Coronavirus
L'Europe poursuit son déconfinement, au tour de l'Italie
Avec de nouveaux assouplissements prévus en début de semaine dans une quinzaine de pays, l'Europe poursuit son déconfinement, à l'image de l'Italie, cloîtrée depuis deux mois par la pandémie mais qui attend avec fébrilité la levée partielle des restrictions lundi.
"Je veux amener ma vieille maman à la mer, je peux?", s'interrogeait Pietro Garlanti, 53 ans, masque sur le visage et gants de plastique, en achetant son journal à un kiosque du centre de Rome: "j'espère que les journaux du matin vont nous dire ce que l'on peut faire ou non".
Dimanche matin, comme de coutume depuis bientôt deux mois, les grandes avenues historiques du centre de Rome étaient quasi-désertes, avec quelques rares joggers faisant le tour des pâtés de maisons, obligés de rester à moins de 200 mètres de chez eux, ou des amateurs de gymnastique s'agitant sur les terrasses.
"C'est un peu déroutant"
Soumis depuis le 9 mars à un strict confinement, les Italiens se préparent à l'entrée en vigueur de toute une série de mesures d'assouplissement lundi, après avoir subi de plein fouet l'épidémie, qui a coûté la vie à près de 29'000 personnes dans la péninsule, notamment en Lombardie (nord).
"Ne baissez pas la garde (...). La phase II commence. Nous devons être conscients que ce sera le début d'un défi encore plus grand", a prévenu le responsable de la cellule chargée de répondre à la pandémie, Domenico Arcuri, rappelant que "la liberté relative" que les Italiens allaient gagner ce lundi serait remise en cause en cas de redémarrage de la contagion.
Réouverture des parcs avec maintien de la distanciation, possibilité de rendre visite à sa famille et de se réunir en nombre limité, déplacements circonscris à l'intérieur de la commune de résidence et liés aux seules exigences de travail et de santé, vente à emporter pour les bars et restaurants... les nouvelles règles sont attendues avec impatience par les Italiens.
Elles diffèrent néanmoins déjà dans les vingt régions du pays, contribuant à une certaine confusion. La Calabre et la Vénétie ont ainsi déjà allégé les restrictions, autorisant notamment la réouverture des bars et restaurants, mais sans terrasse.
Plusieurs secteurs de l'économie (bâtiment, automobile, luxe...) ont par ailleurs repris le 27 avril à l'échelle nationale. Les écoles, elles, resteront fermées jusqu'en septembre.
"Les nouvelles règles sont plutôt vagues. J'ai peur que ce soit une excuse pour beaucoup pour faire un peu n'importe quoi et aller voir tout le monde, les cousins, les copines...", commente Alessandra Coletti, professeur de 39 ans.
La France voisine, elle aussi très touchée par l'épidémie (24'760 morts), prévoit de débuter son déconfinement le 11 mai, mais très prudemment et à un rythme différent selon les régions. Le gouvernement a décidé samedi de prolonger de deux mois, jusqu'au 24 juillet, l'état d'urgence sanitaire en vigueur depuis le 24 mars, jugeant sa levée "prématurée".
Bundesliga de retour?
L'Espagne de son côté, dont les 47 millions d'habitants étaient enfermés depuis mi-mars, a d'ores et déjà redécouvert samedi les joies du sport et de la promenade. A Madrid, Barcelone et dans d'autres villes, de nombreux habitants sont sortis courir, prendre l'air, parfois en groupes. Le déconfinement du pays doit se poursuivre par phases d'ici la fin juin.
La levée des restrictions est déjà bien enclenchée en Allemagne, où les écoles rouvrent progressivement dans certains Länder lundi; en Autriche, où les artères commerçantes de Vienne ont retrouvé samedi leur animation avec la réouverture des magasins, ainsi que dans les pays scandinaves, où les "mesures barrières" et de distanciation sociale restent néanmoins de rigueur.
Autre signe de la normalisation, le ministre allemand de l'Intérieur et des Sports s'est dit favorable dimanche à une reprise du championnat national de football, la Bundesliga, dans une interview au quotidien Bild.
"Je soutiens un redémarrage en mai", a déclaré Horst Seehofer, à trois jours d'une réunion des autorités allemandes pour trancher sur ce sujet, alors que la Ligue allemande (DFL) plaide en faveur d'une reprise des matches à huis clos autour de la mi-mai. Ce qui ferait de l'Allemagne le premier grand championnat européen à franchir ce pas.
En Europe de l'Est, les terrasses des cafés et des restaurants rouvriront à partir de lundi en Slovénie et en Hongrie, excepté dans la capitale Budapest. En Pologne, des hôtels, des centres commerciaux, des bibliothèques et certains musées ouvriront également leurs portes.
En Grande-Bretagne, le pic de la pandémie a été atteint selon le Premier ministre Boris Johnson, qui a promis un plan de déconfinement la semaine prochaine.
Selon The Times, une des pistes serait de demander aux usagers des transports en commun de prendre leur température avant de sortir de chez eux, et d'y rester s'ils ont de la fièvre, symptôme potentiel de la maladie.
Dans l'immédiat, les passagers de l'Eurostar - le train qui traverse la Manche - devront porter des masques, a indiqué la société.
"C'est l'enfer"
La pandémie a fait au mois 241'682 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine, dont plus de 85% en Europe et aux États-Unis, selon un dernier bilan établi par l'AFP sur la base des chiffres de sources officielles admis comme largement sous-évalués.
Aux États-Unis (66'000 décès), malgré des bilans quotidiens toujours lourds, certains États avancent dans la levée des mesures de restriction.
Pour relancer l'économie, plus de 35 des 50 Etats américains ont commencé à lever ou sont sur le point de lever leurs strictes mesures de confinement. Les manifestations pour la "réouverture de l'Amérique" se multiplient à travers le pays.
En attendant, le virus s'acharne sur les prisons américaines, leurs 2,3 millions de détenus ainsi que leurs gardiens. "En ce moment, c'est l'enfer", résume un agent contaminé de la prison de Marion, dans l'Etat de l'Ohio, dont plus de 80% des 2500 détenus et 175 employés pénitentiaires ont été testés positifs.
En Iran, les mosquées fermées depuis mi-mars rouvriront à partir de lundi dans 30% des comtés du pays, a annoncé dimanche le président Hassan Rohani.
En Asie, la Thaïlande prévoit de rouvrir en début de semaine restaurants, salons de coiffure et stades. Et la réouverture progressive des écoles est également attendue en Israël dimanche.
En Inde (1.218 décès), l'acteur américain Will Smith et la légende du rock Mick Jagger participent dimanche, au côté d'autres stars internationales et de Bollywood, à un spectacle en ligne pour soutenir la lutte contre le Covid-19.
Coronavirus
Contrats informatiques pour la vaccination: manquements à l'OFSP
L'OFSP se fait épingler par le Contrôle fédéral des finances (CDF) pour des manquements en lien avec l'application informatique sur la vaccination contre le Covid-19. Défaut de transparence des contrats, factures inexpliquées, les négligences sont diverses.
Le CDF a constaté "des manquements et des faiblesses dans le processus d’acquisition et dans le contrôle des contrats et des factures" en lien avec le système de gestion des inscriptions à la vaccination et l'enregistrement des données, révèle l'audit publié lundi.
Parmi les reproches adressés à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), le rapport pointe des factures inexpliquées à hauteur de 2 millions de francs, des conflits d'intérêts et un risque de dépendance vis-à-vis des fournisseurs des prestations, notamment.
L'ensemble des contrats, pour le système lui-même et pour sa maintenance et son développement, portait sur 11,15 millions de francs, auprès de deux fournisseurs.
L'OFSP se défend notamment en invoquant l'urgence qu'il y avait à agir pour suppléer les cantons.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Référendum abouti: vers une troisième votation sur le Covid
Le peuple pourrait se prononcer une troisième fois sur une loi Covid-19. Le référendum contre le dernier texte adopté par le Parlement a récolté suffisamment de signatures, selon le comité référendaire lui-même.
Le comité "Non aux mesures" a rassemblé 63'000 paraphes contre la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 de décembre 2022, ont annoncé jeudi dans un message vidéo Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, et Roland Bühlmann, coprésident des Amis de la Constitution.
"Nous y sommes arrivés", ont-ils clamé. Certes, une grande partie des signatures n'a pas encore été authentifiée, mais ils se disent très optimistes quant à leur réussite. Pour que le référendum aboutisse officiellement, il faut 50'000 signatures certifiées.
Le site Internet du comité ne mentionne que 46'100 signatures, état au 14 mars. L'objectif de collecte était fixé à 60'000. Le délai référendaire court jusqu'au 30 mars.
"On a tout donné et on n'a reculé devant aucun coût pour empêcher la prolongation de "ces mesures de contrainte inhumaines", a poursuivi Nicolas Rimoldi dans son message vidéo. La collecte de signatures a notamment été rendue difficile par des changements au sein du comité, a ajouté M. Bühlmann. Il s'est toutefois défendu dans la vidéo face au reproche selon lequel le mouvement serait divisé.
Déjà deux fois oui
Le référendum est dirigé contre la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 de décembre 2022, dont la base légale pour l'établissement des certificats Covid-19. La Confédération ayant elle-même déclaré la fin de la "pandémie", il n'y a aucun sens à prolonger les parties de la loi Covid qui sont arrivées terme, écrit le comité sur son site Internet.
La loi Covid-19 est en vigueur depuis septembre 2020 et a été adaptée plusieurs fois par le Parlement depuis lors, dont la dernière en décembre. Jusqu'à présent, les électeurs suisses ont clairement soutenu la loi lors de deux votes référendaires.
En novembre dernier, les électeurs ont approuvé les mesures par 62% des voix. Le certificat Covid, qui a temporairement dû être présenté dans les établissements publics et de loisirs ainsi que lors de manifestations était au c½ur de la campagne. En juin dernier, un premier référendum avait également clairement échoué avec un peu plus de 60% de voix favorables.
Mass-Voll est un groupe alémanique qui s'est illustré pendant la pandémie par des actions contre la politique du Conseil fédéral en matière de Covid.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Daniel Koch regrette la fermeture des maisons de retraite
Daniel Koch regrette le confinement des maisons de retraite et la fermeture des frontières décidés pendant la pandémie de coronavirus. Le lockdown de 2020 était en revanche inévitable, indique-t-il jeudi dans la presse alémanique.
"Nous avons été soumis à une forte pression de la part des autres pays. Il est illusoire de croire que l'on peut prendre des décisions de manière totalement autonome dans une telle situation", explique l'ancien délégué de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) au Covid-19 dans une interview accordée aux titres alémaniques du groupe Tamedia.
La décision de fermer les écoles par exemple a été prise sous la pression de l'étranger, selon lui. "Nous voulions en fait laisser les écoles ouvertes, mais lorsque la France a fermé les siennes , il est vite apparu que nous devions suivre", raconte M. Koch. Les fermetures n'étaient pas absolument nécessaires d'un point de vue épidémiologique, "mais elles permettaient bien sûr d'envoyer un message fort".
Fermeture des frontières inutiles
Les droits fondamentaux des personnes vivant en maison de retraite ont en outre été trop fortement restreints lors des interdictions de visites ou de sorties dans les EMS, admet Daniel Koch. Et les fermetures des frontières ont été inutiles, à ses yeux. Le trafic de marchandises a continué malgré tout, des centaines de milliers de chauffeurs de camion franchissant les frontières européennes chaque jour.
Daniel Koch estime en revanche que la Suisse n'a pas réagi trop tard après le début de la pandémie. "Il est vrai qu'au tout début, nous avons sous-estimé la vitesse à laquelle l'épidémie allait se propager en Europe. Mais la Suisse a par exemple été le premier pays à interdire les grandes manifestations", explique-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le congrès américain déclassifie des renseignements sur le Covid-19
Le congrès des Etats-Unis d'Amérique a adopté vendredi une loi qui ordonne aux services de renseignements américains de déclassifier leurs informations sur l'origine du coronavirus. L'hypothèse d'une fuite de laboratoire est revenue au premier plan ces derniers temps.
Dans un rare moment d'union, les élus de la chambre des représentants ont voté ce texte à l'unanimité. Il avait déjà été adopté au Sénat avec le soutien des deux partis et il revient désormais au président américain Joe Biden de le promulguer.
La directrice du renseignement national, Avril Haines, aura alors 90 jours pour déclassifier "toute information sur les liens potentiels entre l'institut de virologie de Wuhan et l'origine du coronavirus".
Un nouveau coronavirus, responsable du Covid-19, est apparu il y a plus de trois ans dans cette province chinoise avant de s'étendre dans le monde entier, où il a tué au moins sept millions de personnes.
Renseignement divisé
Les communautés scientifiques et du renseignement ont immédiatement cherché à déterminer son origine, pour mieux prévenir et combattre une prochaine pandémie.
Auditionnée cette semaine au congrès, Avril Haines a souligné qu'il y avait un consensus large sur le fait qu'il ne s'agissait "ni d'une arme biologique ni d'une manipulation génétique". Mais la communauté du renseignement américain est divisée entre les tenants "d'une fuite de laboratoire" et ceux "d'une exposition à un animal contaminé", a-t-elle rappelé.
La première hypothèse, vivement contestée par les autorités chinoises, a gagné en crédit récemment, après avoir été jugée comme étant la plus probable par le directeur de la police fédérale (FBI) Christopher Wray et le ministère américain de l'énergie.
Dans la foulée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait exhorté tous les pays, notamment les Etats-Unis, à partager leurs informations sur l'origine du Covid-19.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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