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"Pas d'impôt JO", affirme le président français

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Emmanuel Macron: il n'y aura pas d'impôt JO en France (© KEYSTONE/AP/FRANCOIS MORI)

"Il n'y aura pas d'impôt JO" lié aux Jeux de Paris 2024, a assuré le Emmanuel Macron. Le président français a expliqué à L'Equipe que les "Jeux doivent financer les Jeux."

Le sujet du budget des Jeux olympiques, qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août 2024, a cristallisé nombre d'inquiétudes ces derniers mois. C'est notamment dû à l'inflation née principalement du conflit en Ukraine.

Emmanuel Macron a souligné "qu'il y a des solutions pour y répondre et qu'il n'y a pas de dérives de nos coûts", dans l'entretien à L'Equipe. "Dans ce contexte-là, j'ai réaffirmé un principe simple: il n'y aura pas d'impôt JO. Les Jeux doivent financer les Jeux", a-t-il insisté.

Pistes d'économie

L'Etat a "engagé un dialogue" avec le Comité international olympique (CIO) pour réfléchir à des pistes d'économie, avait indiqué plus tôt l'Elysée. Le président du CIO Thomas Bach, présent à Paris, a d'ailleurs rencontré Emmanuel Macron lundi, et ce sujet a été abordé.

Le budget de la Solideo, la société chargée de livrer les ouvrages olympiques, devrait être "globalement tenu", a indiqué l'Elysée malgré un budget passant de 4 milliards d'euros à 4,3 milliards projeté en 2024 en raison de l'inflation. "L'idée émise par certains d'un impôt JO est totalement infondée et farfelue", avait rappelé l'Elysée.

Emmanuel Macron a réuni lundi à Paris les principaux acteurs de cet événement pour un "point d'étape". L'objectif de cette réunion était d'établir les éventuels points de fragilité des JO 2024, dont la tension budgétaire liée à l'inflation et les questions de sécurité.

Chaos sécuritaire

Après le chaos sécuritaire de la finale de la Ligue des champions au Stade de France le 28 mai, des doutes sont apparus sur la capacité de la France à assurer la sécurité des Jeux. La Cour des Comptes en France a d'ailleurs récemment rendu un pré-rapport alarmiste à ce sujet.

Autour de la table lundi étaient assis le sportif français Tony Estanguet, président du Comité d'organisation des JO (Cojo), la Première ministre Elisabeth Borne, les ministres Bruno Le Maire (Economie), Gérald Darmanin (Intérieur) et Amélie Oudéa-Castéra (Sports), ainsi qu'une poignée d'autres ministres français et acteurs de l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Adidas juge inexplicable l'argent promis par Nike pour l'Allemagne

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Le groupe allemand va ainsi perdre un partenaire lié par plus de 70 années d'histoire commune.(KEYSTONE/EPA/DANIEL KARMANN) (© KEYSTONE/EPA/DANIEL KARMANN)

Le patron de l'équipementier sportif Adidas a jugé vendredi "inexplicable" la somme promise, selon les médias, par son grand rival Nike pour lui rafler son contrat historique avec la sélection d'Allemagne de football, dans une interview à l'AFP.

Bjørn Gulden a aussi indiqué que la marque aux trois bandes ferait une offre à "un prix approprié" pour tenter de redevenir l'équipementier de la France, sous contrat avec Nike jusqu'en 2026, prévenant qu'il n'irait pas au-delà d'une certaine limite lors de l'appel d'offres que doit prochainement lancer la Fédération française (FFF).

Selon le quotidien allemand Handelsblatt, le géant américain s'est engagé à verser au moins 100 millions d'euros (96,9 millions de francs) par an à la fédération allemande de football à partir de 2027 et pendant huit ans, soit le double de ce que verse actuellement Adidas chaque année.

Le groupe allemand va ainsi perdre un partenaire lié par plus de 70 années d'histoire commune.

"Impact publicitaire"

"Le rapport qualité-prix est toujours quelque chose que l'on analyse et si les chiffres qui circulent sont corrects, alors cela nous semble inexplicable", a réagi auprès de l'AFP Bjørn Gulden.

Alors que de nombreuses fédérations nationales s'apprêtent à lancer des appels d'offres, l'entreprise allemande fera "des offres là où cela a du sens, à un prix qui nous convient et, au-delà, nous ne participerons pas", a prévenu le dirigeant norvégien, notamment en vue de l'équipe de France.

Plus lucratif selon lui que les partenariats avec des sélections, M. Gulden a salué "l'impact publicitaire" découlant de prestigieux clubs européens sponsorisés comme le Real Madrid et le Bayern Munich.

Si la marque aux trois bandes compte sur l'Euro-2024 de football (14 juin-14 juillet)pour dynamiser ses ventes, les JO de Paris (26 juillet-11 août) lui fourniront une vitrine inégalable, face à ses rivaux Nike et Puma, a-t-il avancé.

Adidas sera représenté "dans les sports majeurs comme mineurs avec de très beaux designs et des modèles de chaussures très innovants", a affirmé Bjørn Gulden, interviewé en marge de la présentation à Paris de tenues pour les Jeux.

Les JO seront "un élément important pour l'avenir de la marque", a estimé le patron d'Adidas, en poste depuis janvier 2023.

"Sportif romantique"

Son prédécesseur Kasper Rorsted avait concentré les activités du groupe bavarois sur les nations et les sports majeurs.

M. Gulden se définit, lui, comme "un sportif romantique" qui aimerait voir l'équipementier "revenir à un éventail de sports plus large", même si l'athlétisme a vocation à rester la discipline reine.

En Chine, le breakdance - qui fait son entrée aux JO à Paris - "est énorme, alors bien sûr nous sommes là" sur un marché porteur, a-t-il notamment pris pour exemple.

"Je suis sûr que dans quatre ans, nous aurons des produits pour tous les sports olympiques, à quelques exceptions près", a encore dit le dirigeant suédois.

Alors que la fusée Usain Bolt illuminait les pistes en tenue Puma quand M. Gulden était aux commandes de ce rival, Adidas comptera cet été sur le sprinteur américain Noah Lyles pour remporter l'or sur 100 m.

Les JO ne vont pas forcément pousser les gens à acheter des produits. "On ne se promène pas avec un maillot d'haltérophilie ou d'athlétisme", sourit-il. Mais "ce qui arrive souvent, c'est que l'intérêt pour le sport augmente".

L'année 2024 est bien partie pour Adidas, après une perte financière l'an dernier sur fond de rupture brutale de sa collaboration avec le rappeur américain Kanye West, dit Ye, auteur de propos jugés antisémites, et des stocks surabondants à écouler au rabais.

Le groupe allemand a obtenu des résultats supérieurs aux attentes au premier trimestre, portés notamment par la demande féminine en chaussures, selon M. Gulden.

Pour la suite, si les athlètes resteront au coeur des priorités, Adidas continuera "à travailler à 100% avec des personnalités des secteurs de la musique, de la mode et du divertissement", a-t-il indiqué, car il s'agit d'"une part importante de ce qui influence les consommateurs", selon lui.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Groupama cale au 2e semestre, plombé par la charge climatique

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L'assureur revendique 12 millions de sociétaires et clients ainsi que 31'000 collaborateurs à travers le monde. KEYSTONE/Jean-Christophe Bott) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Groupama a annoncé vendredi un bénéfice net de 510 millions d'euros en 2023, en vive hausse par rapport à 2022. La performance de l'assureur français a toutefois été freinée par la charge importante des sinistres climatiques en France au deuxième semestre.

"Les résultats de cette année apparaissent comme très satisfaisants", a commenté lors d'une conférence de presse le directeur général Thierry Martel, faisant cependant état d'un "énorme contraste" entre la première et la seconde moitié d'année. Le résultat net de l'assureur en France s'est élevé à 26 millions d'euros entre juillet et décembre contre 546 millions d'euros entre janvier et juin.

A l'échelle du groupe, le bénéfice net reste en forte progression par rapport à 2022, (13 millions d'euros à normes comptables comparables et à la suite de la prise en compte d'importantes provisions en réponse à l'inflation), pour un chiffre d'affaires de 17 milliards d'euros (+6,9%).

La charge des sinistres climatiques s'est révélée beaucoup plus forte fin 2023 du fait des inondations dans le nord de la France et surtout de la tempête Ciaran qui a touché la Bretagne où Groupama est très implanté, a précisé l'assureur. Net de réassurance, la charge des sinistres climatiques approche le milliard d'euros pour le groupe l'an dernier, contre 770 millions d'euros en 2022.

Bons résultats en Roumanie et en Hongrie

L'assureur a pu néanmoins s'appuyer sur ses filiales à l'international, notamment en Roumanie et en Hongrie. Il enregistre par ailleurs hors de France une perte de 110 millions d'euros liée à la cession de sa filiale en Turquie. Interrogé sur l'assurance des collectivités locales, marché sur lequel Groupama est présent, le dirigeant a souligné les points communs entre les deux rapports lancés récemment sur le sujet, l'un présenté le 28 mars par le Sénat et l'autre porté par le gouvernement, toujours en cours.

"Le seul point sur lequel il y aura probablement divergence (...) c'est la question de la couverture du risque des émeutes", a estimé M. Martel. "Les réassureurs (assureurs des assureurs, NDLR) se sont de facto complètement retirés" de ce risque, a-t-il poursuivi, la "seule solution" étant aujourd'hui "de renvoyer une grande partie du risque sur les collectivités elles-mêmes, s'il n'y a pas eu de mutualisation du risque organisée par la puissance publique".

La facture des émeutes de l'été dernier, déclenchées par la mort de Nahel, tué en juin par un policier, s'élève à près de 400 millions d'euros pour Groupama. Groupama a par ailleurs annoncé jeudi en fin de journée le départ du président de Groupama Assurance Mutuelles François Schmitt, moins d'un an après son élection par le conseil d'administration, remplacé par Laurent Poupart.

L'assureur revendique 12 millions de sociétaires et clients ainsi que 31'000 collaborateurs à travers le monde.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Premier conseil de l'alliance européenne des mosquées

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L'Alliance européenne des mosquées a pour objectif de répandre un i"slam juste". Sur la photo: la Mosquee du Petit-Saconnex à Geneve, (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Une alliance européenne des mosquées et leaders musulmans baptisée Ammale a tenu son premier conseil vendredi à Paris, pour promouvoir "un islam juste" et combattre les discriminations visant les musulmans.

Fruit de plusieurs années de travail, l'Alliance des mosquées, associations et leaders musulmans en Europe (Ammale) avait été officiellement lancée le 7 octobre dernier à Paris, avec des responsables musulmans de 17 pays, mais sa naissance avait été occultée par l'attaque du Hamas en Israël.

Il s'agit d'"unir les voix et les efforts des institutions et personnalités musulmanes à travers l'Europe, en défendant le véritable message de l'islam, contraire à toute forme d'extrémisme, et en protégeant la dignité et la citoyenneté des musulmans", a affirmé le recteur de la Grande mosquée de Paris Chems-eddine Hafiz lors d'une conférence de presse.

Espoir

En effet, "le manque de coordination entre institutions musulmanes affaiblit la portée de nos actions et de notre voix alors qu'elles sont nécessaires", a martelé M. Hafiz, également président de l'Ammale (qui veut aussi dire "espoir" phonétiquement).

"Cela produit des espaces vides dans lesquels s'immisce et grandit toute forme d'extrémisme", a-t-il ajouté, se disant "conscient de la montée de l'incompréhension, de l'intolérance et du racisme par l'entremise de mouvements politiques et médiatiques".

D'autres associations représentatives existent déjà, telles que l'European Muslim Leaders Council (EULEMA) par exemple. Pour l'Ammale "nous avons réuni celles et ceux qui se rapprochent de ce que représente la Grande mosquée de Paris (GMP), c'est-à-dire une école de pensée sunnite, malékite". Mais nous "savons qu'il y a plusieurs écoles" et "les portes sont grandes ouvertes", a souligné M. Hafiz.

"Participons aux élections européennes"

Association de droit français, organisée autour de la GMP qui assure son financement, l'Ammale ambitionne notamment de "coordonner les actions" pour lutter contre la haine et les discriminations antimusulmanes, de "promouvoir les valeurs humanistes de l'islam", de lutter contre la radicalisation et de "faire barrage à l'extrême droite".

"Participons aux élections européennes", a plaidé M. Hafiz en défendant "un islam juste".

Pour Adbassamad El Yazidi, vice-président de l'Ammale et secrétaire général du Conseil central des musulmans en Allemagne, "notre rôle est de mobiliser les gens pour qu'ils participent au vote" face à une extrême droite qui veut "que les Etats européens se retournent contre les valeurs fondatrices de l'Europe".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Giorgio Armani n'exclut plus une vente de son empire

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"L'indépendance vis-à-vis des grands groupes pourrait encore être une valeur motrice pour le groupe Armani à l'avenir, mais je ne pense pas pouvoir exclure quoi que ce soit", a déclaré Giorgio Armani (archives). (© KEYSTONE/EPA ANSA/DANIEL DAL ZENNARO)

Le maître de la mode italienne Giorgio Armani, 89 ans, qui a toujours défendu farouchement l'indépendance de son groupe de luxe, n'exclut plus une vente ou une entrée en Bourse une fois qu'il ne sera plus aux commandes.

"L'indépendance vis-à-vis des grands groupes pourrait encore être une valeur motrice pour le groupe Armani à l'avenir, mais je ne pense pas pouvoir exclure quoi que ce soit", a déclaré M. Armani dans une interview écrite avec l'agence Bloomberg publiée vendredi.

"Je n'envisage pas pour l'instant un rachat par un grand conglomérat du luxe" mais "je ne veux rien exclure a priori, car ce serait un comportement pas très entrepreneurial", explique-t-il.

Quant à une entrée en Bourse, "nous n'en avons pas encore discuté", mais "c'est une option qui pourrait être envisagée, espérons-le, dans un avenir lointain", commente M. Armani.

"Les grands groupes ont de plus en plus de marques historiques dans leur ligne de mire", déplore toutefois le vétéran de la mode italienne.

Si un rachat "peut assurer la croissance d'une part, cela entraîne d'autre part un inévitable changement de valeurs et des bouleversements importants, y compris pour le style", prévient-il.

Ces vingt dernières années, plusieurs groupes italiens se sont fait racheter par le géant français du luxe LVMH, comme Fendi, Bulgari et Loro Piana. Son rival Kering s'est emparé de Gucci et détient une part de 30% dans Valentino avec une option permettant de monter à 100%.

Interrogé sur sa succession, M. Armani estime que "la meilleure solution serait un groupe de personnes de confiance qui me sont proches et que j'ai choisies".

Giorgio Armani, qui n'a pas d'enfant, a évoqué dans ce contexte les dirigeants de la fondation de son groupe, en particulier Leo Dell'Orco, qui l'a aidé à gérer sa société pendant des années, ainsi que ses nièces Silvana et Roberta Armani et son neveu Andrea Camerana.

"La fondation décidera et gouvernera l'avenir du groupe Armani car ce sont les personnes les plus proches de moi qui sont aux commandes", souligne M. Armani.

Le groupe Armani a enregistré en 2022 un chiffre d'affaires de 2,35 milliards d'euros (2,28 milliards de francs au cours du jour), en hausse de 16,5%, et a vu son bénéfice opérationnel (Ebit) grimper de 30% à 202,5 millions d'euros.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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