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Législatives canadiennes: les libéraux de Trudeau donnés vainqueurs

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Justin Trudeau va entamer un troisième mandat en tant que premier ministre du Canada (archives). (© KEYSTONE/AP The Canadian Press/JUSTIN TANG)

Le parti libéral de Justin Trudeau est en passe de remporter les législatives canadiennes de lundi, selon les projections des médias canadiens. Il s'agit toutefois d'une demi-victoire pour le premier ministre sortant qui n'est pas parvenu à redevenir majoritaire.

D'après les projections, le parti libéral obtiendrait autour de 155 sièges, sous le seuil des 170 sièges permettant d'obtenir une majorité. Or, c'est précisément pour sortir de cette situation qu'il avait déclenché des élections anticipées à la mi-août pour tenter de regagner la majorité qu'il avait perdue deux ans plus tôt.

Justin Trudeau a connu une campagne particulièrement compliquée, l'usure du pouvoir se faisant sentir et la "Trudeaumanie" de 2015 semblant bien loin. Et sur le terrain, il a dû faire face à chaque déplacement à une foule de manifestants en colère contre les mesures sanitaires. L'un d'eux lui a même jeté des graviers.

Et jusqu'au bout, l'issue du scrutin semblait incertaine: les intentions de vote donnaient encore à quelques heures du scrutin les deux grands partis au coude à coude, autour de 31% d'intentions de vote.

Appel au vote stratégique

Lundi en fin de journée, à la sortie de son bureau de vote à Montréal, Justin Trudeau s'était dit "serein". "On a travaillé très fort pendant cette campagne et les Canadiens sont en train de faire un choix important", a-t-il déclaré, entouré de ses enfants et de sa femme. Lors des derniers jours de campagne, il a appelé au vote stratégique, expliquant que le retour des conservateurs serait synonyme de retour en arrière, notamment sur la question climatique.

"Fiers de voter aujourd'hui, assurez-vous de faire de même!", a encouragé de son côté sur Twitter Erin O'Toole, en postant une photographie devant l'urne avec son épouse. Ce dernier a fait campagne en promettant aux Canadiens d'incarner le renouveau et fait une campagne résolument au centre.

La réorganisation des bureaux de vote liée à la pandémie de Covid-19 a provoqué exceptionnellement une longue attente en fin de journée pour les électeurs des grandes villes. Liliane Laverdière, Montréalaise de 67 ans, a tenté quatre fois d'aller voter. Elle a expliqué avoir été surprise par l'affluence. "D'après moi, les gens veulent du changement", a-t-elle déclaré en précisant "n'avoir jamais vu cela" en dix ans.

Alliance avec des petits partis

D'autres électeurs affirmaient au contraire s'être déplacés pour remercier le premier ministre sortant de sa gestion de la crise sanitaire - le pays affiche l'un des taux de vaccination les plus élevés au monde. "Pour moi, la gestion de la pandémie est l'enjeu le plus important de cette élection. Et je pense que le premier ministre l'a bien gérée", estime Kai Anderson, 25 ans, électrice à Ottawa, la capitale fédérale.

"Au final, on peut vraiment se dire que c'est une campagne pour rien", a souligné auprès de l'AFP Félix Mathieu de l'université de Winnipeg, qui note que dans beaucoup de certaines provinces "les sortants ont été systématiquement réélus".

Les quelque 27 millions de Canadiens étaient appelés à élire les 338 députés que compte la chambre des communes. Si aucun des deux grands partis, qui alternent au pouvoir depuis 1867, n'est en mesure d'obtenir une majorité des sièges au Parlement, le vainqueur devra composer un gouvernement minoritaire.

Et pour cela, il a besoin de composer avec les plus petits partis pour gouverner à Ottawa comme le Nouveau Parti Démocratique (NPD, gauche) de Jagmeet Singh ou le Bloc québécois, formation indépendantiste.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Merck KGaA acquiert l'américain SpringWorks Therapeutics

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Grâce à l'acquisition de SpringWorks Therapeutics, Merck KGaA entend renforcer sa présence aux Etats-Unis. (archive) (© KEYSTONE/DPA/ARNE DEDERT)

Le groupe de santé allemand Merck KGaA a annoncé lundi l'achat de la société biopharmaceutique américaine SpringWorks Therapeutics, spécialisée dans les tumeurs rares, pour environ 3,4 milliards de dollars (environ 3 milliards de francs).

L'acquisition, à 47 dollars par action en numéraire, offre une prime de 26% par rapport au cours moyen pondéré sur 20 jours, et se rapporte à la valeur de l'entreprise, soit ses fonds propres diminués des dettes nettes, indique Merck KGaA dans un communiqué.

L'annonce, qui intervient au moment où les Etats-Unis de Donald Trump ont lancé une guerre commerciale, notamment à l'égard de l'Europe, était bien perçue par les investisseurs, le cours de Merck KGaA progressant de 2,65% à 08H50 GMT à la Bourse de Francfort.

Cette opération, approuvée par les organes de direction des deux sociétés, devrait être finalisée au second semestre 2025, sous réserve des autorisations réglementaires et de l'approbation des actionnaires de SpringWorks.

Basée à Stamford, dans le Connecticut, SpringWorks Therapeutics développe des traitements contre les maladies rares et certains cancers, notamment les tumeurs desmoïdes et la première et unique thérapie approuvée pour les adultes et enfants atteints de neurofibromatose, une maladie génétique entraînant la formation de tumeurs sur les nerfs.

Cette acquisition "renforce notre présence aux États-Unis, accélère la croissance de notre division Healthcare (Produits pharmaceutiques) et nous positionne comme un acteur majeur dans le domaine des tumeurs rares", a déclaré Belén Garijo, présidente du directoire de Merck, dans le communiqué.

Merck KGaA continue de renforcer sa présence aux États-Unis, considérant ce marché comme un levier de croissance majeur.

Il a déjà racheté dans le passé deux groupes américains, le laboratoire Sigma-Aldrich en 2015, puis le fournisseur de produits électroniques Versum Materials.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Poutine annonce une trêve de trois jours du 8 au 10 mai

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Le président russe Vladimir Poutine a annoncé faire taire les armes durant trois jours en Ukraine. (© KEYSTONE/AP/Alexander Zemlianichenko)

Vladimir Poutine a annoncé lundi un cessez-le-feu sur le front en Ukraine du 8 au 10 mai, à l'occasion des 80 ans de la victoire contre l'Allemagne nazie. Il a prévenu cependant que Moscou répliquerait "en cas de violation" par Kiev de cette trêve.

"Sur décision du président russe (...), pour des raisons humanitaires, à l'occasion du 80e anniversaire de la Victoire, à partir de minuit entre le 7 et le 8 mai, et jusqu'à minuit entre le 10 et le 11 mai, la partie russe annonce un cessez-le-feu", a indiqué le Kremlin dans un communiqué.

"En cas de violation du cessez-le-feu par la partie ukrainienne, les forces armées russes fourniront une réponse adéquate et efficace", ajoute-t-il, tout en répétant que la Russie était prête à "des négociations de paix sans conditions préalables".

Récemment, Vladimir Poutine, dont les demandes maximalistes concernant l'Ukraine n'ont pas changé en plus de trois ans d'assaut de son armée, avait également annoncé une trêve à l'occasion des célébrations de Pâques, les 19 et 20 avril.

Les deux camps s'étaient ensuite accusés d'avoir violé ce cessez-le-feu, même si une baisse de l'intensité des combats avait été ressentie dans plusieurs secteurs du front, selon des soldats ukrainiens interrogés par l'AFP.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Poutine annonce une trêve de trois jours du 8 au 10 mai

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Vladimir Poutine a annoncé lundi un cessez-le-feu sur le front en Ukraine du 8 au 10 mai, à l'occasion des 80 ans de la victoire contre l'Allemagne nazie. Il a prévenu cependant que Moscou répliquerait "en cas de violation" par Kiev de cette trêve.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le conclave qui élira le futur pape débutera le 7 mai

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Les cardinaux se rassembleront dans la chapelle Sixtine pour désigner le prochain pape (archives). (© KEYSTONE/EPA/MUSEI VATICANI/ANSA/CLAUDIO PERI)

Le conclave devant élire le successeur du pape François débutera le mercredi 7 mai, a annoncé lundi un porte-parole du Vatican.

En vertu des règles du Vatican, les cardinaux prendront part ce matin-là à une messe solennelle dans la basilique Saint-Pierre avant que les électeurs âgés de moins de 80 ans se réunissent dans l'après-midi dans la Chapelle Sixtine pour ce scrutin à huis-clos qui peut durer plusieurs jours. Ils devront désigner le successeur de François, décédé le lundi de Pâques à 88 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / ans / afp

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