International
Nouvelles manifestations à Minneapolis
Un face-à-face tendu, avec plus d'une soixantaine d'arrestations, a opposé mardi soir des manifestants aux policiers près de Minneapolis, pour la troisième nuit consécutive malgré le couvre-feu. Ils protestent après la mort d'un jeune homme noir tué par la police.
La tension monte depuis la mort dimanche de Daute Wright, 20 ans, à Brooklyn Center, banlieue de cette métropole du Nord des Etats-Unis où se déroule actuellement le procès d'un policier blanc accusé du meurtre en mai dernier de George Floyd, également Afro-Américain.
Des policiers anti-émeutes ont dispersé les quelque 800 à 1000 manifestants, rassemblés devant le commissariat de Brooklyn Center malgré le couvre-feu imposé à partir de 22h00 locales.
Soixantaine d'arrestations
La police a procédé à une soixantaine d'arrestations et fait usage de grenades assourdissantes, les manifestants ripostant avec des jets de bouteilles d'eau ou de briques, selon les autorités.
Plus tôt mardi, les familles de Daunte Wright et George Floyd avaient réclamé ensemble la fin des violences policières et du racisme aux Etats-Unis.
"Le monde est traumatisé de voir un nouvel Afro-Américain mis à mort", a déclaré Philonise Floyd, frère de George Floyd mort sous le genou du policier blanc Derek Chauvin. "De la part de la famille Floyd, à la famille Wright: sachez que nous nous tenons à vos côtés".
La conférence de presse s'est déroulée non loin du tribunal où se déroule le procès de Derek Chauvin. Philonise Floyd a témoigné lundi.
Contrôle routier
Daunte Wright a été abattu lors d'un contrôle routier à Brooklyn Center, près de Minneapolis. La police a qualifié sa mort d'"accidentelle".
La policière Kim Potter, 48 ans dont 26 au service des forces de l'ordre, a confondu son arme de service et son Taser, pistolet à impulsion électrique qui n'est pas censé être létal, selon le chef de la police de Brooklyn Center Tim Gannon. L'agente et M. Gannon ont démissionné mardi.
Les proches de Daunte Wright réclament l'arrestation de la policière. "Jetez-la en prison comme vous le feriez pour nous", a lancé mardi sa tante Naisha Wright durant la conférence de presse.
"Une erreur, c'est inacceptable!", a ajouté Brandon Williams, neveu de George Floyd. "Ça suffit: il faut des réformes de la police".
"Nous voulons que le monde sache qu'il ne s'agit pas d'affaires isolées, qu'en fait George Floyd et Daunte Wright sont le visage de centaines de meurtres dissimulés depuis des années ici dans l'Etat du Minnesota", a dit Toshira Garraway, une militante contre les violences policières et le racisme.
"Je suis complètement perdue parce que mon fils s'est fait voler son père", a confié en pleurs Chyna Whitaker, qui devra élever seule un garçon d'un an.
"Taser"
L'enregistrement de la mort de Daunte Wright par la caméra-piéton de la policière montre des agents le sortant de son véhicule et lui passer des menottes. Il résiste, se rassoit dans sa voiture. On entend la policière crier "Taser, Taser", pour signaler qu'elle va tirer. Un coup de feu résonne.
"Putain de merde, j'ai tiré sur lui", dit la policière alors que le jeune homme, mortellement blessé, démarre sa voiture qui s'écrase quelques rues plus loin.
Le président américain Joe Biden a déploré lundi cette mort "tragique" et appelé les manifestants à rester "pacifiques" en attendant les résultats de l'enquête.
International
Féroces combats à Khan Younès encerclée par Israël
L'armée israélienne encercle mercredi la grande ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Les combats parmi les plus intenses en deux mois de guerre contre le Hamas y font rage.
A pied, à moto, entassés dans des charrettes ou leurs bagages empilés sur les toits de leurs voitures, des milliers de civils continuent de fuir vers le sud, acculés dans un périmètre de plus en plus exigu près de la frontière fermée avec l'Egypte et confrontés à une situation humanitaire catastrophique.
Engagée depuis le 27 octobre dans une offensive terrestre contre le Hamas dans le nord de la bande de Gaza, l'armée israélienne a étendu ses opérations au sol à l'ensemble du territoire, près de deux mois après le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre.
"Nos forces encerclent Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza", a déclaré le chef d'état-major de l'armée israélienne, Herzi Halevi, dans un communiqué. "Nous avons sécurisé de nombreux bastions du Hamas dans le nord de la bande de Gaza, et nous menons maintenant des opérations contre ses bastions dans le sud", a-t-il poursuivi. "Nos forces trouvent des armes dans presque tous les bâtiments et maisons, des terroristes dans de nombreuses maisons et les affrontent", a-t-il ajouté.
"Dizaine de morts et de blessés"
Des sources du Hamas et du Djihad islamique ont indiqué à l'AFP que leurs combattants mènent de violents affrontements avec les troupes israéliennes dans le but de les empêcher d'entrer dans Khan Younès et les secteurs situés à l'est de la ville, ainsi que dans les camps de réfugiés à proximité.
Selon le bureau de presse du gouvernement du Hamas, des tirs d'artillerie ont fait "des dizaines de morts et de blessés" dans la nuit de mardi à mercredi dans plusieurs villages à l'est de Khan Younès, et l'armée israélienne a également attaqué plusieurs autres secteurs de la bande de Gaza.
Selon le ministère de la Santé du Hamas, des frappes aériennes israéliennes contre le camp de Nousseirat, dans le centre du territoire, ont fait ainsi six morts et 14 blessés. D'après la même source, d'autres frappes sur le camp de Jabalia ont fait plusieurs morts et blessés, et le directeur d'une clinique de Khan Younès, Ramez al-Najjar, a été tué dans un raid israélien contre son domicile.
Commandants "éliminés"
Sur sa chaîne Telegram, l'armée israélienne a par ailleurs affirmé avoir tué "la plupart des hauts commandants" des brigades du Hamas opérant depuis un réseau de tunnels dans le nord de la bande de Gaza, et a diffusé une photo montrant cinq hauts responsables du mouvement palestinien qu'elle dit avoir "éliminés".
Depuis la reprise des hostilités le 1er décembre à l'expiration d'une trêve de sept jours, des centaines de milliers de civils venus se réfugier lors de la première phase de la guerre sont désormais contraints de fuir sur quelques kilomètres pour tenter d'échapper une nouvelle fois aux bombes et aux combats qui s'étendent vers le sud.
"Nous voici, errant dans les vastes étendues de la terre de Dieu, à la recherche d'un lieu où nous réfugier. Il semble qu'il n'y ait aucun endroit pour nous abriter", se lamente auprès de l'AFP Oumm Mahmud Tanasi, une habitante de Khan Younès en route vers Rafah, à la frontière avec l'Egypte.
"Aucun endroit n'est sûr à Gaza. Ni les hôpitaux, ni les abris, ni les camps de réfugiés. Personne n'est en sécurité. Ni les enfants. Ni les travailleurs de la santé. Ni les humanitaires. Ce mépris flagrant des bases de l'humanité doit cesser", a affirmé le coordinateur de l'aide d'urgence de l'ONU, Martin Griffiths, cité dans un communiqué.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a souligné que la distribution de l'aide humanitaire était désormais "presque impossible" dans la bande de Gaza et que la reprise des hostilités "ne fera qu'intensifier la crise alimentaire catastrophique qui menace déjà de submerger la population civile".
Aide coupée
Selon le Bureau des nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha), Rafah est désormais le seul endroit du territoire où de l'aide humanitaire est encore distribuée, en quantité limitée. L'aide n'arrive pratiquement plus à Khan Younès, et l'accès aux zones situées plus au nord est coupé depuis la reprise des combats.
L'armée israélienne largue chaque jour sur Khan Younès des tracts avertissant de l'imminence d'un bombardement, ordonnant aux habitants de quitter leur quartier. Mais l'ONU, qui a calculé que 28% du territoire la bande de Gaza tombe désormais sous le coup de ces ordres d'évacuation, a jugé "impossible" de mettre en place des zones sécurisées pour accueillir les civils telles que désignées par Israël.
Mardi, de nouvelles scènes de chaos se sont répétées à l'hôpital Nasser de Khan Younès, le plus grand du sud de la bande de Gaza, où des patients sont soignés à même le sol. Sous les sirènes des ambulances, des blessés étaient transportés, parfois allongés dans de simples remorques ou portés par leurs proches, selon des images de l'AFP.
Selon l'ONU, 1,9 million de personnes, soit environ de 85% la population, ont été déplacées par la guerre dans la bande de Gaza où plus de la moitié des habitations sont détruites ou endommagées. Selon le ministère de la Santé du Hamas, 16.248 personnes, à plus 70% des femmes et enfants et adolescents, ont été tuées dans la bande de Gaza depuis le début des bombardements le 7 octobre.
En Israël, l'attaque menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza a fait 1200 morts, en majorité des civils, selon les autorités. En représailles, Israël a déclaré la guerre au Hamas et promis de détruire le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.
D'après le gouvernement israélien, 138 otages enlevés en Israël le 7 octobre sont toujours retenus à Gaza, après la libération pendant la trêve de 105 otages, dont 80 en échange de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Deux morts au Liban
Au total, 82 soldats israéliens ont été tués à Gaza depuis le début de la guerre, selon l'armée. La guerre à Gaza a aussi ravivé la tension à la frontière entre Israël et le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah chiite libanais, allié du Hamas.
Mardi, deux personnes, dont un soldat, ont été tuées dans des frappes israéliennes sur le sud du Liban, selon l'armée et l'agence de presse officielle. L'armée israélienne a affirmé avoir visé une installation du Hezbollah. "Les forces armées libanaises n'étaient pas la cible de la frappe", a-t-elle écrit sur X (ex-Twitter) en exprimant ses "regrets pour l'incident".
Dans le nord de la Cisjordanie occupée, en proie également à une intensification des violences, deux Palestiniens âgés de 16 et 18 ans ont été tués et trois autres personnes blessées mercredi à l'aube par des tirs de l'armée israélienne dans le camp de Faraa, selon l'agence de presse palestinienne Wafa citant des sources du Croissant Rouge. Depuis le 7 octobre, au moins 257 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par l'armée ou des colons israéliens, selon l'Autorité palestinienne.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Les acteurs d'Hollywood ratifient l'accord mettant fin à la grève
Les acteurs d'Hollywood ont ratifié un accord avec les studios, a annoncé mardi leur syndicat. Ils mettent ainsi fin à une grève de plusieurs mois qui a perturbé l'industrie du cinéma.
Le SAG-AFTRA a indiqué que 78% de ses membres ayant voté ont approuvé ce nouveau contrat de plusieurs années. "C'est un âge d'or pour le SAG-AFTRA et notre syndicat n'a jamais été aussi puissant", a déclaré sa présidente Fran Drescher dans un communiqué.
L'accord prévoit notamment pour les acteurs une somme de plus d'un milliard de dollars de compensations et de bénéfices ainsi qu'une protection contre l'usage par les studios de l'intelligence artificielle, a détaillé le syndicat.
L'Alliance of Motion Picture and Television Producers (AMPTP), qui représente Netflix, Walt Disney et d'autres studio, a salué la ratification de ce contrat. "Avec ce vote, l'industrie et ses emplois vont pouvoir revenir en force", loue l'AMPTP dans un communiqué.
Le syndicat a précisé que 38% de ses membres ont voté. L'accord entre le SAG-AFTRA et les studios hollywoodiens, pour mettre fin à une grève longue de 118 jours, avait déjà été conclu le mois dernier et des acteurs étaient revenus au travail avant qu'il ne soit ratifié.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Températures mondiales records en 2023, la COP28 sous pression
L'année 2023 sera la "plus chaude" de l'histoire après un mois de novembre "extraordinaire" devenu le 6ème mois d'affilée à battre des records de température, a annoncé mercredi le service européen Copernicus. Il met ainsi la pression sur les négociations de la COP28.
Avec une moyenne de 14,22°C à la surface du globe, le mois écoulé dépasse le record précédent de novembre 2020 de 0,32°C. Le mois de novembre 2023 est par ailleurs 1,75°C plus chaud que la moyenne d'un mois de novembre pour la période 1850-1900, qui correspond à l'ère pré-industrielle. L'automne boréal (dans l'hémisphère nord) est ainsi le plus chaud de l'histoire "avec une marge large", puisqu'il est 0,88°C au-dessus de la moyenne, selon Copernicus.
"2023 a maintenant six mois et deux saisons records. Ce mois de novembre extraordinaire, comprenant notamment deux jours avec des températures supérieures de 2 degrés à l'ère préindustrielle, signifie que 2023 est l'année la plus chaude jamais enregistrée dans l'histoire", a déclaré Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus, dans un communiqué.
+1,46°C depuis janvier
Depuis janvier, la température moyenne est la plus chaude jamais mesurée sur les onze premiers mois de l'année: 1,46°C au dessus de la moyenne du climat de la période 1850-1900, et 0,13°C au-dessus des onze premiers mois de 2016, l'année la plus chaude jusqu'à maintenant.
Cela montre à quel point le monde est inconfortablement proche de 1,5°C au-dessus des températures de l'ère préindustrielle pendant une seule année. Ce seuil est central dans l'accord de Paris de 2015 sur le climat, même si pour dépasser cette limite, il faudra un réchauffement à ce niveau sur plusieurs décennies.
"Tant que les concentrations de gaz à effet de serre continueront d'augmenter, il ne faut pas s'attendre à des résultats différents de ceux observés cette année. La température continuera d'augmenter, de même que les effets des vagues de chaleur et des sécheresses", a souligné Carlo Buontempo, directeur du C3S, cité dans le communiqué.
"Atteindre le net zero (en termes d'émissions) le plus tôt possible est un moyen efficace de gérer les risques liés au climat", a-t-il ajouté, dans une allusion à peine voilée aux négociations climatiques actuellement en cours à la COP28. Mardi soir, les négociateurs de près de 200 pays ont débattu pied à pied du noeud gordien du projet d'accord final: le sort du pétrole, du gaz et du charbon, principales causes du réchauffement climatique.
La COP et les fossiles
Plusieurs options sont sur la table, notamment l'objectif d'une "sortie ordonnée et juste des énergies fossiles". L'apparition de cette formulation préfigure un éventuel consensus qui fixerait un objectif universel tout en permettant un échéancier différent pour les pays selon leur degré de développement ou de dépendance aux hydrocarbures.
Mais cette option est en balance avec une possibilité plus radicale: ne rien décider sur les énergies fossiles, reflet de l'opposition à ce stade de l'Arabie saoudite et de la Chine, selon plusieurs observateurs qui assistent aux réunions à huis clos. En l'état, le texte ne propose pas d'objectif à court terme pour les trois énergies fossiles alors que les experts du climat estiment qu'il faut réduire les émissions de 43% d'ici à 2030 par rapport à 2019 pour espérer tenir la limite de 1,5°C.
Seule une "sortie rapide de l'électricité issue du charbon sans captage du carbone et un arrêt immédiat" de la construction de nouvelles centrales est évoquée dans le texte, citant le besoin de réduire de 75% l'usage du charbon d'ici à 2030 par rapport à 2019 selon le les experts de l'ONU du climat (Giec). Mais là encore l'autre option est d'effacer l'entièreté du paragraphe, très embarrassant pour des gros consommateurs de charbon comme la Chine, l'Afrique du Sud ou le Vietnam.
Une nouvelle version du texte est attendue mercredi matin, qui doit ensuite être portée dans une grande réunion plénière faisant le bilan de la première semaine de travaux entre les experts des pays. Avant une journée de repos jeudi et l'arrivée ce week-end des ministres, censés reprendre la main au niveau politique pour la dernière ligne droite.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Denny Laine, cofondateur des Wings avec Paul McCartney, est mort
Le guitariste britannique Denny Laine est mort mardi à l'âge de 79 ans, a annoncé son épouse Elizabeth Hines. Il a été le cofondateur des Moody Blues dans les années 1960 et des Wings avec le couple McCartney après la séparation des Beatles.
Sur le compte Instagram de son mari, Mme Hines a rendu public le décès du musicien d'une maladie des poumons, une "pneumopathie interstitielle imprévisible et agressive".
"J'étais à son chevet, lui tenant la main, alors que je jouais ses chansons de Noël préférées qu'il avait chantées ces dernières semaines (...) tout en étant, cette semaine écoulée, en soins intensifs sous respirateur artificiel", a-t-elle écrit en diffusant une photo de leur couple.
Paul McCartney a déclaré sur Instagram être "très attristé d'apprendre la mort de (son) ancien partenaire du groupe" Wings formé en 1971 avec sa femme Linda McCartney, après la séparation des mythiques Beatles en 1970.
"Excellents souvenirs"
Paul McCartney a salué en Denny Laine "un chanteur et guitariste exceptionnel" et évoqué l'écriture avec lui de leur tube mondial "Mull of Kintyre" (1977). "Nous nous étions éloignés mais ces dernières années nous avions renoué et partagé nos souvenirs", a écrit la légende britannique de 81 ans.
L'album le plus connu des Wings, en tête des palmarès au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, fut "Band on the Run" en 1973. Le groupe a perduré jusqu'en 1981. Denny Laine est né en octobre 1944 à Birmingham, en Angleterre, sous le nom de Brian Hines, et est réputé pour s'être mis très jeune à la guitare, influencé par Chuck Berry et Django Reinhardt.
Il fonde les Moody Blues en 1964 avec le pianiste Mike Pinder, un groupe de rock progressif et psychédélique toujours officiellement en activité même si la plupart des membres d'origine sont décédés. Paul McCartney a évoqué sur Instagram les "excellents souvenirs de (son) époque avec Denny quand les Beatles étaient en tournée avec les Moddy Blues", un groupe que Laine avait quitté en 1965 après leur premier album.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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