International
Moscou a commencé à transférer des armes nucléaires vers le Bélarus
La Russie met ses menaces à exécution. Elle a commencé de livrer des ogives nucléaires au Bélarus, voisin de l'UE, a affirmé jeudi Alexandre Loukachenko, au moment où son armée est en situation délicate en Ukraine dans l'attente d'une contre-offensive imminente.
Loukachenko, qui était à Moscou jeudi pour un sommet régional, n'était pas en mesure d'indiquer si les armes en question étaient déjà dans son pays, mais a expliqué que son homologue russe Vladimir Poutine, qui avait brandi cette menace en mars, lui avait dit la veille avoir signé le décret permettant le transfert.
"Le transfert des charges nucléaires a commencé", a déclaré le Bélarusse dans une vidéo diffusée sur Telegram. La Russie de son côté n'a fait dans l'immédiat aucun commentaire.
Le président russe avait annoncé le 25 mars que Moscou allait déployer des armes nucléaires "tactiques" sur le territoire du Bélarus, un pays également frontalier de la Pologne, de la Lituanie et de l'Ukraine, nourrissant la crainte d'une d'escalade du conflit en cours dans ce dernier pays.
L'annonce avait été dénoncée à hauts cris par la communauté internationale, les Occidentaux en particulier, d'autant que le dirigeant russe a depuis le début de son assaut contre son voisin ukrainien en février 2022 évoqué la possibilité d'un recours à l'arme atomique.
Menace "pour toute l'Europe"
L'opposante en exil Svetalana Tikhanovskaïa a dénoncé jeudi sur Twitter une menace "pour toute l'Europe". "Lorsqu'on parle d'armes nucléaires tactiques, la plupart sont aussi puissantes que celle qui a tué 140'000 personnes à Hiroshima", a-t-elle ajouté.
Sur le terrain en Ukraine, le groupe paramilitaire Wagner a commencé le transfert à l'armée régulière russe de ses positions dans la ville dévastée de Bakhmout (est). Cette opération se déroule à un moment où l'armée russe est dans une situation délicate, ayant perdu selon les Ukrainiens 20 kilomètres carrés au nord et au sud.
"Nous sommes en train de retirer les unités de Bakhmout aujourd'hui. D'ici au 1er juin, la majeure partie se réinstallera dans des bases de l'arrière", déclare le patron de Wagner, Evguéni Prigojine, dans une vidéo diffusée sur Telegram.
Une vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar, a confirmé que les hommes de Wagner avaient laissé leurs positions aux troupes régulières russes "dans la périphérie de Bakhmout". Elle a ajouté que les forces ukrainiennes gardaient un pied dans le sud-ouest de cette ville industrielle qui a été le théâtre de la bataille la plus longue et la plus meurtrière de l'offensive russe.
Prigojine a évalué mercredi le nombre de morts dans les rangs de son groupe à 10'000 détenus recrutés dans les prisons russes et à une proportion similaire, non chiffrée précisément, de ses combattants professionnels.
Kiev mise sur un "encerclement tactique"
L'Ukraine dit miser sur sa percée autour de cette cité pour parvenir à son "encerclement tactique". "L'ennemi (russe) essaye de stopper notre avance sur les flancs par des tirs d'artillerie. Il est en train de renforcer les flancs avec des unités supplémentaires", a affirmé jeudi Mme Maliar.
L'armée de l'air ukrainienne a de son côté signalé au cours de la nuit une nouvelle attaque russe de 36 drones Shahed de fabrication iranienne sur le sud du pays, qui ont tous été détruits. La Russie "continue de terroriser l'Ukraine" avec ses attaques nocturnes, a dénoncé le président Volodymyr Zelensky sur Telegram.
Les autorités russes de la péninsule de Crimée, annexée en 2014 par Moscou, ont pour leur part dit avoir abattu six drones ukrainiens au cours de la nuit.
L'armée russe a par ailleurs indiqué avoir envoyé des avions de chasse pour empêcher selon elle deux bombardiers stratégiques américains de violer sa frontière au-dessus de la mer Baltique, pour la deuxième fois cette semaine.
Incursion en Russie
En Russie même, les autorités ont été confrontées lundi et mardi à la plus importante incursion armée de la part d'un groupe de combattants en provenance d'Ukraine depuis le début du conflit.
L'une des deux organisations qui ont revendiqué, la légion "Liberté de la Russie", considérée comme "terroriste" par Moscou, a déclaré mercredi soir sur Telegram avoir eu deux tués et 10 blessés dans ses rangs au cours de cette incursion. Moscou avait affirmé avoir tué "plus de 70" assaillants.
Pékin exhorté à user de son influence
Sur le plan diplomatique, l'Union européenne a demandé jeudi à la Chine d'user de son influence sur la Russie pour qu'elle retire ses troupes d'Ukraine.
L'émissaire de Pékin Li Hui a été reçu à Bruxelles par Enrique Mora, bras droit du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, avant de se rendre vendredi à Moscou.
"L'UE attend de la Chine, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, qu'elle travaille au retrait immédiat et sans conditions de toutes les forces et de tous les équipements militaires russes de l'ensemble du territoire ukrainien", a souligné un communiqué de la diplomatie de l'UE.
A Paris, une vingtaine de représentants de l'opposition russe en exil se sont pour leur part réunis mercredi pour parler "dépoutinisation" du pays, avec comme préalable une défaite des forces de Moscou en Ukraine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La catastrophe ferroviaire en Inde liée au système d'aiguillage
Un problème dans le système électronique d'aiguillage a provoqué la catastrophe ferroviaire la plus meurtrière de ces dernières décennies en Inde, a déclaré dimanche un ministre. Des familles recherchent toujours leurs proches disparus dans la collision.
"Nous avons identifié la cause de l'accident et les personnes qui en sont responsables", a déclaré le ministre indien des Chemins de fer, Ashwini Vaishnaw, à l'agence de presse ANI dimanche, en ajoutant qu'il n'était "pas approprié" de divulguer davantage de détails avant le rapport d'enquête final.
Selon le ministre, "le changement qui s'est produit lors de l'aiguillage électronique est à l'origine de l'accident", en référence au système informatique complexe gérant le trafic sur les voies ferrées indiennes pour empêcher la collision de trains.
"Le coupable et la manière dont l'accident s'est produit seront découverts à l'issue d'une enquête en bonne et due forme", a-t-il ajouté.
"Erreur humaine"
Les premières conclusions de l'enquête n'ont à ce stade pas été rendues, mais le Times of India, citant un rapport d'enquête préliminaire, a indiqué dimanche qu'une "erreur humaine" de signalisation pourrait avoir causé la collision entre trois trains.
Le Coromandel Express, reliant Calcutta à Madras, avait reçu le feu vert pour circuler sur la voie principale mais a été dérouté sur une voie où se trouvait déjà un train de marchandises, selon le journal.
Le train de passagers a alors percuté à une allure d'environ 130 km/h le convoi de marchandises, près de Balasore, à environ 200 kilomètres de Bhubaneswar, la capitale de l'Etat d'Odisha, dans l'est de l'Inde.
Trois wagons sont tombés sur la voie adjacente, heurtant l'arrière d'un train express qui assurait une liaison entre Bangalore et Calcutta. C'est cette collision qui a provoqué le plus de dégâts, ajoute le Times.
Au moins 288 personnes ont ainsi péri dans le drame et plus de 900 autres ont été blessées. Mais le bilan pourrait être beaucoup plus lourd et atteindre 380 morts, selon le directeur général des services d'incendie de l'Etat d'Odisha, Sudhanshu Sarangi.
Selon Arvind Agarwal, responsable d'une morgue provisoire installée dans un lycée, les corps sont "pour la plupart, méconnaissables" après plus de vingt-quatre heures d'une chaleur torride.
"Alors la plus grande épreuve (pour les familles) est l'identification des corps", ajoute-t-il, assis dans le bureau du directeur de l'école.
M. Agarwal a d'ores et déjà prévenu les familles qu'elles devraient probablement se soumettre à des tests ADN pour aider à l'identification des cadavres.
"Quelqu'un devrait être puni"
Mohammad Abid, 35 ans, a raconté à l'AFP que son fils de 18 ans s'en est sorti sain et sauf mais qu'il était à la recherche de son cousin, qui voyageait avec lui. "Je veux savoir comment deux trains ont pu circuler sur la même voie (...) quelqu'un devrait être puni pour cela", a ajouté M. Abid.
"Aucun responsable" de l'accident ne sera épargné, a promis le Premier ministre indien Narendra Modi, qui s'est rendu samedi sur les lieux de la catastrophe et a rencontré des blessés à l'hôpital.
"Je prie pour que nous sortions de ce triste moment le plus rapidement possible", a-t-il déclaré à la chaîne publique Doordarshan.
Condoléances
Après le pape François et le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres notamment, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a présenté ses "sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes", saluant "les efforts héroïques des premiers intervenants et du personnel médical".
A ce stade, cet accident ferroviaire est le plus meurtrier en Inde depuis 1995, quand deux trains express étaient entrés en collision à Firozabad, près d'Agra, qui abrite le Taj Mahal, faisant plus de 300 morts.
L'Inde a connu nombre d'accidents de train meurtriers mais la sécurité s'est pourtant améliorée ces dernières années à la faveur de nouveaux investissements et d'améliorations technologiques.
Le plus meurtrier de l'histoire du pays reste celui du 6 juin 1981 quand, dans l'Etat de Bihar (est), sept wagons d'un train qui traversait un pont étaient tombés dans le fleuve Bagmati, faisant entre 800 et 1000 morts.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Hockey
Les Golden Knights prennent la main
Vegas a pris la main lors de la finale de la Coupe Stanley. Sur leur glace, les Golden Knights ont battu Florida 5-2 dans l'acte I après avoir concédé l'ouverture du score en infériorité numérique.
La franchise du Nevada a forcé la décision dans l'ultime période grâce aux réussites de Zack Whitecloud à la 47e pour le 3-2 et du capitaine Mark Stone à la 54e pour le 4-2. Dans cette rencontre très heurtée, il convient également de relever les mérites d'Adin Hill, auteur de 33 arrêts dans la cage des Golden Knights, dont un phénoménal avec la canne devant Nick Cousins lors du deuxième tiers sur une action qui aurait pu permette aux Panthers de reprendre l'avantage.
Avec cette victoire, Vegas peut croire que cette année sera la bonne. Depuis l'instauration de la finale au meilleur des sept rencontres, 63 des 83 équipes qui ont remporté l'acte I ont, en effet, été couronnées. Les Golden Knigts tenteront d'enfoncer le clou lundi soir lors du deuxième match qui se jouera à nouveau devant leur public.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Xherdan Shaqiri et Chicago tombent à Cincinnati
Après trois nuls de rang, le Chicago de Xherdan Shaqiri est tombé à Cincinnati. Le Fire s'est incliné 1-0 face au leader de la Conférence Est qui présente un bilan remarquable à domicile.
Dans un stade à guichets fermés - 25'513 spectateurs -, la formation de l'Ohio a cueilli un neuvième succès en neuf matches sur sa pelouse. Il a été acquis sur une réussite de l'Argentin Luciano Acosta à la 83e. Introduit seulement à l'heure de jeu, Xherdan Shaqiri n'a pas pu apporter le souffle espéré à une équipe qui occupe désormais l'avant-dernière place de cette conférence après cette cinquième défaite.
A l'Ouest en revanche, Roman Bürki et Stefan Frei tiennent toujours les premiers rôles. Le St. Louis de Roman Bürki, pour sa première saison, a ravi la tête du classement au Seattle de Stefan Frei à la faveur de son succès 3-0 devant Houston. Stefan Frei a lui aussi été crédité d'un clean sheet lors du 0-0 de Seattle devant Portland.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Trois astronautes chinois de retour sur terre
Trois astronautes chinois sont revenus sains et saufs sur terre après une mission à bord de la station spatiale de Chine qualifiée de "réussite totale", selon des médias officiels. La capsule Shenzhou-15 a atterri dans le nord du pays, en Mongolie-Intérieure.
Fei Junlong, Deng Qingming et Zhang Lu sont sortis de l'appareil "en bonne condition physique", a affirmé dimanche l'agence de presse Chine nouvelle, qualifiant la mission de "réussite totale".
Des images diffusées par les médias d'Etat ont montré des médecins vêtus de combinaisons blanches en train d'emmailloter les astronautes dans des couvertures bleues. Le trio a passé six mois à bord de la station spatiale Tiangong, réalisant notamment des sorties dans l'espace et diverses expériences.
Un civil dans l'espace
La semaine dernière, la Chine a envoyé trois nouveaux astronautes, dont le premier civil chinois en orbite, dans la station, dans le cadre de la mission Shenzhou-16.
Pékin a injecté des milliards de dollars dans ses programmes spatiaux avec l'objectif de rattraper les Etats-Unis et la Russie. Les autorités chinoises espèrent envoyer une mission habitée sur la Lune d'ici à 2030 et ambitionnent d'y construire une base.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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