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Économie

L'OIT va boycotter largement la Russie tant que la guerre continue

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Le Conseil de l'Organisation internationale du travail (OIT) demande à la Russie d'éviter davantage d'"impacts dévastateurs" pour les travailleurs ukrainiens (archives). (© KEYSTONE/EPA/WOJTEK JARGILO)

L'Organisation internationale du travail (OIT) à Genève suspend son assistance technique à la Russie jusqu'à l'arrêt de la guerre en Ukraine. Et le candidat russe pour diriger l'Union internationale des télécommunications (UIT) s'attend à une campagne "problématique".

Dans une résolution votée mercredi, le Conseil d'administration de l'OIT demande à Moscou d'empêcher davantage "d'impacts dévastateurs" pour les patrons et les travailleurs en Ukraine. Seule l'assistance humanitaire pourra faire l'objet d'une collaboration avec la Russie tant que la guerre se poursuit.

Autre décision, les représentants russes ne seront plus conviés aux réunions qui dépendent du Conseil. Les Etats doivent eux faire en sorte que ce pays cesse son offensive et arrête de violer les droits des travailleurs, dit la résolution.

Le projet de celle-ci avait été lancé par plusieurs dizaines de pays mais pas la Suisse. Dans la résolution, le Conseil est "très inquiet" des victimes civiles et de la destruction d'infrastructures civiles, mais aussi "l'impact grave sur les travailleurs et les employeurs" qui poursuivent leur activité malgré les violences.

Rapport prévu

Il dénonce les assauts contre les centres de santé. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 60 d'entre eux ont été endommagés ou détruits. A long terme, le Conseil est préoccupé par l'effet sur les revenus des Ukrainiens et sur l'économie du pays en raison des déplacements massifs et des dommages. Il est inquiet d'impacts sur les prix énergétiques et alimentaires mondiaux.

Il demande à la Russie de mettre un terme aux affrontements et de retirer ses troupes. Et aussi à toutes les parties de garantir une possibilité de quitter l'Ukraine à ceux qui le souhaitent, notamment aux marins, de même que celle d'une assistance humanitaire.

Les membres doivent eux protéger les Ukrainiens qui fuient et l'OIT devra oeuvrer avec ces gouvernements, les employeurs et les syndicats pour soutenir ces personnes. Le directeur général de l'organisation Guy Ryder, qui achève son mandat dans quelques mois, devra rendre un rapport en juin au Conseil.

Inquiétude du candidat russe à l'UIT

La Russie est visée dans d'autres organisations économiques du système onusien. Il y a quelques semaines, les candidatures russes pour des groupes de travail à l'UIT à Genève ont été interdites.

L'organisation a "violé sa Convention et sa Constitution", a dit mercredi aux correspondants accrédités à l'ONU à Genève (ACANU) le candidat russe au poste du secrétaire général, l'ancien vice-ministre des télécommunications Rashid Ismailov. Il est promis à une lutte "tendue" avec l'Américaine Doreen Bogdan-Martin pour diriger une institution importante sur les nouvelles technologies.

Il a admis aussi que la campagne sera "très problématique" pour lui dans les prochains mois. "Il sera très difficile d'avoir un visa", de pouvoir se déplacer ou d'accéder à de l'argent, a-t-il encore dit, même s'il souhaite que la situation avec l'Ukraine soit réglée d'ici l'élection en septembre. Il a repris l'appellation de Moscou d'"opération militaire spéciale" plutôt que de guerre. Selon lui, les divisions vont menacer l'avenir de l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Accord sur un plan social trouvé à l'aéroport de Zurich

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Un plan social pour les collaborateurs licenciés par le prestataire de services au sol AAS à l'aéroport de Zurich-Kloten a été trouvé avec le syndicat SSP (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le syndicat SSP et le prestataires de service au sol Airline Assitance Switzerland (AAS) à l'aéroport de Zurich se sont mis d'accord sur un plan social. Le personnel d'AAS s'était mis en grève car l'entreprise avait annoncé la fin de ses activités à Zurich.

Les employés avaient décidé de cesser le travail avec le soutien du SSP Trafic aérien après qu'AAS a refusé d'élaborer un plan social, indique le syndicat mercredi dans un communiqué. Pour le syndicat, cette grève a été couronnée de succès car les employés bénéficieront désormais d'un plan social. Presque toutes les revendications du SSP ont été satisfaites.

Le plan social négocié prévoit des mesures adaptées aux différentes opportunités et possibilités des employés, écrit de son côté AAS dans un communiqué. L'accent est mis sur la poursuite de l'emploi des salariés auprès d'autres entreprises de services d'assistance en escale. La plupart des quelque 210 employés réussiront à changer d'emploi, à condition qu'ils le fassent avant la fin du mois d'octobre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Feu vert du Conseil d'Etat pour deux tours de 170 et 175 mètres

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Le quartier de l'Etoile, à Genève, comprendra une trentaine de bâtiments en hauteur (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Une nouvelle étape a été franchie mercredi à Genève, devant mener à la construction de deux tours de 170 et 175 mètres de haut dans le périmètre du PAV (Praille-Acacias-Vernets). Le Conseil d'Etat a annoncé avoir validé les accords de planification concernant les deux bâtiments. Ce feu vert ouvre la voie au lancement d'un concours d'architecture en décembre prochain.

Ces tours seront ouvertes au public. Des terrasses panoramiques seront aménagées à leur sommet. De grands halls permettront de se divertir et les lieux accueilleront des commerces, des services et des équipements publics et culturels. Les tours offriront également différents types de logements.

Le projet des deux tours fait l'objet d'accord de développement entre la Fondation PAV et des investisseurs privés. Après le concours d'architecture, le canton devra s'atteler à l'élaboration des plans localisés de quartier (PLQ) 3 et 4 de la zone dite de l'Etoile.

Les deux futurs gratte-ciel se distinguent par leur hauteur exceptionnelle pour Genève. Ils seront érigés dans un périmètre comprenant une trentaine de bâtiments de 60 à 120 mètres de haut.

Le plus haut bâtiment de Suisse se trouve à Bâle. Il s'agit de la tour Roche 2, qui culmine à 205 mètres de hauteur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les chiffres d'affaires de la construction en repli au 2e trimestre

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En Suisse, les chiffres d'affaires dans la construction de logements ont connu une hausse de 9% au premier semestre. (archive) (© )

Les chiffres d'affaires de la construction ont reculé de 3,5% au deuxième trimestre, selon les données de la Société suisse des entrepreneurs (SSE). Le repli dans le génie civil a pesé, précise mercredi un communiqué de la faîtière.

Au deuxième trimestre, le génie civil a essuyé un repli de 13,5% des chiffres d'affaires. Les carnets de commandes sont certes bien remplis mais les nouveaux ordres ont diminué, ce qui augure un essoufflement au cours des prochains trimestres, bien que les besoins d'infrastructures restent élevés du fait de la croissance de la population.

De leur côté,, les chiffres d'affaires dans la construction de logements sont en hausse de 9%. Avec environ 22'000 nouveaux appartements au premier semestre, les attentes de la SSE sont dépassées. Un nombre de 44'000 logements pour l'ensemble de l'année est ciblé, soit en dessous de l'objectif de 50'000 par an.

Le repli des permis de construire de 8% n'est pas de bon augure. Dès la deuxième moitié de l'exercice 2026, l'activité de construction pourrait ainsi reculer. La pénurie de logements risque par conséquent de durer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Skyguide exige du monde politique des solutions financières

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Face aux médias, le président du conseil d'administration de Skyguide, Aldo C. Schellenberg, a rappelé que la surveillance de l'espace aérien suisse était "d'une importance systémique" et qu'il appartenait donc au monde politique de trouver des solutions garantissant son financement à long terme. (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

Skyguide a réalisé un résultat positif au premier semestre 2025. Le président de la société suisse de contrôle aérien exige toutefois des solutions du monde politique suisse pour garantir son financement à long terme.

Les tarifs en cours dans l'Union européenne (UE) ne couvrent pas les coûts engendrés par des innovations internes à Skyguide, a prévenu son président du conseil d'administration, Aldo C. Schellenberg, mercredi face aux médias réunis à Kloten (ZH). Cette situation n'est pas durable, selon lui.

"Changer la donne est une question politique", a-t-il souligné en martelant que la surveillance du ciel suisse était "d'importance systémique". Et de rappeler que des motions parlementaires avaient été déposées à ce sujet aux Chambres fédérales.

Les bienfaits du projet de numérisation

Skyguide se veut rassurant sur l'avancement et le rendement de ses innovations. Ainsi, la société devrait avoir achevé en 2027 la structure programmatique du projet de numérisation "Virtual Center". Ce dernier sera autofinancé d'ici à son achèvement, assure l'entreprise.

Depuis 2017, "Virtual Center" a permis d'économiser 17 millions de francs par an dans certains domaines. La décision d'achever le projet sans avoir pu mettre en oeuvre l'ensemble de ses éléments suit les recommandations du Contrôle fédéral des finances. Les éléments restants doivent être mis en oeuvre en collaboration avec des prestataires informatiques.

En mai dernier, le Contrôle fédéral des finances tablait sur un bouclement du projet en 2031 au plus tôt et évoquait des "évolutions préoccupantes".

"Virtual Center" doit moderniser la structure informatique de Skyguide et lui permettre, notamment, de surveiller l'espace aérien depuis un seul site. Actuellement, chaque survol est contrôlé depuis Genève et Dübendorf (ZH). Cette donne ne changera probablement pas avant les années 2030, car Skyguide priorise davantage d'autres aspects du projet d'innovations, a expliqué le directeur général Alex Bristol.

Ponctualité en hausse et embellie financière

Au premier semestre de l'année en cours, les aiguilleurs du ciel ont eu davantage de travail qu'à la même période en 2024. Le nombre de vols aiguillés dans le ciel suisse a atteint 868'000 unités. Leur niveau est donc revenu à celui qui prévalait avant la pandémie de Covid-19.

En outre, la ponctualité des vols a aussi augmenté. Elle est passée de 94,6% de vols respectant l'horaire au premier semestre 2024 à 96% au cours des six premiers mois de 2025. La plupart des retards enregistrés au cours des six premiers mois de l'année en cours étaient liés à la météo, selon Skyguide.

La société suisse de contrôle aérien a réalisé un bénéfice de 8 millions de francs au premier semestre et s'attend à un bénéfice de 45 millions de francs sur l'ensemble de l'année. Elle se dit confiante de pouvoir rembourser à la Confédération, d'ici à 2029, un prêt de 250 millions perçu durant la pandémie. Skyguide devrait pour voir rembourser une tranche de 41 millions de francs en 2025.

L'an dernier, l'entreprise bouclait encore sur des pertes. Elle met ses prévisions favorables sur le compte de la hausse des taxes de survol, que la Commission européenne doit, cependant, encore entériner. "Dans le pire des cas, nous ne perdrions qu'un montant relativement faible", a assuré Aldo C. Schellenberg.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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