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Lula gagnerait la présidentielle 53%-47% contre Bolsonaro (sondage)

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Lula était déjà devant lors du premier tour. Il n'a toutefois pas récolté assez de voix pour l'emporter sans passer par un deuxième tour. (© KEYSTONE/EPA/ANDRE COELHO)

L'ex-président de gauche Lula remporterait le second tour de la présidentielle avec 53% des votes exprimés contre 47% pour le chef d'Etat sortant d'extrême droite Jair Bolsonaro le 30 octobre. C'est ce qu'indique un sondage Datafolha publié vendredi.

Ces chiffres sont stables par rapport au sondage publié vendredi dernier par l'institut de référence qui avait abouti aux mêmes données. Le second tour s'annonce très disputé dans cette élection extrêmement polarisée et les deux candidats se sont évertués à rallier les soutiens politiques et à tenter de convaincre les indécis en poursuivant une intense campagne dans tout le Brésil.

Ce sondage, qui comporte une marge d'erreur de plus ou moins 2 points de pourcentage, a été réalisé auprès de 2898 personnes les 13 et 14 octobre dans quelque 180 villes brésiliennes. Les divers instituts de sondage ont été très critiqués pour ne pas avoir anticipé le score élevé du président sortant, auquel ils attribuaient un maximum de 37%, au 1er tour du 2 octobre.

Ainsi, le dernier sondage Datafolha publié à la veille du premier tour accordait 50% des votes exprimés (hors nuls et blancs) à Luiz Inacio Lula da Silva contre 36% seulement à Jair Bolsonaro. Lula est arrivé en tête du premier tour avec 48% des voix, devant M. Bolsonaro, à 43%. "Nous avons vaincu les mensonges" des sondages, avait déclaré le président d'extrême droite, exultant au soir du 1er tour.

"Pratiques criminelles"

Les instituts de sondage ont été à nouveau vendredi au centre d'une querelle après la décision du Tribunal supérieur électoral (TSE) de suspendre une enquête de police réclamée par le gouvernement de Jair Bolsonaro, qui les accuse de manipulation.

La police fédérale avait ouvert une enquête jeudi à la demande du ministère de la Justice sur de possibles "pratiques criminelles" dans la diffusion des sondages d'opinion, ont rapporté les médias locaux. Par ailleurs, le Conseil administratif de défense économique, un organisme qui surveille la libre concurrence du marché, a entamé sa propre enquête pour savoir si les instituts de sondage avaient tenté de "manipuler" les élections.

Enquêtes suspendues

Le président du TSE, Alexandre de Moraes, a suspendu vendredi les deux enquêtes, affirmant que leur ouverture "usurpe" les fonctions de la justice électorale et s'apparente à une volonté de favoriser la candidature du président sortant.

Jair Bolsonaro a critiqué vendredi la position de M. de Moraes. "Les sondeurs vont continuer à mentir et avec ces mensonges, combien de votes vont passer dans l'autre camp? Les gens votent généralement pour celui qui gagne", a-t-il dit dans une interview sur des chaînes YouTube consacrées au football.

Pour Luciana Chong, la directrice de Datafolha, les sondages "n'anticipent pas les résultats" et elle a attribué cette différence à un report de dernière minute d'électeurs indécis sur le vote Bolsonaro.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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"La solution est un cessez-le-feu": du N°2 du Hezbollah à Israël

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Le numéro du Hezbollah Sheikh Naim Qassem s'adresse à Israël: un cessez-le-feu ou son mouvement redoublera d'attaques (Archives). (© KEYSTONE/EPA/WAEL HAMZEH)

Le numéro 2 du Hezbollah libanais Naïm Qassem s'est adressé mardi aux Israéliens, leur disant que "la solution" pour mettre fin à la guerre était "un cessez-le-feu". Il menace, sinon, de frapper "partout" en Israël et assurant que son mouvement ne serait "pas défait".

M. Qassem, qui ne s'exprime plus que lors d'allocutions diffusées par la chaîne de la formation pro-iranienne, a annoncé une "nouvelle équation" avec l'attaque menée dimanche sur une base militaire au sud de Haïfa, la plus meurtrière du Hezbollah sur le sol israélien en près d'un mois.

M. Qassem est de facto le chef de la formation depuis que son secrétaire général Hassan Nasrallah a été assassiné par Israël le 27 septembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Boeing, en difficultés, veut renflouer sa trésorerie

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Boeing avait également annoncé vendredi 5 milliards de dollars de charges avant impôts dans ses comptes au troisième trimestre, en partie dues à la grève, ainsi que l'arrêt de la production du 767 Fret. Ses résultats trimestriels seront publiés le 23 octobre. (AP Photo/Lindsey Wasson) (© KEYSTONE/AP/Lindsey Wasson)

L'avionneur américain Boeing a annoncé mardi plusieurs mesures pour renflouer sa trésorerie, mise à mal par des problèmes récurrents de production et par une importante grève dans des usines américaines.

Dans un document boursier, l'entreprise se donne la possibilité de mettre sur le marché divers titres comme des obligations ou des actions, afin de renflouer sa trésorerie affectée par le mouvement social qui, selon le cabinet Anderson Economic Group (AEG), lui a déjà coûté plus de 3 milliards de dollars lors de son premier mois.

Les opérations pourront se faire en plusieurs fois et selon un calendrier qui sera précisé par la suite. Le groupe a également indiqué qu'il avait obtenu 10 milliards de dollars de lignes de crédit supplémentaires auprès de plusieurs banques.

Convalescente après des crashes d'avions de 2018 et 2019 (qui avaient fait 346 morts au total) et la pandémie de Covid-19, la trésorerie de l'avionneur fond à mesure que perdure la grève de plus de 33'000 ouvriers dans le nord-ouest des Etats-Unis.

Ce mouvement des adhérents du syndicat des machinistes IAM de la région de Seattle a mis totalement à l'arrêt les deux principales usines du groupe: celle de Renton qui produit le 737, son avion le plus vendu, et celle d'Everett, qui fabrique le 777, le 767 ainsi que plusieurs programmes militaires.

En réaction, l'avionneur avait déjà annoncé vendredi des "changements structurels" pour sortir du marasme. Il compte notamment réduire ses effectifs d'environ 10% dans les prochains mois. A la fin 2023, le groupe employait presque 171.000 personnes, dont 41.000 hors des Etats-Unis.

Boeing avait également annoncé vendredi 5 milliards de dollars de charges avant impôts dans ses comptes au troisième trimestre, en partie dues à la grève, ainsi que l'arrêt de la production du 767 Fret. Ses résultats trimestriels seront publiés le 23 octobre.

Pour le cabinet Melius Research, "plus la grève se prolonge, plus Boeing risque de voir sa note abaissée par les agences de notation parce qu'il ne livre pas d'avions et ne génère pas de liquidités".

Dans les échanges préliminaires à la Bourse de New York mardi, aux alentours de 11H50 GMT, le titre de l'avionneur gagnait environ 1%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Le patron du Comité olympique russe présente sa démission

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Ancien escrimeur, Stanislav Pozdniakov quitte la présidence du Comité olympique russe (© KEYSTONE/AP/MASSIMO PINCA)

Patron du Comité olympique russe, Stanislav Pozdniakov a annoncé mardi sa démission.

Selon lui, cette décision est censée "renforcer le mouvement olympique russe", dont les athlètes sont bannis des compétitions internationales en raison de l'offensive en Ukraine.

La Russie, mise au ban du sport mondial, a ainsi été exclue en tant que nation des Jeux olympiques cet été à Paris et n'était représentée que par une petite équipe de 15 athlètes, concourant sous bannière neutre, après une sélection stricte.

Les athlètes autorisés à concourir devaient notamment avoir montré qu'ils n'avaient pas soutenu l'intervention militaire russe en Ukraine et qu'ils n'appartenaient pas à un club sportif lié aux forces armées ou de sécurité, comme c'est parfois le cas en Russie.

"Les défis géopolitiques auxquels notre pays fait face rendent nécessaire une optimisation et une centralisation de la gestion des domaines clés, y compris du sport de haut niveau", a déclaré Stanislav Pozdniakov (51 ans) dans un communiqué pour justifier sa décision.

En poste depuis 2018, ce quadruple champion olympique d'escrime a assuré voir actuellement des "prémisses opportunes, notamment économiques, pour remplacer le leader et l'équipe" olympiques afin de "renforcer le mouvement olympique russe".

"Pour cette raison, le comité exécutif du Comité olympique russe, lors de sa prochaine réunion le 7 novembre, va soutenir, j'en suis sûr, ma proposition et fixer la date de l'élection du nouveau dirigeant", a-t-il conclu.

Russophobie dénoncée

Sous sa présidence, le Comité olympique russe a dénoncé à plusieurs reprises la soi-disant "russophobie" des autorités sportives internationales, en amont des JO de Paris.

Privés de leur drapeau et d'hymne dans la capitale française, de nombreux athlètes russes avaient choisi de renoncer aux compétitions, dénonçant des critères "discriminatoires".

Dans ce contexte, Moscou avait critiqué "le racisme et le néonazisme" du CIO dans un climat extrêmement tendu, l'organisation accusant en retour la Russie de "politiser le sport", en plein assaut des forces russes contre l'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Une nouvelle alliance mondiale contre l'apatridie lancée à Genève

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Le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) dirigé par Filippo Grandi accueillera la nouvelle alliance mondiale contre l'apatridie à Genève (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La lutte contre l'apatridie a désormais un nouvel acteur international. Plus de 100 Etats, des ONG ou encore des organisations d'apatridies se trouvent dans une nouvelle alliance mondiale à Genève pour mettre un terme à ce problème.

Grâce à une campagne mondiale, environ 500'000 personnes ont pu obtenir ces dernières années une nationalité et les droits qui vont avec celle-ci. L'Alliance mondiale contre l'apatridie, lancée par le Haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés Filippo Grandi, doit permettre d'aller plus loin encore.

"Nous avons obtenu de véritables avancées", estime celui-ci. Des améliorations ont été atteintes pour des communautés discriminées depuis des générations, ajoute-t-il. "Mais ce travail n'est pas terminé, nous devons garantir que chaque individu, partout dans le monde, ait une nationalité", insiste le Haut commissaire.

Les apatrides seront au centre du pilotage de cette alliance mondiale, a ajouté mardi l'agence onusienne. Le Turkménistan a annoncé dans le cadre du conseil exécutif du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) qu'il avait résolu tous les cas identifiés d'apatridie sur son territoire.

La nouvelle alliance va démarrer ses activités encore dans les prochaines semaines. Le HCR accueillera le secrétariat de cette entité. M. Grandi demande aux autres Etats de rejoindre cette coalition.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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