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Les bombardements se poursuivent à Gaza, où la situation "empire"

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En visite en Egypte, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a exhorté Israël à "lever les derniers obstacles" à l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza. (© KEYSTONE/EPA/KHALED ELFIQI)

Le secrétaire général de l'ONU a appelé dimanche Israël à "lever les derniers obstacles" à l'entrée de l'aide dans la bande de Gaza assiégée et en proie à "la famine", après cinq mois et demi de guerre entre Israël et le Hamas.

Pendant ce temps, les bombardements israéliens et les combats entre Israël et le Hamas font rage dans le territoire palestinien, alors que les négociations sur une trêve ne montrent aucun signe de progrès malgré les pressions redoublées des Etats-Unis.

Au total, 84 personnes ont été tuées dans ces bombardements en 24 heures, notamment dans la ville de Gaza (nord) et celles de Khan Younès et Rafah (sud), portant le bilan total palestinien à 32'226 morts, a annoncé dimanche le ministère de la Santé du Hamas.

Dans ce contexte, un nouveau vote sur un nouveau projet de résolution exigeant un cessez-le-feu "immédiat", préparé par huit des dix membres non permanents du Conseil, est prévu lundi à l'ONU.

"Les maisons se sont effondrées au-dessus de nos têtes", a raconté dimanche à l'AFP un habitant de Rafah, Hassan Zanoun, qui fouillait avec d'autres survivants les ruines éventrées de son quartier.

"Mes enfants et moi dormions ici. J'ai été surpris, nous n'avions pas entendu le bruit d'une roquette et soudain, tout s'est déchaîné au-dessus de nos têtes. Des frappes, des cris", a-t-il confié.

"Famine" et "mort"

En visite en Egypte, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a exhorté Israël à "lever les derniers obstacles" à l'entrée de l'aide humanitaire, désespéramment attendue par les 2,4 millions d'habitants du territoires palestinien.

"Quand on regarde Gaza, on dirait presque que les quatre cavaliers de l'Apocalypse galopent au-dessus, semant la guerre, la famine, la conquête et la mort", a lancé M. Guterres dimanche.

"D'un côté de la frontière, on voit des camions humanitaires à perte de vue, de l'autre une catastrophe humanitaire qui empire chaque jour", a-t-il ajouté.

La veille, il avait appelé à mettre fin au "cauchemar" vécu par la population et réclamé "un cessez-le-feu humanitaire immédiat" ainsi que la libération de "tous les otages" retenus à Gaza depuis l'attaque du Hamas.

Hôpitaux assiégés

Malgré les pressions internationales, l'armée israélienne a annoncé dimanche poursuivre ses opérations terrestres et aériennes à Khan Younès où elle cherche à anéantir les combattants du Hamas qu'elle considère comme une organisation terroriste, au même titre que les Etats-Unis et l'Union Européenne.

Des témoins ont raconté à l'AFP que des dizaines de véhicules blindés et de chars avaient mené une incursion vers deux heures du matin, accompagnée de frappes aériennes, dans le centre de la ville et aux environs des deux grands hôpitaux, Nasser et al-Amal.

Le Croissant rouge palestinien a indiqué que ces deux hôpitaux ont été pris d'assaut par l'armée israélienne. Selon l'organisation de secours, des véhicules militaires sont arrivés dimanche matin aux abords des deux établissements, sur fond de tirs et de bombardement "intenses".

Sollicitée par l'AFP, l'armée a confirmé que ses "troupes opèrent dans toute la zone d'al-Amal", mais qu'elles n'opèrent pas actuellement dans les hôpitaux".

Parallèlement, les forces israéliennes mènent depuis lundi dernier une opération d'envergure sur le grand complexe hospitalier d'al-Chifa, dans la ville de Gaza. Un total de 170 combattants y ont été tués, selon l'armée qui promet de rester sur place jusqu'à ce qu'elle trouve le dernier combattant.

Dans cette partie du territoire où la situation humanitaire est particulièrement catastrophique, le ministère de la Santé du Hamas a affirmé que 21 Palestiniens qui attendaient un convoi d'aide près de Gaza-ville avaient été tués samedi "par des tirs israéliens". L'armée a démenti.

"Profondes divergences"

Après de nouveaux pourparlers au Qatar sur une trêve, les chefs de la CIA, Bill Burns, et du Mossad, David Barnea, ont quitté samedi Doha, selon une source proche des discussions.

Ces négociations se sont "concentrées sur les détails et un ratio pour l'échange d'otages et de prisonniers", a ajouté cette source.

Le Hamas s'était dit prêt à la mi-mars à une trêve de six semaines, avec des libérations d'otages en échange de prisonniers palestiniens.

Mais samedi, un responsable du mouvement islamiste a fait état de "profondes divergences". Israël "refuse d'accepter un cessez-le feu complet, il refuse un retrait complet de ses forces de Gaza" et veut garder la gestion du secours et de l'aide humanitaire "sous son contrôle", a affirmé à l'AFP ce responsable.

Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant est par ailleurs attendu dimanche à Washington, à l'heure où les Etats-Unis redoublent de pressions sur Israël pour parvenir à un cessez-le-feu accompagné de la libération d'otages ainsi que l'entrée d'une aide humanitaire accrue à Gaza.

Des proches d'otages se sont à nouveau rassemblés samedi devant le ministère de la Défense à Tel-Aviv pour réclamer des efforts accrus en vue de leur libération. Des échauffourées ont éclaté entre manifestants et forces de l'ordre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Verstappen sous la menace d'une suspension

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Max Verstappen va devoir faire attention lors des deux prochains Grand Prix (© KEYSTONE/EPA/SIu WU)

Le quadruple champion du monde en titre de F1 Max Verstappen est sous la menace d'une suspension. Ceci après avoir écopé d'une pénalité pour avoir percuté George Russell durant le GP d'Espagne.

Le Néerlandais, jugé responsable de cette manoeuvre qui ressemblait fortement à un geste d'humeur, a d'abord reçu une pénalité de dix secondes juste après la fin de la course, sanction qui l'a fait reculer de la 5e à la 10e place.

Puis les commissaires ont infligé à "Mad Max" trois points de pénalité sur sa "Super Licence", sorte de système de permis à points instauré en 2014. Il totalise désormais 11 points de pénalité sur les 12 derniers mois et s'il écope d'un 12e, il sera suspendu pour la course suivante.

Le Néerlandais n'aura donc pas le droit à l'erreur lors des deux prochains GP, au Canada le 15 juin et en Autriche le 29, sous peine de voir le couperet tomber.

Les points de pénalité sur la "Super Licence" des pilotes disparaissent un an jour pour jour après la date où ils ont été infligés par les commissaires et Verstappen verra deux points être effacés le 30 juin prochain, ce qui éloignera un peu la perspective d'une suspension. Interrogé après le Grand Prix, le Néerlandais n'a pas souhaité s'exprimer au sujet de cet accrochage.

De son côté, Russell a estimé que la manoeuvre de Verstappen était volontaire. "Ça m'a semblé tout à fait délibéré, pour être honnête (...) Je n'avais jamais vu ça en Formule 1. C'était donc une première pour moi. C'est un peu dommage", a jugé le pilote anglais, finalement 4e de la course.

"Max est clairement l'un des meilleurs pilotes au monde, mais des manoeuvres comme celle-là sont tout à fait inutiles et le discréditent en quelque sorte. C'est dommage pour tous les jeunes qui l'admirent et qui rêvent de devenir pilotes de Formule 1. Je ne sais pas ce qu'il avait en tête. Au final, ça ne ne va pas m'empêcher de dormir car j'ai aussi tiré profit de ses frasques", a conclu Russell.

Depuis la mise en place de ce système de permis à points en 2014, un seul pilote a été suspendu pour avoir atteint le total de 12 points de pénalité: le Danois Kevin Magnussen (Haas), qui avait été privé du GP d'Azerbaïdjan en septembre 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Britannique Simon Yates remporte son premier Tour d'Italie

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Simon Yates partage sa joie avec son frère Adam (© KEYSTONE/AP/Fabio Ferrari)

Le Britannique Simon Yates a gagné son premier Tour d'Italie à l'issue de la 21e et dernière étape. Celle-ci a été remportée au sprint par son coéquipier néerlandais Olav Kooij dimanche à Rome.

Le coureur de l'équipe Visma-Lease a bike, qui avait renversé le Giro la veille dans le colle delle Finestre, devance le Mexicain Isaac del Toro de 3'56 et l'Equatorien Richard Carapaz de 4'43 au classement général final.

C'est, à 32 ans, la deuxième victoire dans un grand Tour pour le Britannique qui avait gagné le Tour d'Espagne en 2018.

Simon Yates, comme son frère jumeau Adam qui court pour l'équipe rivale d'UAE, est un spécialiste des courses par étapes. Il avait aussi terminé troisième du Giro en 2021 et quatrième du Tour de France en 2023. Il compte 34 victoires à son palmarès.

Le natif de Bury, près de Manchester, a fait la différence samedi pour reprendre plus de cinq minutes sur Del Toro, le précédent porteur du maillot rose, et Carapaz qui se sont sabordés dans la dernière étape de montagne en refusant de collaborer.

C'est une sacrée revanche pour Yates qui avait perdu le Giro en 2018 dans le même col alors qu'il était en rose. Il succède à Tadej Pogacar dont l'absence a permis une course très ouverte et indécise jusqu'au bout.

Dimanche, il a pu savourer son succès lors d'une dernière étape au cours de laquelle le peloton a traversé le Vatican avant de s'arrêter brièvement auprès du pape Léon XIV qui a donné sa bénédiction aux coureurs.

A l'arrivée, le bonheur a été double pour l'équipe Visma puisque Olav Kooij a dominé le sprint massif en s'imposant devant l'Australien Kaden Groves, l'Italien Matteo Moschetti et le Danois Mads Pedersen.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Simon Ehammer bat le record de Suisse du décathlon

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Simon Ehammer a réalisé la meilleure performance de sa carrière sur le décathlon dimanche à Götzis. (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Simon Ehammer a battu dimanche son propre record suisse du décathlon lors du meeting de Götzis. L'Appenzellois a amélioré de plus de 100 points la marque qu'il avait établie il y a trois ans.

Troisième avec 8575 points, Ehammer est devenu le premier Suisse à monter sur le podium de cette compétition dédiée aux épreuves combinées. Il a fait mieux dans presque toutes les disciplines qu'aux championnats d'Europe 2022 de Munich, où il avait atteint le total de 8468 points pour décrocher la médaille d'argent

L'athlète de 25 ans a été particulièrement performant dans ses disciplines de prédilection. Il a réussi un bond à 8,34 m en longueur et un chrono de 13''57 sur le 110 m haies.

Vice-champion d'Europe du heptathlon en salle en mars à Apeldoorn (Pays-Bas), Ehammer n'a été battu à Götzis que par le Norvégien Sander Skotheim (8909) et l'Américain Kyle Garland (8626).

Pas de record pour Kälin

Annik Kälin n'a quant à elle pas réussi à battre son propre record de Suisse de l'heptathlon. Blessée, elle n'a pas pu tout donner lors des deux dernières épreuves.

Avec un total de 6395 points, la Grisonne est restée loin de la marque établie aux Jeux olympiques de Paris l'été dernier, où elle avait terminé au pied du podium avec ses 6639 points. Touchée à l'aine, elle n'a effectué qu'un lancer au javelot (39,88 m, loin des 48,14 réussis à Paris) et n'a pris que la 5e place du 800 m pour conclure cet heptathlon.

Malgré cette fin en dents de scie, Kälin peut tirer du positif de ces deux jours en Autriche, à trois mois et demi des Mondiaux de Tokyo. Après cinq disciplines, elle avait le record de Suisse en vue grâce à d'excellentes performances sur 200 m (23''42, record personnel), 100 m haies (13''05), en hauteur (1,77 m) et en longueur (6,77 m)

La victoire est revenue à l'Américaine Anna Hall, qui a dépassé la barre des 7000 points, devenant ainsi la cinquième athlète de l'histoire à atteindre cette marque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Mexique aux urnes pour élire tous ses juges, à l'ombre du crime

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Le Mexique, qui compte près de 130 millions d'habitants, enregistre chaque année 30'000 homicides (archives). (© KEYSTONE/EPA/Luis Torres)

Une première mondiale. Les bureaux de vote ont ouvert dimanche au Mexique pour l'élection unique au monde de tous les juges jusqu'aux neuf membres de la Cour suprême.

Cette élection est la colonne vertébrale d'une réforme constitutionnelle lancée par la gauche au pouvoir pour lutter contre ce qu'elle appelle "la corruption et les privilèges" du personnel judiciaire.

Ses adversaires dénoncent un risque de mainmise du pouvoir actuel, très populaire, sur le système judiciaire. Ils ont lancé un appel à une "marche nationale" dimanche.

Plus de 800 postes en jeu

Au total, 881 postes sont en jeu au niveau fédéral, dont les neuf membres de la Cour suprême. Quelque 1.700 juges vont être élus dans 19 des 32 Etats. Des élections complémentaires auront lieu en 2027.

La lutte contre l'impunité est également un enjeu de la réforme du système judiciaire. Le Mexique, qui compte près de 130 millions d'habitants, enregistre chaque année 30'000 homicides.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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