Économie
Les salaires réels reculent pour la première fois en plus de 20 ans
L'inflation combinée au ralentissement de la croissance économique a fait reculer les salaires réels dans de nombreux pays pour la première fois en plus de 20 ans. Ceux-ci ont reculé de 0,9% durant les six premiers mois, a dit mercredi l'OIT à Genève.
L'inflation affecte le pouvoir d'achat des classes moyennes et frappe plus largement les ménages à faibles revenus qui dépensent une grande partie de leurs revenus pour les produits indispensables. Parmi les Etats du G20, les salaires réels ont diminué de plus de 2% dans les pays avancés, contre une progression de 0,8% dans les pays émergents, soit 2,6% de moins qu'avant la pandémie.
Les pays riches ont davantage dû faire face à l'inflation. Parmi les régions où un recul est observé, celui-ci va de 0,5% en Afrique à plus de 3% dans le nord du continent américain en passant par 2,5% dans les pays de l'ouest et du centre de l'Europe et plus de 3% dans l'Est de l'Europe, selon l'Organisation internationale du travail (OIT). En revanche, des progressions sont observées dans les Etats arabes, de 1,2%, en Asie/Pacifique, de 1,3% et dans le centre et l'ouest de l'Asie, de 2,5%.
"Les multiples crises mondiales auxquelles nous sommes confrontés font chuter les salaires réels", a déclaré le directeur général de l'OIT Gilbert Houngbo. "Elles ont placé des dizaines de millions de travailleurs dans une situation désastreuse". En 2020 et 2021, les salaires réels ont progressé. Mais cette situation est due au fait que les travailleurs les moins bien payés ont souvent perdu leur emploi, faisant augmenter le chiffre pour ceux qui restent sur le marché de l'emploi, a dit à la presse une responsable de l'organisation, Manuela Tomei.
Et le directeur général d'appeler de son côté à maintenir le pouvoir d'achat des plus bas salaires pour éviter une augmentation de la pauvreté. Ce problème pourrait aussi remettre en cause la relance après le coronavirus. D'autant plus que la pandémie a déjà provoqué des pertes significatives pour les travailleurs. L'inflation affecte aussi le pouvoir d'achat des personnes payées au salaire minimum, système appliqué dans 90% des Etats membres, affirme également le rapport de l'OIT.
Celui-ci appelle à des dispositifs urgents comme l'ajustement des taux de ces rémunérations. Parmi les autres possibilités, il mentionne la distribution de bons pour les ménages à faibles revenus ou encore la réduction de la TVA. De quoi oeuvrer pour réduire la menace de récessions ou l'importance de celles-ci, dit l'organisation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La SEC poursuit Musk sur le rachat d'actions de Twitter en 2022
L'Autorité américaine de régulation des marchés financiers (SEC) a porté plainte mardi contre Elon Musk pour ne pas avoir divulgué "en temps voulu" un rachat d'actions de Twitter en 2022, avant de prendre le contrôle de la plateforme.
"Elon Musk n'a pas déclaré en temps voulu auprès de la SEC (...) son acquisition de plus de 5% des actions ordinaires en circulation de Twitter en mars 2022", a déclaré la SEC dans sa plainte, "ce qui lui a permis de payer un prix artificiellement bas".
Toujours selon le gendarme boursier américain, cette omission aurait permis au patron de Tesla et SpaceX "de ne pas payer au moins 150 millions de dollars pour des actions qu'il a achetées après l'échéance de sa déclaration de propriété effective" de Twitter (devenu X).
La SEC avait déjà déposé plainte en octobre 2024 contre Elon Musk pour l'obliger à témoigner dans le cadre d'une enquête sur l'acquisition de Twitter, l'une des nombreuses procédures judiciaires liées à ce rachat controversé, et avait indiqué que celui-ci ne s'était pas présenté pour une audition dont la date avait déjà été déplacée plusieurs fois.
Une juge fédérale avait alors ordonné au milliardaire de s'expliquer devant la SEC en février 2024. L'avocat d'Elon Musk, Alex Spiro, avait assuré que le témoignage de son client avait déjà été recueilli "à plusieurs reprises dans le cadre de cette enquête malavisée - trop c'est trop".
Les tergiversations et attaques pendant les mois précédant le rachat, ainsi que les décisions du nouveau propriétaire par la suite, ont suscité de nombreuses controverses, et ont entraîné diverses actions en justice, de la part d'investisseurs, d'anciens employés et d'entreprises qui avaient des contrats avec Twitter.
Des actionnaires avaient déjà porté plainte contre Elon Musk, l'accusant d'avoir divulgué trop tard sa prise de participation de 5% dans Twitter, après le délai fixé par la SEC. Contacté par l'AFP, Alex Spiro n'a pas répondu dans l'immédiat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Partners Group termine 2024 sur une note positive
Pour Partners Group, 2024 aura été un bon cru. Le gestionnaire d'actifs zougois a attiré de nouveaux capitaux l'an dernier et a légèrement augmenté ses actifs sous gestion.
La masse sous gestion du groupe a augmenté de 7% à 152 milliards de dollars au 31 décembre 2024, indique mardi dans un communiqué la société zougoise spécialisée dans le capital-investissement. La demande clientèle a crû, conformément aux prévisions de la direction, à 22 milliards de dollars, en hausse de 22% par rapport à l'année précédente.
Il s'agit de la meilleure année de levée de fonds jamais enregistrée pour le secteur de la gestion de patrimoine privé, selon Partners Group. "Le marché revient lentement à la normale", a commenté David Layton, partenaire et directeur général de l'entreprise, cité dans le communiqué.
Les chiffres sont légèrement inférieurs aux attentes des analystes consultés pour élaborer le consensus AWP. Ces derniers tablaient sur une masse sous gestion de 155,6 milliards et une demande de la clientèle de 22,9 milliards.
Nouvel afflux d'argent frais attendu
L'année dernière, 22 milliards ont été investis, contre seulement 13 milliards en 2023. Entre-temps, 18 milliards ont afflué dans les caisses grâce aux ventes et aux sorties de participations, contre 12 milliards l'année précédente. Pour rappel, Partners Group s'est séparée de plusieurs participations ces dernières semaines.
En décembre, le groupe a introduit en Bourse la chaîne de magasins Vishal Mega Mart en Inde et vendu le groupe VSB, acquis en 2020, au géant français Totalénergies. Au niveau des investissements, le gestionnaire d'actifs a pris en novembre une participation dans Bluesea Hotels, une chaîne d'hôtels en Espagne, et, en octobre, il a acquis plusieurs immeubles résidentiels en Italie.
Pour 2025, Partners Group s'attend à un nouvel afflux d'argent frais, avec un total de nouveaux actifs clients de 26 à 31 milliards. Les prévisions sont donc beaucoup plus optimistes qu'elles ne l'étaient récemment. Plusieurs initiatives clés ont été lancées en 2024 pour stimuler la croissance future du groupe.
Partners Group publiera ses résultats annuels détaillés le 11 mars.
Partenariat avec Blackrock
Par ailleurs, le gestionnaire d'actifs n'a communiqué aucun objectif financier concernant sa collaboration avec Blackrock. Les portefeuilles proposés conjointement seraient gérés activement par les deux sociétés et les revenus et les coûts seraient partagés, a déclaré la direction lors d'une conférence téléphonique. Toutefois, aucune directive n'a encore été émise.
Le groupe basé à Zoug a annoncé en septembre qu'il lancerait une nouvelle offre avec son concurrent américain. Une solution d'investissement commune pour les investisseurs privés devrait être "opérationnelle" au cours du premier semestre 2025, selon un rapport intermédiaire sur l'exercice 2024 publié mardi soir.
Parallèlement, Partners Group a confirmé ses prévisions concernant la part des revenus des commissions à la performance d'environ 20% pour l'exercice 2024 écoulé. "Les chiffres au second semestre ont été conformes à ceux du premier semestre", a déclaré le patron David Layton.
Au premier semestre 2024, les commissions à la performance ont représenté 17% des recettes totales. En 2023, ce taux était de 19%, après être tombé à 14% en 2022.
A la clôture de la Bourse suisse, l'action a gagné 0,8% à 1291 francs, dans un SLI en progression de 0,12%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Initiative SSR: une commission veut exonérer les entreprises de la redevance radio-TV
Les entreprises suisses doivent totalement être exonérées de la redevance radio-TV. La commission des télécommunications du National fait cette proposition dans un contre-projet indirect à l'initiative "200 francs, ça suffit" (initiative SSR).
La redevance radio-TV, actuellement fixée à 335 francs par an, doit passer à 200 francs par an, exige l'initiative populaire de l'UDC, de l'Union suisse des arts et métiers et des Jeunes PLR. Le texte demande aussi d'exonérer toutes les entreprises.
Contrairement au Conseil fédéral, la commission est favorable à cette exonération complète. Par 13 voix contre 12, elle a déposé une initiative parlementaire en ce sens, qui doit faire office de contre-projet indirect à l'initiative SSR, indiquent mardi les services du Parlement.
Le texte de commission prévoit aussi une baisse de la redevance pour les ménages, un élargissement des compétences de l'Autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio-télévision ou une obligation de coopération entre la SSR et les prestataires privés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
USA: l'inflation côté producteurs moins élevée qu'attendu
L'indice des prix de gros aux États-Unis, qui mesure l'inflation côté producteurs, a moins progressé qu'attendu par les analystes en décembre, mois au cours duquel l'évolution des prix des aliments s'est calmée, à l'inverse de ceux de l'énergie.
Sur un mois, les prix de gros ont progressé de 0,2%, contre 0,4% en novembre, selon l'indice des prix à la production PPI publié mardi par le département du Travail.
Ce ralentissement n'était pas attendu par les analystes, qui attendaient plutôt l'indice en hausse de 0,4%, selon le consensus publié par Market Watch.
Les prix de l'alimentation sont restés quasi stables (-0,1%) alors qu'ils avaient bondi de 2,9% le mois précédent à cause notamment des tensions sur l'approvisionnement en oeufs et volailles liées à la grippe aviaire.
Les prix de l'énergie ont à l'inverse grimpé de 3,5% sur un mois, alors qu'ils n'avaient pas bougé en novembre.
Plus largement, sur un an, les prix de gros ont progressé de 3,3%, marquant une nette accélération par rapport à 2023 (+1,1%).
L'indice CPI mesurant l'inflation subie par les consommateurs sera publié mercredi. L'indice PCE privilégié par la banque centrale américaine (Fed), et qu'elle veut ramener à 2%, sera lui publié à la fin du mois.
Face au ralentissement de l'inflation, la Fed a systématiquement abaissé ses taux lors de ses trois dernières réunions, pour un total d'un point de pourcentage.
Mais si l'inflation rebondit, ou cesse de se calmer, les marchés anticipent que ce cycle de baisse sera mis sur pause, pour éviter la surchauffe de l'économie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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