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Retraites: 11e épisode du bras de fer avant la décision des "Sages"

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Le climat est de plus en plus tendu entre des syndicats exaspérés et un exécutif inébranlable. (archives) (© KEYSTONE/AP/Daniel Cole)

Le nombre de manifestants a nettement reculé pour la 11e journée d'action contre la réforme des retraites marquée par quelques violences, dans un climat de plus en plus crispé entre les organisations syndicales et l'exécutif.

Il étaient 570'000 à marcher dans tout le pays, contre 740'000 lors de la dernière journée d'action du 28 mars, selon les autorités. Les syndicats ont estimé à "près de 2 millions" la fréquentation nationale, un chiffre en légère baisse selon eux, quand le syndicat CGT avait alors décompté "plus de 2 millions" de protestataires.

A Paris, la préfecture de police a recensé 57'000 manifestants, contre 93'000 il y a une semaine. Le syndicat CGT a décompté 400'000 personnes dans les rues de la capitale, contre 450'000 protestataires jeudi dernier.

La participation s'est étiolée dans les principales villes françaises. Quelques poussées de violences ont émaillé les cortèges.

Blessés

Un restaurant du sud de Paris devenu un symbole du président français, qui y avait célébré en 2017 sa qualification pour le second tour de la présidentielle, a été attaqué. "La Rotonde", déjà victime d'une tentative d'incendie durant les marches des "gilets jaunes" en 2020, a cette fois-ci vu son auvent prendre brièvement feu, avant que les pompiers n'interviennent.

Une banque a également été vandalisée dans la capitale, où la préfecture a fait état de "blessés" parmi les forces de l'ordre. D'après le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, 111 interpellations ont eu lieu sur tout le territoire et 154 policiers et gendarmes ont été blessés.

Heurts

A Nantes (ouest), des heurts ont eu lieu pendant plus de trois heures entre des manifestants jetant des projectiles et commettant des dégradations, et les forces de l'ordre, a constaté l'AFP. A Nancy (est), le porche d'une succursale de la Banque de France a été incendié.

De son côté, le gouvernement fait le dos rond en attendant la décision du Conseil constitutionnel, qui se prononcera le 14 avril sur la constitutionnalité de cette réforme très impopulaire. Cette haute juridiction peut censurer la loi, la valider totalement ou partiellement.

Le projet phare du second mandat d'Emmanuel Macron est sur les rails après avoir été adopté au forceps le 20 mars à l'issue de semaines de manifestations et de tractations stériles à l'Assemblée nationale.

-"Provocation"

L'utilisation d'un mécanisme constitutionnel permettant une adoption sans vote au Parlement n'a pas fait désarmer l'opposition et les syndicats. Au contraire, les relations entre le chef de l'Etat et les partenaires sociaux, en particulier la centrale réformiste CFDT, tournent à l'aigre.

Une rencontre mercredi entre la première ministre Elisabeth Borne et l'instersyndicale - comptant 8 organisation - a tourné court, les syndicats parlant d'"échec", la CGT dénonçant même un "gouvernement obtus, radicalisé et déconnecté".

Depuis la Chine, Emmanuel Macron a pour sa part répliqué via son entourage en insistant sur un projet "porté démocratiquement" et en rejetant la responsabilité de l'échec du dialogue sur les syndicats, notamment la CFDT, qui n'a "pas voulu entrer dans un compromis".

"Je dis 'stop à la provocation'. Ça n'a pas de sens, on n'est pas sur un ring. Ce n'est pas moi le problème", a rétorqué jeudi Laurent Berger, le patron de la CFDT, un syndicat réformiste, alors que le conflit semble tourner à l'avantage de l'extrême droite de Marine Le Pen, opposée à la réforme mais discrète depuis le début du conflit.

Selon un sondage publié mercredi, 47% des Français considèrent que la dirigeante du Rassemblement national "a la stature d'une présidente de la République", en hausse de 5 points en un an, et qu'elle est "capable de réformer le pays" (51%, +8 points).

Les syndicats ont appelé jeudi soir à une 12e journée de mobilisation, le 13 avril, à la veille de la décision du Conseil constitutionnel. Au Fonds monétaire international, la directrice générale Kristalina Georgieva a estimé cette réforme "inévitable" en France, mais elle nécessite selon elle de "construire un consensus".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

10 km classique à Dobbiaco: Nadine Fähndrich 17e

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Nadine Fähndrich a signé le meilleur résultat suisse lundi (© KEYSTONE/EPA/ANDREA SOLERO)

Les Suisses n'ont guère impressionné lors de la 2e étape du Tour de Ski, un 10 km classique à Dobbiaco. Le meilleur résultat a été la 17e place de Nadine Fähndrich.

La Lucernoise, tout comme la Zurichoise Anja Weber (25e), a pris un départ très rapide. A mi-parcours, elles figuraient respectivement au 5e et au 9e rang. Elles ont toutefois perdu beaucoup de temps dans les derniers kilomètres.

La victoire est revenue à la Norvégienne Astrind Slind. Elle a précédé l'Autrichienne Teresa Stadlober et l'Américaine Jessie Diggins, qui reste en tête du général avec 39 secondes d'avance sur Slind. Nadine Fähndrich est 8e à 1'12.

Messieurs largués

Aucun Suisse ne s'est par contre classé dans le top 30 d'une course dominée par les Norvégiens, qui ont monopolisé le podium. Le meilleur résultat des fondeurs suisses est à mettre au compte de Nicola Wigger (48e), qui a concédé 1'38 au vainqueur Mattis Stenshagen. Janik Riebli (63e) est lui aussi resté sous les deux minutes de débours.

La déception est de mise pour Valerio Grond, seulement 83e. Après sa belle performance sur le sprint dimanche (4e), il n'avait "plus assez de puissance dans les bras", comme il l'a expliqué au micro de la SRF.

Deux autres Norvégiens, Johannes Klaebo (2e) et Emil Iversen (3e) sont montés sur le podium derrière Stenshagen, qui a fêté son premier succès en Coupe du monde. Battu, Klaebo réalise quand même une excellente opération en vue du classement général du Tour.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La Finlande va réautoriser la chasse au loup en 2026

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Le nombre de loups a fortement augmenté cette année en Finlande (image d'illustration). (© KEYSTONE/DPA-Zentralbild/KLAUS-DIETMAR GABBERT)

La Finlande va réautoriser l'année prochaine la chasse au loup, avec des quotas, afin de gérer sa population croissante. Elle abroge ainsi les mesures de protection en vigueur depuis 1973.

Les modifications apportées à la loi finlandaise sur la chasse permettront la chasse au loup pendant des périodes restreintes, sur la base de quotas régionaux fixés par le ministère finlandais de l'Agriculture et des Forêts.

La période de chasse proposée va du 1er janvier au 10 février 2026, la décision finale sur les dates étant attendue mardi. Auparavant, l'abattage des loups n'était autorisé que lorsqu'un individu représentait un danger ou causait des dommages importants.

Le projet de loi, qui a été facilement adopté par le Parlement finlandais en décembre, pourrait également assouplir les règles strictes relatives à la chasse au lynx et à l'ours, mais la décision finale sera prise ultérieurement. Selon la loi, au moins 65 loups pourraient être abattus au cours de la prochaine saison hivernale, a indiqué le gouvernement finlandais.

Inquiétudes

Selon l'Institut finlandais des ressources naturelles, le pays comptait environ 430 loups en mars, soit une augmentation de 46% par rapport à l'année précédente, la plupart d'entre eux se trouvant dans le sud-ouest du pays.

Les inquiétudes liées aux rencontres avec les loups et au risque qu'ils représentent pour le bétail ont motivé ces changements, qui font suite à la décision prise par l'Union européenne en début d'année de revoir à la baisse le statut de protection du loup, dont l'aire de répartition et le nombre d'individus se sont étendus à l'ensemble du continent.

Les organisations environnementales ont critiqué ce projet de loi, affirmant qu'il risquait d'enfreindre la directive européenne sur les habitats. L'Association finlandaise pour la conservation de la nature estime qu'une population de loups viable devrait compter au moins 525 individus.

Mais le ministère de l'Agriculture et des Forêts du pays a fixé à 273 le nombre de référence pour garantir le statut de conservation du loup. Selon un sondage réalisé en novembre à la demande de deux organisations de défense des animaux, 62% des Finlandais estiment que la chasse au loup ne devrait pas être introduite dans les circonstances actuelles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Sur TikTok, le business lucratif des faux comptes d'actualités

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TikTok permet à de nombreux internautes de gagner de l'argent par le biais de fausses vidéos d'information. De son côté, la plateforme assure lutter contre la désinformation (photo prétexte). (© KEYSTONE/DPA/ROBERT MICHAEL)

Augmentation générale "de 220 euros", "taxe sur les retraits d'espèces": les fausses infos pullulent sur TikTok, relayées par une myriade de faux comptes d'actualités. A la clé: des millions de vues et des revenus parfois conséquents pour leurs créateurs.

Entre faits divers inventés et annonces "choc" sur le porte-monnaie, ces vidéos mêlant images d'illustration et voix off générée par IA suscitent des commentaires indignés ou enthousiastes.

Et sur les réseaux sociaux, commentaires, partages et réactions égalent engagement, et donc rémunération, quitte à attiser le chaos informationnel.

Comme en témoigne sous un prénom d'emprunt Victor, 29 ans, qui s'est lancé sur TikTok il y a un an et demi, après une perte d'emploi.

"Il fallait que je rebondisse. Du coup, j'ai cherché plusieurs niches pour faire de l'argent", raconte cet habitant de la région marseillaise actif sur "deux ou trois comptes", auxquels il consacre environ six heures par jour.

"Industrialisation des fausses infos"

Il affirme gagner entre 1500 et 4500 euros brut par mois en racontant des histoires insolites, qui font "de l'audience".

Pour Océane Herrero, journaliste et autrice du livre "Le système TikTok", ces formats vidéo pensés pour générer "une réaction émotionnelle", notamment lorsqu'ils portent sur le coût de la vie, participent d'une "industrialisation des fausses infos".

Succès assuré pour les faux faits divers avec force points d'exclamation et emojis horrifiés (rumeurs de kidnapping, de fauves errants...) mais aussi pour un prétendu couvre-feu pour les mineurs après 23 heures ou une amende de 35 euros pour les automobilistes écoutant de la musique...

Si Victor publie aussi de vraies infos pour éviter de voir ses comptes interdits par la plateforme, en revanche, pas de sujet lié au Moyen-Orient ou à l'Afrique, régions non éligibles au programme de monétisation de TikTok.

Pour contourner cette restriction depuis Dakar, Eric (nom d'emprunt), 28 ans, diffuse ses vidéos sur le compte d'un ami vivant en France. Ses revenus lui ont permis de financer une opération d'environ 1500 euros après un accident, raconte-t-il à l'AFP.

Ces vidéos séduisent des centaines de milliers d'internautes, comme Benjamin et Will, interrogés par l'AFP: ils font "confiance aux médias indépendants" plutôt qu'aux médias traditionnels, qu'ils accusent de "lavages de cerveaux".

L'attrait de la monétisation

Difficile de quantifier le phénomène, mais le mot "actualité" fait apparaître sur TikTok une multitude de comptes ("actualités du jour", "actu France"). Souvent, un seul créateur en gère plusieurs.

"Je fais tout ça pour la monétisation", revendique Maxime (prénom d'emprunt), 19 ans, qui souhaite se payer une formation aux outils IA de création de films.

Grâce au succès de certaines de ses vidéos, comme un deepfake de la dirigeante italienne Giorgia Meloni mi-novembre, son compte est devenu éligible à rémunération et lui a rapporté 60 euros. Un "premier gros cachet" dont il se réjouit, tout en se disant "très gêné" que des internautes y croient. TikTok a depuis supprimé son compte.

Ces contenus contreviennent aux conditions du système de monétisation de la plateforme, le "Creator Rewards Program", ouvert aux comptes à plus de 10'000 abonnés, cumulant 100'000 vues sur les 30 derniers jours et aux vidéos de plus d'une minute.

"L'aspect trompeur et la quête d'engagement de ces comptes relèvent d'usages que TikTok est censé décourager", confirme Océane Herrero, rappelant que le réseau peut les sanctionner, dès lors qu'ils ont selon lui causé un "préjudice" important.

"Perte de confiance"

Contactée par l'AFP la plateforme assure agir "contre la désinformation", qu'elle soit "intentionnelle" ou non.

Ces comptes contribuent "à la perte de confiance dans le système politique", parce qu'ils "évoquent des mesures fictives, qui soufflent le chaud et le froid (...) avec une impression d'arbitraire", conclut l'experte.

L'AFP, parmi plus d'une quinzaine d'organisations de fact-checking, est rémunérée par TikTok dans plusieurs pays pour vérifier des vidéos qui contiennent potentiellement de fausses informations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Thaïlande accuse le Cambodge d'avoir "violé" leur cessez-le-feu

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Les combats entre la Thaïlande et le Cambodge ont fait un million de déplacés en trois semaines (archives). (© KEYSTONE/EPA/KITH SEREY)

La Thaïlande a accusé lundi le Cambodge d'avoir "violé" le cessez-le-feu que les deux voisins d'Asie du Sud-Est ont conclu samedi après trois semaines d'affrontements frontaliers. Elle a recensé plus de 250 drones au-dessus de son territoire.

"Plus de 250 véhicules aériens sans pilote ont été détectés en provenance du côté cambodgien, pénétrant dans le territoire souverain de la Thaïlande" dans la nuit de dimanche à lundi, a indiqué l'armée thaïlandaise dans un communiqué.

"De telles actions constituent une provocation et une violation des mesures visant à réduire les tensions", a-t-elle ajouté.

Le ministre cambodgien des Affaires étrangères, Prak Sokhonn, a évoqué dans un entretien diffusé sur une chaîne de télévision publique un "petit problème lié à des drones aperçus par les deux parties le long de la ligne frontalière". "Nous en avons discuté et sommes convenus de l'examiner et de le résoudre immédiatement", a-t-il affirmé.

47 morts

La Thaïlande et le Cambodge ont annoncé samedi un cessez-le-feu immédiat dans leur conflit frontalier, qui a fait ces dernières semaines au moins 47 morts et près d'un million de déplacés.

Ils se sont notamment engagés dans une déclaration conjointe à geler leurs positions militaires et à coopérer dans les opérations de déminage des régions frontalières.

Les deux pays s'opposent de longue date sur le tracé de leur frontière de 800 kilomètres, décidé pendant la période coloniale française. Ils s'accusent mutuellement d'avoir déclenché cette nouvelle escalade meurtrière après un premier épisode de combats en juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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