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International

Charles III en Irlande du Nord pour sa première visite

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Charles III s'est rendu mardi en Irlande du Nord pour son premier voyage en tant que roi. (© KEYSTONE/EPA/TOLGA AKMEN)

Charles III a atterri mardi à Belfast pour sa première visite en tant que monarque britannique en Irlande du Nord. Pendant ce temps, à Edimbourg, des milliers de personnes ont fait la queue pour se recueillir devant le cercueil d'Elizabeth II.

Le souverain doit rencontrer des responsables politiques des différentes communautés, dans le cadre d'une tournée dans les quatre nations constitutives du Royaume-Uni (Angleterre, Pays de Galles, Ecosse et Irlande du Nord), pour recevoir leurs condoléances après la mort d'Elizabeth II.

Profondément dévoués à la reine morte jeudi dernier, les unionistes nord-irlandais craignent que leur cause, l'appartenance au Royaume-Uni, soit plus menacée que jamais, dans un contexte politique bouleversé par le Brexit et la progression historique des nationalistes républicains, partisans d'une réunification avec la République d'Irlande voisine.

Charles doit rencontrer les responsables politiques de la région au château de Hillsborough, au sud de Belfast, et recevoir les hommages des partis pro-britanniques, en majorité protestants, ainsi que les sympathies des nationalistes, surtout catholiques, qui voient se rapprocher la possibilité d'une réunification avec l'Irlande.

Il assistera ensuite à un service religieux anglican à Belfast, auquel doivent assister protestants et catholiques mais aussi les principaux dirigeants irlandais.

Tensions post-Brexit

Le gouvernement local est paralysé depuis des mois, le parti unioniste DUP étant fermement opposé aux dispositions douanières post-Brexit négociées entre Londres et Bruxelles, qui menacent selon lui la place de l'Irlande du Nord au sein du Royaume-Uni.

Le Sinn Fein, de son côté, refuse de reconnaître l'autorité de la monarchie en Irlande du Nord, et n'occupe pas ses sièges au Parlement de Westminster.

Sa vice-présidente O'Neill a boycotté la proclamation officielle de Charles III dimanche à Hillsborough, mais le parti assure qu'il rencontrera le roi avec les autres responsables politiques et assistera au service religieux pour honorer la reine et en signe de respect envers la communauté unioniste.

Engagée pour la paix

"Je reconnais qu'elle fut une dirigeante courageuse et bienveillante", a déclaré lundi Michelle O'Neill, lors d'une séance spéciale devant l'Assemblée régionale.

La dirigeante a aussi salué la "contribution significative apportée par la reine Elizabeth à l'avancée de la paix et de la réconciliation entre les différentes traditions de notre île, et entre l'Irlande et la Grande-Bretagne durant les années du processus de paix".

Elizabeth II a visité l'Irlande 22 fois en tant que reine et joué un rôle dans le processus de paix, après l'accord de 1998 mettant fin à trente ans de bain de sang (3500 morts). En 2012, elle a serré la main de l'ancien ministre du Sinn Fein et ancien commandant de l'IRA Martin McGuinness, un an après être devenue la première reine britannique à visiter l'Irlande indépendante.

La foule à Edimbourg

Pendant que Charles III est en Irlande du Nord, des milliers d'anonymes rendent une ultime visite à sa défunte mère à Edimbourg, s'inclinant, faisant la révérence, se signant ou essuyant une larme devant le cercueil de chêne qui repose dans la cathédrale Saint-Gilles de la capitale écossaise.

Le cercueil est resté accessible toute la nuit à la population, gardé par quatre archers royaux et protégé par un cordon qui tient le public à distance.

"La veillée du roi"

Le roi Charles III et ses trois frères et soeur, les princes Andrew et Edward et la princesse Anne, sont venus dans la soirée avec la reine consort Camilla observer une veillée funèbre. Ils se sont tenus tous les quatre dos au cercueil pendant une dizaine de minutes, avant de quitter la cathédrale sous les applaudissements de la foule.

La photo des enfants d'Elizabeth II autour de son cercueil fait la une de tous les quotidiens mardi. On y voit Charles en kilt, les yeux baissés. "La veillée du roi", titre le tabloïd le Sun. "La famille royale unie dans le chagrin", retient le Times. Pour le Daily Mail, "Le roi mène une nation dans le deuil".

Le corps d'Elizabeth II, qui a régné pendant 70 ans, avait jusqu'à lundi soir été tenu à l'écart du grand public: d'abord au château de Balmoral, dans le nord de l'Ecosse, où la monarque s'est éteinte jeudi à l'âge de 96 ans, puis au palais royal d'Holyroodhouse.

La dépouille de la souveraine doit ensuite être transférée à Londres, où se préparent des adieux grandioses.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

WA abandonne sa réforme controversée du saut en longueur

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World Athletics abandonne sa réforme du saut en longueur (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La fédération internationale a décidé d'abandonner son projet de réforme controversée du saut en longueur face à l'opposition massive des athlètes.

La réforme prévoyait la suppression de la planche d'appel pour limiter les essais mordus.

"World Athletics a écouté ses athlètes et a décidé de suspendre indéfiniment les tests d'une nouvelle zone d'appel proposée pour les sauts horizontaux", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la Fédération internationale jeudi soir, confirmant une information du quotidien britannique The Guardian.

"Les athlètes n'en veulent pas (de cette réforme)", avait admis dans un entretien au quotidien Jon Ridgeon, le directeur général de World Athletics. "On ne veut pas entrer en guerre avec ceux qui comptent le plus pour nous."

La Fédération internationale avait provoqué l'ire des sauteurs en longueur en février 2024 en annonçant qu'elle réfléchissait à supprimer la planche d'appel pour la remplacer par une "zone d'appel" plus longue, avec chaque essai mesuré à partir du pied d'impulsion du sauteur.

L'idée était alors de supprimer les temps morts liés aux sauts mordus, dans une volonté de rendre plus dynamiques ses compétitions dont les audiences notamment sur les concours sont en perte de vitesse. Une zone d'appel large de 40 centimètres remplaçant la traditionnelle planche de 20 centimètres avait été testée pour la première fois dans un meeeting à Düsseldorf en février 2025.

Mais le projet, qui devait être validé dès 2026, n'a jamais eu le soutien des athlètes, très attachés à la précision technique de leur discipline qui consiste depuis les premiers Jeux olympiques modernes en 1896 à prendre son élan pour sauter le plus loin possible dans un bac à sable sans mordre la planche d'appel à partir de laquelle sont mesurés les essais.

"Merdique"

"C'est merdique. Si ces règles sont appliquées, j'arrêterai le saut en longueur", avait lâché le double champion olympique grec Miltiadis Tentoglu, tandis que Carl Lewis, nonuple champion olympique dont quatre fois de suite en saut en longueur, avait qualifié le projet de mauvais "poisson d'avril".

"Le format (avec une zone d'appel) a été bien accueilli par les fans mais n'a guère suscité l'adhésion des athlètes", reconnaît la Fédération internationale. "Des zones d'appel pourraient être envisagées à l'avenir pour des types d'évènements totalement nouveaux, mais rien n'est encore officiellement prévu à ce stade."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Sous pressions américaines, Modi et Poutine resserrent les rangs

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Vladimir Poutine a été reçu par le premier ministre indien Narendra Modi et la présidente Droupadi Murmu. (© KEYSTONE/EPA/HARISH TYAGI)

Le Premier ministre indien Narendra Modi et le président russe Vladimir Poutine se sont retrouvés vendredi pour des entretiens visant à resserrer leurs liens face aux pressions américaines pour que l'Inde cesse ses achats de pétrole russe en pleine guerre en Ukraine.

Devant la presse, M. Modi a salué son invité comme un "véritable ami" et s'est montré optimiste sur une résolution pacifique du conflit russo-ukrainien. "Nous devons tous retrouver le chemin de la paix", a-t-il insisté.

"Merci pour vos efforts visant à trouver un règlement à cette situation", lui a répondu M. Poutine, louant par ailleurs les relations "profondes historiquement" et "de très grande confiance dans la coopération militaire et technique" entre l'Inde et la Russie. De nouveaux accords bilatéraux sont attendus après leur rencontre, notamment en matière d'armement.

Le chef du gouvernement indien a déroulé le tapis rouge pour son hôte, en l'accueillant lui-même jeudi soir à l'aéroport de New Delhi et en lui offrant un dîner privé.

La visite de M. Poutine intervient à l'heure où l'Inde entretient des relations difficiles avec les Etats-Unis, qui lui reprochent de financer l'effort de guerre russe en Ukraine en continuant à acheter à Moscou son pétrole brut à des prix particulièrement avantageux.

"Diversification"

"Cette visite relève de la politique de diversification de l'Inde en termes de stratégie et d'économie, spécialement au moment où elle est mise en difficulté par les droits de douane imposés par les Etats-Unis", a relevé pour l'AFP Ashok Malik, du centre de réflexion Asia Group.

Fin août, Donald Trump a tapé du poing sur la table en imposant une surtaxe de 50% aux exportations indiennes, en pleines discussions bilatérales sur la signature d'un traité de libre-échange commercial. Il a depuis répété avoir obtenu la promesse de M. Modi qu'il mettrait un terme à ses importations de brut russe, qui représentent 36% du volume de pétrole raffiné en Inde.

New Delhi ne l'a jamais confirmé, mais ses achats ont diminué, selon la plateforme d'informations commerciales Kpler, et plusieurs groupes indiens ont annoncé qu'ils renonçaient à se fournir auprès de Moscou.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Notre-Dame de Paris: besoin d'encore 140 millions d'euros de dons

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Un an après sa réouverture au public, Notre-Dame de Paris recherche encore des millions d'euros de dons pour sa réfection complète. (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

La restauration complète de la cathédrale Notre-Dame de Paris nécessite encore 140 millions d' euros de dons, a indiqué jeudi l'établissement public maître d'ouvrage de la restauration. Plus de 840 millions ont déjà été récoltés.

"Grâce à la générosité des donateurs et à une gestion rigoureuse, saluée par la Cour des comptes, nous avons encore près de 140 millions disponibles" sur la totalité des dons récoltés, s'est réjoui l'établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris.

"Mais pour achever au plus vite la restauration complète du monument qui n'était pas en bon état avant 2019, il manque encore au moins l'équivalent", a poursuivi l'organisme, qui lance un appel aux dons.

Cela comprend des travaux de restauration sur la sacristie, "qui n'a pas fait l'objet de restaurations extérieures depuis sa construction", les trois grandes roses de la cathédrale, les façades nord et sud du transept, le presbytère, la nef ou encore l'arrière des tours.

Plus de 840 millions d'euros de dons émanant de 340.000 donateurs de 150 pays différents ont déjà été récoltés, d'après Rebâtir Notre-Dame de Paris.

Un an après sa réouverture en grande pompe sous les yeux de dirigeants du monde entier dont Donald Trump, le monument a déjà accueilli plus de 11 millions de visiteurs. La cathédrale a été rouverte le 7 décembre 2024, après plus de cinq ans de travaux qui ont suivi l'incendie qui l'avait dévastée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

La Suisse impatiente de découvrir ses futurs adversaires

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Le sélectionneur Murat Yakin jubilera-t-il après le tirage au sort? (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le tirage au sort de la phase finale de la Coupe du monde 2026 aura lieu ce soir dès 18h00 à Washington. L'équipe de Suisse attend avec impatience de connaître les noms de ses futurs adversaires.

Contrairement au Qatar 2022, où les stades étaient concentrés de manière très compacte, l'édition 2026 organisée aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique sera bien plus exigeante au niveau des déplacements. Pour la première fois, 48 équipes seront en lice dans 16 villes différentes.

La Suisse, 17e au classement FIFA, a été placée dans le deuxième chapeau. Elle sait déjà qu'elle évitera onze concurrents directs, dont la Croatie, l'Uruguay ou la Colombie. Mais elle pourrait tirer un os du premier chapeau: par exemple l'Argentine tenante du titre, l'Espagne championne d'Europe, la France ou le Brésil.

Le tirage de ce soir ne permettra pas encore d'avoir un calendrier complet et définitif. Plusieurs places restent en effet à pourvoir via les play-off au début 2026. Les heureux élus seront glissés dans le quatrième chapeau, avec les "exotiques" que sont le Cap-Vert ou Curaçao. L'Italie pourrait en faire partie si elle parvient à éviter un troisième échec consécutif lors des barrages.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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