite en réponse des "moyens de dissuasion plus puissants", notamment "une capacité d'attaque nucléaire plus développée, plus polyvalente et plus offensive".
L'armée nord-coréenne a mené ses propres exercices militaires, notamment en testant ce qu'elle a présenté comme un nouveau "drone d'attaque nucléaire sous-marin", et en lançant son deuxième missile balistique intercontinental (ICBM) de l'année.
Les analystes avaient précédemment estimé que la Corée du Nord utiliserait probablement ces exercices comme prétexte pour procéder à de nouveaux tirs de missiles, voire à un essai nucléaire.
L'agence d'Etat nord-coréenne KCNA a rapporté vendredi que l'exercice de "drone d'attaque nucléaire sous-marin", supervisé personnellement par le dirigeant Kim Jong-un, avait été mené "dans le but de mettre en garde l'ennemi contre une véritable crise nucléaire".
Puissance nucléaire "irréversible"
Le but de cette arme est de "s'infiltrer furtivement dans les eaux opérationnelles et de produire un tsunami radioactif à grande échelle [...] pour détruire les groupes d'attaquants navals et les principaux ports opérationnels de l'ennemi", a ajouté KCNA.
L'agence a également affirmé que Pyongyang avait tiré mercredi des missiles de croisière stratégiques "équipés d'une ogive d'essai simulant une ogive nucléaire". Les analystes ont mis en doute les affirmations de la Corée du Nord, ajoutant toutefois qu'elle ne se contentait plus de stocker des ogives nucléaires, mais tentait de perfectionner et de diversifier les moyens de lancement.
Après une année record d'essais d'armes et des menaces nucléaires croissantes de la part de Pyongyang en 2022, Séoul et Washington ont renforcé leur coopération en matière de sécurité. Les provocations militaires nord-coréennes ont également poussé Séoul et Tokyo à dépasser leurs différends historiques et à tenter de renforcer leur coopération de défense.
L'année dernière, la Corée du Nord s'est déclarée puissance nucléaire "irréversible". Son dirigeant Kim Jong-un a récemment appelé à une augmentation "exponentielle" de la production d'armes, y compris d'armes nucléaires tactiques. Au début mars, il a également ordonné à son armée d'intensifier ses manoeuvres militaires en vue d'une "guerre réelle".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
L'acteur Jonathan Majors interpellé à New York pour une agression
L'acteur américain Jonathan Majors, étoile montante à Hollywood, a été interpellé à New York, soupçonné d'avoir agressé une femme de 30 ans, a indiqué dimanche la police new-yorkaise. Elle dit être intervenue à la suite d'un appel aux services d'urgence samedi matin.
Au terme d'une "enquête préliminaire", la police a déterminé qu'"un homme de 33 ans avait été impliqué dans une dispute domestique avec une femme de 30 ans", a-t-elle ajouté dans un communiqué.
La femme, qui a dit à la police avoir été "agressée" et dont la relation avec l'acteur n'a pas été précisée, a été transportée à l'hôpital pour y traiter des lésions mineures à la tête et au cou. Elle se trouve dans un "état stable", selon la même source.
L'agente de l'acteur a assuré dans un communiqué publié par le quotidien Los Angeles Times, que l'acteur n'avait "rien fait de mal". Elle a dit espérer pouvoir "blanchir son nom" rapidement.
Selon des médias locaux, l'acteur a été libéré et devra se présenter à nouveau devant un juge le 8 mai.
Jonathan Majors est notamment à l'affiche actuellement dans deux films à gros budget, "Creed III" et "Ant-Man et la Guêpe: Quantumania". Il joue en outre dans "Magazine Dreams", un film présenté récemment au festival de cinéma de Sundance, dans l'Utah.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le gouvernement britannique va interdire le gaz hilarant
Le gouvernement conservateur britannique a annoncé dimanche que le protoxyde d'azote ou "gaz hilarant", une substance à la popularité croissante, sera prochainement interdit.
Le ministre chargé du Logement et des Communautés, Michael Gove, a annoncé dimanche cette interdiction du protoxyde d'azote sur Sky News.
"Tous ceux qui ont eu l'occasion de se promener dans les parcs de nos grandes villes ont vu ces petites bonbonnes argentées", a-t-il dit. Les consommateurs "non seulement saccagent les espaces publics, mais aussi prennent une drogue qui peut avoir un effet psychologique et neurologique et qui contribue à un comportement antisocial", a ajouté le ministre.
"C'est pourquoi nous devons réprimer les nouvelles manifestations de consommation de drogue et ces bonbonnes de gaz hilarant sont un fléau croissant", a poursuivi Michael Gove.
Le gouvernement veut que les ventes de ces bonbonnes soient "restreintes à des fins appropriées". Le protoxyde d'azote est en effet utilisé dans le milieu médical comme anesthésique ainsi que dans les siphons de cuisine.
Augmentation "préoccupante"
L'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies s'est alarmé en novembre d'une augmentation "préoccupante" de l'usage récréatif de protoxyde d'azote dans certaines régions d'Europe.
Cette popularité croissante, en particulier chez les jeunes, est due à sa disponibilité et à son faible prix. Ce gaz est prisé pour ses effets psychoactifs courts - de l'ordre de trois à quatre minutes -, lorsqu'il est inhalé. Aux Pays-Bas, la possession et la vente de protoxyde d'azote est interdite depuis le 1er janvier.
Le Premier ministre britannique, le conservateur Rishi Sunak, va annoncer lundi des mesures pour lutter contre la petite délinquance. Il est prévu que les délinquants condamnés à des peines d'intérêt général nettoient eux-mêmes leurs graffitis dans un délai de 48 heures. Les auteurs d'infractions porteront, selon ce projet, des combinaisons ou des vestes très visibles pendant qu'ils exécutent leurs sanctions, qui pourraient consister à laver les voitures de police.
Le gouvernement conservateur, au plus bas dans les sondages face aux travaillistes, multiplie les déclarations sur la sécurité et l'immigration, alors qu'auront lieu des élections locales en mai.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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