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Les passagers appelés à arriver plus tôt dans les aéroports cet été

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Le Conseil international des aéroports conseille aux passagers d'arriver plus tôt dans les aéroports cet été, en raison des problèmes opérationnels que connaissent plusieurs d'entre eux. (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BRUN)

Cet été, préparez-vous "à arriver plus tôt" à l'aéroport qu'auparavant, prévient la principale association européenne de ces installations qui, pour certaines, peinent à retrouver leur efficacité après la crise sanitaire, longues files d'attente à la clé.

Dans un entretien avec l'AFP en marge du congrès annuel à Rome de la branche européenne du Conseil international des aéroports (ACI Europe), son directeur général, Olivier Jankovec, défend aussi les hausses de redevances aéroportuaires dénoncées par les compagnies aériennes, et met en garde contre la capacité de ses membres, aux finances affaiblies par la pandémie de Covid-19, à remplir leurs objectifs environnementaux.

QUESTION: Plusieurs aéroports européens connaissent déjà de graves problèmes opérationnels, avec des passagers qui attendent des heures, avant même la pointe des mois de juillet et août. Quel est votre message aux voyageurs pour cet été?

REPONSE: Les aéroports, avec leurs partenaires, font tout leur possible pour traiter ce problème. Une reprise bien plus rapide (qu'attendu), combinée à un marché de l'emploi extrêmement tendu, provoquent beaucoup de problèmes dans tout l'écosystème de l'aviation, qu'il s'agisse des aéroports, des compagnies aériennes, des manutentionnaires au sol, des contrôles de police et aux frontières...

Mais il faut aussi souligner que le système ne s'est pas effondré. Nous rencontrons des difficultés dans certains aéroports, dans certains pays plus que d'autres, mais le système fonctionne toujours.

Pour les passagers, il est important qu'ils communiquent avec les compagnies en avance pour savoir à quel moment ils devraient arriver à l'aéroport, et se préparent à arriver plus tôt que d'habitude pour être certains d'avoir le temps de passer (les formalités), en particulier s'il leur faut enregistrer des bagages.

Les aéroports ont pris de nombreuses mesures et je pense qu'elles commenceront à produire leurs effets vers la mi-juillet. Des renforts en personnel arriveront, des installations et infrastructures seront reconfigurées.

Ce sera serré, il y aura des disruptions, des temps d'attente plus importants, mais dans une vaste majorité des aéroports, le trafic s'écoulera, les gens ne rateront pas leur avion et, je l'espère, tout le monde pourra arriver à destination comme prévu.

Q: Dans ce contexte, les compagnies aériennes, représentées par leur association internationale, l'Iata, dénoncent des hausses de redevances prévues dans de nombreux aéroports du Vieux continent...

R: Les compagnies aériennes sont en train d'augmenter partout leurs tarifs (...) les aéroports doivent faire face aux mêmes difficultés et pressions inflationnistes. Les compagnies aériennes doivent payer leur carburant plus cher, mais nous subissons aussi des coûts énergétiques et de personnel, qui représentent en tout 45% de nos budgets de fonctionnement. Et bien sûr, l'inflation fait augmenter le prix des matériaux. Aujourd'hui, nous avons des fournisseurs qui nous disent +désolé, mais le prix de vos travaux va augmenter de 50 ou 80%+.

On dirait que l'Iata croit que l'argent pousse sur les arbres dans les aéroports, ce n'est pas le cas. L'Europe a fait le choix de voir les aéroports être gérés comme des entreprises de plein droit, et cela veut dire qu'ils sont financés par leurs utilisateurs, c'est-à-dire les compagnies aériennes et les passagers. L'Iata rêve d'une époque où les aéroports servaient encore à subventionner indirectement les compagnies. Ce n'est plus la réalité dans laquelle nous vivons.

Q: Comme l'ensemble des entreprises européennes, vous vous êtes engagés dans la voie de la décarbonation, mais vous sortez très endettés de la pandémie. Votre capacité à financer cette transformation est-elle assurée?

R: Un point d'interrogation plane sur notre capacité à financer ces projets. Nous voulons y arriver, les équipes et les dirigeants des aéroports ont des objectifs très clairs, ils doivent en répondre aux actionnaires, il faut que nous ayons accès aux financements et ces objectifs (de réduction des émissions) font partie des conditions de ces financements.

Mais nous devons pouvoir financer notre transition d'un point de vue économique. Et nous ne recevons pas l'aide nécessaire de l'Europe. L'Union européenne a mis en place un plan de relance de 750 milliards d'euros pour aider les secteurs les plus touchés par la crise et qui doivent décarboner. Et cela a complètement exclu les aéroports européens, ce qui est très difficile à accepter.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Lobalu remporte le bronze

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Dominic Lobalu, ici à Morat-Fribourg, a obtenu le bronze aux Européens de cross (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Dominic Lobalu a remporté la médaille de bronze aux Championnats d'Europe de cross à Lagoa. Il s'agit de la septième médaille remportée par la Suisse lors des Championnats d'Europe de la discipline.

Dominic Lobalu a remporté la médaille de bronze aux Championnats d'Europe de cross à Lagoa, en Algarve. Il s'agit de la septième médaille remportée par la Suisse lors des Championnats d'Europe de la discipline.

La dernière avait été remportée par Julien Wanders en 2019 à Lisbonne. Le Saint-Gallois a concédé 18 secondes à l'Espagnol Thierry Ndikumwenayo et 15 secondes au champion du monde du 10'000 m, le Français Jimmy Gressier.

Le champion d'Europe du 10'000 m a parfaitement géré sa course dans le Parque Urbano de Lagoa et a remporté sa deuxième médaille de bronze aux Championnats d'Europe après celle obtenue sur le tartan de Rome en 2024 sur 5000 m.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Meillard 2e du slalom de Val d'Isère, victoire pour Haugan

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Loïc Meillard tout de même satisfait de sa 2e place en slalom (© KEYSTONE/AP/Giovanni Auletta)

Victorieux du géant samedi, Loïc Meillard a pris la 2e place du slalom de Val d'Isère dimanche. Victoire pour le Norvégien Timon Haugan.

Pa de troisième victoire dans la discipline pour le skieur d'Héérmence et pas de week-end parfait. Mais 180 points en deux jours, cela reste un excellent score pour un Loïc Meillard qui semble avoir enfin lancé sa saison.

Premier sur le parcours matinal, Meillard a parfaitement répondu sur le deuxième tracé, pourtant marqué. Fluide, il n'a pas commis d'erreurs. Il a juste été battu de 0''28 par un Timon Haugan sans doute un poil plus agressif. Henrik Kristoffersen complète le podium à 0''34. Les Norvégiens ont réussi un carton avec encore Oscar Andreas Snadvik 5e et Hans Grahl-Madsen, 6e.

Et les Suisses? Sur les trois autres représentants de Swiss-Ski en deuxième manche, la surprise est venue de Matthias Iten. Dossard 61, le Zougois de 26 ans a réussi un joli coup en se qualifiant tout d'abord pour la deuxième manche. 30e sur le premier tracé, il a eu droit à une piste parfaite pour son deuxième effort et a effectué une jolie remontée pour se classer 10e et marquer au passage ses premiers points en Coupe du monde.

15e et 21e après le run du matin, Daniel Yule et Ramon Zenhäusern n'ont pas réussi à se sublimer en deuxième manche. Pas assez en confiance, le skieur de La Fouly a terminé au 21e rang, alors que le Haut-Valaisan a fini 25e.

Le Vaudois Marc Rochat a quant à lui connu l'élimination, tout comme Tanguy Nef. Le Genevois a enfourché à quelques portes de l'arrivée, et a remis ses rêves de premier podium en Coupe du monde à plus tard. Luca Aerni, 2e en géant la veille, a manqué la qualification en terminant à plus de 3 secondes de Meillard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Chili élit son président, l'extrême droite donnée favorite

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Alerte Info (© )

Les Chiliens votent dimanche pour élire leur président, lors d'un scrutin où l'extrême droite est donnée favorite pour la première fois depuis la fin de la dictature d'Augusto Pinochet il y a 35 ans.

Crédité d'une large avance par les sondages, l'ultraconservateur José Antonio Kast, avocat de 59 ans, affronte Jeannette Jara, une communiste modérée représentant une vaste coalition de gauche.

M. Kast, catholique pratiquant et père de neuf enfants, a fait campagne sur la lutte contre la criminalité et la promesse d'expulser les près de 340'000 migrants en situation irrégulière, pour la plupart des Vénézuéliens ayant fui la crise dans leur pays.

En face, Jeannette Jara, 51 ans, ex-ministre du Travail du président sortant Gabriel Boric, promet l'augmentation du salaire minimum et la défense des retraites.

Les Chiliens ont commencé à voter dans la matinée, a constaté l'AFP. Les premiers résultats devraient être connus quelques heures après la fermeture des bureaux de vote, prévue à 18h00 (22h00 suisses).

Au premier tour le 16 novembre, les deux candidats ont obtenu chacun un quart des suffrages, avec une légère avance pour la gauche. Mais l'ensemble des candidats de droite ont totalisé 70%.

Forte polarisation

Arturo Huichaqueo, un chauffeur de taxi de 57 ans, s'apprête à voter pour Mme Jara "pour ne pas perdre en matière sociale", face à un candidat d'extrême droite qui défend une baisse drastique de la dépense publique.

Francesca Duran, étudiante en anthropologie de 20 ans, fera le même choix, disant préférer Mme Jara à "un fasciste".

José Gonzalez, un transporteur de 74 ans interrogé dans la file d'attente d'un bureau de vote du centre de Santiago, votera pour M. Kast. "On a perdu la sécurité au Chili", estime cet électeur.

Un constat partagé par Gregorio Riera, un Vénézuélien de 49 ans autorisé à voter comme certains résidents au Chili. "Je suis venu du Venezuela à cause du communisme, ce n'est pas pour revenir à la même chose", explique-t-il en référence à Jeannette Jara. Il dit vivre légalement au Chili et soutenir les expulsions de migrants proposés par le candidat d'extrême droite.

La criminalité et l'immigration sont en tête des préoccupations des Chiliens, devant les difficultés économiques liées à une croissance atone.

"Le pays s'effondre", répète à l'envi José Antonio Kast, qui tente pour la troisième fois d'accéder à la présidence, sous la bannière du Parti républicain qu'il a fondé en 2019.

Lors de ses meetings, abrité derrière une vitre pare-balles dans l'un des pays pourtant les plus sûrs d'Amérique latine, il présente le Chili comme en proie au "chaos", attisant l'angoisse des électeurs.

Selon des experts, la peur a grandi bien plus vite que la criminalité.

Si le taux d'homicides a doublé au cours de la dernière décennie, il est en recul ces dernières années et est bien inférieur à la moyenne régionale. Les délits violents, comme les enlèvements et l'extorsion, ont cependant augmenté.

M. Kast, opposé à l'avortement même en cas de viol ainsi qu'au mariage homosexuel, a mis en sourdine pendant cette campagne ses positions conservatrices.

Frustrations

Le discours sécuritaire de la droite et de l'extrême droite au Chili trouve d'autant plus d'écho que le gouvernement sortant a généré des frustrations.

La cote de popularité du président Boric, ancien dirigeant étudiant arrivé au pouvoir après les manifestations massives de 2019 pour davantage d'égalité sociale, tourne autour de 30%.

La révolte sociale, marquée par des violences, a été "très traumatisante" et, conjuguée à la pandémie, elle a produit "un mouvement vers le conservatisme", ajoute la politologue Claudia Heiss.

Cecilia Mora, une retraitée de 71 ans, votera pour Jara afin de préserver les acquis sociaux. Kast lui apparaît comme "un Pinochet sans uniforme", dans un pays où la dictature a fait 3200 morts et disparus entre 1973 et 1990.

M. Kast a soutenu la dictature militaire et assuré que si Pinochet était en vie, il voterait pour lui.

Des enquêtes menées par des médias en 2021 ont révélé que son père, né en Allemagne, avait été membre du parti d'Adolf Hitler. José Antonio Kast affirme que son père a été enrôlé de force dans l'armée allemande et nie qu'il ait été un partisan du mouvement nazi.

Selon Robert Funk, professeur de sciences politiques à l'Université du Chili, les électeurs qui voteront pour Kast le feront "malgré, et non à cause, de son soutien à Pinochet".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Val d'Isère: Loïc Meillard en tête après la 1re manche du slalom

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Le Valaisan d'origine neuchâteloise Loïc Meillard est en tête au terme de la première manche du slalom de Val d'Isère. (© KEYSTONE/AP/Giovanni Auletta)

Loïc Meillard est en lice pour un 2e succès ce week-end à Val d'Isère. Le Suisse, vainqueur la veille en géant, fait course en tête devant trois Norvégiens au terme de la première manche du slalom.

Au lendemain d'un incroyable triplé sur la Face de Bellevarde, l'équipe de Suisse peut se permettre de rêver d'une nouvelle victoire avant la deuxième manche (13h00). Loïc Meillard a décroché la première place, juste devant les Norvégiens Timon Haugan (à 0''05), Atle Lie McGrath (à 0''14) et Henrik Kristoffersen (à 0''43).

Le skieur d'Hérémence, auréolé de son premier succès de l'hiver la veille, s'est fait l'auteur d'une manche solide, notamment sur la première moitié du parcours. Troisième du slalom l'an dernier sur cette piste, le Valaisan d'origine neuchâteloise a su profiter d'une piste encore peu marquée, avant que le soleil ne fasse son apparition sur le tracé.

Yule dans le top 15

Trois autres représentants de Swiss-Ski verront la 2e manche. Daniel Yule et Ramon Zenhäusern se sont qualifiés malgré une piste dégradée.

Le skieur de La Fouly a terminé au 15e rang (à 1''78), et le Haut-Valaisan 21e (à 2''04). Dernier Suisse en course, Matthias Iten a réussi un joli coup en terminant 30e (à 2''58) avec son dossard 61.

Déception pour Tanguy Nef

Le Vaudois Marc Rochat a quant à lui connu l'élimination, tout comme Tanguy Nef. Le Genevois a enfourché à quelques portes de l'arrivée, et a remis ses rêves de premier podium en Coupe du monde à plus tard.

Luca Aerni, qui s'est qualifié samedi pour les Jeux olympiques en géant à la faveur de sa 2e place, a manqué la qualification en terminant à plus de 3 secondes de Meillard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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