International
Odermatt: "L'une de mes victoires les plus spéciales"
Marco Odermatt n'en croyait pas ses yeux samedi après son succès dans le super-G de Cortina. "C'est certainement l'une de mes victoires les plus spéciales", a-t-il confié au micro de SRF.
"Je remercie mon équipe pour son soutien la semaine dernière. J'ai eu une petite baisse de régime pendant la semaine et je ne pensais pas que cela suffirait pour la course", a poursuivi le Nidwaldien, qui avait renoncé au géant de Schladming mercredi après s'être blessé à un genou dans la première descente de Kitzbühel.
"Que ça ait marché de la sorte, c'est bien sûr incroyable. C'était un ski très différent de ce que j'ai l'habitude de produire. J'étais concentré sur d'autres choses que la course, car je n'attendais pas grand-chose. Même au départ, je n'avais pas la concentration que j'ai d'habitude", a souligné le patron du Cirque blanc.
"J'ai vraiment eu l'impression pendant la course que j'avais été absent pendant longtemps, c'était comme si j'avais perdu confiance dans mon corps. Sur les premières portes, j'ai pensé à mon genou, mais quand j'ai réalisé qu'il tenait, j'ai pu laisser aller. Mais ce n'est certainement pas le résultat que j'attendais à l'arrivée", a assuré Marco Odermatt.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Les pays baltes se déconnectent du réseau électrique russe
La Lituanie, la Lettonie et l'Estonie ont commencé samedi à 06h00 leur déconnexion du réseau électrique russe, a annoncé l'opérateur lituanien Litgrid. Ils vont fonctionner en "mode isolé" pendant 24 heures pour tester la fréquence de leur réseau.
Les Etats baltes intégreront ensuite le réseau européen via la Pologne. Les responsables lituaniens et polonais entameront le processus de synchronisation aux alentours de midi dimanche. Les autorités ont prévenu que des problèmes pourraient survenir.
Les trois pays ont cessé depuis plusieurs années d'acheter du gaz et de l'électricité russes, mais leurs réseaux électriques sont restés connectés à la Russie et au Bélarus, la régulation de la fréquence étant contrôlée depuis Moscou.
Mais le changement était devenu urgent après l'invasion russe de l'Ukraine en 2022, qui a réveillé chez les Baltes la crainte d'être les prochains visés par Moscou.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Mexique: vaste opération anti-fentanyl à la frontière américaine
Le Mexique a mené vendredi une vaste opération à sa frontière avec la Californie, pour faire barrage au trafic de fentanyl vers les Etats-Unis. Le président américain Donald Trump menace d'imposer des droits de douane sur les produits mexicains.
L'opération de contrôle routier s'est déroulée à un poste-frontière de Tijuana (nord-ouest), ville mexicaine de 2,3 millions d'habitants. Elle a mobilisé des dizaines d'agents de la garde nationale, a constaté l'AFP.
Des sources de la garde nationale, qui ont refusé de décliner leur identité, ont déclaré que les agents mobilisés étaient "particulièrement concentrés sur la question du fentanyl".
Elles ont indiqué que les agents faisaient partie des troupes déployées à la frontière américaine depuis mardi par Mexico, en échange d'une suspension de la menace américaine d'imposer des droits de douane.
Ces contrôles frontaliers visent à arrêter le trafic de fentanyl - un puissant opioïde responsable de la mort de 75'000 Américains chaque année - et à freiner l'immigration clandestine vers les Etats-Unis.
Le déploiement de troupes mexicaines à la frontière fait partie de l'accord conclu lundi entre la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum et son homologue américain Donald Trump, qui en échange a suspendu pour un mois sa menace d'imposer des droits de douane de 25% sur les produits mexicains.
Le milliardaire républicain reproche au Mexique de ne pas agir suffisamment pour limiter le trafic de fentanyl, à l'origine d'une importante crise sanitaire aux Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Deux titres à défendre pour les Suisses
Le premier week-end des Mondiaux de Saalbach va amener un peu de pression dans le camp suisse. Car les athlètes de Swiss-Ski ont deux titres à défendre en descente.
Deux ans plus tôt à Méribel-Courchevel, c'était la surprise et la confirmation. Loin de faire partie du cercle des favorites, Jasmine Flury avait remporté l'or, alors que Marco Odermatt avait obtenu la juste récompense de ses efforts et de son talent en allant chercher sa première victoire dans la discipline.
Aujourd'hui, la donne est différente chez les dames. Jasmine Flury, après une lourde blessure, ne peut défendre ses chances en Autriche. La lumière se tourne donc comme bien souvent sur Lara Gut-Behrami et Corinne Suter. Le Super-G de jeudi n'a pas permis aux deux femmes de dénicher du métal, ce qui augmente un peu la pression. Sans être les plus rapides, les deux Suissesses pourront lutter pour les médailles samedi, mais il faudra réaliser une course quasi parfaite et absorber avec douceur les mouvements de terrain.
Même si le troisième et dernier entraînement n'est pas le plus significatif, Ester Ledecka a malgré tout montré la voie à suivre, tout comme l'Allemande Emma Aicher qui a freiné en fin de parcours alors qu'elle avait le meilleur temps. Toujours placée, Federica Brignone visera une deuxième médaille après l'argent du Super-G, alors que Mirjam Puchner dans le camp autrichien et Breezy Johnson chez les Américaines seront deux femmes à suivre avec attention.
Odermatt en chef de meute
Chez les messieurs, les chances helvétiques semblent plus grandes. Grâce au titre d'Odermatt en France, les Suisses sont cinq au départ. Et hormis peut-être Justin Murisier, même si celui-ci est monté en puissance au fil des entraînements, tous peuvent monter sur le podium dimanche. Odermatt, Franjo von Allmen, Alexis Monney et Justin Murisier comptent une victoire cet hiver. Quant à Stefan Rogentin, plus à l'aise en Super-G, il apprécie cette piste de Saalbach et l'a démontré lors des entraînements.
Mais bien évidemment qu'avec son titre en Super-G vendredi, Marco Odermatt se présente comme le grand favori à sa propre succession. Les bookmakers ne s'y sont pas trompés puisque le tenant du titre a une cote très basse. Derrière le patron du ski mondial, on retrouve Franjo von Allmen, l'Autrichien Vincent Kriechmayr, 4e du Super-G, et l'Américain Ryan Cochran-Siegle qui a remporté les deux premiers galops d'essai.
Alexis Monney et Stefan Rogentin suivent. S'il parvient à gommer certaines petites imperfections, le Fribourgeois peut se glisser tout devant. Comme il l'a laissé entendre, son matériel (réd: il skie sur la même marque qu'Odermatt) marche bien et même si la topographie ne ressemble ni à Bormio, ni à Kitzbühel, Monney s'impose de plus en plus comme un skieur tout-terrain.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Les élus de l'Alaska s'opposent au changement de nom du mont Denali
Le Sénat de l'Alaska a voté vendredi contre le projet du président américain Donald Trump de changer le nom du plus haut pic d'Amérique du Nord, le Denali, la dénomination utilisée par les populations autochtones. Le milliardaire veut le rebaptiser mont McKinley.
Le sommet, qui culmine à plus de 6000 mètres d'altitude, avait été renommé "Denali" par l'ancien président Barack Obama en 2015, adoptant ainsi le nom utilisé par les populations locales de l'Alaska (nord-ouest) depuis des siècles et par le gouvernement de l'Etat dans les années 1970.
Lors de son discours d'investiture le 20 janvier, le 47e président des Etats-Unis d'Amérique Donald Trump avait annoncé vouloir "restaurer ce nom de mont McKinley en hommage à William McKinley, un grand président. C'est ainsi que cela doit être".
25e président américain
Après la chambre basse, le Sénat de l'Alaska, dominé par les républicains, a demandé à l'unanimité au président de renoncer à son projet. "Le nom Denali est profondément ancré dans la culture et l'identité de l'Etat", ont-ils avancé dans une résolution.
"Les noms des lieux géographiques de l'État devraient être déterminés par les habitants et les représentants de l'État", ont-ils ajouté.
William McKinley, 25e président des Etats-Unis, ne s'est jamais rendu sur le Denali et n'a aucun lien ni avec l'Alaska ni avec cette montagne, bien qu'elle ait été nommée en son honneur en 1917.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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