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International

Républicains majoritaires à la chambre américaine des représentants

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En prenant le contrôle de la chambre des représentants, les républicains s'octroient un pouvoir de blocage de la politique du président Joe Biden jusqu'en 2024 (archives). (© KEYSTONE/AP/ANDREW HARNIK)

Les républicains ont repris mercredi, au terme d'un laborieux décompte des voix, le contrôle de la chambre américaine des représentants, selon des médias. Ils s'octroient ainsi un pouvoir de blocage de la politique du président américain Joe Biden jusqu'en 2024.

Après avoir échoué à s'emparer du Sénat, le parti conservateur ne disposera toutefois que d'une très courte majorité à la chambre basse, bien loin de la "vague géante" promise par l'ancien président américain Donald Trump, qui a annoncé mardi soir une nouvelle candidature à la Maison-Blanche.

"Les Américains sont prêts pour une nouvelle direction et les républicains de la chambre sont prêts à agir", a salué le chef des républicains à la chambre des représentants, Kevin McCarthy, désormais favori dans la course à la présidence de cette assemblée, l'actuelle "speaker" Nancy Pelosi ayant perdu sa majorité démocrate.

Le président des Etats-Unis Joe Biden a tout de suite félicité M. McCarthy, soulignant dans un communiqué qu'il compte "travailler avec quiconque, républicain ou démocrate, prêt à oeuvrer avec moi pour agir".

Meilleur score depuis 20 ans pour Biden

NBC, CNN, Fox News et CBS ont projeté mercredi que les républicains disposeraient d'au moins 218 sièges à la chambre des représentants, c'est-à-dire la majorité des 435.

Si les projections des médias américains se confirment sur l'ensemble des sièges, la performance de Joe Biden constituerait néanmoins le meilleur score d'un président en plus de 20 ans aux élections de mi-mandat, ce scrutin étant traditionnellement difficile pour le pouvoir en place.

Cette très mince majorité républicaine à la chambre basse risque de compliquer sa gouvernance. Avec une chambre républicaine et un Sénat démocrate, le parti de Joe Biden ne pourra plus faire passer de grands projets dans un congrès désormais divisé. Mais l'autre camp non plus.

Les républicains avaient menacé de détricoter certaines mesures adoptées sous Joe Biden s'ils reprenaient le contrôle des deux chambres. Ils voulaient notamment revenir sur les fonds alloués au service des impôts pour engager de nouveaux agents ou sur certaines réformes dans le monde de l'éducation.

Les républicains pourraient en outre se montrer plus sourcilleux quant à l'aide apportée par Washington à l'Ukraine. Ils avaient aussi prévu de s'attaquer au droit à l'avortement ou de légiférer sur les armes à feu, ce qui aurait poussé Joe Biden à faire usage de son droit de veto.

Mur rouge

Le président démocrate de 79 ans ne sera finalement pas contraint de camper sur cette posture défensive. Il devra user de ses talents de négociateur, hérités de sa longue carrière de sénateur, pour éviter une paralysie de l'administration fédérale (le fameux "shutdown").

Mais la main tendue du président risque de se heurter à un mur rouge, la couleur des conservateurs. Même avec une mince majorité à la chambre, les républicains disposeront d'un pouvoir conséquent en matière de supervision, qu'ils ont promis d'utiliser pour une kyrielle d'investigations sur la gestion par Joe Biden de la pandémie de Covid-19 ou du retrait d'Afghanistan.

Ils pourraient aussi s'en prendre à son fils Hunter, accusé d'avoir utilisé son nom pour faire des affaires en Ukraine et en Chine.

Le parti conservateur compte bien exploiter toute potentielle faille démocrate, en gardant en ligne de mire la présidentielle de 2024. Avec sa déclaration de candidature mardi, Donald Trump a lancé une lutte sans merci pour l'investiture du parti républicain pour l'élection à la Maison-Blanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

La Turquie suspend toute relation commerciale avec Israël

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Le président Erdogan avait déjà annoncé dans la journée bloquer les importations et exportations israéliennes dans les ports (archives). (© KEYSTONE/EPA/NECATI SAVAS)

La Turquie a suspendu jeudi ses relations commerciales avec Israël, a annoncé le ministère turc du Commerce. Ankara avait déjà restreint en avril ses exportations vers ce pays en réponse à la guerre à Gaza.

"Les exportations et importations en relation avec Israël ont été suspendues", a indiqué le ministère, marquant une nouvelle étape dans la dégradation des relations entre les deux pays.

"La Turquie appliquera ces nouvelles mesures de manière stricte jusqu'à ce que le gouvernement israélien autorise un flux ininterrompu d'aide humanitaire vers Gaza", ajoute le ministère dans un communiqué.

Le ministre israélien des Affaires étrangères Israël Katz avait affirmé plus tôt jeudi que le président turc Recep Tayyip Erdogan avait "rompu les accords [entre Israël et la Turquie] en bloquant les importations et exportations israéliennes dans les ports".

Le chef de la diplomatie israélienne a dit vouloir "créer des alternatives au commerce avec la Turquie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Soudan: deux chauffeurs du CICR tués au Darfour Sud

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Deux chauffeurs du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont été tués jeudi par des hommes armés dans le Darfour Sud (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Deux chauffeurs du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont été tués jeudi par des hommes armés dans le Darfour Sud, au Soudan. Trois employés ont également été blessés, a indiqué l'organisation jeudi soir dans un communiqué à Genève.

"L'équipe revenait de Layba pour évaluer la situation humanitaire des communautés touchées par la violence armée dans la région lorsque le drame s'est produit", précise le communiqué. Le CICR appelle à la protection immédiate de tous les civils, y compris les travailleurs humanitaires et le personnel médical.

Le CICR est présent au Soudan depuis 1978. Depuis avril 2023, le travail de l'organisation humanitaire consiste à fournir du matériel médical aux hôpitaux situés près des zones de conflit. Elle travaille indépendamment ou en partenariat avec le Croissant-Rouge soudanais. Le CICR aide également les familles séparées par le conflit à garder le contact avec leurs proches.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'Otan condamne "les activités malveillantes" de Moscou

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L'Otan condamne les activités "malveillantes" de la Russie sur son territoire (photo d'illustration). (© KEYSTONE/EPA BELGA/BENOIT DOPPAGNE)

Les pays de l'Otan s'inquiètent "des activités malveillantes" de la Russie "menées récemment sur le territoire de l'Alliance". Ils assurent néanmoins que celles-ci ne les "dissuaderont pas de continuer à soutenir l'Ukraine".

Dans un communiqué, les Alliés dénoncent "les activités étatiques hostiles ayant touché la Tchéquie, l'Estonie, l'Allemagne, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne et le Royaume-Uni".

"Les incidents en question s'inscrivent dans le cadre de l'intensification des activités que la Russie mène dans l'ensemble de l'espace euro-atlantique, et notamment sur le territoire de l'Alliance, en faisant appel à des intermédiaires".

"Il s'agit d'actes de sabotage, d'actes de violence, d'activités cyber, de perturbations électroniques, de campagnes de désinformation et d'autres activités hybrides", détaillent-ils. Ces "activités hybrides (...) constituent une menace" pour leur sécurité, ajoutent-ils.

Promesse de réponse

"Nous agirons individuellement et collectivement en réponse à ces agissements et nous continuerons de nous concerter étroitement", poursuivent-ils. "Nous ferons en sorte que l'Alliance et les Alliés soient préparés à assurer la dissuasion et la défense face aux activités ou attaques hybrides".

"Nous condamnons l'attitude de la Russie et nous appelons celle-ci à respecter ses obligations internationales, comme le font les Alliés. Les agissements de la Russie ne nous dissuaderont pas de continuer à soutenir l'Ukraine", concluent-ils.

Propagande prorusse

Fin mars, Prague a révélé la découverte par les services de renseignement tchèques d'un réseau orchestré par Moscou qui répandait la propagande prorusse sur l'Ukraine via le site internet Voice of Europe, et est soupçonné d'avoir corrompu des eurodéputés.

Au Royaume-Uni, les autorités ont indiqué fin avril qu'un Britannique de 20 ans avait été inculpé à Londres en vertu de la loi sur la sécurité nationale pour l'organisation présumée d'attaques contre des "entreprises liées à l'Ukraine".

Le ministre français délégué à l'Europe Jean-Noël Barrot a quant à lui indiqué récemment que la France et les autres pays européens étaient "pilonnés par la propagande de la Russie" à l'approche des élections européennes, qui auront lieu du 6 au 9 juin dans l'UE.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump ne s'engage pas à reconnaître les résultats de 2024

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Donald Trump ne s'engage pas à reconnaître les résultats de l'élection 2024 (archives). (© KEYSTONE/AP/Paul Sancya)

Le républicain Donald Trump a refusé de s'engager explicitement à reconnaître le résultat de son match retour face à Joe Biden lors de l'élection présidentielle de novembre, selon une interview diffusée jeudi.

"Si tout est conduit de manière honnête, j'accepterai volontiers les résultats", a déclaré l'ancien président, interrogé sur la présidentielle dans le Wisconsin par le Milwaukee Journal Sentinel. "Mais si ce n'est pas le cas, alors il faudra se battre pour le bien du pays."

Ces propos font écho aux déclarations du septuagénaire durant la présidentielle de 2020. Donald Trump n'a jamais accepté sa défaite face à son adversaire démocrate Joe Biden lors de ce scrutin.

"Pour la faire courte: Donald Trump représente un danger pour notre Constitution et pour la démocratie", a affirmé un porte-parole de l'équipe de campagne de Biden, en réagissant à l'interview du milliardaire.

Flou sur d'éventuelles violences

Lors d'un autre échange, publié mardi, le républicain s'était déjà montré très évasif sur la possibilité de violences politiques dans la foulée du scrutin de novembre.

Ses partisans, convaincus de sa victoire lors de la présidentielle de 2020, avaient attaqué le siège du Congrès américain dans un chaos inimaginable. Donald Trump est poursuivi pour son rôle dans cet assaut, et pour avoir tenté d'inverser les résultats du dernier scrutin présidentiel, notamment dans l'Etat de Géorgie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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