Économie
Les ports ukrainiens fonctionnent à nouveau - pont frappé par Kiev
Les 3 ports ukrainiens désignés pour les exportations de céréales ont recommencé mercredi à fonctionner. L'armée de Kiev a en partie détruit un pont d'importance stratégique dans la région méridionale de Kherson occupée par les Russes, que Kiev cherche à reprendre.
Le gouvernement ukrainien s'attend à ce que les premiers chargements puissent quitter "dès cette semaine" les ports de la mer Noire. Ils y sont bloqués depuis le début de l'invasion russe le 24 février, sur fond de flambée des prix des denrées alimentaires à travers le monde.
En application là aussi des accords signés pour quatre mois le 22 juillet à Istanbul, le Centre de coordination conjointe (CCC) chargé du contrôle du transport via la mer Noire des grains ukrainiens a été officiellement inauguré le même jour dans cette métropole turque.
Autre conséquence de l'offensive russe, le gazoduc Nord Stream 1 entre la Russie et l'Allemagne n'est désormais plus en service, comme cela était prévu, qu'à environ un cinquième de sa capacité, renforçant les risques de pénuries cet hiver en Europe.
Des convois pour transporter les céréales
"Les ports d'Odessa, de Tchornomorsk et de Ioujny (Pivdenny, ndlr) ont repris le travail", a annoncé mercredi la marine ukrainienne. "La sortie et l'entrée des navires dans les ports maritimes se feront par la formation d'un convoi qui accompagnera le navire de tête", a-t-elle poursuivi.
Kiev et Moscou se sont mis d'accord à Istanbul, via une médiation de la Turquie et sous l'égide de l'ONU, pour permettre la livraison à l'étranger des quelque 25 millions de tonnes de céréales coincées dans les ports ukrainiens.
Les responsables ukrainiens ont toutefois dit à plusieurs reprises ne pas faire confiance à Moscou pour assurer la sécurité des convois et rappellent les tirs de missiles russes samedi sur le port d'Odessa.
Le Kremlin a pour sa part déclaré ne pas voir d'obstacles à la reprise des exportations, également entravées par la présence de mines marines déposées par les forces ukrainiennes pour se prémunir d'un assaut amphibie russe. Le déminage n'aura lieu que "dans le couloir nécessaire aux exportations", a souligné Kiev.
Pont "très endommagé"
Enjambant le Dniepr en banlieue de Kherson, le pont Antonovski, clef pour le ravitaillement, a été partiellement mis hors d'état mercredi par une attaque ukrainienne.
Cet ouvrage "est très endommagé" et "les Russes n'ont pas les spécialistes et l'équipement pour le réparer à court terme", a commenté le chef adjoint du conseil régional, Iouri Sobolevski, affirmant que "le pont ne pourra pas être utilisé pour faire traverser des équipements militaires lourds".
"Ceux qui ont tiré sur le pont ont juste rendu la vie un peu plus difficile à la population", a relativisé Kirill Stremooussov, un haut représentant des autorités d'occupation russes.
Kherson est située à quelques kilomètres du front sud où les forces ukrainiennes ont déclenché une contre-offensive afin de reconquérir ces territoires perdus dans les premiers jours de l'assaut russe contre l'Ukraine. Essentielle pour l'agriculture ukrainienne, la région est aussi stratégique car limitrophe de la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en 2014.
Dans l'est de l'Ukraine, le bassin minier du Donbass a été le théâtre d'intenses combats. Deux personnes ont été tuées et cinq blessées dans le bombardement d'un hôtel à Bakhmout, ont annoncé les services d'urgence ukrainiens.
Des journalistes de l'AFP présents dans cette cité, l'une des dernières du Donbass à rester sous contrôle ukrainien, ont entendu des tirs d'artillerie sporadiques et vu une maison touchée par un obus russe.
Moins de gaz russe livré à l'Europe
Dans le contexte du bras de fer énergétique entre Moscou et les Occidentaux depuis le début du conflit, l'arrivée de gaz en provenance de Russie en Allemagne était mercredi de quelque 14,4 gigawattheures (GWh), contre près de 29 GWh en moyenne ces derniers jours, a déploré l'opérateur allemand Gascade, qui gère le réseau sur le territoire allemand.
L'approvisionnement de l'Allemagne - particulièrement dépendante du gaz russe - mais aussi d'autres pays européens via ce tuyau installé au fond de la mer Baltique avait déjà été réduit à 40% de la normale mi-juin, avant un arrêt complet pour une maintenance annuelle entre les 11 et 21 juillet.
Lundi, Gazprom a fait savoir qu'il allait encore diviser par deux ses livraisons quotidiennes via Nord Stream, invoquant une opération d'entretien sur une turbine. Un porte-parole du Kremlin a affirmé mardi que la réduction de débit s'expliquait par les sanctions occidentales prises contre la Russie. Mais les Européens accusent Moscou d'utiliser le gaz en tant qu'arme économique et politique.
Face à des risques de pénurie, les prix du gaz ont continué à monter. Mercredi matin le TTF néerlandais, la référence du gaz naturel en Europe, avait progressé de plus de 9%. Depuis le début de la semaine, le TTF a bondi de 35%.
Mercredi soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a par ailleurs assuré que son pays s'apprêtait à augmenter ses exportations d'électricité vers l'Union européenne pour aider l'Europe à "résister à la pression énergétique" de Moscou. "Nous allons augmenter nos exportations d'électricité aux consommateurs de l'Union européenne", a déclaré M. Zelensky dans son adresse vidéo quotidienne.
"Nos exportations nous permettent non seulement d'augmenter nos revenus en devises, mais aussi d'aider nos partenaires à résister à la pression énergétique russe. Nous allons progressivement faire de l'Ukraine un pays garant de la sécurité énergétique de l'Europe", a-t-il dit.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Le directeur de la Poste veut se concentrer sur les questions clés
Le chef sortant de La Poste Suisse, Roberto Cirillo, a critiqué un éparpillement de la politique. Au lieu de se concentrer sur des questions essentielles, l'accent est mis sur des sujets secondaires, explique-t-il dans une interview accordée à Tamedia.
"La politique doit s'occuper des questions clés du service postal universel", a déclaré Roberto Cirillo dans une interview publiée samedi. Or, la politique consacre beaucoup d'énergie à des questions secondaires, qui n'apportent rien à long terme ni à la population ni à l'économie, mais qui occasionnent beaucoup de dépenses, a déclaré le chef sortant de la Poste.
"Il est faux de penser que la politique a contrecarré l'un de mes projets", a expliqué l'homme de 53 ans. Elle n'a pas empêché son travail. Il a qualifié la collaboration avec le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication de "toujours fructueuse".
Roberto Cirillo a annoncé vendredi qu'il quitterait la direction du groupe à la fin du mois de mars. Il ne sait pas encore où il ira après la Poste "Je suis convaincu que je trouverai une nouvelle mission", a-t-il dit.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
USA: plafond de la dette atteint, "mesures extraordinaires"
Le ministère américain des Finances va prendre des "mesures extraordinaires" à compter du 21 janvier afin de continuer à faire face à ses obligations concernant ses échéances de dette, a annoncé vendredi la secrétaire d'Etat au Trésor sortante, Janet Yellen.
Dans un courrier adressé aux principaux responsables du Congrès, Mme Yellen indique que le plafond de la dette, actuellement situé légèrement au-dessus de 36'000 milliards de dollars, "n'autorise pas de nouvelle dépense".
Des "mesures extraordinaires" seront donc prises à compter du 21 janvier, le lendemain de l'investiture du président élu Donald Trump. Ces mesures concernent l'arrêt de versements à plusieurs fonds de retraites et de prestations de santé ou d'invalidité des agents publics, des ajustements techniques "qui ne sont pas immédiatement nécessaires au paiement des pensions".
"Les retraités et employés de la fonction publique ne seront pas affectés par ces actions", est-il encore écrit. Ce genre de mesures permet d'éviter de prendre du retard sur le paiement des factures, ce qui pénaliserait les fournisseurs de l'Etat et plus globalement l'économie. Elles ne peuvent être que temporaires, le temps que le Congrès relève ou suspende le plafond de la dette.
Si les parlementaires ne parvenaient pas à se mettre d'accord, les Etats-Unis pourraient se retrouver à terme en situation de défaut de paiement.
La hausse, ou la suspension, du plafond d'endettement est un sujet récurrent dans le pays, avec 78 évolutions depuis 1960 - 49 fois sous un président républicain et 29 fois sous un président démocrate, selon le site internet du département du Trésor.
Un rapport officiel publié vendredi anticipe que la dette publique représentera 118% du PIB des Etats-Unis en 2035, contre 100% en 2025.
Donald Trump, qui doit entrer en fonctions le 20 janvier, a répété vouloir continuer à réduire les impôts tout en sabrant dans les dépenses de l'Etat fédéral. Il assure que les rentrées fiscales issues des droits de douane additionnels qu'il veut mettre en place permettront de rééquilibrer les comptes.
"Les Etats-Unis ne vont pas faire défaut sur leur dette si je suis confirmé" comme nouveau secrétaire au Trésor, a affirmé jeudi devant les sénateurs Scott Bessent, le choix de Donald Trump à ce poste.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Le directeur de la Poste Roberto Cirillo démissionne
Le directeur de La Poste, Roberto Cirillo, démissionne, a annoncé le géant jaune vendredi. Il était à la tête de l'entreprise depuis avril 2019.
"Roberto Cirillo a décidé de quitter la fonction de directeur général de La Poste, au terme de la période stratégique 2021-2024 conclue avec succès", indique La Poste dans un communiqué.
Le Tessinois restera en fonction jusqu'à fin mars. Alex Glanzmann, responsable Finances, dirigera le groupe par intérim dès avril.
Roberto Cirillo s'est félicité d'avoir eu l'occasion "d'extraire La Poste de la crise de confiance qui régnait alors" pour en faire une entreprise "porteuse d'avenir". Le président du Conseil d'administration Christian Levrat a exprimé son "vif regret" face au départ du directeur.
Ingénieur en mécanique, Roberto Cirillo avait succédé à Ulrich Hurni en avril 2019. Ce dernier avait pris la tête de La Poste par interim après le départ de Susanne Ruoff en juin 2018, suite aux affaires des subventions indues versées à CarPostal.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Acheter son logement a coûté encore plus cher en fin d'année
La fin d'année n'a pas offert de répit à celles et ceux qui souhaitaient acquérir un foyer. Les prix des appartements en propriété et des maisons individuelles ont augmenté en Suisse au quatrième trimestre. Des disparités régionales sont toutefois flagrantes.
D'octobre à décembre, les prix des maisons individuelles ont augmenté de 1,4% par rapport au trimestre précédent et même de 4,8% par rapport à la même période de 2023, selon les dernières évaluations publiée vendredi par Fahrländer Partner Raumentwicklung (FPRE).
Les biens haut de gamme ont connu le renchérissement le plus important (+1,9% sur un trimestre et +6,4% sur un an). Les prix des autres segments ont aussi crû, pour le bas de gamme de respectivement 0,9% et 3,4% et pour le moyen de 0,7% et 3,1%.
La courbe des prix par régions se montre plus contrastée. A Genève, les tarifs des maisons dans le segment moyen de gamme ont diminué de 0,3% par rapport au troisième trimestre, mais crû d 2% sur un an. Dans la région jurassienne, les prix ont grimpé respectivement de 1,5% et de 1,6%. Sur un an, les plus fortes hausses ont été constatées dans l'espace alpin (+6,3%), sur le Plateau (+4,9%) et à Zurich (+4,5%). Les prix ont stagné à Bâle et environs (-0,2%) et reculé dans le sud du pays (-2,3%).
Des hausses de prix encore à craindre
Les prix des appartements en copropriété (PPE) ont également augmenté tant par rapport au trimestre précédent (+1,2%) qu'en comparaison annuelle (+1,6%). Par rapport à la période juillet-septembre, la hausse est la plus marquée dans le segment inférieur (+2,3%), mais les segments moyen et supérieur ont aussi grimpé (+1,3% et +0,9%).
A l'échelle nationale, la poussée a atteint 1,3% sur un trimestre et 2,5% sur un an pour les appartements du segment moyen. Les plus fortes croissances annuelles ont été enregistrées à Zurich (+3,6%), sur le Plateau et à Genève (+3,1% chacun). A l'inverse, une stagnation a eu lieu dans le Jura et autour et une décrue a même été visible à Bâle (-1,1%).
Compte tenu de la forte demande et de la faiblesse persistante de l'activité de construction, FPRE s'attend à ce que les prix des maisons individuelles et des appartements en copropriété continuent d'augmenter au cours des douze prochains mois, avec cependant des différences régionales.
"Dans les régions où la demande est forte, comme les agglomérations de Zurich ou l'arc lémanique, le déséquilibre persistant entre l'offre et la demande devrait entraîner de nouvelles hausses de prix", selon Stefan Fahrländer, associé chez FPRE, cité dans le document. "En revanche, dans les régions moins centrales ou périphériques, l'évolution des prix devrait être plus stable" a-t-il ajouté.
Plus tôt dans la semaine, le même scénario était envisagé par Raiffeisen. "La demande devrait continuer à augmenter au début de la nouvelle année et l'évolution des prix ainsi s'accélérer une fois encore," anticipait Fredy Hasenmaile, chef économiste de la coopérative bancaire saint-galloise.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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