Économie
Mbappé reste au PSG pour le projet "sportif"
"Pierre angulaire" du futur PSG, l'attaquant superstar Kylian Mbappé a expliqué lundi avoir prolongé jusqu'en 2025 pour le projet "sportif" parisien.
Il a promis de ne pas empiéter sur les choix de sa direction, qui voit en lui "le meilleur joueur du monde".
Pour rebâtir, le PSG a trouvé sa clef de voûte mais a tenu a clarifier les choses dans l'amphithéâtre bondé du Parc des Princes, où avaient pris place des centaines de journalistes du monde entier pour l'épilogue de ce long feuilleton du mercato, conclu samedi.
"Ce choix est un signe très fort, nous gardons le meilleur joueur du monde", a savouré le président parisien Nasser Al-Khelaïfi au début de cette conférence de presse très attendue, deux jours après l'annonce de la prolongation du joueur. "Aujourd'hui est un grand jour pour le PSG, pour nos supporters en France et dans le monde entier: Kylian reste au PSG pour les trois prochaines saisons, c'est important pour nous et pour la Ligue 1."
Tout sourire, accompagné de sa famille et de son entourage (son père Wilfried Mbappé, sa mère Fayza Lamari, son frère Ethan, son avocate Delphine Verheyden), Mbappé a pu savourer la fin de cette période d'incertitude. "Une décision difficile", a-t-il reconnu, tout en assurant avoir "toujours voulu me réfugier dans mon football".
Communion
Après cette conférence de presse, Mbappé a pu se rendre sur le parvis du Parc des Princes pour communier avec les supporters ultras et saluer son public, avant d'être en soirée l'invité du journal télévisé de 20h00 sur TF1.
Oui, le Bondynois a choisi de rester à Paris, son club de coeur, plutôt qu'aller au Real Madrid qui le courtisait depuis des mois. Mais ce choix est intervenu pour des causes purement sportives, pour "mener la France vers les sommets", et non, par exemple, pour des raisons financières.
"On a parlé des mois de sportif, des heures (des droits) d'image et des minutes d'argent, ça a duré cinq minutes", a résumé Mbappé, vêtu d'un costume sombre et d'une cravate assortie, alternant les sourires et les réponses en français ou en anglais.
"Je n'irai pas au-delà de ma fonction"
Il a d'ailleurs dit vouloir "remercier" les supporters madrilènes. "Ils m'ont toujours accepté comme l'un des leurs, il faut être reconnaissant, j'espère qu'ils comprendront que j'ai choisi de rester dans mon pays. Je suis Français et en tant que Français j'ai envie de continuer un peu, mener la France vers les sommets et tirer ce championnat et ce club", a-t-il expliqué.
Car si Mbappé a choisi de repousser les avances du Real Madrid, au risque de se mettre à dos une bonne partie de l'Espagne, c'est certainement parce qu'il s'est assuré qu'à Paris, il serait bien "la pierre angulaire du projet", une formule déjà admise par Al-Khelaïfi.
Le champion du monde 2018 (23 ans) avait dit vouloir des garanties sportives pour prolonger, qu'il a visiblement obtenues, avec comme premier gage le limogeage du directeur sportif Leonardo dans la nuit de samedi à dimanche, peu après l'officialisation de la prolongation de "Kyky".
Pas question en revanche pour Mbappé d'avoir la mainmise sur le sportif ni de revendiquer quoi que ce soit, pas même le brassard de capitaine, propriété pour l'heure du Brésilien Marquinhos.
"Je reste un joueur de foot, ancré dans un collectif, je n'irai pas au-delà de cette fonction, je n'irai pas au delà de ma fonction de joueur", a dit Mbappé.
"Kylian veut gagner"
Et son président Nasser a confirmé le propos: "Ce qu'il veut Kylian, c'est gagner", a-t-il plaidé.
"C'est un joueur important, le meilleur joueur du monde, mais nous, comme club, on décide de ce qu'on veut faire", a-t-il assuré. "Le projet sportif est important pour tous les joueurs. Kylian n'a jamais demandé quelque chose, il veut gagner comme nous et c'est une bonne chose."
Jamais une prise de parole n'avait suscité autant de curiosité depuis l'arrivée spectaculaire de Lionel Messi, présenté en fanfare à Paris au coeur de l'été 2021. Sauf qu'à l'époque, le PSG disposait d'un directeur sportif bien en poste et d'un entraîneur déjà projeté sur les prochaines échéances sportives.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Bach "très satisfait" des préparatifs à Paris
Le président du CIO Thomas Bach a fait part vendredi de sa "satisfaction" par rapport à l'état de préparation des installations olympiques pour les JO de Paris (26 juillet-11 août)
"C'est toujours un grand moment d'être dans le village. Ici, c'est là où le coeur des JO va battre. Ce que nous pouvons voir ici est spectaculaire, compact, très pragmatique", a estimé le président du CIO après une visite du village olympique clôturant ainsi la commission exécutive qui s'est tenu à Paris depuis mercredi.
"Pas seulement moi mais aussi les autres membres du comité exécutif du CIO sommes très contents, très satisfaits du village et du niveau de préparation", a assuré le président du CIO.
Près de 300'000 mètres carrés d'immeubles sont désormais debout et quasiment terminés dans le village qui doit être livré officiellement fin décembre avec une remise des clés aux organisateurs "début mars" 2024, a rappelé Tony Estanguet, le patron du comité d'organisation (Cojo). "Les timings sont parfaitement respectés", a-t-il affirmé.
Ce village doit accueillir plus de 14'000 personnes (athlètes et staff) pendant les JO. Interrogé sur la sortie de la maire de Paris Anne Hidalgo qui avait affirmé il y a une dizaine de jours que les transports franciliens ne seraient "pas prêts" pour les JO, Thomas Bach a botté en touche. "C'est le Cojo notre partenaire, et il n'y aucune fissure avec eux", a-t-il dit.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Les entreprises genevoises questionnent les défis de l'IA
A Genève, les entrepreneurs du canton avaient rendez-vous vendredi pour évoquer les défis liés à l'intelligence artificielle (IA) à l'occasion de la 9e édition du Forum économie numérique (FEN). Ils ont pu participer à des ateliers pratiques pour apprendre notamment à concevoir un agent conversationnel.
Il était aussi possible de tester le fonctionnement du "machine learning" (auto-apprentissage de la machine), de découvrir les opportunités offertes par l'IA dans les ressources humaines et d'apprendre à générer un "prompt" (instruction donnée à l'IA), indique le Départemement de l'économie et de l'emploi dans un communiqué.
Le canton tient à accompagner les entreprises dans la transition numérique. Dans cette optique, le DEE a dévoilé vendredi une série de guides pratiques. Ces fascicules portent sur les thématiques suivantes: cyber-risques, intelligence artificielle, blockchain, open data, protection des données et responsabilité numérique des entreprises.
Elaborés en partenariat avec l'Université de Genève (UNIGE) et la Haute école de gestion de Genève (HEG), ces guides proposent une approche des thématiques de façon vulgarisée afin de faciliter leur compréhension et leur adoption au sein des entreprises. Dès janvier 2024, le DEE proposera aussi gratuitement deux nouvelles formations d'une journée sur l'IA et la blockchain à la HEG Genève.
Enfin, le DEE a annoncé qu'il lançait une étude sur les impacts de l'IA sur l'économie genevoise. Il veut notamment évaluer les mesures nécessaires pour accompagner l'adoption de l'IA dans les entreprises.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
L'Italie voit son PIB progresser de 0,1% au troisième trimestre
L'Italie a vu son produit intérieur brut (PIB) augmenter de 0,1% au troisième trimestre par rapport au précédent, dans un contexte de hausse des taux d'intérêt qui a freiné les investissements, a annoncé vendredi l'Institut national des statistiques (Istat).
L'institut a révisé en légère hausse sa première estimation, qui avait fait état d'une croissance nulle. Après avoir subi un recul du PIB de 0,4% au deuxième trimestre, l'Italie échappe ainsi à la récession.
L'acquis de croissance pour l'année 2023 atteint 0,7%, précise l'Istat.
Si l'activité de l'agriculture, de la sylviculture et de la pêche a subi une baisse de 1,2%, l'industrie (+0,3%) et les services (+0,1%) ont connu une progression, explique l'Istat.
Les exportations ont augmenté de 0,6% par rapport au trimestre précédent, alors que les importations ont diminué de 2%. La consommation des ménages a progressé de 0,7% mais les investissements ont reculé de 0,1%.
Le moral des entreprises est en berne en Italie: leur indice de confiance a chuté en novembre pour le quatrième mois consécutif, atteignant son niveau le plus bas depuis avril 2021.
L'activité économique au ralenti a aussi des répercussions sur l'emploi. Le taux de chômage a continué à remonter en octobre, passant à 7,8%. Le taux de chômage des jeunes de 15-24 ans a atteint même 24,7%.
Lueur d'espoir, la hausse des prix à la consommation en Italie a connu un brusque coup d'arrêt en novembre, passant à 0,8% sur un an, contre 1,7% en octobre.
Le gouvernement Meloni a abaissé fin septembre sa prévision de croissance pour 2023, tablant désormais sur 0,8%, contre 1% auparavant.
L'Italie peut cependant compter sur les fonds du plan de relance européen, dont elle est la première bénéficiaire.
La Commission européenne a donné mardi son feu vert au paiement à l'Italie de la quatrième tranche de son plan de relance, soit 16,5 milliards d'euros.
Une fois cette tranche déboursée, l'Italie aura empoché 101,9 milliards d'euros, soit plus de la moitié des fonds totaux du plan, censé relancer l'activité économique après les affres de la pandémie de coronavirus.
Pour 2024, le gouvernement prévoit une hausse du PIB de 1,2% alors qu'il escomptait 1,5% dans ses prévisions d'avril.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
L'emploi, variable d'ajustement des PME industrielles à la peine
Les petites et moyennes entreprises (PME) industrielles voient leur activité pécloter, avec des carnets de commandes qui continuent de se vider. Les PME, sous pression, ont supprimé des effectifs, selon Raiffeisen.
L'indice PMI PME a légèrement augmenté à 46,8 points en novembre, contre 45,2 points précédemment, note la banque coopérative de saint-galloise, mais il est resté nettement sous le seuil de croissance de 50. "L'évolution de l'activité est donc restée négative, tout juste un peu moins forte qu'en octobre".
La légère amélioration de l'indice global s'explique avant tout par la composante "production", qui a nettement progressé, passant de 42,5 à 48,5 points, se rapprochant de nouveau du seuil d'expansion. Or il ne s'agit que d'une contre-réaction au plongeon d'octobre, qui avait enregistré un volume de production extrêmement faible en raison des vacances. "Les signes d'un véritable retournement de tendance ne sont pas perceptibles", souligne Raiffeisen, et sont même imprévisibles "dans un contexte de faible évolution de la demande étrangère".
La composante des commandes a légèrement progressé, mais reste très faible.
"La récession industrielle persistante se répercute désormais plus fréquemment sur l'emploi", chutant à 44,4 points de 48,6 points, et constituant désormais la lanterne rouge des sous-indices.
Pénurie de main-d'oeuvre
S'appuyant sur les derniers chiffres de l'Office fédéral de la statistique (OFS), Raiffeisen note que l'emploi a légèrement baissé dans l'industrie manufacturière pour la première fois depuis la pandémie. Un peu moins de 1000 postes ont été supprimés en équivalents temps plein. C'est moins que lors des récessions industrielles précédentes, comme le choc du franc de janvier 2015, avec la suppression de 3000 postes dans un premier temps puis de 4000.
"Pour l'instant, la plupart des entreprises industrielles suisses hésite encore à licencier", patientant en attendant le redémarrage de l'activité. D'autant que la pénurie de main d'oeuvre qualifiée "constitue une autre raison majeure de ne pas précipiter la suppression des effectifs" pour éviter une pénurie de personnel. Près de la moitié des entreprises industrielles est concernée par les difficultés de recrutement, selon l'OFS.
Les réserves de commandes et les difficultés de recrutement dissuadent pour l'instant les licenciements sur une large échelle. Mais la banque cite le Centre de recherches conjoncturelles KOF selon lequel, au cours des prochains mois une majorité d'entreprises anticipe une nouvelle réduction des effectifs, et donc un impact sur le marché du travail.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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