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International

L'ex-général Petr Pavel remporte la présidentielle tchèque

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Durant la campagne électorale, l'ex-général Petr Pavel, 61 ans, a déclaré qu'il voulait être "un président digne" d'un pays membre de l'UE et de l'Otan. (© KEYSTONE/AP/Petr David Josek)

Le général à la retraite de l'Otan Petr Pavel arrive en tête de l'élection présidentielle en République tchèque. Il est crédité de 57,07% des voix après le décompte de 90% des bulletins de vote.

Son rival, l'ex-Premier ministre et milliardaire Andrej Babis, obtient 42,92%, selon les résultats du décompte publiés en direct sur le site du Bureau tchèque des statistiques.

Bien que son rôle soit essentiellement honorifique en République tchèque, le chef de l'Etat nomme le gouvernement, choisit le gouverneur de la banque centrale et les juges constitutionnels. Il assure aussi le commandement suprême des forces armées.

M. Pavel, 61 ans, un ancien parachutiste d'élite, a déclaré durant la campagne électorale qu'il voulait être "un président digne" d'un pays membre de l'UE et de l'Otan. M. Babis, 68 ans, dont la richesse et les soucis judiciaires en ont fait un personnage clivant, avait qualifié le vote de "référendum sur Babis".

La campagne entre les deux tours a été âpre, avec une vague de désinformation ayant largement pris pour cible M. Pavel, et des menaces de mort ayant visé M. Babis et sa famille.

Le président sortant, Milos Zeman, un homme politique controversé, a entretenu des liens étroits avec Moscou avant de faire volte-face au moment de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Les exclusions temporaires vont être mises à l'essai chez les pros

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Le carton blanc se situerait entre l'arvertissement et l'exclusion définitive. (© KEYSTONE/EPA/Elvis González)

L'Ifab, gardien des lois du jeu, a recommandé la mise à l'essai des exclusions temporaires dans le football professionnel, mardi lors de sa réunion annuelle à Londres.

Il s'agit d'une initiative visant à réprimer les divers écarts de conduite des joueurs.

En 2017, l'International Football Association Board (IFAB) a validé la mise en pratique d'exclusions temporaires, dans le but d'apaiser d'éventuelles tensions sur le terrain et d'améliorer le fair-play, dans les catégories amateurs, de jeunes, de vétérans ou encore pour personnes handicapées, sous réserve d'approbation de chaque fédération nationale et confédération.

En France, l'expulsion temporaire, à savoir un carton blanc infligé au contrevenant, sommé d'aller se calmer pendant dix minutes, est en vigueur depuis 2018 dans les compétitions amateurs.

Le foot professionnel n'est pour l'heure pas concerné par cette mesure et c'est ce qui pourrait donc changer à l'avenir.

Les membres du conseil d'administration de l'IFAB ont également soutenu une proposition, qui sera mise à l'essai, selon laquelle seul le capitaine de l'équipe pourrait approcher l'arbitre dans certaines situations de jeu.

L'ensemble de ces propositions seront examinées lors de l'assemblée générale annuelle de l'instance à Glasgow en mars 2024.

"Lorsque nous nous sommes penchés sur la question des exclusions temporaires - et il est clair que le protocole doit être développé - nous nous sommes intéressés aux écarts de conduite (...) Mais nous avons également évoqué d'autres motifs, notamment les fautes tactiques", a expliqué Mark Bullingham, membre du conseil d'administration de l'IFAB et directeur général de la Fédération anglaise de football.

Eradiquer les fautes tactiques

"La frustration des supporters est immense, lorsqu'ils voient une contre-attaque prometteuse avortée par une faute tactique. Et la question de savoir si un carton jaune est suffisant pour la sanctionner nous a amené à nous demander si le carton blanc ne devrait pas également être une option", a-t-il développé.

Pierluigi Collina, président de la commission des arbitres de la FIFA, qui siège à la sous-commission technique de l'IFAB, a dit que la mise à l'essai de l'exclusion temporaire dans le foot professionnel pourrait intervenir dès la saison prochaine, sous réserve de l'approbation de l'assemblée générale de l'instance en mars.

"L'essai a été concluant chez les amateurs. Nous parlons maintenant d'un niveau bien plus élevé, hautement professionnel. Nous devons élaborer quelque chose qui fonctionne ou qui soit digne du football de haut niveau", a-t-il exposé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Ryad accueillera l'Exposition universelle de 2030

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Le maire de Ryad, Faisal bin Abdulaziz bin Ayyaf Al-Miqrin, mardi à Issy-les-Moulineaux, dans la banlieue parisienne où s'est décidé l'attribution de la prochaine Exposition universelle. (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

Ryad accueillera l'Exposition universelle de 2030, a annoncé mardi le Bureau international des expositions (BIE). La capitale saoudienne a très largement devancé Busan (Corée du Sud) et Rome à cette élection.

Ryad a remporté 119 votes, contre 29 pour Busan et 17 pour Rome, soit largement les deux tiers des 165 voix requises, d'après les résultats du BIE. A l'annonce des résultats, des cris de joie ont retenti au sein de l'importante délégation saoudienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

Nouvelles libérations prévues après l'extension de la trêve

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Plus de la moitié des logements ont été endommagés ou détruits dans la bande de Gaza durant la guerre, selon l'ONU. (© KEYSTONE/AP/Adel Hana)

De nouveaux otages aux mains du Hamas doivent être libérés mardi en échange de prisonniers détenus par Israël, après la prolongation pour deux jours de la trêve dans la guerre qui offre un répit supplémentaire aux habitants du territoire palestinien dévasté de Gaza.

Dix otages israéliens et 30 prisonniers palestiniens doivent être relâchés, selon une source proche du mouvement islamiste palestinien Hamas. L'extension de la trêve, jusqu'à 05h00 GMT (06h00 suisses) jeudi, doit permettre la libération au total de 20 otages et 60 prisonniers supplémentaires, selon le médiateur qatari.

Mais, signe d'une situation précaire, un journaliste de l'AFP dans la ville de Gaza a vu l'armée israélienne tirer trois obus de char en direction de dizaines de civils qui tentaient de regagner le quartier de Cheikh Radwan, et au moins un blessé.

L'armée a affirmé que "des suspects s'étaient approchés de troupes israéliennes" et qu'un char avait effectué "des tirs de sommation", tandis que les mouvements palestiniens ont dénoncé des "violations de la trêve" par Israël.

La prolongation de la trêve, entrée en vigueur le 24 novembre, permet en parallèle l'entrée de nouveaux camions d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, assiégée et bombardée sept semaines durant par l'armée israélienne en représailles à une attaque sanglante lancée le 7 octobre contre Israël par des commandos du Hamas venus de la bande de Gaza voisine.

Une joie "incomplète"

L'accord de trêve négocié sous l'égide du Qatar, avec l'appui de l'Egypte et des Etats-Unis, a permis jusqu'à présent la libération de 50 otages israéliens et de 150 Palestiniens écroués dans des prisons israéliennes.

Dix-neuf otages étrangers, en majorité des Thaïlandais vivant en Israël, ont été libérés hors du cadre de cet accord.

Au cinquième jour de la trêve, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu reste soumis à une très forte pression de l'opinion publique, traumatisée par l'attaque du Hamas et qui exige le retour des otages.

"Nous allons libérer tous les otages", a-t-il lancé mardi. "Nous allons détruire cette organisation terroriste (Hamas) et faire en sorte que Gaza ne soit plus une menace pour l'Etat d'Israël", a-t-il répété.

L'armée estime qu'environ 240 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza, où le Hamas avait pris le pouvoir en 2007.

Avant l'aube, onze d'entre elles ont été libérées et ont regagné Israël en hélicoptère. Parmi les ex-otages figurent trois adolescents ayant la double nationalité française, Erez et Sahar Calderon, 12 et 16 ans, et Eitan Yahalomi, 12 ans, enlevés au kibboutz Nir Oz, près de Gaza.

Des images diffusées par l'armée ont montré Eitan, dont le père Ohad a lui aussi été enlevé, retrouvant sa mère qui le serrait contre elle.

Les avocats de la famille Calderon ont exprimé leur "immense joie", mais une joie "incomplète" car le père d'Erez et de Sahar, Ofer, reste lui aussi aux mains du Hamas.

Palestiniens tués en Cisjordanie

Peu après, Israël a libéré 33 Palestiniens.

"Je ne peux pas décrire ce que je ressens. C'est une joie indescriptible", a déclaré l'un d'eux, Mohamed Abou al-Humus, en rentrant chez lui à Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, où il a étreint sa mère, selon une équipe de l'AFP sur place.

Mais à Beitunia, en Cisjordanie occupée, les célébrations ont tourné court: un jeune Palestinien a été tué par balle lors de heurts avec les forces israéliennes, selon le ministère palestinien de la Santé.

Mardi, le même ministère a annoncé la mort de deux autres Palestiniens tués par des soldats israéliens en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.

Blinken de nouveau en Israël

Peu avant la reconduction de la trêve, le bureau de M. Netanyahu avait accepté d'inclure "50 prisonnières" dont Ahed Tamimi, jeune icône de la cause palestinienne arrêtée début novembre, à la liste des Palestiniens susceptibles d'être libérés.

En coulisses, les médiateurs s'activent pour prolonger la trêve au-delà de jeudi et le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est attendu de nouveau en Israël et en Cisjordanie cette semaine.

Les chefs des services de renseignement américain et israélien se trouvent eux à Doha.

Le gouvernement israélien, qui a approuvé une rallonge budgétaire "de guerre" de 30,3 milliards de shekels (7,5 milliards d'euros), a réitéré ces derniers jours son intention de reprendre les combats à l'issue de la trêve.

Risque de famine

Plus de la moitié des logements ont été endommagés ou détruits dans la bande de Gaza durant la guerre, selon l'ONU.

Déjà soumis à un blocus israélien terrestre, maritime et aérien depuis 2007, le territoire surpeuplé a été placé le 9 octobre en état de siège total par Israël, et subit depuis de graves pénuries d'eau, de nourriture, de carburant, de médicaments et d'électricité.

Malgré l'arrivée depuis le 24 novembre de centaines de camions dans le petit territoire où 1,7 des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés par la guerre, la situation reste "catastrophique", a jugé la directrice du Programme alimentaire mondial (PAM) pour le Moyen-Orient, Corinne Fleischer, estimant qu'"il existe un risque de famine" à Gaza.

L'Organisation mondiale pour la Santé (OMS) a elle constaté une "augmentation massive" de certaines maladies contagieuses.

Des milliers de Palestiniens, déplacés dans le sud de la bande de Gaza, ont profité de la trêve pour rentrer chez eux dans le nord, la région la plus dévastée, ignorant l'interdiction de l'armée israélienne qui y a pris le contrôle de plusieurs secteurs.

"J'essaie de retrouver des souvenirs de ma maison", raconte un Palestinien d'al-Zahra, en montrant les montagnes de décombres, là où se trouvait sa maison, détruite par des frappes israéliennes.

Milliers de victimes

Selon les autorités, 1200 personnes, en grande majorité des civils ont été tuées dans l'attaque, inédite dans l'histoire d'Israël.

En représailles, Israël a promis d'"anéantir" le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, bombardant sans relâche le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre.

D'après le gouvernement du Hamas, 14'854 personnes, dont 6150 âgées de moins de 18 ans, ont été tuées dans les frappes israéliennes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Les 41 ouvriers sont sortis du tunnel effondré en Inde

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Les 41 ouvriers étaient piégés dans le tunnel depuuis 17 jours. (© KEYSTONE/AP)

Les secouristes indiens sont parvenus à faire sortir les 41 ouvriers piégés depuis 17 jours dans un tunnel routier qui s'était effondré, dans le nord de l'Inde, a annoncé mardi un ministre.

"Je suis totalement soulagé et heureux que 41 ouvriers piégés dans l'effondrement du tunnel de Silkyara aient été secourus", a déclaré le ministre des Transports routiers Nitin Gadkari dans un communiqué. Il a salué "des efforts bien coordonnés" ayant permis "l'une des opérations de sauvetage les plus importantes de ces dernières années".

Depuis l'effondrement du tunnel le 12 novembre, les efforts de sauvetage ont été compliqués et ralentis par les chutes de débris et des pannes successives des foreuses, des engins cruciaux pour secourir les ouvriers.

Les hommes survivent depuis plus de deux semaines grâce à l'acheminement d'air, de nourriture, d'eau et d'électricité via un conduit par lequel une caméra endoscopique a été introduite. Cette caméra a permis à leurs familles de les voir la semaine dernière, pour la première fois depuis l'effondrement du tunnel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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