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International

Macron et Le Pen sur le terrain "jusqu'au bout"

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Le président sortant Emmanuel Macron tient vendredi un dernier meeting dans le Lot, sa rivale Marine Le Pen mettra un point final à sa campagne dans la Somme (archives). (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

"Accélérer jusqu'au bout": Emmanuel Macron, donné gagnant dans les enquêtes d'opinion, et Marine Le Pen jettent leurs dernières forces dans la bataille vendredi, ultime jour de la campagne officielle du second tour de l'élection présidentielle.

Tout en se démultipliant dans les médias, le président sortant tiendra un dernier meeting à Figeac, dans le département rural du Lot qui a voté massivement pour lui il y a cinq ans.

L'objectif est de "continuer à accélérer jusqu'au bout" de la campagne et "éviter une démobilisation" des électeurs, expliquait jeudi son entourage, au lendemain du face-à-face très attendu entre les deux adversaires, qui n'a pas infléchi la dynamique favorable au président sortant dans les sondages.

"Rien n'est joué"

Emmanuel Macron est donné vainqueur dans une fourchette allant de 55,5 à 57,5% des intentions de vote. Cet écart s'est creusé au fil de la campagne mais il reste moindre qu'en 2017 quand le candidat En Marche avait remporté l'élection avec 66,1% des voix, contre la même candidate d'extrême droite.

"Rien n'est joué", a averti jeudi le président candidat, appelant ses partisans à "redoubler d'efforts", au cours d'un déplacement consacré aux banlieues et à la rénovation urbaine en Seine-Saint-Denis.

Vendredi, après la matinale de France Inter, Emmanuel Macron "parlera à Figeac, dans le coeur de la France, de la ruralité, des délocalisations...", selon un conseiller.

Avant le second tour dimanche, Emmanuel Macron présente le scrutin comme celui du choix entre "un projet républicain et un projet de sortie de la République, de sa laïcité, de sa fraternité".

"Front anti-Macron"

La candidate du Rassemblement national a elle tenu jeudi soir à Arras, la préfecture du Pas-de-Calais, son dernier meeting, qui a pris des allures de "tout sauf Macron". Fustigeant "un Emmanuel Macron nonchalant, condescendant, et d'une arrogance sans limites", lors du débat de mercredi, Marine Le Pen a promis d'être "la présidente du respect des Français".

Dimanche, "la question sera finalement assez simple : Macron ou la France ?", a-t-elle lancé, appelant à voter "pour le seul front qui soit républicain, le front anti-Macron".

La candidate tente ainsi de détourner à son avantage la notion de "front républicain" et de "tout sauf l'extrême droite", levier actionné en 2002 contre son père puis en 2017 contre elle-même pour faire barrage à l'extrême droite.

Marine Le Pen sera encore sur le terrain vendredi. Elle mettra un point final à sa campagne à Abbeville, dans la Somme, ville où elle est arrivée en tête au premier tour devant son adversaire.

Mobiliser les abstentionnistes

L'enjeu pour les deux finalistes dans ces dernières heures combatives est de mobiliser les abstentionnistes, convaincre les hésitants et séduire l'électorat du chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, plus gros réservoir de voix à l'issue du premier tour (près de 22%).

Le troisième homme de la présidentielle, qui s'est déjà projeté dans les législatives de juin, s'est refusé à donner d'autre consigne au second tour que "pas une voix à Mme Le Pen".

Facteur de risque supplémentaire de démobilisation des électeurs, les trois zones scolaires seront en vacances ce week-end, avec notamment le début du congé de printemps pour la région parisienne.

Selon les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur, 601'833 nouvelles procurations ont été établies entre le lendemain du premier tour et jusqu'à mercredi inclus, sachant qu'il est possible de donner procuration jusqu'au jour-même de l'élection.

Fin de campagne à minuit

Pour les candidats en revanche, la campagne s'arrêtera ce vendredi à minuit en métropole.

Réunions publiques, distributions de tracts et propagande numérique des candidats seront interdits. Aucune interview ni aucun sondage ou estimation de résultat ne pourra être publié avant les résultats dimanche à 20H00.

En Guadeloupe, Guyane, Martinique, à Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon et en Polynésie française où le scrutin est avancé à samedi, la campagne a pris fin localement jeudi à minuit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Géorgie: 20.000 manifestants à une "marche pour l'Europe"

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Brandissant des drapeaux européens et géorgiens, environ 20'000 personnes se sont rassemblées Place de la République dans le centre de Tbilissi (© KEYSTONE/EPA/DAVID MDZINARISHVILI)

Vingt mille personnes ont participé dimanche à une "marche pour l'Europe" dans la capitale géorgienne, Tbilissi. Ils réclament le retrait d'un projet de loi sur "l'influence étrangère" jugé liberticide et dont l'UE a averti qu'il mettait en péril l'adhésion du pays.

Le texte, qui a fait descendre des milliers de Géorgiens dans les rues depuis qu'il a été déposé au Parlement pour la deuxième fois à la mi-avril par le parti au pouvoir Rêve géorgien, est dénoncé pour sa similitude avec une loi adoptée en Russie, qui a permis en quelques années de faire taire l'opposition à Vladimir Poutine.

Il a également suscité l'inquiétude de Bruxelles qui a averti que l'adoption de ce type de loi pourrait réduire à néant les chances de la Géorgie d'intégrer l'UE.

"Marche pour l'Europe"

Brandissant des drapeaux européens et géorgiens, environ 20'000 personnes se sont rassemblées Place de la République dans le centre de Tbilissi, selon un journaliste de l'AFP sur place.

Les manifestants ont ensuite entamé une "marche pour l'Europe" d'un kilomètre sur la principale avenue de la ville, pour rejoindre le Parlement géorgien.

"Je suis ici pour défendre l'avenir de la Géorgie", a dit un des manifestants, Lacha Tckheidzé, 19 ans. "Non à la Russie, non à la loi russe, oui à l'Europe!", a-t-il ajouté. Une première tentative de faire passer ce texte avait échoué il y a un an après une mobilisation massive de l'opposition.

La manifestation de dimanche a été organisée à l'appel de groupes de défense des droits de l'homme et de partis d'opposition, qui étaient restés jusqu'à présent en retrait dans un combat qui mobilisait essentiellement les jeunes.

"Les autorités, qui ont réintroduit le projet de loi russe, vont au-delà de ce que permet la Constitution et changent l'orientation donnée au pays, trahissant la volonté invariable du peuple", ont écrit les organisateurs dans un communiqué.

"Incompatible avec le choix européen"

"Cette loi, tout comme ce gouvernement, sont incompatibles avec le choix historique de la Géorgie qui est d'être un membre de l'Union européenne", a dit Nika Gvaramia, le chef du parti d'opposition Akhali, à l'AFP dans la manifestation.

De précédentes manifestations ces derniers jours ont été dispersées par la police dans les ruelles du centre-ville, les forces de l'ordre frappant et interpellant des manifestants.

Le parti au pouvoir a annoncé qu'il organiserait sa propre manifestation lundi, quand le texte doit être examiné en deuxième lecture au Parlement géorgien.

Si elle était adoptée, cette loi contraindrait notamment toute ONG ou tout média recevant plus de 20% de son financement de l'étranger à s'enregistrer administrativement en qualité d'"organisation défendant les intérêts d'une puissance étrangère".

Veto

La présidente géorgienne, l'ancienne diplomate française Salomé Zourabichvili, en conflit avec le parti au pouvoir mais dont les pouvoirs sont restreints, a assuré qu'elle mettrait le cas échéant son veto à la promulgation de cette loi.

Ancienne république soviétique dans le Caucase, la Géorgie a pris un virage pro-occidental il y a deux décennies, une orientation longtemps portée par l'ex-président Mikheïl Saakachvili aujourd'hui emprisonné. Mais le parti actuellement au pouvoir, Rêve géorgien, est accusé par l'opposition de ramener insidieusement le pays vers Moscou.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Le PSG champion de France pour la 12e fois de son histoire

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Kylian Mbappe et les siens ont encore raflé le titre national. (© KEYSTONE/EPA/Christophe Petit Tesson)

Le PSG a décroché le 12e titre de champion de France de son histoire, après la défaite concédée par son dauphin Monaco à Lyon (3-2), dimanche lors de la 31e journée de Ligue 1.

Avec douze points d'avance sur les Monégasques, les Parisiens ne peuvent plus être rattrapés au classement alors qu'il ne reste plus que trois journées à disputer.

Le club de la capitale peut désormais se projeter vers son objectif de triplé puisqu'il est encore en lice en Ligue des champions (demi-finales contre le Borussia Dortmund, les 1er et 7 mai) et en Coupe de France (finale face à Lyon, le 25 mai à Lille).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Pas d'exploit pour l'équipe de Suisse, 8e des Européens

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Noe Seifert et ses équipiers ont manqué leur affaire dimanche à Rimini (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS)

La Suisse n'a pas signé d'exploit dimanche dans le concours par équipe des championnats d'Europe messieurs de Rimini, terminant au 8e et dernier rang de la finale.

Brillants 4es des qualifications avec un total de 249,194 points, Noe Seifert, Christian Baumann, Taha Serhani, Luca et Matteo Giubellini ont cumulé 245,359 points dimanche après-midi. Le quintette helvétique n'a pas (trop) de regret à avoir, étant donné qu'il fallait dépasser les 252 points pour se hisser sur le podium.

N'empêche que le 5e rang obtenu lors des Mondiaux 2023 à Anvers, synonyme de ticket olympique, avait fait naître de sérieux espoirs en vue de ces joutes continentales. D'autant plus que quatre gymnastes présents en Belgique - Seifert, Baumann, Serhani et Luca Giubellini - étaient aussi de la partie à Rimini.

La performance des qualifications avait renforcé la confiance dans le camp suisse: une médaille semblait bien possible. Mais l'espoir s'est vite envolé, Seifert et Luca Giubellini chutant au cheval d'arçons. Des faux pas rédhibitoires dans une finale où aucun résultat n'était biffé, contrairement aux qualifications.

Le titre est revenu à l'Ukraine (255,762 points), qui a devancé de justesse la Grande-Bretagne (255,429). L'Italie s'est parée de bronze avec 252,260 points, la Turquie échouant quant à elle au pied de l'estrade avec 248,029 points.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'Arabie saoudite dénonce l'échec de la communauté internationale à Gaza

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Le département d'Etat américain a indiqué qu'Anthony Blinken fera le déplacement lundi à Ryad (archives). (© KEYSTONE/AP/Leah Millis)

L'Arabie saoudite a dénoncé dimanche l'échec de la communauté internationale face à la guerre à Gaza. Elle a aussi plaidé pour la création d'un Etat palestinien, lors d'une réunion spéciale du Forum économique mondial (WEF) à Ryad.

"La situation à Gaza est manifestement une catastrophe à tous points de vue, humanitaire, mais aussi un échec total du système politique existant à faire face à la crise", a affirmé le chef de la diplomatie saoudienne, le Prince Fayçal ben Farhane aux dirigeants et hauts responsables participant à ce sommet de deux jours dans la capitale saoudienne.

Parmi les invités, figurent le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et de haut diplomates impliqués dans les efforts visant à mettre fin à la guerre entre Israël et le Hamas palestinien, comme le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken attendu lundi à Ryad.

Alors qu'Israël se prépare à lancer une opération terrestre à Rafah, une ville du sud de la bande de Gaza où s'entassent 1,5 millions de Palestiniens, M. Abbas, a exhorté depuis Ryad les Etats-Unis à intervenir pour empêcher une offensive, qui serait selon lui "le plus grand désastre de l'histoire du peuple palestinien".

"Nouvelle dynamique"

Plus tôt dans la journée, le ministre saoudien des Finances, Mohammed al-Jadaan, avait mis en garde contre les retombées économiques de la guerre à Gaza dans la région, plaidant pour "une désescalade".

Les efforts diplomatiques en vue d'une trêve dans les combats, associée à la libération d'otages se sont intensifiés dimanche, le Hamas annonçant qu'il donnera lundi au Caire sa réponse à une proposition israélienne.

Samedi, le président du WEF, Borge Brende, avait fait état d'"une sorte de nouvelle dynamique dans les discussions autour des otages, et (...) d'une sortie possible de l'impasse dans laquelle nous nous trouvons à Gaza".

Israël n'est pas représenté au sommet, mais l'évènement sera "une occasion d'avoir des discussions structurées" avec "des acteurs clés", avait-il souligné lors d'une conférence de presse.

Blinken sur place

Le département d'Etat américain a indiqué que M. Blinken fera le déplacement lundi à Ryad pour discuter notamment "des efforts en cours visant à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza qui permette la libération des otages".

Dans ce contexte, le prince Fayçal ben Farhane a affirmé que la reconstruction du territoire palestinien dévasté devra s'accompagner d'une solution politique durable au conflit.

"L'idée selon laquelle nous pouvons parler de demi-mesures et s'interroger où iront les 2,5 millions d'habitants de Gaza sans se demander comment faire en sorte que cela ne se reproduise pas est manifestement ridicule", a-t-il déclaré.

Projets saoudiens

Depuis des mois, l'Arabie saoudite travaille avec d'autres pays pour tenter de mettre fin au conflit qui menace d'embraser la région, et de faire dérailler son ambitieux programme de réformes Vision 2030.

La monarchie du Golfe, premier exportateur de pétrole au monde et poids lourd du monde arabe, mène également des discussions sur un éventuel accord de normalisation avec Israël, accompagné d'un renforcement de son partenariat de sécurité avec Washington.

En septembre, le prince héritier et dirigeant de facto du royaume, Mohammed ben Salmane, s'était montré optimiste sur la possibilité d'un tel accord lors d'une interview à Fox News, mais la guerre à Gaza a compliqué la situation, estiment les analystes.

En parallèle, le royaume conservateur cherche à attirer investisseurs et touristes pour diversifier une économie encore très dépendante des hydrocarbures. L'accueil d'événements internationaux comme la réunion du WEF lui permet de mettre en avant les progrès réalisés tant au niveau économique que social.

Des questions subsistent toutefois quant à la faisabilité de son ambitieux programme de réformes "Vision 2030" et ses mégas projets comme la mégapole futuriste NEOM.

En décembre, le ministre des Finances avait reconnu que le calendrier de certains projets majeurs serait repoussé au-delà de 2030, sans préciser lesquels.

Ryad prévoit des déficits budgétaires jusqu'en 2026, et son économie a pratiquement stagné l'année dernière après des coupes dans la production de pétrole. Mais son PIB non pétrolier a connu une croissance "très saine", à 4,4%, a affirmé dimanche M. al-Jadaan.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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