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International

Vols à vide: Ryanair tacle Lufthansa

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"Lufthansa devrait vendre les sièges de ces vols à bas prix et récompenser les consommateurs européens, dont beaucoup ont financé les 12 milliards d'euros d'aides d'Etat que Lufthansa et ses filiales en Belgique, en Autriche et en Suisse ont déjà reçu des contribuables", a affirmé Ryanair. (© KEYSTONE/AP/Arne Dedert)

Ryanair a taclé mercredi sa concurrente allemande Lufthansa, lui suggérant de brader ses sièges pour récompenser les contribuables européens qui l'ont soutenue, plutôt que d'affirmer faire voler des avions à vide afin de conserver ses créneaux aéroportuaires.

"Ryanair a demandé aujourd'hui (mercredi 12 janvier) à la Commission européenne d'ignorer les fausses déclarations de Lufthansa concernant l'exploitation de +vols fantômes+ dans le seul but de +bloquer+ leurs créneaux horaires et de se protéger de la concurrence des compagnies aériennes à bas prix", a indiqué dans un communiqué la société irlandaise, coutumière de ces coups d'éclat en matière de communication.

"La solution est simple: Lufthansa devrait vendre les sièges de ces vols à bas prix et récompenser les consommateurs européens, dont beaucoup ont financé les 12 milliards d'euros (12,6 milliards de francs) d'aides d'Etat que Lufthansa et ses filiales en Belgique, en Autriche et en Suisse ont déjà reçu des contribuables durement touchés au cours des deux dernières années de la crise de la Covid", a persiflé la spécialiste du "low-cost".

Et son PDG d'enfoncer le clou: "Lufthansa adore pleurer des larmes de crocodile sur l'environnement alors qu'elle fait tout pour protéger ses créneaux horaires. Les créneaux sont le moyen par lequel elle bloque la concurrence et limite le choix dans les grands aéroports", a affirmé Michael O'Leary, cité dans le communiqué.

Le PDG de la compagnie allemande, Carsten Spohr, avait averti le 23 décembre qu'il serait contraint d'effectuer "18.000 vols inutiles" durant l'hiver "uniquement pour conserver ses droits de décollage et d'atterrissage".

Règles "irréalistes"

En temps normal, les règles européennes prévoient que les compagnies doivent utiliser au moins 80% des créneaux de décollage et d'atterrissage qui leur sont attribués dans les aéroports, sans quoi elles perdent leurs droits la saison suivante.

Ces règles ont été rendues inapplicables par la crise sanitaire qui a provoqué l'effondrement du trafic aérien depuis mars 2020, conduisant Bruxelles à les suspendre.

Depuis le 28 mars 2021, les compagnies sont tenues d'utiliser 50% de leurs créneaux de décollage et d'atterrissage pour pouvoir les conserver, mais ce niveau est jugé excessif par de nombreux acteurs d'un secteur aérien encore convalescent.

L'Association du transport aérien international (Iata), qui représente la grande majorité des compagnies, a notamment jugé "irréaliste" cette règle, alors que le variant Omicron a mis un nouveau frein aux réservations.

Mais pour l'association des aéroports européens ACI Europe, les mises en garde contre des "vols à vide" sont "sans lien avec la réalité" puisque les compagnies peuvent faire jouer une clause de "non-utilisation justifiée des créneaux".

Pour le ministre français délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, la déclaration du patron de Lufthansa, "seule compagnie à faire état d'une telle situation", s'explique par la volonté de peser sur les négociations relatives au niveau de ces créneaux pour la fin de l'année.

"Nous veillerons à ce qu'aucune compagnie européenne ne soit contrainte d'opérer des vols à vide. La présidence française de l'Union européenne vient de débuter. Nous n'hésiterons pas à agir", a promis M. Djebbari dans une série de messages samedi sur Twitter.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Le Cambodge appelle à un "cessez-le-feu immédiat" avec la Thaïlande

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Les affrontements ont fait au moins 16 morts et provoqué l'évacuation de près de 140'000 Thaïlandais en deux jours. (© KEYSTONE/EPA/KITH SEREY)

Le Cambodge a réclamé vendredi un "cessez-le-feu immédiat" et "inconditionnel" avec la Thaïlande lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur les affrontements entre les deux voisins. Les combats ont fait au moins 16 morts en deux jours.

Ce différend frontalier couve de longue date et a dégénéré jeudi en affrontements d'une violence jamais vue depuis 2011, impliquant des avions de combat, des chars d'assaut, des troupes au sol et des tirs d'artillerie.

"Le Cambodge a demandé un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et nous avons également appelé à une résolution pacifique du conflit", a déclaré l'ambassadeur du pays à l'ONU, Chhea Keo, à l'issue de cette réunion à huis clos. Les deux pays s'accusent mutuellement d'avoir ouvert le feu en premier et défendent leur droit à se défendre.

"Comment peuvent-ils [les Thaïlandais, ndlr] nous accuser, nous un petit pays avec une armée trois fois plus petite, sans force aérienne", d'attaquer "un grand voisin", a fait valoir M. Keo.

La Thaïlande fait état pour l'heure de 15 morts, le Cambodge d'un mort. Plus de 138'000 personnes ont été évacuées des régions frontalières de la Thaïlande, selon le ministère thaïlandais de la santé.

Appel à la retenue

Le Conseil de sécurité a de son côté "appelé les deux parties à la retenue et à une solution diplomatique. C'est ce que nous demandons aussi", a dit M. Keo. Aucun autre participant à cette réunion d'urgence demandée par le Cambodge n'a souhaité s'exprimer.

Vendredi, les tirs d'artillerie étaient encore audibles du côté cambodgien de la frontière. Mais la Thaïlande a laissé la porte ouverte à des négociations, avec la Malaisie comme possible intermédiaire.

"Nous sommes prêts, si le Cambodge souhaite régler cette question par la voie diplomatique, de manière bilatérale ou même par l'intermédiaire de la Malaisie. Nous sommes prêts à le faire. Mais jusqu'à présent, nous n'avons reçu aucune réponse", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère thaïlandais des affaires étrangères, avant la réunion à l'ONU.

La Malaisie préside actuellement l'association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), dont la Thaïlande et le Cambodge sont tous deux membres.

Un peu plus tôt, le premier ministre thaïlandais par intérim, Phumtham Wechayachai, avait prévenu que l'aggravation des affrontements pourrait conduire à "une guerre".

Ces combats constituent une escalade majeure dans le conflit de longue date entre le Cambodge et la Thaïlande, au sujet de leur frontière commune de 800 kilomètres. Les deux voisins contestent son tracé, défini durant l'Indochine française.

Une décision de la Cour internationale de justice de l'ONU en 2013 a réglé le problème pendant plus d'une décennie, mais la crise actuelle a éclaté en mai lorsqu'un soldat cambodgien a été tué lors d'un échange nocturne de tirs dans la zone du "triangle d'émeraude".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Trump en Ecosse pour un séjour mêlant golf, diplomatie et commerce

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Donald Trump est arrivé vendredi en soirée à l'aéroport de Prestwick, au sud-ouest de Glasgow, pour un week-end prolongé en Ecosse. (© KEYSTONE/AP/Jacquelyn Martin)

Donald Trump est arrivé vendredi pour un week-end prolongé en Ecosse qui doit mêler golf, diplomatie et négociations commerciales. Un important dispositif de sécurité a été déployé en prévision de manifestations.

L'avion du président américain, Air Force One, a atterri peu avant 20h30 locale (21h30 en Suisse) à l'aéroport de Prestwick, au sud-ouest de Glasgow, et Donald Trump doit ensuite se rendre à Turnberry, dans un des deux complexes de golf écossais appartenant à l'entreprise familiale dirigée par ses fils.

Son agenda officiel était vide pour samedi et dimanche. Jusqu'à ce que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui espère obtenir un accord sur les droits de douane avec les Etats-Unis, annonce vendredi qu'elle le rejoindrait dimanche en Ecosse pour des discussions.

La police écossaise, qui se prépare à des manifestations à Edimbourg et à Aberdeen ainsi qu'à proximité des terrains de golf, a annoncé la mise en place d'une "opération d'envergure à travers tout le pays pendant plusieurs jours".

Rencontre avec Keir Starmer

Avant de repartir pour Washington, Donald Trump s'arrachera aussi aux greens pour une rencontre, dont les détails ne sont pas connus, avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.

Ce dernier ne passe pas pour être féru de golf comme le républicain de 79 ans et il cherchera surtout à rester dans ses petits papiers, après avoir jusqu'ici évité que son pays ne soit matraqué par des droits de douane exorbitants.

Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé en mai un accord commercial mais Londres s'inquiète de la volonté exprimée par Donald Trump de le "peaufiner". "Nous allons parler de l'accord commercial que nous avons conclu et peut-être même l'améliorer", a déclaré le président américain avant son départ, ajoutant que lui et Starmer "s'entendent très bien".

Il a en revanche sembler doucher les espoirs britanniques d'obtenir des droits de douane durablement réduits sur l'acier et l'aluminium. Londres a jusqu'ici été exempté des 50% de droits appliqués aux importations vers les Etats-Unis. "Si je le fais pour un, je devrais le faire pour tous", a affirmé Donald Trump, interrogé par un journaliste sur une possible "marge de manoeuvre" au bénéfice du Royaume-Uni.

Loin de la gronde trumpiste

En Ecosse, la guerre dans la bande de Gaza sera sans doute un sujet de discussions, au moment où le Premier ministre travailliste est appelé par plus de 220 députés à emboîter le pas au président français Emmanuel Macron pour reconnaître l'Etat de Palestine.

En traversant l'Atlantique, Donald Trump sera à distance, au moins géographiquement, des rebondissements de la très embarrassante affaire Jeffrey Epstein, un riche financier accusé de crimes sexuels et mort en prison en 2019 avant d'être jugé.

Certains de ses partisans lui reprochent de manquer de transparence à propos de cette ancienne figure de la jet-set new-yorkaise, avec laquelle lui-même entretenait une relation amicale et qui est devenue le symbole pour toute une frange du mouvement "MAGA" des turpitudes d'une élite protégée.

Donald Trump sera de retour au Royaume-Uni en septembre, pour une visite d'Etat à l'invitation du roi Charles III s'annonçant fastueuse.

Manifestations

Il avait assuré au cours d'une précédente visite, en 2023, se sentir "à la maison" en Ecosse où sa mère, Mary Anne MacLeod, a grandi avant d'émigrer à 18 ans aux Etats-Unis.

Son affection n'est pas forcément réciproque: des manifestations sont prévues samedi à Edimbourg et à Aberdeen pour protester contre sa présence. En 2018, sa précédente visite à Turnberry avait poussé des milliers de personnes à manifester à Glasgow et à Edimbourg.

A l'aéroport de Prestwick vendredi, des dizaines de personnes s'étaient rassemblées, espérant apercevoir l'avion présidentiel. Comme Lisa Hart, admiratrice revendiquée du président américain. "Il dit ce qu'il pense, et je crois que quelques personnes pourraient s'inspirer un peu de lui", dit à l'AFP cette promotrice dans l'immobilier de 45 ans, qui se félicite aussi des emplois locaux créés par ses golfs.

Le Premier ministre écossais, John Swinney, a annoncé qu'il rencontrerait Donald Trump pendant sa visite, soulignant que l'Ecosse "entretient une amitié solide avec les Etats-Unis depuis des siècles".

La construction d'un nouveau parcours par le groupe aujourd'hui dirigé par les fils de Donald Trump a suscité du mécontentement à Balmedie, dans l'Aberdeenshire, de la part de certains riverains et d'élus écologistes.

Ce n'est que l'un des nombreux projets, immobiliers ou autres, à travers le monde de la famille Trump. Si Donald Trump n'a plus légalement le contrôle de la holding familiale, ses opposants lui reprochent de multiplier les conflits d'intérêts en se servant de ses fonctions de président pour pousser des investissements familiaux privés, notamment à l'étranger.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Messi et Jordi Alba suspendus pour avoir snobé le All Star

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Jordi Alba et Lionel Messi sont suspendus un match en MLS pour avoir volontairement renoncé au All-Star Game (© KEYSTONE/AP/Wilfredo Lee)

Lionel Messi et son coéquipier à l'Inter Miami Jordi Alba ont été suspendus un match. Ceci après avoir manqué le match des étoiles de la Major League Soccer (MLS), a annoncé la ligue vendredi.

"Conformément aux règles de la ligue, tout joueur qui ne participe pas au match des étoiles sans l'accord préalable (de la MLS) n'est pas autorisé à disputer le prochain match de son club", a expliqué l'instance pour justifier la suspension.

Les deux joueurs, qui avaient été sélectionnés pour ce match de gala, joué mercredi soir, opposant les meilleurs joueurs de la MLS à ceux évoluant dans le championnat du Mexique, se sont retirés au dernier moment pour des raisons non révélées.

"En raison de leur absence", ils ont été privés du choc de samedi contre le FC Cincinnati, leader de la conférence Est (48 points) qui devance leur équipe de sept unités après la 24e journée.

Le patron de la MLS, Don Garber, a déclaré vendredi que la ligue n'avait eu d'autre choix que de suspendre les joueurs ce week-end, qualifiant cette décision de "très difficile".

S'exprimant mercredi en marge du match des étoiles, remporté par les joueurs de la MLS (3-1), Garber a estimé que la ligue aurait dû être informée plus tôt de l'absence de Messi, tout en exprimant une certaine compréhension quant au calendrier chargé auquel le joueur a dû faire face ces dernières semaines.

L'Inter Miami a enchaîné le Mondial des clubs où il a été éliminé en huitièmes de finale par le PSG (4-0) et le championnat.

Evoquant les cadences infernales, l'entraîneur de Miami, Javier Mascherano, avait indiqué le week-end dernier qu'il aurait préféré que ses deux stars soient dispensées des obligations au All-Star Game.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La présidente mexicaine lance une loterie pour aider les migrants

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Le présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a annoncé cette loterie lors de sa conférence de presse quotidienne. (© KEYSTONE/EPA/JOSE MENDEZ)

La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a lancé vendredi une loterie dont les gains serviront à venir en aide aux migrants mexicains aux Etats-Unis.

Près de 12 millions de Mexicains vivent aux Etats-Unis, où le président Donald Trump a engagé une sévère politique migratoire depuis son retour à la Maison Blanche en janvier.

Les revenus de la loterie seront destinés "à renforcer le soutien aux migrants aux Etats-Unis de la part de nos consulats", a annoncé Mme Sheinbaum lors de sa conférence de presse quotidienne.

Le billet de cette loterie spéciale, dont les prix doivent atteindre un total de 424,5 millions de pesos (18,2 millions de francs), est illustré d'un coeur entouré des images d'agave et d'épis de maïs, accompagné de la légende "Mexique, avec M de migrant".

Le tirage aura lieu le 15 septembre, date à laquelle le Mexique fête le début de sa guerre d'indépendance contre l'Espagne, en 1810. Les célébrations de cette année seront "dédiées à nos frères migrants", a annoncé la présidente de gauche.

Mercredi, Mme Sheinbaum a indiqué que près de 75'000 Mexicains ont décidé de revenir volontairement au pays depuis le retour au pouvoir de M. Trump, alors que des rafles pour arrêter et expulser des migrants sans papiers se sont multipliées aux Etats-Unis, notamment à Los Ángeles où vit le plus grand nombre de Mexicains émigrés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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