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Les agriculteurs toujours mobilisés dans certains pays en Europe

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En Italie, des agriculteurs avec quelque 150 tracteurs ont manifesté à Orte, à une heure de Rome. (© KEYSTONE/AP/Gregorio Borgia)

La mobilisation des agriculteurs européens exigeant une amélioration de leurs revenus s'est poursuivie samedi, mais de manière inégale. Des manifestations se sont déroulées en Allemagne, Suisse et Italie, où les paysans annoncent leur arrivée prochaine à Rome.

En Roumanie et en France, en revanche, le mouvement s'est essoufflé et les agriculteurs de ces deux pays ont cessé leur mouvement de protestation. En Italie, des agriculteurs avec quelque 150 tracteurs ont manifesté à Orte, à une heure de Rome, et annoncé leur arrivée prochaine dans la capitale italienne, a constaté un vidéaste de l'AFP.

Défilant en convoi près d'un important axe autoroutier, les agriculteurs en colère exigeaient l'amélioration de leurs conditions de travail et de leurs revenus.

"Nous irons à Rome, tous ensemble, toute l'Italie" des agriculteurs, a affirmé l'un des manifestants, Felice Antonio Monfeli, sans préciser la date.

"Avec cette manifestation, nous nous attendons à ce que le gouvernement nous donne des réponses, à nous personnellement", a déclaré un autre manifestant, Domenico Chiergi.

Les agriculteurs italiens exigent depuis des jours une audience avec le gouvernement de la Première ministre ultraconservatrice Giorgia Meloni, sans avoir obtenu de réponse pour le moment.

Perturbations en Allemagne

En Allemagne, plusieurs centaines d'agriculteurs à bord de tracteurs, opposés à un projet de réduction des subventions pour le diesel, ont perturbé samedi jusqu'en début d'après-midi l'accès à l'aéroport de Francfort, le plus important du pays, a indiqué la police de la ville.

Vers midi, la police a estimé que 400 tracteurs prenaient part à cette manifestation, tandis que l'association d'agriculteurs du Land de la Hesse en comptait jusqu'à un millier.

Première manifestation en Suisse

La Suisse a, elle, connu sa première manifestation d'agriculteurs samedi, avec un cortège d'une trentaine de tracteurs défilant dans les rues de Genève pour exprimer la "révolte" et les revendications des paysans suisses.

"C'est le premier rassemblement paysan en Suisse suite aux manifestations et blocages qui ont lieu partout en Europe. En Suisse, beaucoup de gens disent que la situation est différente et qu'on ne subit pas les politiques" de l'UE, "mais en réalité on est quand même dans le même genre de cadre", a déclaré à l'AFP Eline Müller, secrétaire syndicale d'Uniterre qui a organisé le rassemblement.

En Espagne, les trois principaux syndicats agricoles ont annoncé vendredi qu'ils poursuivaient leur mobilisation à l'issue d'une réunion avec le ministre de l'Agriculture. Une série de manifestations sont prévues dans les prochaines semaines dans le pays, notamment le 13 février à Barcelone.

Les syndicats d'agriculteurs dénoncent "une frustration et un malaise croissants" du secteur agricole en Espagne, premier pays européen exportateur de fruits et légumes.

Barrages levés en France

Les agriculteurs français, qui avaient donné le signal de départ de ce vaste mouvement de contestation, avaient levé vendredi la plupart de leurs barrages routiers, au lendemain d'annonces faites par le gouvernement français concernant une aide globale de 400 millions d'euros et la mise "en pause" d'un plan de réduction des pesticides.

Mais de plus petites actions se poursuivent. Samedi, par exemple, un supermarché a été bloqué dans le Var (sud), tandis que des agriculteurs ont déversé du fumier devant deux hypermarchés d'Indre-et-Loire (centre), où ils ont "contrôlé" des produits pour vérifier origine et étiquetage.

En Roumanie, des agriculteurs et transporteurs routiers, qui avaient été parmi les premiers en Europe à crier leur "ras-le-bol" en bloquant des axes routiers, ont commencé à lever le camp samedi, suite à l'annonce d'un accord avec leur gouvernement.

Les manifestants sont "satisfaits" d'avoir obtenu une place à la table des négociations, a déclaré à l'AFP l'un de leurs représentants, Danut Andrus.

Pour tenter d'éteindre la colère qui gagnait du terrain sur le continent, la Commission européenne a promis jeudi des mesures pour défendre les "intérêts légitimes" des agriculteurs de l'UE, notamment en réduisant le "fardeau administratif" de la décriée politique agricole commune (PAC).

Politique européenne trop complexe, revenus trop bas, inflation, concurrence étrangère, accumulation de normes, flambée des prix du carburant: les revendications des agriculteurs européens sont sensiblement identiques dans tous les pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

OpenAI va pouvoir utiliser les personnages de Disney

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Les utilisateurs de Sora, plateforme de vidéos d'OpenAI, pourront désormais créer des vidéos en puisant dans un catalogue de plus de 200 personnages des univers Disney, Marvel, Pixar et Star Wars (archives). (© KEYSTONE/AP/Michael Dwyer)

OpenAI et Disney ont annoncé jeudi avoir conclu un accord qui va permettre l'utilisation des personnages du groupe sur Sora, la plateforme de vidéo créées par intelligence artificielle (IA) générative, un signal fort pour l'écosystème des contenus IA.

Dans le cadre de ce partenariat, Disney va prendre une participation au capital d'OpenAI à hauteur d'un milliard de dollars et recevoir des produits financiers dérivés (warrants) lui permettant d'acquérir, ultérieurement, davantage d'actions du créateur de ChatGPT.

Lancé fin septembre, Sora se veut être un réseau social sur lequel il n'est possible de publier que des vidéos générées par IA.

La plateforme s'appuie sur le modèle vidéo d'IA générative d'OpenaAI, Sora 2, successeur de Sora, dont le nom générique a été repris pour cette application.

Dès les premières heures, Sora a été notamment nourri de contenus reprenant, sans autorisation, des marques, l'image de personnalités, ainsi que des univers graphiques inspirés de programmes existants, dessins animés, films ou séries.

De nombreuses vidéos incluaient ainsi des personnages directement inspirés de ceux du studio Pixar, filiale de Disney, ainsi que de plusieurs dessins animés propriété du géant du divertissement, comme "Family Guy".

Quelques jours après, Sam Altman avait indiqué qu'OpenAI entendait offrir davantage de contrôle aux ayants droit quant à l'utilisation d'éléments théoriquement protégés par la propriété intellectuelle.

Personnages de Disney, Marvel, Pixar et Star Wars

La collaboration dévoilée jeudi prévoit que les utilisateurs de Sora pourront désormais créer des vidéos en puisant dans un catalogue de plus de 200 personnages des univers Disney, Marvel, Pixar et Star Wars, selon un communiqué conjoint.

Il ne s'agit cependant que de personnages animés, masqués ou de créatures, mais pas de vrais acteurs à visage humain.

Le rapprochement entre les deux groupes va au-delà de Sora, car Disney va devenir un "client majeur" d'OpenAI.

L'entreprise de Burbank (Californie) va ainsi donner accès à ChatGPT à ses employés et utiliser les modèles d'IA d'OpenAI pour "créer de nouveaux produits, outils et expériences".

Le développement rapide de l'IA "est un moment important pour notre industrie", a déclaré le directeur général de Disney, Bob Iger, cité dans le communiqué.

Le partenariat avec OpenAI va offrir au groupe des "débouchés plus vastes à travers l'IA générative", a-t-il ajouté, "tout en respectant et en protégeant les créateurs et leur travail."

Pour Sam Altman, également cité dans le communiqué, cet accord "montre que les entreprises d'IA et les éditeurs de contenu peuvent travailler ensemble de manière responsable pour promouvoir l'innovation".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Fonds propres: la BCE ouvre la voie à une simplification du cadre

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Une recommandation du rapport de la BCE vise à réduire le nombre de "coussins de capital" des banques, conçus pour faire face à divers chocs potentiels, dans l'immobilier ou par le biais de placements financiers volatils (archives). (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

La Banque centrale européenne (BCE) a présenté jeudi ses propositions pour simplifier les règles de fonds propres bancaires et éviter des lourdeurs inutiles. L'institut de Francfort a écarté toute volonté d'affaiblir la solidité du secteur.

Ces propositions ont émané d'un groupe de travail piloté par Luis de Guindos, vice-président de la BCE, en réponse aux inquiétudes des banques européennes sur leur compétitivité face à leurs concurrentes américaines, en s'estimant freinées par une réglementation plus complexe. Après la crise financière de 2008, les banques ont dû renforcer leurs réserves de capital pour mieux couvrir leurs engagements risqués et résister aux chocs économiques.

Depuis 2014, la BCE supervise directement plus d'une centaine de grandes banques, dont Deutsche Bank, BNP Paribas et UniCredit, et peut leur imposer des coussins de capital supplémentaires selon leur profil de risque. À l'inverse, aux États-Unis et au Royaume-Uni, les régulateurs avancent désormais vers un assouplissement de certaines règles.

Les banques européennes souhaiteraient libérer du capital pour distribuer du crédit et mieux rémunérer leurs actionnaires. Elles ont reçu récemment le soutien du chancelier allemand Friedrich Merz, qui juge la réglementation européenne "trop rigoureuse". "C'est un mythe", a rétorqué Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, assurant que "les exigences actuelles ont renforcé, plutôt qu'affaibli, la compétitivité des banques européennes".

Réduire le nombre de coussins de capitaux

Une recommandation phare du rapport vise à réduire le nombre de "coussins de capital" des banques, conçus pour faire face à divers chocs potentiels, dans l'immobilier ou par le biais de placements financiers volatils. "Nous avons plus de dix coussins différents", il s'agit "de passer à deux", a expliqué le banquier central lors d'une conférence téléphonique.

Un coussin dit "libérable" pourrait être utilisé en période de stress, afin d'absorber des pertes sans risquer une faillite. Le second coussin dit "non libérable" remplirait à tout moment les minimas réglementaires et les autorités pourraient le réduire pendant les périodes défavorables.

La BCE propose aussi de renforcer la capacité de certaines obligations bancaires à absorber les pertes, soit les obligations dites "AT1", très surveillées depuis l'effondrement de Credit Suisse en 2023. Lors du rachat de cette banque par sa rivale suisse UBS, la valeur de ces obligations a été réduite à zéro, suscitant la colère de leurs détenteurs.

Une autre recommandation porte sur un régime "dédié, prudent et sensiblement plus simple" pour les petites banques, au nom du principe de "proportionnalité" et en s'inspirant des modèles américain, britannique ou suisse. L'Allemagne y était favorable, compte tenu de son paysage bancaire fragmenté.

Le groupe de travail propose également de simplifier le "test de résistance" bancaire face à divers scénarios défavorables. Mené à l'échelle de l'UE, il doit suivre une méthodologie plus simple et ses résultats doivent davantage servir aux banques visées. Pour la somme de données à fournir régulièrement par les banques à diverses autorités européennes, celles-ci devront les partager entre elles plus largement, pour alléger le fardeau bureaucratique des banques.

La Commission européenne, destinataire de ce lot de recommandations, devra décider si elle les traduit en propositions législatives, en concertation avec le Parlement et le Conseil. Le chantier devrait s'ouvrir l'an prochain. La BCE s'est fixée au long de cet exercice long de près de sept mois des "lignes rouges", a rappelé M. de Guindos.

Les efforts de simplification visent à "préserver la résilience des banques", entendant par là "le niveau de capital des établissements", pour ne pas faire rimer simplification avec dérégulation. Les responsables de la zone euro veulent éviter une dérégulation excessive comme celle des années 1990-2000, qui a conduit à plusieurs crises avant le crash de 2008.

La crise des banques régionales américaines en 2023, attribuée à une supervision insuffisante, constitue pour eux un rappel des risques d'un assouplissement trop large.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Val Thorens: Succès de Näslund et Deromedis, les Suisses en retrait

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Fanny Smith (à gauche) s'est imposé en petite finale, échouant au 5e rang final à Val Thorens. (Archives) (© KEYSTONE/AP TT News Agency/PONTUS LUNDAHL/TT)

La Suédoise Sandra Näslund et l'Italien Simone Deromedis ont remporté la première course de Coupe du monde à Val Thorens. Côté suisse, Smith et Fiva ont tous deux échoué en demi-finale.

Seule représentante helvétique en demies, la championne du monde en titre Fanny Smith a manqué une porte alors qu'elle était au coude à coude pour la 2e place qualificative. La Vaudoise a terminé à la 5e place finale, tandis que Näslund a décroché un 40e succès record en Coupe du monde.

Chez les hommes, les Suisses Alex Fiva et Thomas Baur se sont brillamment qualifiés en quart de finale, tandis que le champion olympique et du monde en titre bernois Ryan Regez ne s'est pas qualifié pour les 8es de finale pour . Baur a échoué en quarts, tandis que Fiva a fini 3e, échouant aux portes de la finale. Le Grison s'est ensuite adjugé la 7e place finale, laissant le champion du monde de 2023 Deromedis triompher en ouverture de saison.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Pas de lien entre les vaccins et l'autisme, selon l'OMS

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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus insiste sur le caractère "indispensable" des vaccins contrairement à l'administration américaine. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le comité de l'OMS sur la sécurité des vaccins conclut qu'il n'y a pas de lien entre vaccins et autisme, contrairement à l'administration de Donald Trump. "Les vaccins sont indispensables", a affirmé jeudi le directeur de l'institution Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Le rapport publié le même jour compile les conclusions de 31 études. "Toutes arrivent à la conclusion" de l'absence d'un lien de causalité, a dit le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) aux correspondants accrédités à l'ONU à Genève (ACANU)

"L'autisme n'est pas un effet collatéral des vaccins", a-t-il insisté. Il déplore qu'une étude en 1998 ait abouti à une conclusion différente, avant d'être considérée comme "frauduleuse" et retirée.

Sous l'impulsion du secrétaire à la santé Robert Kennedy Jr, les Etats-Unis ont récemment recommandé de ne pas recourir à certains vaccins parce qu'ils provoquent, selon eux, l'autisme.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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