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Les cinq candidats pour succéder à Johnson

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Penny Mordaunt a les faveurs des adhérents. (© KEYSTONE/EPA/TOLGA AKMEN)

Cinq candidats conservateurs restaient en lice jeudi pour succéder à Boris Johnson à Downing Street, après deux tours de vote. La sélection pour désigner les deux finalistes doit se terminer la semaine prochaine.

Le nom du vainqueur doit être connu le 5 septembre.

Rishi Sunak

L'ancien Chancelier de l'Echiquier, qui a démissionné avec fracas de son poste la semaine dernière entraînant dans son sillage le départ d'une soixantaine de membres de l'exécutif, fait partie des favoris. Il est arrivé en tête des deux tours de scrutin mercredi et jeudi, avec 101 votes jeudi.

Attaqué par les soutiens du Premier ministre qui l'accusent d'avoir trahi Boris Johnson, M. Sunak, 42 ans, a été le premier hindou nommé ministre des Finances en 2020.

Ce défenseur du Brexit a été critiqué pour son action insuffisante contre l'envolée des prix. Il affirme que son approche économique relèverait de "bon sens thatchérien" s'il était élu, et dénonce les "contes de fées" d'autres candidats qui annoncent d'importantes baisses d'impôts dans un contexte de forte inflation.

L'un des fervents soutiens de Boris Johnson, le ministre des Opportunités du Brexit Jacob Rees-Mogg, l'a récemment qualifié de "socialiste".

M. Sunak, dont les grands-parents ont émigré du nord de l'Inde au Royaume-Uni dans les années 1960, a été analyste chez Goldman Sachs, puis employé dans des fonds spéculatifs.

Penny Mordaunt

Désormais favorite des adhérents du parti, qui départageront les deux finalistes, largement inconnue du grand public, la secrétaire d'Etat au Commerce extérieur Penny Mordaunt, 49 ans, a été une figure de la campagne en faveur du Brexit en 2016 et oeuvre depuis à négocier des accords commerciaux. Elle a été la première femme à devenir ministre de la Défense en mai 2019, pendant 85 jours, avant un remaniement.

Cette réserviste de la Royal Navy est donnée gagnante face à n'importe quel adversaire, si elle accède à la finale.

Dans sa première intervention de campagne mercredi, elle a appelé au retour aux valeurs traditionnelles du parti conservateur "faible taux d'imposition, petit Etat, responsabilité personnelle".

Elle a fait un démarrage fulgurant qui fait d'elle la candidate à abattre, elle est la cible d'attaques mettant en cause son expérience et ses compétences.

Liz Truss

Son franc-parler et son positionnement franchement à droite ont rendu la ministre des Affaires étrangères très populaire auprès de la base des Tories.

Mme Truss, 46 ans, s'est vu confier ce poste délicat en récompense de son travail en tant que ministre du Commerce international. A ce poste, cette championne du libre-échange, qui avait voté pour le maintien dans l'UE, a conclu une série d'accords commerciaux post-Brexit.

Admiratrice de l'ancienne Première ministre Margaret Thatcher, elle met en avant son bilan à la tête de la diplomatie, du soutien britannique à l'Ukraine au projet de loi hautement controversé qui vise à permettre à Londres d'outrepasser l'accord conclu avec l'UE sur les dispositions post-Brexit en Irlande du Nord.

Restée au gouvernement malgré l'exode massif des ministres la semaine dernière, elle est la candidate du camp Johnson.

Tom Tugendhat

Le président de la commission des Affaires étrangères à la chambre des Communes a été l'un des premiers à annoncer qu'il se présenterait si Boris Johnson était chassé du pouvoir.

Il a adopté un positionnement centriste par rapport à ses concurrents.

Ancien membre de l'armée britannique, M. Tugendhat, 49 ans, a servi en Irak et en Afghanistan. Il a récemment affirmé sur Sky News que sa plus grosse erreur avait été "d'envahir un pays".

Kemi Badenoch

L'ancienne ministre britannique de l'Egalité Kemi Badenoch fait partie de la soixantaine de membres de l'exécutif qui ont démissionné pour forcer M. Johnson à quitter ses fonctions.

En tant que ministre de l'Egalité, Mme Badenoch, 42 ans, a été critiquée par les membres du comité consultatif LGBT+ du gouvernement pour les retards dans l'interdiction des "thérapies de conversion".

Egalement très à droite, cette Britannique d'origine nigériane entend incarner un positionnement "anti-woke" cher aux conservateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Brésil: une loi votée pour réduire la peine de Bolsonaro

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Si la loi est acceptée par le Sénat, Jair Bolsonaro pourrait voir sa peine de prison passer de 27 à 2 ans (archives). (© KEYSTONE/AP/Luis Nova)

Les députés brésiliens ont approuvé mercredi à l'aube une proposition de loi visant à alléger considérablement la peine de l'ex-président Jair Bolsonaro, condamné à 27 ans de prison pour tentative de coup d'Etat. Le texte doit encore être approuvé par le Sénat.

Si ce texte est adopté par les deux chambres du Parlement, M. "Bolsonaro verra sa peine réduite de vingt-sept ans et trois mois à environ deux ans et quatre mois de prison", a affirmé le rapporteur, le député Paulinho da Força, dans une vidéo envoyée à l'AFP.

Le texte, qui dit chercher "la pacification" du Brésil, accorderait également une liberté conditionnelle à 141 partisans de l'ex-président d'extrême droite (2019-2022) condamnés pour l'assaut contre les sièges des pouvoirs à Brasilia le 8 janvier 2023, quelques jours après l'investiture de l'actuel président de gauche Luis Inacio Lula da Silva.

Incidents dans l'hémicycle

Les débats ont été interrompus pendant un long moment à la suite d'incidents dans l'hémicycle. Un député progouvernemental, Glauber Braga, a été expulsé manu militari par la police après avoir dénoncé une "offensive putschiste" et s'être installé dans le fauteuil du président de la chambre.

La retransmission en direct de la séance à la télévision a été coupée et les journalistes ont été chassés de la salle, ce qui a généré des bousculades et des échauffourées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Uber lance ses taxis à l'assaut du Jura

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Les Jurassiens peuvent désormais commander un taxi Uber, comme tous les autres Suisses. (archive) (© KEYSTONE/DPA/SEBASTIAN GOLLNOW)

Les taxis Uber sont désormais disponibles dans le canton du Jura, annonce la société californienne mercredi. Celle-ci est dès lors présente dans toute la Suisse.

"Les résidents du canton du Jura peuvent désormais utiliser l'application Uber pour commander une course opérée par un chauffeur de taxi professionnel, en quelques clics seulement", informe Uber dans un communiqué.

Selon le groupe américain, cette extension répond à une demande "en constante augmentation et représente une opportunité économique majeure supplémentaire pour les chauffeurs de taxi actifs dans le canton du Jura".

"En 2025, nous avons constaté une hausse claire de la demande pour nos services, et nous étendre au Jura est une étape naturelle pour répondre aux besoins de mobilité des personnes qui vivent et travaillent ici. Il est essentiel pour nous que chacun en Suisse puisse compter sur des services de mobilité abordables, fiables et flexibles", a déclaré Jean-Pascal Aribot, directeur général d'Uber Suisse, cité dans le communiqué.

Cette année, la plateforme de mobilité précise avoir augmenté sa présence dans le pays, qui passe de quinze à 26 cantons.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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L'aide militaire à l'Ukraine au plus bas, selon le Kiel Institute

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Sur les dix premiers mois de 2025, 32,5 milliards d'euros d'aide militaire ont été alloués à l'Ukraine, essentiellement par l'Europe (archives). (© KEYSTONE/AP Ukrainian 93rd Mechanized brigade/IRYNA RYBAKOVA)

L'aide militaire à l'Ukraine pourrait atteindre son plus bas niveau en 2025, a prévenu mercredi le Kiel Institute. Les Européens, qui fournissent désormais l'essentiel de cette aide, ne parviennent plus à compenser l'arrêt de celle des Etats-Unis.

"D'après les données disponibles jusqu'en octobre, l'Europe n'a pas réussi à maintenir l'élan du premier semestre 2025", note Christoph Trebesch, qui dirige l'équipe de l'institut de recherche allemand qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022, cité dans un communiqué.

Avant de se désengager, à l'initiative du président américain Donald Trump dès son retour à la Maison-Blanche en janvier 2025, les Etats-Unis fournissaient plus de la moitié de l'aide militaire. Si les Européens sont parvenus, dans un premier temps, à compenser, ils ont ensuite flanché depuis le début de l'été, selon le Kiel Institute.

"Si ce ralentissement se poursuit dans les mois à venir, 2025 deviendra l'année présentant le moins de nouvelles allocations d'aide pour l'Ukraine" depuis 2022, prévient M. Trebesch.

Avoirs russes

Sur les dix premiers mois de 2025, 32,5 milliards d'euros d'aide militaire ont été alloués à l'Ukraine, essentiellement par l'Europe. En seulement deux mois, les alliés de l'Ukraine devraient allouer plus de 5 milliards d'euros pour égaler la plus faible année (37,6 milliards alloués en 2022) et plus de 9 milliards pour s'inscrire dans la moyenne de 41,6 milliards annuels versés entre 2022 et 2024.

Or, de juillet à octobre, seulement 2 milliards d'euros ont été alloués en moyenne chaque mois.

Selon les chercheurs du Kiel Institute, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont doublé voire triplé leurs contributions respectives, tandis que le soutien de l'Italie a baissé de 15% et que l'Espagne n'a alloué aucune nouvelle aide militaire en 2025.

La Commission européenne cherche actuellement à piocher dans les quelque 200 milliards d'euros d'avoirs de la banque centrale russe gelés dans l'Union européenne, afin de financer un prêt à l'Ukraine. L'objectif est de débloquer un premier montant de 90 milliards d'euros lors d'un sommet des chefs d'Etat et de gouvernement prévu le 18 décembre à Bruxelles.

Mais ce projet complexe, selon lequel l'établissement financier Euroclear prête l'argent à l'UE, qui à son tour le prête à Kiev, se heurte à une très forte résistance de la Belgique, qui redoute des représailles de la part de la Russie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Combats Cambodge-Thaïlande: plus de 500'000 personnes évacuées

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La Thaïlande et le Cambodge s'accusent mutuellement d'avoir repris les combats. (© KEYSTONE/EPA/RUNGROJ YONGRIT)

Plus d'un demi-million de personnes ont été évacuées des régions frontalières de la Thaïlande et du Cambodge depuis la reprise des affrontements dimanche entre les deux voisins asiatiques. Le président américain dit vouloir intervenir pour "arrêter" les hostilités.

"Les civils ont dû évacuer massivement en raison de ce que nous avons évalué comme une menace imminente pour leur sécurité", a expliqué le porte-parole du ministère thaïlandais de la défense, après avoir annoncé l'évacuation de plus de 400'000 de ses ressortissants.

L'armée cambodgienne a fait savoir de son côté que plus de 100'000 personnes avaient été contraintes de quitter leur maison dans cinq provinces bordant la frontière contestée.

Les deux voisins d'Asie du Sud-Est s'accusent mutuellement d'avoir déclenché la reprise des hostilités en début de semaine, au cours desquelles sept civils cambodgiens et quatre soldats thaïlandais ont été tués, selon les derniers bilans des autorités.

Le nombre de déplacés dépasse celui du mois de juillet, lorsque 300'000 personnes avaient fui les combats, au sol et dans les airs, qui avaient fait 43 morts des deux côtés en cinq jours.

Accord signé avec Trump

La Thaïlande et le Cambodge avaient signé le 26 octobre un accord de cessez-le-feu sous l'égide du président américain Donald Trump, mais il a été suspendu quelques semaines plus tard.

Le président américain a affirmé mardi au cours d'un rassemblement devant ses partisans en Pennsylvanie qu'il comptait appeler les dirigeants des deux pays pour leur demander de cesser les combats.

"Demain, je dois passer un coup de fil et je pense qu'ils vont comprendre", a-t-il lancé. "Qui d'autre pourrait dire: 'Je vais passer un coup de fil et arrêter une guerre entre deux pays très puissants'?"

Des tirs d'artillerie résonnaient mercredi matin dans le village cambodgien quasiment désert de Samraong, à quelques kilomètres de la frontière et de plusieurs temples historiques revendiqués par la Thaïlande.

"Les combats sont plus intenses cette fois [qu'en juillet]. Les Thaïlandais larguent des bombes depuis des avions de chasse", a dit à l'AFP Lay Non, qui a trouvé refuge dans une pagode de la province de Siem Reap. "Je me sens apaisé ici", a poursuivi l'agent de sécurité de 55 ans, assis près d'une grande statue de Bouddha.

Pas de signes d'apaisement

De l'autre côté de la frontière, Niam Poda faisait sa lessive lundi chez elle, dans la province thaïlandaise de Sa Kaeo, lorsqu'une forte explosion a retenti.

"J'ai dû courir pour sauver ma vie dès que j'ai pu", a témoigné l'agricultrice de 62 ans, qui a laissé derrière dans la précipitation ses médicaments contre le diabète et l'hypertension.

"J'espère que la paix reviendra rapidement pour que je puisse retourner m'occuper de mes cannes à sucre", a-t-elle ajouté devant sa tente installée sous un abri de fortune.

La Thaïlande poursuivra ses opérations militaires jusqu'à ce que le Cambodge "change de position", a affirmé mardi soir le ministère thaïlandais de la défense, sans montrer de signes d'apaisement.

Dans ce contexte, le Cambodge s'est retiré mercredi des jeux d'Asie du Sud-Est, une compétition sportive régionale organisée par la Thaïlande, dont la cérémonie d'ouverture avait eu lieu la veille.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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